Paul, 40 ans, est un cadre très attentionné avec sa douce. Il lui offre des
fleurs et participe volontiers aux taches ménagères. Martine est une jolie
femme âgée de 35 ans, brune, cheveux courts, prof de math à la fac.
Il est 22 heures, elle termine la vaisselle du dîner pendant que Paul,
l’aide à débarrasser. Alors qu’il entre dans la cuisine, les magnifiques
courbes de sa douce légèrement penchée en avant attirent son regard. Il se
colle amoureusement à elle et lui caresse les hanches puis la poitrine tout
en déposant des baisers dans le cou alors qu’elle a encore les mains dans
l’eau.
Martine se laisse volontiers aller à ce tendre câlin puis aux petits
pincements que les doigts de Paul infligent aux pointes de ses seins qui
dardent rapidement sous l’effet des attouchements. Pendant ce moment de
complicité, peu adapté aux jeux de l’amour, la vaisselle est interrompue et
l’eau coule inutilement.
– Petits jeux câlins ce soir ma douce ? Murmure Paul dans l’oreille de
Martine, qu’il grignote amoureusement.
– Faut voir ! Répond Martine d’une voix douce et provocante !
– Les cartes ? Lui demande Paul ?
– Les cartes ! Voilà un homme qui va encore me martyriser !
Pour ce couple d’amoureux, les cartes représentent un jeu amoureux SM que ni
l’un ni l’autre ne maîtrisent pleinement et qui peut plonger Martine dans un
océan de plaisir mais aussi de douleurs et supplices corporels importants.
Pendant que Paul installe le matériel et les cartes le plaisir de l’inconnu
excite Martine qui bâcle sa vaisselle qu’elle rangera demain.
Elle se précipite dans leur chambre et choisit dans ses placards des
vêtements adaptés à ce jeu qui la fait tant vibrer. Un string noir et une
robe assortie dos nu, qui se lie derrière le cou et peut être retiré même si
elle est attachée puis de larges bracelets qu’elle fixe autour de ses
poignets. Pour Martine, se mettre en tenue pour une session BDSM la fait
vibrer d’excitation mais aussi un peu de peur associée à une pointe de
honte.
Selon un rituel établit, elle attend que Paul l’appelle pour le rejoindre au
salon. Sur la table, des piles de cartes sont alignées devant deux coupes de
champagne. Près du canapé, trône leur coffre à jouets qui contient des
menottes, des chaînes, des baillons, martinet et une foule d’accessoires
achetés sur Internet.
Pendant qu’ils prennent le champagne, elle doit choisir un chiffre situé de
1 à 20 dans chaque pile où Paul extraira une carte sans la retourner. Ni
l’un ni l’autre ne savent pour l’instant ce qu’il va se passer, combien de
temps durera le jeu ni quels accessoires seront utilisés.
Paul se lève en silence puis vient s’asseoir à côté de Martine qu’il
embrasse tendrement avant de lier les bracelets des poignets dans son dos à
l’aide de cadenas. Quand il retourne discrètement les cartes, elle ferme les
yeux de peur et de honte mais en même temps son excitation continue de
grimper, les liens participant de l’effet ressenti.
A partir de cet instant tout peut arriver. Pendant trente minutes ou deux
heures, elle peut être attachée, flagellée, violée, martyrisée, elle n’est
plus maîtresse de sa raison au profit du véritable dominant qui sommeille
chez son mari. Paul l’aveugle au moyen d’un bandeau noir, l’aide à se lever
puis la guide sous une des poutres du plafond où il accroche une chaîne en
montant sur une chaise.
Les poignets de Martine sont détachés pour être fixés au-dessus de sa tête,
bras tendus. Quelques instants plus tard, elle sent contre ses lèvres la
boule d’un bâillon et comprend aussitôt que les instants à venir vont lui
être douloureux. Comme pour l’encourager, Paul l’embrasse encore une fois
tout en insinuant sa main entre ses cuisses pour caresser son intimité
encore voilée.
C’est pour Martine un moment fabuleusement excitant, ce moment où le jeu de
la soumission est à son comble. Elle n’a aucun moyen de savoir quelles sont
les cartes tirées. Elle sait seulement qu’elle va souffrir puisqu’il doit la
bâillonner pour ne pas ameuter les voisins par ses cris mais lui rend son
baiser avec la même fougue que le jour où il l’a demandée en mariage. Ce
denier moment de tendresse ne dure pas et le bâillon vient clore sa bouche.
Martine frissonne et de sa généreuse poitrine nue sous robe tendue par la
position, pointent les tétons excités. Lentement, il délie le petit nœud
puis entreprend de la dévêtir en accompagnant ses gestes de petits baisers.
Il aime faire durer le plaisir et sait que ce temps d’attente pour Martine
est cruel à cause des inconnues du jeu mais que c’est aussi terriblement
excitant.
Paul l’abandonne un instant pour aller chercher le matériel indiqué par les
cartes. Aujourd’hui, cela sera les pinces à seins, le martinet aux longues
lanières et les barres d’écartement pour les jambes. Il n’y aura pas de plug
anal et Paul se prend à le regretter mais ne trichera pas malgré les envies
générées par la position qu’elle avait dans la cuisine.
Martine n’aime pas la barre d’écartement mais ne résiste pas, soumise aux
règles de leur jeu, elle obtempère et se laisse lier les chevilles sans
résistance. Paul en profite pour caresser un instant l’intimité féminine
dépourvue de toute pilosité, à travers le fin tissu du string. Avant de lui
poser les pinces à seins lestées de poids, il agace de ses lèvres les petits
tétons qui pointent fièrement.
Lorsqu’il referme les cruelles mâchoires des pinces sur les ergots
sensibles, les gémissements de plaisir de sa douce se transforment en
gémissement de douleur. Dans un réflexe bien inutile, elle se recule un peu,
mais les pinces sont posées et tirent inexorablement sa poitrine vers le
bas.
Sans lui laisser le temps de souffler, il arme son bras et flagelle
rapidement mais sans trop de violence, les fesses qui se trémoussent comme
pour échapper à la cuisante surprise. Le temps indiqué par la carte » durée
» est assez court mais cela, Martine ne peut le savoir. Si Paul dose ses
coups au début, il accélère encore le mouvement pendant un instant puis
s’interrompt soudain, pour caresser les rondeurs qui se colorent déjà.
Désireux de donner du plaisir à sa douce, Paul change de position et se
place sur le côté pour pouvoir caresser son petit abricot niché au creux de
la vallée intime. Si cette tendre attention peut paraître agréable, il va
être contraint d’augmenter la puissance des coups à cause des longues
lanières du martinet indiqué par les cartes.
La flagellation reprend, les impacts sont douloureux et chaque coup lui fait
l’effet d’une brûlure. Paul accentue ses caresses tout en flagellant mais
pour l’instant, ce ne sont que des traits de feu qui traversent les fesses
de Martine qui tire inutilement sur ses liens pour essayer de se soustraire
aux morsures infernales. Les ruades désespérées accentuent le mouvement des
poids des pinces à seins qui tirent sur les tétons en feu.
Paul, ce soir décide de changer les règles des cartes et jette le martinet
sur le canapé. Martine souffle fortement par le nez, un filet de bave coule
sur son menton. Les doigts de Paul s’insinuent sous le string pour atteindre
la fleur émotive dans son écrin de velours tout émoustillé, malgré les
douleurs qu’il lui a infligées.
Paul caresse et titille la perle clitoridienne tout en claquant les rondeurs
colorées de sa main libre. Les cartes disaient la jouissance associée à la
douleur et ils désirent tout deux que les jeux aillent jusqu’au bout.
Les fesses de Martine brûlent autant que ses seins et son visage cramoisi
mais en même temps, elle commence à transcender sa douleur en plaisir, Paul
le sent sous ses doigts englués et les gémissements qu’il entend maintenant
sont ceux de la douce mélopée annonciatrice d’un plaisir imminent.
Sans oser changer quoi que ce soit de peur de rompre l’univers des plaisirs
dans lequel Martine flotte maintenant, il continue son œuvre, caresse et
frappe pendant quelques minutes en guettant l’arrivée du feu de la passion
masochiste de sa femme.
Prise d’une vague de bien être, Martine est emportée par la jouissance. De
fulgurantes décharges électriques la transportent au paradis des plaisirs et
c’est complètement ivre de volupté qu’elle s’offre au doigt inquisiteur qui
vient de pénétrer son intimité.
Paul heureux, savoure cette jouissance comme si c’était la sienne quand son
doigt ressent les fortes contractions et la paume de sa main une mini marée
de plaisir.
La vague passée, il abandonne le fourreau vaginal en feu pour délier les
jambes de sa douce. Paul sait que le retrait des pinces à seins, même
lorsqu’il est pratiqué lentement reste un moment douloureux. Avec un maximum
de précautions, il ouvre les mâchoires l’une après l’autre et libère les
tétons qu’il embrasse avec une extrême douceur pour faire circuler le sang
et atténuer la douleur.
Le bâillon et le bandeau sont rapidement retirés. Quand il ouvre les
bracelets et libère les poignets de Martine, les bras autour de son cou,
elle l’embrasse comme une folle, toute humide de la salive qui s’est écoulée
mais Paul n’en a que faire et savoure ce baiser de l’amour.
Alors qu’il la guide vers le canapé, il accroche une des coupes de champagne
qui tombe et se brise sur le sol. Martine pousse un cri, elle vient de se
blesser sur un éclat de verre. Le pauvre Paul est tout retourné et blanc
comme un linge. Il regarde avec attention la blessure sanguinolente et court
à la salle de bain chercher la trousse de secours avec désinfectant,
pansements.
En fait, il ne s’agit que d’une petite coupure sans gravité, mais Martine
crie comme une fillette quand il pose un coton imbibé de désinfectant sur la
petite plaie.
Le comble de cette histoire, c’est que Paul ne supporte pas de voir souffrir
sa femme en dehors de leurs jeux des plaisirs.
A méditer…..
TSM
Bien écrit mais décevant