Bordel en silicone par Sonia Kubler

Bordel en silicone par Sonia Kubler

Une alliance hétéroclite de « bonne sœurs communistes », d’ultra-féministes et de grenouilles de bénitiers demandait au Conseil de Paris de faire en sorte d’obtenir la fermeture de l’établissement Xdolls, qui propose aux amateurs de profiter sur place de poupées sexuelles en silicone,

On en a entendu de toutes les couleurs :

Florence Berthout (communiste) « Je ne crois pas qu’on s’honore en donnant libre accès à des poupées gonflables qui sont des objets de représentation du corps féminin « , Comme formule creuse qui ne veut rien dire c’est déjà pas mal !

Au nom de la « lutte contre le sexisme et les violences faites aux femmes « , le groupe communiste a demandé à la Ville « d’étudier les procédures juridiques » en vue d’une fermeture de Xdolls, première du genre sur le territoire français ». L’établissement discret, niché dans un appartement, « détourne la loi en proposant aux clients dans un lieu clos des prostituées en silicone , dans des ambiances sonores qui peuvent évoquer le viol « .

Qu’on nous explique le rapport entre le sexisme et les violences faites aux femmes d’une part et une « prostituée en silicone d’autre part » » Et c’est quoi une ambiance sonore qui peut (qui peut, ce n’est même pas sûr) évoquer le viol ?

Pour La France insoumise, Danielle Simonnet a rappelé que  » le corps de la femme n’était pas une marchandise « . Comme slogan rabâché et creux ce n’est pas mal d’autant que là c’est hors sujet, il ne s’agit pas du corps de la femme mais de poupées en silicone !

Il y a heureusement eu quelques interventions intelligentes comme celle du centriste Eric Azière qui a au contraire a estimé que ce n’était pas en « cassant la lanterne rouge d’un sex-shop de nouvelle génération que vous allez faire progresser la lutte contre la proxénétisme ».

Le représentant de la préfecture de police, toujours présent en Conseil de Paris, a précisé « ne disposer d’aucun moyen de s’opposer en droit à l’ouverture et au fonctionnement de cette salle  » mais reste vigilant sur tout éventuel trouble à l’ordre public. Pour la préfecture,  » l’activité proposée ne répond pas à la qualification de proxénétisme « .

Il fallait vraiment un débat pour arriver à cette conclusion évidente ?

Après le vote la requête des coincées du cul a donc été rejeté au grand dam du groupe communiste qui en a ajouté encore en couche dans la langue de bois en regrettant qu’on interdise pas « cette dernière invention pour remettre dans le paysage les maisons closes et qui pousse jusqu’au bout la logique de la femme objet. Elle l’est tellement qu’elle peut être remplacée par une humanoïde »

Irrecupérables, ces mecs ! Du coup j’ai presque envie de crier : Vive les poupées de silicone ! » Et tant mieux si elles vous emerdent !

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3 réponses à Bordel en silicone par Sonia Kubler

  1. Blanchard dit :

    Bonne nouvelle, ce site fonctionne toujours ! Tous les renseignements ici

    • Eddy dit :

      Que le site soit toujours ouvert est une bonne nouvelle et nous nous en félicitions… bien qu’en cette période de confinement…
      En revanche, je n’ai pas conservé le lien, nous ne sommes pas là pour faire de la pub pour un service payant ! Cela dit l’article contient assez assez d’éléments pour que ceux qui veulent en savoir plus puissent rechercher sur Google.

  2. Razorback dit :

    A une époque les communistes étaient antiféministes. La femme de Thorez avait ainsi publié un article contre l’utilisation de la pilule contraceptive et un autre contre l’avortement « Depuis quand les femmes travailleuses réclameraient le droit d’accéder aux vices de la bourgeoisie ? Jamais ! » ». Aujourd’hui c’est le contraire, ils sont noyautés par les pires ultra féministes qui ne cessent de dire et de faire n’importe quoi.

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