Muriel et Sylvain, couple coquin 15 – Encore le tapin par Sylvain_Zerberg

Muriel et Sylvain, couple coquin 15 – Encore le tapin par Sylvain_Zerberg


15 – Encore le tapin

Midi sonne au clocher d’une église proche.

– C’est l’heure des apéritifs ! Me précise Isabelle. Des mecs qui travaillent dans les bureaux et qui profitent de l’heure du repas pour aller aux putes.

Ça ne loupe pas, un type en costume « La Défense », costume trop sombre, chemise trop banale, cravate sans goût, nous accoste, ou plutôt m’accoste.

– Vous faites la sodomie ?

Il demande ça de but en blanc, même pas bonjour, rien !

– On ne travaille qu’en duo précise Isabelle.
– Pourquoi pas, mais pour la sodo ?
– C’est un peu plus cher…
– Je vous suis.

Une fois dans la camionnette, le type nous paie, et se déshabille en silence, on fait de même.

– Je pourrais vous prendre l’une après l’autre ?
– Pas de soucis !

Comment ça « pas de soucis » ? Ce mec ne m’inspire pas du tout, je ne vais quand même pas me faire enculer par n’importe qui ! D’autant qu’il a vraiment une très grosse bite.

– Tu veux qu’on te suce d’abord ? Propose Isabelle.
– Non, non, je mets la capote moi-même ?
– Vas-y !
– Bon montrez-moi vos fesses !

Je le vois à travers le miroir nous mater le cul avec concupiscence.

– Je vais commencer par Mademoiselle.

Mademoiselle c’est moi ! Isabelle a la grande bonté de me tartiner préalablement le trou du cul d’une noix de gel intime.

Et c’est parti… Je devrais dire c’est très mal parti !

– Doucement, vous me faites mal !
– Ta gueule !
– Arrêtez bon sang !

Isabelle intervient, elle a une mini bombe lacrymo dans les mains.

– On t’a dit d’arrêter.

Le mec ne comprend plus !

– On t’a jamais dit que t’étais trop gros ?
– Ben si justement, c’est ça mon problème !
– Et la douceur, t’as jamais entendu parler. Et le respect tu connais ?
– Ecoutez, je vous ai demandé si vous faisiez la sodomie, je pensais que vous étiez habituées.
– Et quand elle te dit que tu lui fais mal, tu l’insulte.
– C’est la première fois…
– Bon, casse-toi !
– C’est un malentendu !
– Va sortir ta bite ailleurs !
– Ecoutez, j’ai payé…
– Reprend ton fric, je garde juste cinquante euros pour le dérangement, maintenant dehors !

Le type s’avoue vaincu, se rhabille prestement et disparait.

On reste là comme deux connes, encore à poil. Isabelle a l’air désolée.

– Je m’amusais bien. Ce connard à tout foutu en l’air. On va s’en aller… Rouspète-t-elle
– Le jeu est fini alors ?
– Ben, ouais ! Je vais appeler Victor ! On va aller manger…
– J’ai pas trop faim, lui avouais-je.
– Moi non plus mais l’appétit vient en mangeant.
– J’ai envie de te caresser, tu as quelque chose contre ? Proposais-je.
– Non vas-y, ça va me faire du bien !

Ma bouche salive en avançant vers le téton qu’elle m’offre… Et voilà qu’on frappe à la portière.

– Occupée ! Hurle Isabelle !
– C’est Kathy, tu passes me voir après ?
– C’est bon, entre !

Et voilà, mon plan câlin tombe à l’eau.

– Tout va bien ?, S’inquiète la nouvelle venue. J’ai entendu des éclats de voix et j’ai vu « Bitenbois » sortir.
– Bitenbois ?
– C’est comme ça qu’on l’appelle, il rode parfois dans le coin, mais plus aucune fille ne veut aller avec lui.
– On l’a viré, tout va bien, nous on va rentrer, tu veux un café ?
– Je suis avec un client, on va y aller… Remarque je peux lui demander de patienter cinq minutes.
– Faudrait pas que tu le perdes !
– Penses-tu c’est un fidèle, il est sympa, s’ils étaient tous comme lui…
– Et bien fais le entrer, on va lui faire un café !

Elle le fait entrer alors qu’on est encore à poil. N’importe quoi !

Le type entre, quelconque mais jovial. Evidemment il ne peut s’empêcher de nous mater avec des yeux plein de concupiscence, mais il reste sage.

– C’est Pierrot !

Isabelle se tourne pour faire le café, le client de Kathy scotche son regard vers ses fesses.

– Elles te font bander, mes copines ?
– J’avoue !

Faute avouée est à moitié pardonnée…

Isabelle sert le café et c’est maintenant vers mes nichons que le regard de Pierrot fait une fixette. C’est assez amusant la façon dont il fait ça, on dirait qu’il ne voudrait pas le faire mais qu’il ne peut pas s’en empêcher. C’est un homme après tout !

Kathy voyant son manège lui lance.

– Tu sais Pierrot, si tu veux faire un extra avec… avec… c’est comment ton nom, déjà ?
– Muriel !
– Je ne t’en voudrais pas, on n’est pas marié et tu as le droit de varier les plaisirs…reprend-elle.
– Alors je crois que je vais me laisser tenter ! Répond le Pierrot.
– O.K., on finit notre café et on vous laisse tous les deux. Conclut Kathy.

Et personne ne me demande mon avis dans cette affaire !

– C’est qu’on allait partir… Balbutiais-je

La situation a l’air d’amuser Isabelle qui nous regarde sans rien dire. Pierrot à l’air contrarié.

– Bon, ben tant pis, alors !

La tête qu’il nous fait, on dirait Droopy !

Alors je ne sais pas ce qui m’a pris, je me reprends.

– On allait partir, mais comme tu as l’air sympa, je vais m’occuper de toi !

Elle n’en revient pas, l’Isabelle, mais se rattrape bien vite.

– Ça ne vous dérange pas si je mate ? Demande-t-elle.

C’est à Pierrot qu’elle demande, pas à moi. Ça ne le dérange pas.

– T’es vraiment une vicelarde ! Se moque Kathy.
– Reste aussi, lui répond Isabelle
– Je te vois venir !
– Je te paierais si tu veux !
– Tu rigoles !

Pierrot me tend un billet, me demande s’il y a assez et se met à poil. Il a la bite fièrement dressée. Je ne sais pas trop quel comportement adopter, je ne sais s’il faut mettre la capote tout de suite, je ne sais si je dois le laisser faire, en fait je ne sais rien du tout.

– Tu veux quelque chose de spécial ? Bredouillais-je
– Je peux t’embraser les seins !
– Oui vas-y !

C’est qu’il est content le garçon ! Il lèche, il suce, il aspire, il bave, il n’arrête pas.

Si, il finit par s’arrêter,

– Je peux te lécher derrière ?

Je me tourne, il m’embrasse les fesses, m’écarte les globes.

– Je peux lécher le trou !

Le type a la correction de demander. Je le laisse faire avant de me rappeler que s’il veut me lécher la chatte ensuite, ce n’est pas trop hygiénique. Et le voilà qui me trifouille le trou du cul de sa langue, ça ne dure pas trop longtemps. Il se relève, je me retourne, on est debout l’un en face de l’autre. On fait quoi ?

– Pince moi les tétons ! Me demande-t-il.

Je le fais, et c »est qu’il aime ça le garçon ! Il pousse des petits gémissements et sa bite devient dure comme pas possible.

– Tu me suces ?

Une flexion des genoux et me voilà accroupie avec sa bite dans la bouche, je m’aperçois au bout d’un moment que j’ai oublié de mettre une capote. Pourquoi Isabelle ne me dit rien ?

Je me relève, Evidemment qu’Isabelle n’a rien vu, elle est en train de lécher les nichons de Kathy, laquelle a l’air de trouver la situation parfaitement à sa convenance. Ils sont mignons les nénés de Kathy, j’y gouterais bien !

Je prends un préservatif ! L’angoisse ! Je le pose sur son gland, le déroule ! Victoire ! Ce n’était pas si difficile.

– Je vais m’allonger, tu vas venir sur moi ! M’indique-t-il.

O.K, ça va me faire faire un peu de sport, je vais pour m’enfourcher sur sa queue en lui tournant le dos.

– De l’autre côté, je préfère !

Ah, bon ! Je fais comme demandé. Et allons-y pour la chevauché fantastique, je monte et je descends, je coulisse, je pistonne. Lui en dessous il est peinard et se laisse faire.

– Les tétons !

J’ai compris et je m’agrippe après ses bouts de seins. Et voilà qu’il se met à gigoter, on bouge donc tous les deux, le sang afflue sur le haut de son torse et sur son visage, il ouvre une large bouche et jouit dans un râle. Je me retire et vais lui chercher une lingette.

Pendant ce temps-là Kathy trifouille à pleine main la chatte d’Isabelle. Elles ont l’air de s’amuser comme des petites folles.

– C’était très sympa, on recommencera à l’occasion, mais j’ai mes habitudes avec Kathy m’indique Pierrot.
– Ne me pique pas mes clients ! Intervient cette dernière qui avait une oreille qui traînait, mais elle dit cela sans aucune animosité.

Je me nettoie la chatte avec une lingette, je bois un coup de flotte.

– Attend moi Pierrot ! On va aller à la pizzeria.

Et voilà qu’Isabelle se met à gueuler !

– Et bien, toi quand tu jouis, tu ne fais pas semblant ! Passe-moi une lingette, Muriel, non deux.

Qu’est-ce qu’on use comme lingettes dans cette camionnette !

Kathy réajuste sa tenue ! Moi qui voulais m’immiscer dans ce joli duo, c’est râpé ! Et je suppose qu’Isabelle ne doit plus être partante pour le câlin que je projetais avant l’arrivée des deux intrus.

Me revoilà seule avec Isabelle.

– Toujours pas faim ?
– Non, pas du tout !
– Je te dépose quelque part, Victor ne devrait pas tarder…
– Non, j’ai envie de marcher un peu.
– Comme tu veux !

On se rhabille.

– Tiens, ton enveloppe !

Elle ne me l’aurait pas donné, je lui aurais réclamé ! Non, mais dès fois…

– J’ajoute la moitié des trois premières passes et la totalité de la dernière…
– Ah ? Oui, bien sûr !
– Et ça c’est un cadeau pour Sylvain, tu lui donneras ! Ajoute-t-elle.
– Ah bon, tu ne le vois pas ce soir ?
– Si, mais je préfère que ce soit toi qui lui donne.

On se fait un gros bisou, mais sans la langue.

Je déambule dans les rues de Paris. J’ai gagné un peu plus de 600 euros. Mon regard sur le monde la prostitution a changé, je n’imaginais pas qu’un client pouvait être sympa… le souci, c’est qu’ils ne le sont pas tous.

à suivre

Ce contenu a été publié dans Histoires, Récits, avec comme mot(s)-clé(s) , , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

7 réponses à Muriel et Sylvain, couple coquin 15 – Encore le tapin par Sylvain_Zerberg

  1. Vorion dit :

    Une tranche de vie (ou une tranche de vit si vous préférez)
    Un certain regard sur le petit monde de la prostitution… c’est bien

  2. Sonia Kubler dit :

    Très excitant et en plus le propos est intelligent ♥

  3. Rodolphe dit :

    J’iame bien les histoires érotiques où il y a un vrai scénario comme ici

  4. chandernagor dit :

    Interessant, original, intelligent, excitant et bien écrit

  5. darrigade dit :

    Une croustillerie comme je les adore. Et quel style !

  6. baruchel dit :

    très chaud ! On s’y croirait !

  7. Jeanne dit :

    un petit air de (faux) vécu mais bien documenté rend l’anecdote très croustillante

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *