Pauline à Paris par Léna Van Eyck – 5 – Passe à quatre
Et quand nous somme redescendus, les deux voyageurs étaient fin prêts…
– Alors Messieurs, lequel d’entre vous monte avec moi ? Demande Antoinette
– On pourrait faire ça tous les quatre dans la même chambre ce serait amusant ! Nous dit l’un des types.
– Pas de souci.
En chambre, on se déshabille, on leur nettoie la bite…
– Si vous voulez on peut vous offrir un petit spectacle goudou pour bien vous exciter, leur propose Antoinette.
Ça ne les intéresse pas (ils ne savent pas ce q’uils perdent !) De plus les deux hommes ne semblent pas d’accord sur le fait de savoir qui va prendre qui. Apparemment il me voudraient bien tous les deux. Et ça discute, et ça discute et ça n’en finit pas..
– Tirez donc à pile ou face ! Leur propose Antoinette.
Suggestion adoptée !
J’hérite du gros, j’aurais préféré l’autre, plus classieux. Reste à savoir ce qu’ils veulent exactement.
Les deux mecs se sont affalés sur le lit et nous attendent, Antoinette se faufile entre les cuisses du plus maigre et commence à le sucer, j’en fais donc de même avec mon gros patapouf.
Ça ne dure pas bien longtemps, le bonhomme m’invite à me coucher sur le dos et vient me peloter les seins…
Les seins, toujours les seins…
Et puis sans crier gare, il me pénètre et me pilonne en cadence tandis qu’à côté de moi Antoinette subit les mêmes outrages. Son partenaire sue à grosses gouttes et finit par prendre son plaisir, durée de la pénétration, moins de trois minutes. Il se relève et part dans son coin s’essuyer la bite et se rhabiller.
Le mien continue de me labourer, mais manifestement il n’y arrive pas, je gigotte un peu pour l’aider mais rien n’y fait. Antoinette voyant le tableau vient derrière le bonhomme et lui frôle l’anus de son doigt. Provoquant une réaction d’humeur du type.
– Touche pas à mon cul !
– Bon, non, je voulais rendre service.
Et il continue de me baiser, je ne le sens plus, j’ai l’impression qu’il a débandé… et après quelques dernières tentatives, il se dégage, penaud.
– Je n’y arrive pas, j’ai dû trop boire de bière !
– Ça arrive à tout le monde mon gros loulou !
– Je ne suis pas ton gros loulou !
Il se rhabille à son tour et ils disparaissent tous ls deux sans prononcer une seule parole.
Pas vraiment intéressants ces bonhommes, malgré leurs beaux habits. Mais heureusement j’ai eu l’occasion de me rendre compte que tous les clients ne sont pas de cette cuvée !
Quel enchaînement ! Mais la suite fut plus calme, je continuais mon service jusqu’à pas d’heures, puis après avoir soupé, je gagnais ma chambre afin de m’offrir une nuit de repos bien méritée.
Au début de la matinée je fus réveillée par l’une des filles de la maison qui m’indiqua que la mère maquerelle souhaitais me voir.
Je me dirigeais vers son repaire qui lui servait à la fois de bureau et de salle de repos. Le mobilier sentait la récup, un canapé en bout de course, une table en mauvais état, deux fauteuils fatigués et détail trivial un port de chambre en porcelaine.
– Alors cette première journée ?
– Ça va !
Qu’est-ce qu’elle voudrait que je lui dise d’autre ?
– Tes clients avaient l’air satisfaits, sauf le dernier, mais Antoinette m’a expliqué… ça mérite une récompense
– Ah ?
– Oui ta récompense ça va à être de me lécher la figue, déshabille-toi !
Tu parles d’une récompense !
A suivre
La prostitution n’est pas différente des autres métiers, il y a des jours ou tout va bien et d’autres un peu bizarres