Le gage ou le début d’une passion
1 – Un pari pas si stupide que cela
par Daniel952
22 ans déjà !
Ce soir-là nous fêtions notre anniversaire à Jean un ami d’enfance, et moi. Nous sommes nés le même jour de la même année tous les deux. En fait nous sommes des jumeaux comme on nous appelle, pas de la même famille certes, mais nos parents se connaissent bien, et nous avons en quelque sorte été élevés ensemble, aux grés des rencontres de nos familles.
Mêmes écoles, même sorties avec nos parents respectifs, mêmes colonies de vacances, mêmes souvenirs, puis nos soirées passées à draguer les mêmes filles, ou à se les partager quelques fois quand ces demoiselles étaient d’accord…
Nous avons les mêmes goûts ou presque, les mêmes envies de mordre dans la vie qui nous accueille les bras grands ouverts.
Parfois le soir, seuls devant un plateau télé, nous avons été troublés par un certain rapprochement physique, et j’avoue même par quelques masturbations mutuelles devant un film quelque peu suggestif.
Il nous est arrivés de nous toucher l’un l’autre avec douceur, et parfois même d’aller jusqu’à faire éjaculer l’autre avec un certain bonheur…
Enfin, on se connait très bien tous les deux dans notre façon d’aborder certains sujets pour le moins scabreux.
Nous ne nous considérons pas homosexuels, mais comme aimant tout ce qui touche au sexe. Il s’agit simplement de désirs partagés au même moment, une sorte d’instinct, une envie irrésistible de nous faire du bien, de nous lâcher dans la même recherche de notre plaisir.
Même à 22 ans maintenant, je pense que cela nous arrivera encore, et pourquoi pas entrainer nos compagnes dans nos délires sexuels.
Justement elles étaient là toutes les deux.
Francine la copine de Jean, et Claire ma compagne du moment, avec qui j’avoue nous partageons les mêmes gouts masturbatoires. Il nous arrive assez fréquemment de nous caresser en nous regardant l’un l’autre. Ce genre de branles partagées nous met dans un état d’excitation proche de l’extase.
Comment ne pas penser dans ces moments-là à ce que nous faisons ensembles, Jean et moi, de temps en temps.
Francine, belle brune aux cheveux mi courts, a des yeux verts qui attirent le regard comme si on pouvait pénétrer son âme. Elle a un corps très fin, une poitrine plantureuse et un petit cul qui remue avec délice à chacun de ses déplacements, mais me parait plus réservée que Claire, toute aussi jolie avec sa chevelure longue bouclée, d’une blondeur éclatante. Sa plastique n’a rien à envier à celle de Francine, sauf peut-être ses seins beaucoup plus petits mais qui m’attirent irrésistiblement à chacune de nos rencontres. Il faut dire que son décolleté est toujours très plongeant dans une sorte de provocation permanente. Ses yeux bleus clairs sont si profonds pour qu’elle mérite amplement son prénom.
Elle porte souvent des petites robes légères très courtes qui ondulent et la moule si parfaitement que lorsqu’on la croise, on ne peut pas s’empêcher d’imaginer lui faire l’amour. Quand elle s’assoie, sa manière de croiser ses jambes fuselées en dégageant le bas de sa robe sous ses fesses pour ne pas la friper, est très excitante. Elle porte assez rarement de culottes, et ses cuisses musclées s’exposent, libérant à notre regard ses petites fesses toutes rondes. Quand elle change de position, elle est consciente d’elle nous dévoile, l’espace d’un instant, son petit minou épilé.
Elle dégage une sensualité à fleur de peau, et elle le sait la coquine car oui, Claire est très provocante. Elle adore voir les hommes, et les femmes aussi d’ailleurs, la dévisager, la déshabiller du regard. Elle fait monter leur désirs jusqu’au moment où, avec une grande habilité, elle s’en débarrasse.
En fait Claire est ce qu’on pourrait appeler une parfaite allumeuse. Elle joue en permanence avec le feu, en ayant jusqu’à présent évitée de se brûler.
J’ai beaucoup de chance qu’elle soit avec moi, j’en suis très heureux, tant que cela dure…
Claire s’entend très bien avec Francine, je la soupçonne même d’avoir voulu l’entrainer dans ses jeux tout de même assez dangereux. En fait ni Jean, ni moi n’avons pu savoir si elle avait réussie.
Mais je sais, pour les avoir surprises une fois, qu’elles se sont embrassées à pleine bouche. Ce jour-là malheureusement j’ai fait trop de bruit, et je les ai dérangées.
Auraient-elles été plus loin ?
Peut-être qu’une autre fois cela s’était-il produit, ou cela se produira-t-il ?
Bien des questions qui, je l’avoue, m’excitent au plus haut point.
J’en avais parlé avec Jean, et j’avais senti qu’il n’était pas insensible non plus à ce que cela se produise.
– Allez Daniel, encore une coupe, on ne vit qu’une fois voyons !
Les bouteilles de champagne vides garnissaient le sol, et je sentais que je commençais à me sentir bien, très bien même.
Je tendais mon verre à Claire qui connaissait bien mon gout prononcé pour cette boisson si douce.
– Pas trop ma chérie, je voudrai profiter de cette soirée pour me blottir dans tes bras.
– Viens mon cœur. Viens contre moi.
En disant cela, je remarquais qu’elle regardait intensément Francine qui d’ailleurs ne la quittait pas des yeux.
Nous étions affalés sur le canapé, Francine dans les bras de Jean dont les mains s’activaient de plus en plus sur ses seins tendus, et commençaient à descendre le long de ses cuisses bronzées.
Ma tête contre la poitrine de Claire commençait sérieusement à tourner comme un manège sans fin.
Je n’aimais pas me sentir dans cet état, et je décidais de me lever pour me rafraichir.
– Je reviens les amoureux, pas de bêtises, hein ?
Tant bien que mal j’atteignais la salle de bain, tout en entendant les rires et les gloussements de plaisirs qui sortaient du salon.
Je pensais que Francine appréciait pleinement les caresses devenues plus intimes de son amant, et j’étais certain que la présence de Claire, et sans doute aussi de la mienne, y était pour beaucoup dans le décuplement de son envie, tout ceci peut être aussi grâce au breuvage qui nous grisait.
Rafraichi et un peu plus conscient, je retournais dans le salon.
– Daniel, on a décidées de vous défier tous les deux.
– Ha, explique-nous ça Claire.
– He bien, Francine et moi nous vous lançons un pari.
– …
– Nous vous parions qu’on va traverser la rue et revenir ici… entièrement nue.
– Tu plaisante, tu connais le quartier surtout à cette heure, avec tous ces mecs qui circulent et les prostituées de tous genres qui sont en bas. T’es dingue ou quoi, ou alors complètement saoule ma chérie, ne fait pas ça. Francine ne la suit pas, elle n’est pas dans son état normal.
– Mais si Daniel. Le pari est lancé, et Jean n’est pas contre. Il croit que nous ne le ferons pas, mais il se trompe tu verras.
– Tu rigole Francine, tu n’en es pas capable, répondait Jean.
– Vous êtes complètement folles les filles, là j’en suis sûr. Vous allez aller sur le palier, et revenir vite fait. Prenez une coupe, ça vous calmera.
– Daniel, ce n’est pas gentil de ne pas nous faire confiance. D’ailleurs si on revient comme tu le prétends, on aura perdues et vous aurez tous les deux droits à une petite récompense avec moi et Francine, ok ?
– Tu me mets un peu dans l’embarras, prononçais-je en regardant Jean qui se marrait et Francine qui me lançait un regard qui me troublait de plus en plus. Vous me faites marcher tous les trois.
Quand Claire commençait à se déshabiller suivie de Francine, je comprenais qu’elles ne plaisantaient pas. Elles étaient vraiment sérieuses.
– Attendez, je vois que ce n’est pas bidon votre pari, mais je reste sur ma position. Vous n’en serez pas capable.
– Dites donc les gars, on ne vous a pas dit ce que vous devrez faire si au contraire, on réussissait.
– Eh bien, dit-nous-le quand même.
– Si on le fait vous aurez perdus, donc il faudra faire votre gage.
– Ha oui, et quel gage ?
– La semaine prochaine à la même heure, vous devrez apporter ici des habits de femmes. Quand je dis des habits, comprenez bien tout ce qu’une femme peut mettre, soutient gorge, jupe et petit haut, ou robe, petite culotte, bas, chaussures, etc. Nous on s’occupera du maquillage et des perruques.
– Qu’est-ce que tu racontes, quel maquillage, quelles perruques, et pourquoi faire, ça va pas ma belle.
– Dis donc, nous on va sortir d’ici entièrement nues, descendre en bas de l’immeuble, sortir dans la rue et la traverser, vous faire un petit signe et revenir ici. Ça ne vaut pas un petit effort de votre part ?
– Oui bien sûr, encore faut-il le réussir votre pari stupide.
– Laisse tomber. Aller Francine on y va, d’accord ?
– Oui, allons-y. On va leur montrer à ces mecs, de quoi sont capables deux belles filles comme nous !
– Mais elles sont dingues, Jean fait quelque chose.
– T’en fait pas, dans deux secondes elles sont de retour.
– N’oubliez pas les mecs, la semaine prochaine vous vous habillerez en femmes, on vous maquillera. Après il faudra que vous alliez tous les deux à la terrasse du café au coin de la rue, et boire ce que vous voudrez. Tu vois où c’est Daniel. Ok ?
– Ok, ok, on en reparlera.
Ainsi contre toute attente, les voilà entièrement nues, et prêtes à sortir. C’était la première fois que je voyais Francine dans sa tenue d’Eve, et j’avoue qu’elle ne m’était pas indifférente du tout. Son petit cul cambré et ses seins gonflés me faisaient un effet immédiat en dessous de la ceinture. Jean ne manqua pas de s’en apercevoir.
– Claire est très jolie aussi.
Nos regards se croisèrent dans une pensée commune. Un petit échange de partenaire nous aurait bien été à tous les deux.
Mais là, nous commencions à être sérieusement inquiets. La porte s’était refermée, et on se précipitait vers la fenêtre.
Les minutes nous semblaient des heures, elles n’étaient toujours pas en vue.
– Mais qu’est-ce qu’elles foutent, elles devraient déjà être en bas.
– Regarde, elles sont là. Oh les folles, tu te rends compte des risques qu’elles prennent ?
– Bon sang, qu’elles sont belles nos femmes, regarde-moi ça. Elles feraient se réveiller un mort, ce n’est pas possible d’être aussi bandantes que ça.
– Oui, mais elles feraient bien de se dépêcher, il y a des mecs qui s’énervent. On répond à leurs signes et que ça finissent.
Oh oui qu’elles étaient belles nos petites femmes, et très excitantes sur le trottoir d’en face. En remuant leurs bras pour nous faire signes fièrement, leurs seins ballotaient dans tous les sens, nous provoquant à chaque mouvement. Leurs petits minous épilés nous narguaient du haut de leurs cuisses cuivrées par le soleil. Elles éclataient de rire en bougeant les fesses, histoire de nous dire « Vous voyez, on l’a fait ! À vous maintenant. ».
Et puis très vite après l’étonnement passé, des hommes se regroupaient d’une manière inquiétante. Elles s’en aperçurent heureusement, et retraversèrent la rue pour s’engouffrer dans l’immeuble et nous rejoindre.
On ouvrait la porte et, essoufflées, elles se précipitaient dans nos bras avec des éclatements de rire qui n’en finissaient pas.
– Vous voyez, on l’a fait. Vous pouvez être fiers de nous. Vous avez vus cette bande de malades, ils nous auraient violées si on avait tardées.
– Naturellement, il faut être fou à lier pour agir de la sorte. Bien sûr qu’ils vous auraient violées. Vous êtes complètement dingue d’avoir fait cela.
– Oui mais on a gagnées, pas vrai Jean ?
– Oui c’est bon, on a compris. Allez Francine, rhabille-toi. Il est tard et toute cette histoire m’a réellement fatigué. On rentre.
– Oh Monsieur est vexé d’avoir perdu. Monsieur est ennuyé car il devra faire son gage de la semaine prochaine. Monsieur se fâche.
– Quoi, c’est sérieux vos salades ?
– Bien sûr que c’est sérieux, et on a hâte de vous voir habillés en fille. On va bien rigoler.
– Mais vous êtes vraiment des malades toutes les deux. Allez Jean, emmène ta Francine et rentrez bien. Nous, on va régler ça entre quatre yeux. Filez, moi aussi je suis fatigué de vos histoires.
Nos amis partis, Claire me regardait tristement.
– Et bien mon chéri, toi aussi tu es fâché ?
– Mais non, mais il faut que tu comprennes que ce genre de gaminerie doit faire partie du passé maintenant. Tu es une superbe jeune femme, très attirante par toute cette sensualité que tu dégage. Un minois très joli, un corps splendide.
– Oh oui, continue mon chéri, comme c’est bon de t’entendre.
– Oui, c’est ça. Fout-toi de moi.
– Mais non mon amour, c’est très agréable d’entendre de tel compliments.
– Oui mais bon, c’est une blague votre histoire de gage, n’est-ce pas ?
– Ben non. Tu ne veux pas ? Je croyais sincèrement que ça t’amuserais. Tu sais je t’ai surpris l’autre jour, quand tu essayais ma petite robe devant la glace. Elle te va très bien d’ailleurs. Elle fait ressortir ton petit cul, et tes cuisses sont très belles.
– …
– Qu’as-tu mon cœur, ça t’embête que je t’ai vu ? Ça ne me gêne pas du tout que tu fasses cela, je t’avouerais même que ça m’excite plus que je n’aurai pu l’imaginer. J’en étais étonnée, mais il faut que je sois sincère avec toi, cela m’a troublée et j’ai aimée te mater. D’ailleurs si tu veux te travestir devant moi, il n’y a pas de problème. J’ai même l’impression que je vais aimer cela. Tu en penses quoi ?
– Là, tu marques un point, je ne sais pas quoi te dire. Ce jour-là, il m’a pris une envie folle de mettre ta robe en soie, elle est si douce. Cela ne se reproduira plus.
– Mais non chéri, tu n’as pas compris. Je suis sincère en te disant que ça m’a troublée de te voir comme ça. J’en avais des frissons partout, et il a fallu que je me retienne pour ne pas te rejoindre. Cela doit être mon côté lesbienne.
– C’est vrai ? Tu as aimée ? Alors là tu m’épate et je suis troublé aussi.
– Viens dans mes bras mon chéri, tout cela m’a émoustillée et j’ai envie de te caresser partout. Ne bouge pas et laisse toi faire.
Les caresses délicieuses que seule Claire savait me donner s’en suivirent. Ces mains étaient si douces, et j’aimais être à sa merci. Surtout ne pas la toucher, fermer mes yeux, bouger seulement mes hanches les jambes légèrement écartées. Sentir ses mains sur mes seins, mon bas ventre, entre mes cuisses, sur mes fesses.
Elle faisait le tour de mon sexe en érection en prenant soin de ne surtout pas le toucher. Elle descendait le long de mes jambes jusqu’à mes pieds en me léchant partout, évitant soigneusement l’objet de ses désirs les plus fous.
Et puis l’envie et le désir dépassaient nos propres volontés. Nos corps s’enchevêtraient, nos sexes se rejoignaient dans une folle danse du plaisir de nos sens.
Nos langues s’entremêlaient, nos lèvres se dévoraient, mon sexe la pénétrait le plus profond possible malgré de déchainement de tout son être que je tenais très fortement par ses hanches pour la sentir le plus possible.
Son petit cul se présentait près de mon sexe bandant. Elle en avait envie ma coquine, et moi aussi. J’entrais doucement dans son petit trou qui se dilatait d’amour. On remuait, on bougeait dans tous les sens. On devenait fous d’amour et de sexe.
J’éjaculais dans son cul un peu trop tôt pour moi, mais comment faire dans un tel plaisir.
Ce n’était pas assez pour Claire. Elle voulait encore plus de plaisir et se dégageait de mon membre devenu malheureusement hors-jeu. Restée à quatre pattes au-dessus de moi, elle masturbait sa chatte gluante puis son cul trempé de ma jouissance qui réclamait encore plus de caresses.
Elle branlait son petit trou devenu plus grand pour recevoir ses doigts inquisiteurs, et sa chatte en même temps. J’adorais la voir se déchaîner de la sorte.
C’était un plaisir immense de la sentir si heureuse dans son orgasme criant, jouissant en gémissant de plaisir. Puis j’accueillais son corps s’écroulant sur moi, nous étions heureux, entremêlant nos corps épuisés.
Me voyant songeur, Claire s’interrogeait.
– Tu vas bien mon chéri ?
– Oh oui, je suis bien. Tu sais, tout compte fait ce gage me trouble en sachant que tu l’as lancé un peu pour moi. J’ai l’impression de me dévoiler devant toi, et ce n’est pas désagréable du tout.
– Oui mon coquin, je suis sûr que ça va te plaire.
– Peut être. Pour Jean ça va être une autre histoire, mais bon ce n’est qu’un gage après tout, on verra bien.
– Oui, vivement la semaine prochaine.
A suivre…
Post scriptum : Si je n’ai pas décrit d’usage de préservatif dans mon texte, il est bien évident qu’une telle protection est malgré tout indispensable pour le bien de toutes et de tous…
Bien écrit et très excitant, j’adore les histoires basé sur les gages ou sur les « première fois »
L’autre bon récit du jour (ce n’est que la première partie mais on se doute un peu de ce qui va arriver si on a déjà un peu lu l’auteur). Du bon délire bien fagoté, on passe un excellent moment.