Martinov 30 – L’église de Sainte Pétassouille – 9 – Il était trois coquines

Martinov 30 – L’église de Sainte Pétassouille – 9 – Il était trois coquines

Igor aurait préféré se rendre seul au local blindé. Si vraiment il y a un trésor de caché il n’a aucune envie de le partager, ni avec Sara, ni avec personne d’autre ni encore moins avec ce Mattéo.

Sur place, il inspecte la cloison qui a été blanchie à la chaux, il la tripote dans tous les sens. En vain ! Il cogne sur le mur ! En vain ! Il donne même de grands coups d’épaule pour en éprouver la solidité, et ne réussit qu’à se faire mal !

– Arrête tes conneries ! Lui dit Sara, c’est juste une cloison.
– Y’a peut-être un passage secret !
– Et si c’est ça, tu crois vraiment que tu vas le trouver ?

« Passage secret mon cul, oui ! S’il y en a un je fais comment pour le trouver ? Faut que demande conseil à ce Mattéo… Et sinon il faudra casser, mais comment faire avaler ça à la baronne ? Il me faut du temps, j’aurais été seul, je me serais fait faire un double de la clé, mais avec cette Sara, impossible, elle est dévouée à sa patronne comme un caniche avec sa maîtresse. »

Ils quittent le local, Sara rentre chez la baronne avec la clé, tandis qu’Igor téléphone à Mattéo.

– Tu t’y connais en passages secrets ?
– Pourquoi cette question ?
– Je suis allé voir de l’autre côté, j’ai rien vu de particulier mais s’il y a un passage secret je ne sais pas comment le découvrir.
– Je n’y connais rien, mais il y une bonne femme sur le coup…
– Ah ? Et tu peux me la présenter !
– Ben non, on s’est engueulé, en fait on ne devrait pas être là…
– Tu peux me la montrer au moins ?
– Elle s’appelle Jodie Keller et elle est descendue à l’hôtel du cerf !
– Tu peux m’en dire un peu plus…

Il raconte ce qu’il sait (mais pas tout)

Mercredi 23 avril

Béatrice, Valentine et Jodie papotent dans la chambre de cette dernière en attendant l’heure de descendre dans la salle de restaurant.

– Allo, Madame Keller, c’est la réception, il y a là un monsieur Igor qui souhaite vous rencontrer, puis-je l’autorise à monter ?
– Certainement pas, je ne connais pas ce monsieur. Qu’est-ce qu’il me veut ?
– Euh attendez… Il me dit qu’il veut vous rencontrer pour vous parler de choses importantes.
– Quelles choses importantes ?
– Ben, je ne sais pas…
– Bizarre ça, je vais descendre.

Jodie demande à Béa et à Valentine de l’accompagner mais à distance.

Poignées de mains protocolaires.

– On peut s’assoir là-bas ! Propose Igor.
– Je vous écoute !
– J’ai appris incidemment que vous vous intéressez au sous-sol de l’église.
– Les nouvelles vont vite…
– Je suppose que vous savez que ces sous-sol sont mitoyens avec une partie privative appartenant à la baronne de Montalenvers.
– Vous en savez des choses…
– Et je me suis laisser dire qu’en fait, les deux locaux ne sont pas directement mitoyens, mais qu’il y aurait entre les deux une petite pièce secrète.

Igor attend une réaction de la part de son interlocutrice, mais ça ne le fait pas.

– Je suis amené, continue-t-il à rendre quelques menus services à madame la baronne et il m’est donc arrivé de devoir me rendre dans ce local.

Et tout d’un coup Jodie qui jusque-là se demandait comment couper court à cette conversation, est soudain intéressée, très intéressée même.

– Et vous en possédez la clé ?
– Non, elle reste en possession de Madame la Baronne.
– Mais vous pourriez l’emprunter ?
– J’ignore où elle la garde !
– Ben vous pourriez lui demandez !
– Elle ne me la confiera pas sans raison.
– J’ai du mal à vous suivre ! Qu’attendez-vous de moi au juste ? S’impatiente Jodie.
– Que vous me donniez des conseils au sujet des passages secrets.
– Mais vous rêvez mon vieux ! Les choses ne se passent pas comme ça ! Je vais vous posez une question simple : avez-vous la possibilité de me faire entrer dans cette pièce ?
– Je vais essayer.
– Ç’est ça essayez et quand vous serez prêts prévenez-moi, je vais vous donner mon numéro, et si vous n’avez rien à ajouter on va en rester là pour ce soir ! Bonsoir monsieur !

Et Igor ne sachant plus ni dire ni faire, s’apprête à quitter les lieux, dubitatif. Et en se retournant il aperçoit Jodie discuter avec deux autres femmes.

– Qui c’est celles-là ?

Jodie rend compte à Béatrice et à Valentine de son entretien.

– Mais qui lui a raconté tout ça ? Demande Béatrice.
– Si je lui avait demandé il ne m’aurait sans doute pas répondu mais il y a fort à parier qu’il s’agit des deux crétins…
– Les deux crétins ?
– Ben oui ! (elle explique) On se boit un petit digestif dans ma chambre ? propose Jodie

En chambre elle commandent trois marcassins (une spécialité locale en fait un cocktail à base de crème de cassis et de marc de bourgogne)

– J’ai lu quelque part que tu avais… on peut se tutoyer ? Demande Valentine à Béatrice
– Pas de souci.
– Donc qu’avec ton patron, vous avez inventé un élixir d’amour…
– Oui, ça été une découverte rocambolesque ! Au départ c’était pour les lapins et on s’est dit avec Martinov qu’on pourrait l’expérimenter sur l’homme, mais on ne voulait pas prendre de risque avec des cobayes, effets secondaires et tout ça… alors on l’a expérimenté sur nous-même, je vous dis pas dans quel état on était, on s’est bien marré !
– Tu m’as l’air plutôt délurée ! Reprend Valentine.
– Je ne suis pas délurée, je suis nature !
– Non mais je veux dire, tu aimes le sexe ?
– Ben dis donc, t’es bien indiscrète, toi !
– Excuse-moi !
– Pas de souci, : Moi aussi j’aime le sexe, mais on peut changer de conversation…
– Oui, parce que sinon dans trois minutes, tu vas me dire que t’es attirée par les femmes.
– Comment tu peux dire ça ?
– A ta façon de me regarder !
– Oh, ben ça alors !
– Et toi Jodie, t’en penses quoi ? Lui lance Béatrice.
– Je ne voudrais choquer personne…
– Je ne me choque pas comme ça !
– Alors on peut lui dire ?
– Oui !
– Alors disons, reprend Jodie, que Valentine et moi, on s’est un peu amusées entre filles.
– Je vois, et là vous auriez aimé faire un trio, J’ai bon ?
– Oh ! Fait semblant de se choquer Jodie
– En fait je ne suis pas contre ! Répond malicieusement Beatrice
– Ben voilà
– On fait comment ? Demande naïvement Valentine.
– On improvise, lui répond Jodie, mais on va se mettre à poil on sera mieux.

Tout le monde se déshabille dans la plus totale décontraction…

Un trio c’est toujours un peu bancal, en fait Jodie et Valentine ont envie de se taper Béatrice, quand a cette dernière elle est davantage attiré par Jodie que par l’historienne. Alors ça va se passer comment ?

Tout le monde commence à s’enlacer en position debout un peu comme dans la sculpture d’Antonio Canova. (Les Trois Grâces)

Béatrice est au centre, chacune des autres femmes lui caressant les nichons, mais elle ne reste pas inactive, ses mains descendant jusqu’aux sexes humides de ses deux partenaires.

Mais un trio qu’il soit lesbien ou non, ne saurait rester debout et ces dames se retrouvent quasi spontanément sur le doux plumard de la chambre d’hôtel de Jodie Keller.

Béatrice est allongée sur le dos, les cuisses légèrement écartées. Elle décide de rester passive, du moins pour le moment, et c’est à qui lui plotera et lui léchera les seins. C’est à qui viendra fureter du côté de sa chatte déjà humide sous l’effet de toutes ces tendres et sensuelles caresses.

Mais voilà que de façon tout à fait incongrue, Valentine se met à frétiller du cul. Une sorte d’appel animal en quelque sorte !

Jodie répond à cet appel en lui flattant le derrière, et puisque tout d’un coup on se s’occupe pus de Béatrice, celle-ci rejoint la fonctionnaire dans son pelotage de fesses et son léchage d’anus.

On finit par s’enlacer, s’embrasser (ben oui ce n’était pas encore fait). Qui a dit qu’il fallait être plus que trois pour faire une mêlée ? Encore un qui n’y connaissait rien.

Toujours est-il que Béatrice se retrouve avec la langue de Valentine sur sa chatte et le sexe de Jodie au-dessus de sa bouche.

Et c’est qu’elle suce fort bien la Valentine emportant Béatrice dans la jouissance, et l’obligeant à lâcher son action sur Jodie. Mais cet abandon n’est que temporaire, vous pensez bien que Jodie ne souhaite pas lâcher l’affaire et rapidement Béa reprend son travail et envoie la fonctionnaire au ciel.

– Ben, et moi ? Proteste Valentine
– On arrive !

La bouche de Béa sur ses tétons…

– Plus fort sur mes tétons !

La langue de Jodie sur sa chatte, son doigt dans le trou du cul… Valentine ne tarde pas à miauler son plaisir à son tour

Non ce n’est pas terminé, ce petit trio a duré plus d’une heure mais évitons d’être répétitif dans nos descriptions…
,
– Allez, bonne nuit les filles, on réfléchit chacune de notre côté si on peut résoudre le mystère de cette cloison. Leur dit Béatrice en rejoignant sa propre chambre.

Jeudi 24 avril

Le lendemain matin les trois femmes prennent ensemble leur petit déjeuner dans la salle de restaurant de l’hôtel.

– J’ai peut-être une idée, commence Béatrice, il va falloir faire un petit trou dans la cloison, un tout petit trou de la taille d’une pièce de dix centimes d’euros….
– Non, proteste Jodie, on ne peut pas prendre le risque de détériorer ce qu’il peut y avoir derrière. Et puis d’abord on ne verra pas grand-chose…
– Si parce qu’on va acheter une caméra serpent, l’introduire dans le trou…
– Non ! C’est un véto ! Je ne prends pas ce risque-là ! Réitère fermement Jodie.
– On va creuser le plus haut possible, ils n’ont quand même pas planqué une œuvre d’art jusqu’au plafond.
– Pourquoi pas ? Une tapisserie ça peut s’accrocher jusqu’au plafond.
– Un petit trou dans une tapisserie, ça se répare !
– Ça ne va pas, non ?
– Alors tant pis, si vous ne voulez pas de mon idée, je me demande en quoi je peux continuer à vous aider ?
– Est-ce qu’on est vraiment sûre qu’il n’y a pas de passage secret ?
– Non, on peut rien affirmer…
– Alors il faut être sûre. On y retourne !

Et une demi-heure plus tard, Béatrice et Jodie étaient de nouveau devant la cloison. Valentine, elle, s’en était allé dans la sacristie dans l’espoir de trouver « quelque chose »

Béatrice se mit à toucher la cloison en tous sens, persuadée qu’elle ne trouverait rien, mais il lui fallait bien honorer son contrat !

Et soudain, une voix…

– Oh, Eh, il y a quelqu’un là-dedans ?
– Oui y’a nous ! Répond Jodie.
– Et vous faites quoi ?
– Si on vous demande…
– Je suis l’abbé Chamel, je vais remplacer le curé Bombillac pendant sa convalescence..

– Manquait plus que ça ! Soupire Jodie, on va monter le voir…

L’abbé Chamel est un jeune homme récemment sorti du séminaire et ordonné, cheveux courts, lunettes de myope, visage disgracieux.

Jodie ne le laisse pas parler.

– Quelques temps après son affectation, le curé Bombillac a constaté une anomalie à propos d’une dalle qui en fait dissimulait une entrée vers une pièce en sous-sol… je passe les détails mais il a adressé un mémoire à je ne sais plus qui, qui a fini par atterrir dans les bureaux de la préservation du patrimoine au ministère de la culture. Je suis donc là à ce titre.
– Je ne comprends pas…
– Ce n’est pas grave, ce que nous vous demandons, c’est de nous laisser faire notre travail.
– Mais il y a quoi en bas ?
– Rien.
– Mais s’il n’y a rien vous faites quoi ?
– Bon, écoutez on ne vous doit aucune explication.

Puis Jodie se tourne discrètement vers Béatrice et lui chuchote :

– File à la sacristie et dit à Valentine d’en sortir…
– Mais c’est où ?
– A droite au fond.

Béatrice continua son manège. Pas facile de faire semblant de chercher ! Alors pour donner le change elle expliqua à Jodie qu’elle avait senti comme une espèce de vibration, ce qui pouvait être la manifestation d’un système secret refusant de s’enclencher.

– Il me faudrait un stéthoscope, on peut trouver ça ici ?
– Je crains qu’il faille aller à Dijon !
– Et bien, allons à Dijon !

En revenant avec leur achat, Béatrice proposa de reprendre les investigations après une pause déjeuner.

– Excuse-moi, mais comme on est peut-être proche du but, je préférais qu’on déjeune après.

Et en arrivant devant la porte de l’église, il la trouvèrent verrouillée.

– Bizarre ! S’exclama Jodie en recherchant le double de la clé dans son sac à main.

Mais la clé ne rentre même pas dans la serrure !

– Ce con d’abbé a fait changer la serrure ! On fait quoi maintenant ? S’agace Jodie.
– Oh regarde… des bouts de scotch… il y avait un papier d’accroché, il a été arraché !

Les deux femmes regardent si ce papier arraché ne trainerait pas au sol, mais ne distinguent rien.

– Qui a pu enlever ce papelard ? S’interroge Jodie
– Des gamins, je suppose…
– Il ne doit pas être bien loin, ce curé !
– Oui mais ça veut dire où ?
– Il va finir par revenir, il a dû aller bouffer !
– On fait quoi ?
– On va déjeuner, on reviendra après.
– Et Valentine, elle est où ?
– Je l’appelle !

En fait Valentine s’était fait virer de l’église par l’abbé Chanel et se trouvait pour le moment à la bibliothèque municipale où elle désespérait de trouver quelque chose d’intéressant.

– On va bouffer « Aux deux hirondelles »; tu nous rejoins ?

Béatrice et Jodie l’informent du changement de la serrure de l’église.

– On est donc coincées ?
– Pas forcément, ce type outrepasse ses droits, je peux demander le concours du maire ou de la préfecture pour faire intervenait un serrurier… mais quelle perte de temps ! Explique Jodie.
– On peut faire autrement, il a un supérieur hiérarchique, cet abbé, non ? Intervient Valentine.
– Un évêque, je suppose ?
– C’est ça, un évêque…

Et la voilà qui cherche sur son portable le numéro de l’évêché de Dijon.

– O.K, vous me laissez faire, les filles ?

Elles le laissent faire.

– Allo répond une voix féminie nasillarde
– Allo, je voudrais parler à Monsieur l’évêque
– Vous voulez dire Monseigneur l’évêque ?
– Oui, bien sûr.
– Je peux vous demander à quel sujet ?
– Je suis paroissienne de l’église de Sainte Pétassouille et alors que je souhaitais aller m’y recueillir, j’ai trouvé porte close et…
– Je vous passe Monseigneur l’évêque

Elle lui répète tout ça…

– Voyons… vous savez je suppose, que le père Bombillac a été accidenté…
– Oui.
– Vous n’ignorez pas que nous manquons cruellement de prêtres. Il nous fallait parer au plus pressé en sachant qu’on ne peut pas tout faire. Nous avons donc demandé à l’abbé Chamel d’assurer une messe non pas ce dimanche mais le suivant, quant aux confessions elles auront lieu le vendredi… le vendredi 2 mai à moins bien sûr que le père Bombillac soit rétabli d’ici là.
– Mais pourquoi avoir fermé l’église ?
– On allait pas la laisser ouverte !
– On peut le joindre comment, l’abbé Chamel.
– Il serait pour le moins cavalier de vous fournir son numéro de portable, rendez-vous compte, si tout le monde faisait ça…

Valentine est un moment désarçonnée avant de trouver la parade.

– Je vais vous passez une personne qui doit absolument pénétrer dans l’église pour des motifs professionnel.
– Mais…
– Allo, je suis Jodie Keller, je travaille au ministère de la culture dans le département de la protection du patrimoine, et j’ai été missionnée pour étudier cette église…

Un silence, l’évêque semble réfléchir.

– Eh bien vous expliquerez à votre hiérarchie que des évènements inattendus vous ont empêché de mener à bien votre mission.
– Ecoutez…
– Mettons fin à cette conversation, s’il vous plait !

Et il raccroche !

– Merde, merde et mille fois merde. On fait quoi maintenant !
– J’en ai ma claque ! Y’a une piscine dans le coin ?
– Oui, j’ai vu un panneau près de l’école !
– Alors cette après-midi, je barbotte, demain je tenterai le coup auprès du maire et du préfet et si ça ne marche pas, je rentre au bercail ! Répond Jodie

A suivre

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Une réponse à Martinov 30 – L’église de Sainte Pétassouille – 9 – Il était trois coquines

  1. Thermos dit :

    J’aimerais assister en vrai aux ébats de trois jolies lesbiennes

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