Une petite course
2 – Antoine
par Dilom
Trois personnes qui vivent la même aventure. Deuxième point de vue.
Je me nomme Antoine P., directeur financier d’une multinationale. Ce que je vais vous conter ici, c’est … c’est une tranche de ma vie, de ma vie intime.
S’ils savaient tout ces gens qui tremblent quand ils entrent dans mon bureau, ou bien ces banquiers qui m’interrogent sans cesse sur ce que je compte faire.
Heureusement que cette vie la n’est pas connue, qu’en serait-il alors de ma réputation, de ma famille ?
Je me souviens de la première fois que je l’ai vue. Dans cette foule qui s’amassait autour des toiles d’un auguste inconnu, elle aurait pu passer totalement inaperçu n’avait été sa tenue. La première chose que j’ai vue d’elle ? Sa chute de rein, longue, interminable, avec cette robe qui commençait pratiquement à la moitié des fesses. De par mon statut, je suis un habitué de toutes ces manifestations, vernissages, avant première … Autant de lieu où se font des affaires, qu’elles soient d’argent ou de corps. Je me suis dirigé vers elle, hypnotisé par cette peau claire, tâche lumineuse encadrée par le tissu de la robe. Si quelqu’un m’avait interrogé à l’instant sur l’objet de mon attention, j’aurais été incapable de donner ne serait-ce que la couleur de ses cheveux. Je me suis mis à coté d’elle et j’ai dit ce que j’avais de plus spirituel en stock à cet instant « L’on peut sentir dans cette toile tout la violence retenue, le pinceau rageur » ou quelque chose d’approchant.
Et c’est là qu’elle m’a embroché de ses deux émeraudes lui servant d’ouverture sur le monde. J’en suis resté un instant bouche bée, incapable de prononcer la moindre parole. Et puis elle a bougé les lèvres. Sans doute me parlait elle mais déjà mon esprit était ailleurs. Alors je lui ai demandé de répéter. Je ne me souviens pas de ce qu’elle m’a dit mais je sais que le reste de la soirée est passé rapidement. Nous avons parlé de tout, de rien. Enfin j’ai parlé, de moi, de mon travail, de mes aspirations. Quand les invités ont commencé à affluer vers la sortie elle m’a donné sa carte, m’indiquant qu’elle pourrait sans doute faire quelque chose pour moi.
Ce n’est que quelques semaines plus tard que je l’ai appelé sur une impulsion. Mon épouse n’était pas là du week-end, partie faire un tour chez ses parents dans la Bretagne profonde et je me suis dit que pour une fois que mon travail me laissait un peu de temps libre, je pouvais en profiter.
Alors je lui ai téléphoné. Elle n’a même pas semblé surprise de mon appel. Rapidement nous sommes convenus d’un rendez vous chez elle. Le soir même je me suis rendu à son domicile situé dans un quartier « chic » de notre belle capitale. Quand elle a ouvert la porte, j’ai replongé dans ses yeux. Si j’avais su qu’un tel regard existait avant de la rencontrer, je crois bien que j’aurai parcouru le monde à sa recherche.
Intérieur cossu, décoré avec goût. Quelques toiles de qualité au mur, une douce musique.
Après les salutations d’usage elle m’a servit un rafraîchissement que j’ai accepté plus pour avoir quelque chose à tenir que pour étancher ma soif. La discussion glissait comme une rivière hors de nos lèvres quand soudain elle m’a demandé ce que je venais chercher chez elle. Que lui répondre ? Que je voulais juste la revoir, que j’espérais qu’elle me ferait découvrir quelque chose que je ne connaissais pas encore.
« Je ne sais pas, que me proposez vous ? »
Son beau regard a brutalement changé, un petit quelque chose en plus au fond de ses prunelles, comme ci l’eau qu’elles contenaient s’était soudain transformé en jade. Elle s’est levée sans me quitter des yeux
« Sortez ».
Elle n’a pas élevé la voix, n’a pas cherché à m’attraper pour me faire me lever. Simplement ce mot : Sortez. Je l’ai fixé quelques instants, mon cerveau refusant de comprendre ce qu’elle avait dit, refusant d’admettre que je puisse me faire dégager ainsi. Elle a répété le mot, la voix un peu plus dure.
« Si vous ne savez pas ce que vous venez faire ici, c’est que vos n’avez rien à y faire. Alors sortez. »
J’ai ramassé mes affaires et me suis dirigé vers la porte. Ce n’est que lorsque qu’elle a claqué derrière moi que j’ai compris que nous nous reverrions.
Voilà c’est ainsi que tout a commencé. Plus tard je l’ai revu et je lui ai dit mes envies les plus secrètes. Le poids de ma position, mon besoin de ne plus prendre de décision, d’être déchargé de l’attente de tout ces gens. Elle l’a très bien compris. Et maintenant je suis devant ce magasin de lingerie place de Clichy. Ce magasin lui appartient. Elle en possède les murs et le fond ce qui lui permet de « s’amuser » un peu comme elle dit.
Je sais qu’aujourd’hui est un jour spécial car une personne que je ne connais pas va venir. Je n’en sais pas plus. Je ne sais pas de qui il s’agit, sinon que ce sera une femme. Je me méfie car je sais bien que rien n’est jamais gratuit avec elle, et je ne parle pas de finance.
C’est le cœur battant comme à chaque fois que je vais la rencontrer que je pousse la porte de l’officine. C’est un beau magasin, avec un large choix de modèles sans toutefois donner cette sensation étouffante qu’il y en a trop, que l’on ne peut pas trouver ce que l’on cherche dans tout ce fouillis.
Elle m’a souri de derrière le comptoir et comme d’habitude, je me suis plongé dans ses yeux.
« Bonjour Antoine, tu es bien habillé j’espère ?
– Bonjour, oui Ma Dame, comme vous me l’avez demandé.
– Parfait, nous allons tout de même aller vérifier cela en cabine, suis moi »
Nous nous sommes dirigés vers le fond du magasin et sommes entrés dans une cabine spacieuse, fermée par un rideau de tenture rouge. Sans un mot de sa part je me suis déshabillé ne gardant sur moi que mes porte-jarretelles, mes bas, mon string de dentelle et mon soutien gorge. Car depuis maintenant plusieurs mois quand il lui en prenait l’envie elle m’appelait et me demandait si je voulais jouer. Si je répondais oui, je devais me plier à ses désirs sous peine de punition. C’est ainsi que j’ai gérer des affaires financièrement importantes en portant des sous vêtements de femme, ou au contraire totalement nu sous mes vêtements. Elle me fit me tourner plusieurs fois sur moi comme pour s’assurer que tout était bien en place. De nombreuses fois ses mains se sont aventurées sur mes fesses ou sur le devant du string, faisant réagir la bête qui s’y trouve. Mesdames, je peux vous dire que pour un homme avoir une érection dans un string trop petit est quelque chose de délicieusement désagréable.
Après m’avoir demandé de mettre les mains derrière la tête et de ne pas bouger, elle s’est mise à genou devant moi, à baisser ce string rouge et à commencer une masturbation du plus bel effet sur mon membre. Rapidement il s’est fièrement dressé. Elle a approché son visage, sa bouche de mon gland et … a souri tout en se relevant.
« C’est bien tu peux te rhabiller, elle ne devrait plus tarder à arriver, il vient d’appeler. »
C’est avec difficulté que je bloquai mon membre dur dans le string et me rhabillai. Cette femme avait le don de me rendre fou. Non pas parce que c’était la plus belle, la plus intelligente, mais parce qu’elle savait comment faire naître en moi un désir que rarement elle comblait. Et comme les choses rares sont précieuses …
Quand je suis sorti de la cabine, je l’ai vu discuter avec une cliente, lui présenter plusieurs modèles. Je savais exactement ce que j’avais à faire. Il fallait que j’aille en réserve mettre le plug que je trouverai dans un carton. Suivant ses indications je trouvai sans aucune difficulté ce dont elle m’avait parlé. Par contre je trouvai également un petit mot écrit de sa main.
Pour la première partie de cet après midi, je veux que tu fasses plaisir au jeune homme qui va se présenter à la porte du fond. Je t’embrasse.
Rapidement le plug trouve le chemin de mon derrière. Depuis le temps que je la connais je suis plutôt habitué à cet objet. Il m’est même arrivé de présider quelques réunions avec un petit modèle confortablement installé entre mes reins. Cette mise en place effectuée je me dirige vers la porte et attend. Je n’ai pas longtemps à le faire, rapidement deux coups résonnent contre la cloison d’acier. J’ouvre. Devant moi se dresse un homme auquel je donnerai dans les 25 ans si ce n’était son visage grêlé par l’acné. Il ne prend même pas la peine de me dévisager et j’en suis fort aise. Même si je doute qu’il lise ou même parcourt les magasines financiers je ne suis pas à l’abri d’une malheureuse rencontre. Mais j’aime ce risque, il m’excite. Savoir que je suis susceptible de me faire prendre, me terrorise mais que c’est bon.
Je recule vers un coin sombre qui me permettra de me cacher dans l’ombre.
« Ainsi tu es le vieux pédé qui va me sucer. Magne toi j’ai pas que ça à foutre ».
S’il savait ce petit con qui je suis, que je gagne sans doute entre 20 et 30 fois son salaire de misère.
« Ben alors qu’est ce que t’attend la tarlouze, à genoux et suce ma queue. Je suis sur que t’aime ça la bonne grosse queue bien dure. »
J’ai envie de lui hurler dessus, de lui dire qu’il peut se la mettre derrière l’oreille sa queue. Mais je sais que si je montre le moindre signe d’arrogance elle va le savoir et me punira de la plus cruelle manière qui soit, en m’ignorant par exemple.
« Met ça, c’est la baronne qui l’a demandé. Elle veut que je te filme pendant que tu me suces ».
Je prends le loup qu’il me tend. J’ai l’impression de rejouer Eyes Wide Shut version sans le sou.
Je m’agenouille et fébrilement ouvre sa braguette. Ma main s’aventure dans l’ouverture, glisse sous le slip et sort un membre ridicule.
« Alors qu’est ce que t’attends, suce la ma grosse queue ».
J’ai envie de rire tellement l’engin est disproportionné par rapport au discours. Mais je me retiens et l’approche de ma bouche. Il sent fort, l’urine, le sperme, la crasse. Je dois presque retenir un haut le cœur pour le prendre dans ma bouche. Là le goût est encore plus fort. Il agresse mes papilles. Mais rapidement l’excitation me gagne. Je le sens entre mes lèvres qui se dressent, se gonflent. Je n’ai aucune difficulté à le prendre en entier dans ma bouche. J’aime cette sensation, la chaleur qui se dégage de ce membre. J’aime la douceur du gland sur ma langue. J’aime quand il me pose sa main sur ma tête pour me coller contre son bassin. Puis je sens ses mains qui s’agitent au dessus de moi. Il défait sa ceinture et fait tomber son pantalon et le laisse tomber à ses chevilles, bientôt rejoint par son slip. Je glisse une main sur ses couilles et … Elles sont énormes, totalement disproportionnées avec son sexe. Je ne peux pas résister à l’envie de les sucer. Ma langue descend le long de sa petite queue. Je prend une couilles entre mes lèvres et doucement la parcours de la langue, en apprécie la taille puis passe à la suivante tout en le branlant doucement. Je lève les yeux pour le voir l’œil rivé au caméscope en train de me filmer.
« Arrête de jouer avec mes couilles, je suis la pour que tu me suces alors vas y la tarlouze ».
Je le reprends en bouche, l’aspire, le lèche. A nouveau sa main sur ma nuque me donne le rythme. Il arrive à me prendre par les cheveux et me baise littéralement la bouche. Si il avait été un peu mieux monté j’aurai sans doute eu du mal. La salive coule le long de mon menton, tombe sur mon pantalon. Je caresse ses belles couilles, les sent presque qui se contracte alors que mon « bourreau » me crie :
« Putain je vais t’lâcher la purée, tu vas voir ce que tu vas prendre ».
Encore quelques coups de bassin et effectivement il se lâche sur ma langue en une bordée d’injure en tout genre.
Il n’en finit pas de se vider. C’est bon, terriblement bon. Cette masse chaude qui court vers ma gorge, qui dévale sur ma langue, m’envahit les papilles, je la voudrai encore et encore. J’avale ce que je peux mais il sort son sexe de ma bouche et termine de jouir sur mon visage. A peine à t-il finit qu’a nouveau il plonge entre mes lèvres et m’oblige à le nettoyer.
Quand il estime que j’ai fini mon « travail » il me jette une dernière grossièreté au visage, me lance le caméscope et s’en va.
Je reste quelques instants à genou dans cette réserve poussiéreuse, le sperme coulant de mon visage. Je sens encore entre mes lèvres la sensation de cette queue qui m’a envahit, même si ce n’était qu’une petite invasion, la bouche. Et surtout ce goût salé qui n’en finit pas de se propager dans ma bouche. Mon sexe me fait mal. Je bande encore et encore. J’ai une furieuse envie de me branler ici, tout de suite, de faire tomber la tension qui m’habite mais je sais qu’elle m’attend. Je dépose le caméscope dans le carton ou j’ai trouvé le plug et me dirige vers un casier ou je sais trouver de quoi me changer et me laver le visage et les mains. Je vérifie que je suis présentable et c’est les jambes en cotons que je retourne dans le magasin.
Elle est là, l’oreille collée au portable. Elle me regarde un court instant, comme si elle était mécontente de me voir. Comme je m’approche d’elle elle me fait un signe de la main pour me signifier que je ne suis pas le bienvenu, en tout cas pas pour le moment. Quelques minutes et enfin elle raccroche.
« C’était le jeune homme que tu as sucé. C’est un petit con mais il est très serviable. »
Ainsi elle a préféré lui parler que de me voir, alors que de son propre aveu c’est un petit con. Cette constatation assombrit quelque peu ma journée.
« Mais rassure toi, il m’a dit qu’il avait bien aimé, même si tu n’as pas été capable de tout avaler. Et comme il est satisfait de toi, tu vas avoir le droit à la surprise que je t’ai promise. Va voir dans le box et reviens me voir ».
Arrivé devant le rideau, je l’écarte et passe juste la tête. Une femme est assise sur le banc, en bustier noir qui se démarque bien sur sa peau très blanche. J’ai à peine le temps de voir la toison rousse qui déborde de la culotte en dentelle que la belle serre les cuisses et rougit de façon tout à fait charmante. Comme un collégien pris en faute je recule précipitamment et retourne dans le magasin.
« Alors elle te plait ?
– Oui Ma Dame, elle est tout à fait charmante.
– Comment a t-elle réagit quand elle t’a vu ?
– Elle a serré les cuisses et m’a regardé comme si elle avait peur.
– C’est bien ce que je pensai. Viens avec moi. Tu vas rester derrière ce rideau. »
Je ne bouge pas mais tends l’oreille pour ne rien perdre de ce qui va se dire.
Ma Dame : Ça va ?
La rousse : Oui Madame.
Ma Dame : Tu as été bien sage ?
La rousse : Oui Madame.
Ma Dame : T’a pas finis de te foutre de ma gueule espèce de salope ! Alors comme ça tu ne m’obéis pas. Tu sais ce qu’il en coûte. Ainsi je vais te punir, cela tombe bien j’ai justement ce qu’il faut pour ça. Retire cette culotte et donne la moi. Bien, ouvre la bouche … Voilà comme ça tu n’ameuteras pas tout le magasin. Et maintenant face au mur, non pas ce mur la, celui avec le miroir, je veux pouvoir te regarder pendant que je vais te punir. Ecarte bien les cuisses, voilà comme ça. Cambre toi, fais bien ressortir ton cul, je vais le rougir. Oh attend, j’ai une surprise pour toi. Tu ne bouges pas ! »
Ma Dame ouvre le rideau et me fait signe d’entrer. Ce que je vois dans ce local me procure immédiatement une belle érection. Elle est là, la rousse de tout à l’heure. Les mains appuyés sur le mur, bien cambrée. Son derrière agréablement rebondit appel ma main. Je jette un regard à Ma Dame et je lis dans ses yeux une réponse positive à la question que je ne lui ai pas posé. Ainsi elle veut que je joue le rôle du Maître, de celui qui va punir pour son plaisir. Je fais ça tous les jours dans mon bureau, sadique dans ma vie professionnelle, je ne supporte pas le manque de rigueur, la légèreté dans les propos. Pas question d’approximation quand on gère des millions et que l’emploi de plusieurs centaines de personnes dépend des décisions qui sont prises. Je me glisse alors sans mal dans la peau du Maître. Je vois le visage de ma « victime » consentante dans le miroir. Son regard me retourne un mélange de peur, de surprise et de désir. Je devine entre ses lèvres la culotte qui la bâillonne. Elle est belle, désirable. Je me colle à elle, contre elle, contre ses fesses. Je veux qu’elle sente le désir qui m’habite. Si j’étais seul je me laisserai aller à la prendre là, debout tout de suite. A mon contact je la sens se raidir puis presque dans le même mouvement se presser contre moi. Je me penche sur elle et respire son cou, ses cheveux. Je ne connais pas ce parfum mais il sent terriblement bon. A moins que ce ne soit les effluves de son sexe qui montent jusqu’à mes narines. Je dépose un tout petit baiser sur son cou puis glisse mes mains sur son bustier. Je ne perds pas de temps, trop heureux de ce cadeau, trop peureux que tout cela s’arrête sur un simple claquement de doigts. Mes mains descendent encore jusqu’à ce sexe qui me fait tant envie. L’une d’elles se pose dessus, appuie légèrement faisant se glisser un doigt léger entre les lèvres déjà largement ouverte. L’endroit est humide à souhait, chaud. J’aimerai aller plus loin, enfoncer mes doigts en elle pour l’entendre gémir, la faire ployer, jouer avec ce clitoris que je sens déjà dur sous ma phalange.
Un regard de Ma Dame à suffit pour que je n’en fasse rien. Je me retiens, je bâillonne mon désir, l’attache. Puis elle me fait un petit signe de tête, un simple hochement et c’est comme si tout ce que je voulais se trouvait sous ma main. Deux doigts rageurs plongent dans cette fosse incandescente, vont et viennent rapidement. Je la regarde dans le miroir, je veux croiser ses yeux mais elle a fermé ses paupières, a clos les fenêtres de son âme. Je porte les doigts à mes lèvres et les suce l’un après l’autre. Je me délecte de son intimité, de cette odeur un peu forte qui a finit par emplir le petit espace dans lequel nous nous trouvons tout les trois. Je repose ma main sur son sexe. Je la sens qui bouge, timidement comme si elle craignait que je ne la punisse pour cette pauvre tentative de trouver un plaisir que je ne peux pas lui donner malgré tout le désir que j’en ai. Ma Dame d’approche de moi et me chuchote
«Elle tente de prendre son plaisir, fesse la ».
Aussitôt dit, aussitôt fait. Ma main libre s’abat dans un claquement sonore sur les fesses de la belle la projetant contre ma main. Si elle n’avait pas été bâillonnée je suis sur que son cri aurait ameuté tout le magasin. J’accroche son regard implorant dans le miroir. Mais il y a autre chose que de la douleur et de la surprise. J’y lis une trace indéniable de plaisir alors sans que Ma Dame ne m’y ait autorisé une deuxième claque puis une troisième tombe sur le derrière le faisant rougir agréablement. Sans m’en rendre compte je rentre pleinement dans le rôle qui m’a été assigné.
« Alors salope, tu ne sais pas obéir. Tu ne sais pas que ton plaisir ce n’est pas toi qui le choisit, ce n’est pas toi qui décide quand et comment, mais nous, tes maîtres qui te le donnons. Et maintenant passons à la vraie punition. Tu as désobéi à Sandrine, tu lui as mentie, tu as essayé de prendre ton plaisir. Pour tout cela tu seras fouetté à coup de ceinture, 10 coups.»
En prononçant ces mots j’imagine déjà ce qu’elle va subir. Je n’ai pas beaucoup d’expérience de ce genre de punition mais toutefois il m’est arrivé d’en tâter un peu. Je sais qu’elle va à peine sentir la morsure du cuir au moment même de l’impact mais que dans la seconde qui suivra, l’emplacement ou le coup sera tombé deviendra brûlant. Je défais ma ceinture, prenant bien soin de faire le maximum de bruit. Je veux qu’elle sache ce qui l’attend, qu’elle anticipe le premier coup. L’effet ne se fait pas attendre. Je vois son adorable derrière encore un peu rouge de la fessée se contracter sous la peur, son regard se voiler un instant avant de reprendre de son assurance que je devine sous l’apparence de peur qui l’habite.
Sans un bruit je me glisse dehors. J’aurai aimé rester, consoler ma douce victime, la couvrir de baiser, adorer de la bouche et des mains ses fesses superbement zébrées par mes soins.
Je me dirige dans un coin du magasin et attend. Mon sexe dans mon pantalon n’en peut plus. J’ai mal, je veux jouir, je veux qu’Elle m’autorise à me laisser aller. Je crois bien que je vais lui demander si je peux profiter de l’intimité de son bureau pour me faire du bien. Je profite de ces quelques minutes ou je suis seul à ne rien faire pour analyser ce qui vient de se passer. Je ne me serai jamais cru capable de prendre autant de plaisir à ‘punir’ (puisque c’est le seul mot qui me vienne à l’esprit’) une parfaite inconnue. J’ai surtout été surpris par cette envie de la faire réagir, de la voir sursauter quand la ceinture atteignait son derrière. Et puis ce dernier coup, quelle bonheur de la faire ainsi sursauter, de voire la surprise mélangé de douleur et de plaisir ….
Elles sortent toutes les deux, je me lève.
« Antoine, arrête un taxi pour mon amie. Et j’ai bien vu le plaisir que tu as pris à la fouetter. Tu sais que si tu bandes sans m’en avertir tu mérites punition, nous règlerons cela tout à l’heure. »
Je remarque qu’en entendant ces mots mon inconnue est devenue encore plus rouge si cela est possible. Apparemment elle ne sait pas que je suis le soumis intérimaire de Ma Dame. Le ton employé est sec, cruel. Je sors dans la rue. A peine quelques minutes plus tard passe un taxi que j’arrête. Les deux dames sortent et je me retire à l’intérieur.
Le temps semble s’être arrêté. Que va t-il m’arriver ? Qu’est ce que Ma Dame va me faire subir ? Qu’elles seront ses exigences ?
Elle revient dans le magasin. Rien qu’à la couleur de ses yeux je sais qu’elle est excitée. Elle ne me regarde même pas. Je lui emboîte le pas. Enfin le terme exact serait plutôt je le suis comme un petit chien. Elle entre dans la réserve puis monte l’escalier métallique menant à son bureau. Je ne peux pas m’empêcher de dévorer des yeux son superbe derrière qui se balance agréablement. Quand je la rejoins enfin elle est assise derrière son bureau, plongée dans des papiers. J’attends debout derrière le bureau qu’elle veuille bien s’occuper de moi. Le temps passe, interminable, long.
« Tu as pris du plaisir à la fouetter ? »
Perdu comme j’étais dans mes pensées, la question reste un instant en suspend à l’entrée de mon oreille avant de parvenir à mon cerveau.
« Oui Ma Dame.
– C’est ce qu’il m’avait semblé. Tu as bandé ?
– Oui Ma Dame.
– Tu bandes encore ?
– Oui Ma Dame.
– Montre. »
Sans un mot j’ouvre ma braguette et sort mon sexe turgescent en écartant le string. Je suis sûr que j’ai l’air d’un idiot, habillé en costume, le sexe à l’air.
« Approche »
Je contourne le bureau et me place à coté d’elle. D’un geste presque tendre elle saisit mon sexe, le serre doucement et fait aller et venir sa main. De son autre main elle sort mes bourses et les caresse. Je suis aux anges. C’est la première fois qu’elle se prête à se genre de privauté avec moi. Et cela ne lui ressemble pas du tout. Je ne sais pas ce qui s’est passé pendant que je n’étais pas dans la cabine mais cela devait être très chaud pour qu’elle s’abandonne ainsi. Je sens mon désir grandir encore si toutefois cela est possible. Ses mains sont chaudes sur mon sexe, douces comme une fleur, légères comme une brise. Je sens que je vais exploser, que je vais m’abandonner sous sa caresse. D’un seul coup tout explose. Mes mains vont d’elle même protéger mes bijoux de famille qu’elle vient de frapper durement.
« Tu as vraiment cru que j’allais te faire jouir, que moi Ta Dame, j’allai te branler vulgairement et te laisser éjaculer ! Ecarte tes mains ! Plus vite ! »
Un deuxième coup atteint son objectif. Je réprime un cri qui de ne demande qu’à franchir mes lèvres.
« Ouvre ton pantalon et retourne toi. »
Fébrilement je défais ma ceinture, cette même ceinture dont je me suis servi il y a peu pour frapper une pauvre innocente puis mon pantalon tombe à mes pieds. Je fais un demi tour sur moi même et attend la suite avec anxiété. Elle passe les mains sous la mince ficelle du string et d’un coup sec tire vers le bas. J’ai l’impression que l’on vient de me couper le sexe. J’ai mal, délicieusement mal, horriblement mal. Puis elle attrape le plug et doucement le sort de mon derrière.
« Retourne toi. Tu vois ce plug, il n’est pas propre … Je suis sur que tu peux y faire quelque chose. »
Je tends la main pour le saisir, avec dans l’idée de l’emmener au cabinet de toilette attenant au bureau pour le laver mais d’un mot elle m’arrête.
« Non, tu vas le nettoyer avec la bouche. Je ne veux plus voir une seule trace dessus. Tu ne t’es jamais demandé pourquoi je l’ai choisi en blanc ? Et bien c’est pour savoir quand il est propre. Aller exécution ! Pendant ce temps la je vais me faire du bien. Et puisque je suis de bonne humeur, je vais même t’autoriser à regarder. »
Elle s’écarte du bureau, plonge la main dans son sac et en ressort son ‘meilleur ami’ comme elle l’a surnommé. Je penche doucement la tête sur le bureau. Effectivement il est sale. De grosses traînées le décor. En cette période de Noël, c’est presque normal. Je passe une langue timide sur la pointe. Le goût acre envahit ma bouche. Je jette un regard sur Ma Dame qui n’a pas encore commencé à se faire plaisir. Elle me regarde tout en souriant. Un vrai sourire, un sourire qui illumine son regard. J’ouvre la bouche et descend le plus possible sur le plug, l’enfonce le plus loin possible dans ma gorge comme je l’ai fait plutôt avec le sexe de ce jeune homme. Le goût bizarrement ne m’écoeure pas. J’aurai cru que je ne pourrai jamais, que ce serait trop repoussant. Mais est-ce la présence de Ma Dame, est-ce son propre désir qui m’anime ou bien simplement le fait que je réalise un fantasme profondément enfoui sous un vernis tout propre ? Le fait est que cela m’excite et que mon sexe redonne des signes de vie.
J’ouvre les yeux et la vois, assise sur son fauteuil, nue sous la ceinture faisant glisser son gode sur son sexe épilé. Elle pose presque négligemment un pied sur ma nuque et appuie doucement, me forçant à le mettre au plus profond de ma gorge. Son pied suit le rythme du plaisir qu’elle se donne et ma tête le rythme de son pied. Au fur et à mesure que sa respiration s’accélère son pied se fait plus lourd. Je profite d’un instant ou elle semble reprendre sa respiration pour regarder ce qu’elle fait. Elle est les jambes largement écartées, la tête renversée en arrière, les lèvres entrouvertes. J’ai très envie de lui sauter dessus, de foncer tête la première sur ce sexe aux fines lèvres couvertes de stupre. J’en suis à hésiter quand d’un coup brutal elle enfonce le gode au plus profond d’elle et par la même occasion ma bouche sur le plug. Je sais qu’elle jouit en même temps que j’étouffe. Elle appuie tellement que j’en ai mal à la gorge. Les larmes montent dans mes yeux et coulent sur mes joues. Puis tout aussi brutalement elle retire son pied de ma nuque. Je me redresse, le dos douloureux de par la position que je tenais. Mon sexe est toujours au garde à vous, prêt à rendre service. Et je suis dans le même état. Par contre Ma Dame semble ailleurs. Sur ses lèvres se dessine le doux sourire de la petite mort. Les yeux clos elle est encore plus désirable que d’habitude. Je n’ose pas bouger de peur de briser cet instant. Puis finalement le désir l’emporte. Je pose une main timide sur son genou. Elle ne bouge pas. Doucement je glisse sur la cuisse, à l’intérieur. Ma paume est aussitôt séduite par la texture de la peau, par la chaleur qui s’en dégage. A l’approche de son puit de désir je sens mon érection gonflée encore. Elle frémit, apeuré par ce mouvement j’arrête ma progression. Je suis si prêt de ce cratère incandescent, si proche de cette fleur aux milles saveurs. D’une simple poussée des pieds elle fait rouler sa chaise hors de ma portée.
« N’essaye pas de profiter de ma faiblesse passagère ! Mais c’est que tu sembles en grande forme, dis donc. Il semblerait que cette petite nouveauté t’a fait le plus grand effet. Retourne de l’autre coté du bureau. »
Sans un mot je le contourne et me place face à elle. Elle s’installe à son tour à sa place de dirigeante de société et se met à farfouiller dans ses papiers.
Tout en compulsant je ne sais quel dossier elle me dit :
« Tu as l’air d’avoir besoin de te faire du bien. Ne te prive pas pour moi. «
Comme je reste interdit devant de tel propos elle précise :
« Branle toi, mais fais bien attention de ne pas en mettre partout. Il y a une boite de kleenex devant toi » et elle replonge le nez dans ses dossiers.
Je pose la main sur mon sexe et commence à me masturber. Mais qu’il est difficile de trouver du plaisir dans de telles circonstances. Ma main à beau s’activer, mes pensées volées vers les plus belles images, les impressions les plus marquantes de la journée, rien n’y fait et bientôt au lieu de ce bel étendard je n’ai plus entre les doigts qu’une saucisse un peu molle.
Elle lève la tête, un immense sourire sur ses lèvres.
« Ben alors mon biquet, on n’arrive pas à bander suffisamment, on n’arrive pas à se faire du bien quand c’est Ta Dame qui le demande. Et bien dans ces conditions, puisque tu ne sembles pas capable d’assumer un rôle de mâle, tu n’as plus qu’à partir. »
Sans un mot je me rhabille. Une fois de plus elle m’a humilié, une fois encore je la quitte sans avoir joui, avec tout ce désir encore enfoui entre mes reins, dans mes couilles. Comme d’habitude je devrai dire je vais me soulager une fois arrivé chez moi en repassant les images de cet après midi. Et encore une fois, j’attendrai avec impatience qu’elle m’appelle pour me fixer un nouveau rendez vous.
Glauque et chiant !
Et les gars vous ne pouvez pas être un peu plus festif quand vous racontez vos trucs.
prenez exemple sur les bons auteurs du site, on peu raconter du SM et même de la scato sans être morgue