Poésies Érotiques – V – par Pierre Louÿs
(1870- 1925)
Oui, j’ai conduit mon valseur
Dans les cabinets d’aisance
Pour qu’il enculât ma sœur
Sur le siège, en ma présence.
Ma sœur ayant fait caca
Pour se graisser l’ouverture,
Son amoureux l’attaqua
Dès qu’elle eut pris la posture.
Le trou résista longtemps.
Ce qui fut très ridicule,
Car ma sœur a dix-sept ans :
C’est l’âge où l’on vous encule.
Mais enfin le bout du vit
Et tout le reste suivit
(1927 – publication posthume)
Si Pierre Louÿs publiait aujourd’hui il serait lynché par la meute des imbéciles des réseaux sociaux !