Chanette 30 – La disparition de Carole – 8 – Le donjon de Sauvignon par Chanette
A 5 heures du matin, la voiture de Sauvignon se gare dans le parking souterrain de sa garçonnière avenue de Breteuil à Paris. Oui à Paris…il a roulé toute la nuit !.
– Réveille-toi chérie, on est arrivé !.
– Wāh, j’ai rêvé qu’on avait roulé pendant des heures.
– Ben oui, c’est ça les rêves !
– Faut que je téléphone aux copines…
– Mais c’est déjà fait, souviens-toi je t’ai prêté mon portable.
– Ah bon ?
Une fois dans le studio et après avoir englouti la coupe de Champagne promise, Sauvignon lui tint un étrange discours :
– Je suis continuellement curieux de nouvelles expériences érotiques, je te propose de faire ça avec moi…
– Tu veux faire quoi ?
– Que tu sois ma chose pendant une semaine.
– Hein ? Une semaine, t’es pas un peu fada ?
– Ne t’inquiète pas, tu ne subiras aucune violence, mais je disposerai de toi à volonté pendant une semaine. Tu n’auras aucun contact avec l’extérieur. On est mardi, on va dire que l’expérience prendra fin lundi prochain après le petit déjeuner.
– C’est pas un peu bizarre ton truc ?
– Mais non, c’est un jeu, si tu veux arrêter à tout moment, je te ne te retiendrais pas, mais ce serait dommage.
– Je ne sais pas trop…
Carole est dubitative la proposition de Sauvignon lui paraît totalement incongrue, mais d’autre part la perspective de rester une semaine avec ce bel inconnu charmeur la titille. Il faut dire que l’homme sait jouer parfaitement de son charisme et de son magnétisme !
– Ça ne te coûte rien d’essayer ! Insiste l’homme.
– Si tu veux mais il faut que je prévienne les copines.
– Je viens de te dire que tu l’as déjà fait dans la voiture, souviens-toi, tu leur as dit que tu ne revenais que dans huit jours.
– Me rappelle pas.
– Normal, t’as eu un coup de barre.
– Je vais peut-être les rappeler…
– Pas à cette heure-là ! Elles doivent roupiller. Tu veux dormir un peu ou on commence de suite ?
– Je vais me reposer un quart d’heure, donne- moi un peu d’eau.
Il la laissa dormir. Et c’est au réveil qu’il lui fit découvrir son donjon
– Waouh ! T’es super équipé, toi, dis-donc !
– Ben oui, ça s’appelle un donjon, c’est une pièce spéciale pour faire de la domination. Tu n’avais jamais vu ça ?
– Ah, ben non !
Sur ce point elle mentait effrontement, puisqu’elle connaissait le mien de donjon, pour l’avoir pratiqué à plusieurs reprises !
– Allez, déshabille-toi, on va s’amuser.
– On y va, on y va !
– Et enlève tes bijoux !
– Pourquoi ?
– Pour pas les abimer !
– Ah bon !
Une fois qu’elle fut nue, Sauvignon lui fixa un collier de chien autour du cou.
– Ce truc, tu devras le garder pendant tout le temps de la séance. Tu es ma chienne, et une chienne sans collier ça ne le fait pas.
Il demanda ensuite à Carole de prendre place auprès de la croix de Saint-André, jambes et bras écartés.
– Je préférerais que tu n’attaches pas !
– Je ne vais pas serrer, avec une bonne torsion du poignet tu pourras te libérer mais sois dans crainte, j’ai de l’expérience… et puis tu as un mot de sécurité.
– C’est quoi
– Euh, ananas, tu devras le répéter deux fois.
– Bon vas-y, je te laisse faire.
– Je vais te parler crument, ça fait partie du jeu, d’accord ?
– Ouai !
Sauvignon attacha donc sa soumise à la croix, puis s’en alla chercher des pinces munies de petites ficelles, qu’il accrocha sans trop de ménagement d’une part sur les tétons et d’autre part sur les grandes lèvres.
– Ça fait mal, hein ?
– Oui mais ça va !
L’homme se mit alors à tirer sur les ficelles, tantôt en haut, tantôt en bas faisant gémir notre belle soumise à la fois de douleur et de plaisir.
Ce petit manège dura un certain temps, au terme duquel il décrocha les pinces. Opération toujours quelque peu douloureuse.
Il se mit ensuite à la tripoter frénétiquement, lui fourrant d’autorité les doigts dans la chatte entre autres privautés.
Puis il s’en alla quérir une cravache, Carole s’étonna qu’il ne la fasse pas se retourner… Mais non, il souhaitait frapper par devant. Le premier coup atteignit les cuisses, les suivants également, puis. ce fut le ventre.
Elle appréhendait la suite… Elle se mordit les lèvres quand la cravache s’abattit sur ses seins, elle gémit de douleur mais subit.
Le corps de la pauvre Carole s’ornait maintenant de maintes zébrures.
Cessant sa flagellation, Sauvignon revint vers elle.
– Alors ma salope, tu crois que ta punition est terminée ?
Elle ne répond pas ! Que répondre d’ailleurs ?
– Hé je te cause, grosse pouffe !
– On peut peut-être faire une pause ?
– Une pause pipi, c’est une bonne idée, ça !
Sauvignon détache sa soumise et lui ordonne de se placer devant lui en gardant la bouche ouverte..
– Tu vas boire ma bonne pisse, ne bouge pas, je me concentre.
L’homme met un certain temps à faire venir son pipi, puis soudain, ça fuse ! Carole ne parvient pas à tout avaler et manque de s’étouffer. De l’urine a coulé sur son corps, il y en a aussi par terre.
– Espèce de grosse dégueulasse, je ne t’ai pas dit d’en foutre par terre.
– Je vais nettoyer…
– Ou tu vas ?
– Chercher un truc pour éponger.
– Non tu vas nettoyer avec ta langue !
– Surement pas !
– Et pour quelle raison ?
– Parce qu’un sol, ce n’est pas propre et que je n’ai pas envie de choper des saloperies, alors je veux bien nettoyer mais avec une toile.
– T’as pas tout compris, qui c’est qui commande ici ?
– Bon écoute, si t’es pas content je dis le mot de sécurité et je me barre.
Sauvignon n’en revient pas de la réaction de la fille.
« Une dure à cuire, mais j’en ai maté d’autres, faisons semblant d’être conciliant. »
Je vais chercher une serpillère, je reviens, mais tu ne perds rien pour attendre.
Le petit ménage ayant été effectué, Sauvignon demanda à Carole de se replacer sur la croix de Saint-André mais en position verso, cette fois-ci.
-Tu ne crois tout de même pas que je vais laisser passer ta désobéissance sans rien faire !
La flagellation reprit donc, l’intérieur des cuisses, le dos, et les fesses, surtout les fesses. Ce faisant il bandait comme un malade, il était temps pour Sauvignon de conclure cette séance, il détacha sa soumise lui intima l’ordre de se placer en levrette et l’encula à la hussarde.
Carole vérifia s’il se recouvrait d’une capote, puis se laissa faire.
« Un peu bourrin, le bonhomme ! »
– T’aimes ça , te faire enculer, hein pétasse ?
– Quand c’est bien fait…
– Non, ce n’est pas la bonne réponse, je veux que tu me dises que tu es une enculée et que tu aimes ça !
Carole marmonna quelque chose…
– Plus fort, j’ai rien entendu !
– Je suis une enculée !
Après quelques minutes de pilonnage anal, Sauvignon sentant son plaisir proche décula brusquement.
– Regarde-moi !
Il se débarrassa du préservatif, et se terminant à la main envoya tout son sperme sur le visage de Carole
– T’as l’air intelligente comme ça, tu n’es qu’une poubelle à foutre !
« Un vrai poète ce type ! »
– Voilà je vais te laisser, je reviendrais demain à peu près à la même heure. Il y a dans le petit placard, des yaourts, des fruits des plats cuisinés, t’as un micro-onde pour les réchauffer. Pour dormir t’as une couchette et des couvertures…
– Et pour pisser ?
– Il y a un seau pour tous tes besoins
– Ça ne me plait pas trop… Pas de douche ?
– Non mais ça va pas ! On n’est pas au Negresco, ici, t’as un lavabo, du savon, du dentifrice et un gant de toilettes. Autre question ?
– Oui, murmura-t-elle. Tu peux me rendre mes bijoux ?
– Ne t’inquiètes pas tu les récupèreras en me quittant… Tu vois, je ne suis pas méchant, ce qui m’intéresse c’est le côté psychologique de l’expérience, être propriétaire de ton corps pendant huit jours ça a quelque chose de magique !
– Ah ?
– Tu n’as pas l’air convaincue.
– Je sais pas.
– Mais tu n’es pas contre ?
– Je n’ai pas dit ça.
En fait, Carole était dubitative, d’un côté elle restait sous le charme animal de Sauvignon, il était si beau !
Son désir de rester près de lui quelques jours l’emportait encore sur toute autre considération.
Mais elle restait lucide, si Sauvignon montrait d’autres qualités, gentillesse, correction, respect… elle savait qu’elles ne s’inscriraient pas forcément dans la durée.
« Au début ils sont toujours gentils… »
Et elle en savait quelque chose…
Cela ne l’empêchait pas non plus de trouver son « expérience » puérile et farfelue. Mais chacun n’a-t-il pas droit à son petit coin de délire.
« Bon je vais rester cette nuit, et ensuite on verra bien »
Très vite Sauvignon régenta la présence de Carole.
Elle restait enfermée dans le donjon, sans aucun vêtement mais l’endroit était convenablement chauffé. Elle y passait ses nuits et ses repas. Elle mangeait à sa faim, pas d’alcool, que de la flotte. Pour ses temps libres, elle avait à sa disposition quelques polars d’occasion et des mots fléchés. Un mini lavabo lui permettait d’assurer une toilette de chat, gant, serviette, dentifrice et verre à dents. Pour ses besoins elle urinait dans un saladier, mais avait catégoriquement refusé le seau des grosses commissions, « à cause de l’odeur » avait-elle dit. Le seau avait donc déménagé dans le couloir.
Au fil des jours, Sauvignon devenait moins aimable et finissait par l’envoyer promener quand elle rechignait devant certaines pratiques.
– Dans ce petit jeu, il faut une certaine contrainte sinon ça perd de son intérêt, alors arrête de faire ta chieuse.
Elle faillit le traiter de connard, mais ne le fit pas, cependant quelque chose était désormais cassé.
C’est le cinquième jour que les choses se gâtèrent. Sauvignon avait attaché Carole sur la croix de Saint-André. Il revint avec tout un attirail qu’elle n’identifia pas de suite.
– Aujourd’hui je vais t’offrir un cadeau. Lui dit-il.
– Ah ?
– Oui je vais t’offrir un tatouage.
– Certainement pas !
– Ta gueule, on ne refuse pas un cadeau, et comme ça tu auras un souvenir de ces journées mémorables.
– J’ai dit non !
– Tu as peut-être dit non, mais pour le moment c’est moi qui commande.
– Ananas, ananas !
– Ça ne marche pas, le mot de sécurité, c’est pour la domination pas pour les cadeaux !
– Quoi ?
– Ben oui !
Carole se dit alors qu’il lui fallait tenter quelque chose avant qu’il ne soit trop tard
– Bon d’accord, mais avant, faut que j’aille aux toilettes.
– Pas de problème le vais te tenir le saladier…
– Non, j’ai envie de chier.
– Quel langage, bon je vais te détacher, le machin est toujours dans le couloir.
Elle y va, il ne la suit pas, elle avise un petit placard sur sa gauche, elle ouvre et découvre au milieu d’un incroyable fouillis, un joli marteau dont elle s’empare et le cache derrière son dos.
– Ça y est c’est fait.
– Je vais te rattacher.
Il se retourne, Carole lève le marteau et lui en assène un grand coup sur le crâne.
Sauvignon s’écroule sous le choc, Le sang de son cuir chevelu coule en abondance
« Merde, j’ai tapé trop fort… »
Elle se baisse, vérifie le pouls… Pas de pouls.
« Merde ! On dirait bien que je l’ai tué ! Il est mort ce con ! »
Moment de panique.
« Bon je fais quoi, je préviens la police, les secours… ça va être une source de complications… Personne ne sait que je suis venue ici, je me casse… »
Elle fouille un peu pour retrouver ses affaires et en ouvrant une petite penderie, tombe sur des vêtements et un sac de femme qui ne lui appartient pas. Elle l’ouvre (ben oui, la curiosité féminine…) Elle tombe sur des papiers au nom de Fabienne Rich.
« C’est bizarre ça ! Je n’ai jamais entendu de présence féminine ici… Et mes bijoux, où est-ce qu’il les a foutu ? »
Sur la planche supérieure de la penderie se trouvait une boite à cigares en bois. Elle l’ouvre, ses bijoux sont bien là, mais il n’y a pas que les siens, cinq bagues, deux bracelets, deux montres dont une muni d’un bracelet de luxe, deux colliers, des boucles d’oreilles…
« Qu’est-ce que ça veut dire, tout ce bazar ? »
Ne cherchant pas trop à comprendre pour le moment elle embarque la boite et son contenu.
Elle fait rapidement le tour de la garçonnière qui n’est pas si grande que ça. Il n’y a personne. Dans la salle de bain aucun objet ou produit ne révèle une présence féminine.
« Oh, que ça ne me plaît pas du tout ! »
Elle récupère ses propres affaires et embarque par reflexe le portefeuille de cette Fabienne Rich.
Elle sort, se demande où elle peut bien être :
– C’est quoi ce bled ? Il m’a emmené où ce con ? Ce doit être Bordeaux ?
Elle demande le chemin de la gare à une dame âgée.
– Quelle gare ?
– Ben la gare pour aller à Paris.
– Oui mais pour aller où ?
– A Paris !
– Vous avez un métro sur la gauche. Répond la dame avant de filer la route manifestement peu rassurée sur l’état mental de son interlocutrice.
C’est en découvrant la station de métro que Carole comprend enfin qu’elle se trouve en plein Paris.
« Mais comment j’ai pu me retrouver à Paris sans m’en apercevoir ? D’abord m’éloigner d’ici… »
Elle farfouille dans son sac dont elle n’avait pas vérifié le contenu.
« A priori, il ne manque rien, ah si… le téléphone je ne vais tout de même pas retourner là-bas j’ai plutôt intérêt à me faire discrète ».
Alors la première chose qu’elle fit après avoir cheminé le long des quais de Seine jusqu’à Saint-Michel, les images de son crime lui revenant en boucle, fut de s’acheter un nouveau téléphone, mais faute d’avoir quelque part un backup de son carnet d’adresses, elle ne put joindre personne.
« Et l’autre abruti qui m’a raconté que j’avais téléphoné aux copines dans sa voiture, alors que je ne connais pas leur numéro par cœur… Je devais être bourrée ! »
Elle regagna son domicile espérant y trouver Valentin qui possédait un double de ses clés, mais il n’y était pas.
« Une douche et un café bien fort, après je verrais… »
L’équipe de Remiremont s’est dispatché afin dénicher Sauvignon. A Karine le soin de sonner à la garçonnière…
Il est 15 heures quand elle est sur place. Ça ne répond pas. Elle pousse timidement la porte.
– Elle n’est pas verrouillée, bizarre !
Elle entre et découvre un corps inanimé baignant dans son sang. Elle s’approche et constate que le bonhomme est bel et bien passé de vie à trépas.
« Un donjon pour sado maso ! Une séance qui aurait mal tournée, ça prend une mauvaise tournure cette affaire-là ! »
Elle prend une photo du visage de la victime et l’envoie à Didier Remiremont.
– C’est bien Sauvignon. Répond ce dernier. La situation devient merdique, ne t’éternise pas. Essaie de savoir si la nana est passée par là et reviens vite au bureau.
Karine constate que le petit lavabo a été utilisé récemment, preuve en est le verre à dents encore humide. Par contre elle ne s’explique pas que la penderie à l’extérieur du donjon contienne des effets féminins y compris des chaussures, ainsi qu’un sac à main sans portefeuille ni téléphone.
« Elle se serait enfuie à poil après avoir tué le type ? Ça ne tient pas debout ! Ou alors elle se serait vêtue autrement ? Mais avec quoi ? »
Dans le bureau du détective, ce dernier réitère son agacement.
– Il y a un meurtre, ce n’est pas notre boulot d’élucider ça, c’est celui de la police. On va les prévenir mais avant faut que je discute avec mes clients…
– Si Carole s’est libérée, elle a logiquement prévenu ses amis, fait remarquer Karine.
– Vérifie ça de suite.
Vérification qui ne donne rien, tout le monde étant en mode répondeur. (ce sont des choses qui arrivent)
– Font chier ces bonnes femmes ! Eructe Remiremont, je passerai voir Chanette ce soir, je sais comment la trouver.
Carole est donc rentrée chez elle, elle ne sait joindre personne, le margoulin qui lui a vendu un téléphone ne lui ayant proposé aucune procédure afin de récupérer son carnet d’adresses. Après d’être fait un café suivi d’une douche elle décide de venir me voir en mon studio de la rue des Saulniers.
Je suis en début de séance avec un soumis qui vient me rendre visite tous les mois.
Et voilà qu’on sonne !
Je déteste être dérangée quand j’officie mais je vais voir quand même après m’être revêtue d’un joli petit kimono.
– Carole !
– Ben oui, je ne te dérange pas ?
– Je me débarrasse de mon client et je suis à toi.
Je loge Carole dans la kitchenette et reviens vers mon soumis.
– Je suis désolée mon kiki, mais j’ai un contretemps familial, je vais te rendre l’argent, si tu reviens demain je te ferais demi-tarif
Il est contrarié le bonhomme. Et il m’explique que demain ce n’est pas possible… mais la semaine prochaine …
– D’accord on fait comme ça.
– Le demi-tarif ça marchera quand même ?
– Mais bien sûr mon biquet
Quel pingre ! Je vérifie mon agenda, j’ai un autre rendez-vous dans deux heures, je le décommande, et après que mon client eut quitté les lieux, je reviens vers Carole.
– Ben alors, d’où tu sors ? On était folles d’inquiétude.
– Je me suis fait ensorceler par un mec, j’ai mis un certain temps pour me rendre compte qu’il était complètement givré, alors quand il a voulu me tatouer, je l’ai fracassé à coup de marteau…
– Oh là là, écoute Carole, tu vas être gentille, tu vas me raconter tout ça dans l’ordre et en détail sans rien oublier parce que pour le moment je n’y comprends pas grand-chose.
Alors elle m’explique… C’est quand même dingue de se faire embringuer comme ça, il y aura toujours des situations qui me dépassent.
– Mais ça va devenir super dangereux cette affaire, je suppose qu’il a ton adresse, ce Sauvignon ?
– Mais Chanette, tu n’as pas compris, il est mort, Sauvignon. Je l’ai tué, tu te rends compte, j’ai tué un mec ! J’en suis malade !
– Faut prévenir la police…
– Et bonjour les emmerdes.
– Mais dis-moi, pourquoi tu n’as pas essayé de m’appeler.
– Mais je croyais l’avoir fait.
– Pardon ?
Elle m’explique comment Sauvignon l’a bluffé sur ce sujet.
– J’ai été obligée d’acheter un nouveau téléphone après mon évasion…
– Bon on ira acheter un vrai téléphone quand on n’aura plus que ça à faire, et j’espère que tu pourras récupérer tes contacts. Mais faisons les choses dans l’ordre.
A suivre
J’aime bien les histoires de donjon mais celui-ci n’est guère sympa (je parle bien du donjon, le récit lui est intéressant)
Ah, ces bonnes sœurs lubriques, on ne s’en lassera jamais
Où t’as vu des bonnes sœurs, toi ?
Ah, le plaisir dans la souffrance !