6 – Shaving pour Bernadette, dépucelage pour Paulino
Mercredi 26 septembre
Je me réveille, prend conscience de la présence de Bernadette à mes côtés qui roupille encore. Je me lance dans de ces trucs parfois ! Bof, ça pimente la vie, non ?
Je la réveille, elle est radieuse. Tant mieux ! Elle prend une douche, et bien sûr, il ne reste rien du savant maquillage de la veille !
– Ce soir, je te donne un cours de maquillage, je te ferais un œil, et tu essayeras de faire l’autre toute seule, d’accord ?
Elle est d’accord, elle est enchantée, ravie.
– Faudra aussi que je te débroussaille un peu la foufoune ! Sinon, tu vas faire quoi aujourd’hui ?
– Je pensais me rendre chez ce peintre !
Ah ! C’est vrai ! Le peintre, les tableaux ! Du coup je lui raconte toute l’histoire, du moins tout ce que j’en sais.
– Alors tu vois, c’est dangereux, tu ferais mieux de laisser tomber.
– Je l’avais acheté surtout parce que Monsieur Nancini m’avait affirmé que le cours grimperait dans des proportions financièrement intéressantes ! En le revendant j’aurais pu être tranquille pendant un moment et j’aurais laissé tomber mon boulot actuel.
– Je croyais que les tableaux t’avaient fasciné quand tu étais venue à la galerie.
– Ce ne sont pas les tableaux qui m’ont fasciné ce jour-là, c’est toi !
J’aurais décidemment tout entendu.
– Mais tu ne savais pas qui j’étais à ce moment-là ?
– Non, j’ai eu comme un coup de foudre, et quand l’abbé m »a mis en garde, ça n’a rien arrangé, au contraire.
Ben, oui puisque c’est son fantasme… Mais qu’elle est employé le mot « coup de foudre » me gêne. Je n’ai aucune envie que cette rencontre débouche sur une liaison, il faudra que je trouve le moyen de recadre tout ça.
J’ai essayé trois fois dans la journée de joindre Nancini afin de savoir de quelle façon il avait eu connaissance de mon adresse et de quel droit il la communiquait au premier venu ! Mais Monsieur ne répond pas. Après ce qui s’est passé chez le peintre, il doit se cacher et refuser de répondre aussi bien aux inconnus qu’aux personnes qui ont été liés à cette affaire. Sur ce point-là, je peux le comprendre !
Le soir, en rentrant à la maison, je cherche mon téléphone perso, apparemment il n’est pas dans mon sac ! L’aurais-je oublié au studio ? Pourtant je ne m’en suis pas servi, possible que je l’ai laissé à la maison ce matin ! Je cherche partout et je recherche encore ! Pas de téléphone ! Je me le suis fait piquer ? Quand ? Je prends mon sac à main et en renverse tout le contenu sur la table. Mon dieu, quel bordel !
Mais, il est là, mon téléphone ! Je range tout et un bout de papier attire mon attention : c’est un numéro de téléphone que j’ai inscrit, mais le numéro de qui ? Le trou ! Incapable de me souvenir ! Quelqu’un que je dois appeler ou rappeler ? Et puis c’est pour le boulot ou c’est personnel ? Je compose le numéro sur mon téléphone perso.
– Oui, allo, je vous demande une seconde, je suis en réunion, restez en ligne…Me répond une voix masculine.
Un blanc, puis le revoilà.
– C’est qui ? demande-t-il.
– J’allais vous demander la même chose, j’avais noté votre numéro, mais je ne me souviens plus pourquoi.
– Si vous me disiez votre nom, ou votre pseudo ?
Il me parle de pseudo ! C’est donc professionnel, je n’ai pas utilisé le bon téléphone, et comme une imbécile je n’ai pas masqué mon numéro. Cela, dit faudrait pas que je devienne parano non plus !
– Je suis Chanette !
– Chanette ? Ça ne me dit rien du tout.
– Et vous êtes qui, vous ?
– Bertrand !
– Bertrand ? Je ne vois pas, je n’ai pourtant pas inventé ce numéro ?
– Attendez votre voix me dit quelque chose… Vous ne vous faites pas appeler Christine, dans certaines occasions ?
– Ça m’arrive !
Je ne vais pas aller lui dire que c’est mon vrai prénom !
– J’y suis maintenant j’avais demandé à la personne qui tient la galerie rue de Seine de vous communiquer mon numéro. J’aimerais beaucoup vous revoir !
– Pour…
– Vous ne devinez pas ?
– Pour du sexe ?
– Euh, oui !
– Ce ne sera pas gratuit !
– Je m’en doute parfaitement et ce n’est pas un problème. On prend rendez-vous maintenant ?
Je fais quoi ? Manifestement, c’est bien pour du cul qu’il veut me revoir et non pas à propos des tableaux, d’ailleurs, il s’en fout des tableaux, il ne les aime pas et je le sais bien. Les temps sont un peu durs en ce moment, je ne vois pas pourquoi je refuserai un client, mais je vais le faire casquer, pépère !
– Vous voulez combien de temps ?
– On va dire une heure trente !
Je lui annonce le tarif, le triple de ce que je prends d’habitude. Ce type doit être habitué aux escorts de luxe, alors pourquoi me gêner ?
– D’accord, je n’ai pas mon agenda professionnel avec moi, téléphonez-moi demain matin au numéro que je vais vous envoyer par texto, nous fixerons rendez-vous.
Bernadette est revenue à l’heure prévue. Ça me gonfle un peu, je ne suis plus très motivée… mais bon, j’ai promis, je vais faire ce que j’avais dit et après je larguerais les amarres.
Le choc : Elle est allé chez le coiffeur, il lui a fait une coloration blond cendrée et une coupe au carré avec une frange, c’est inspiré de la perruque d’hier soir mais en moins « vulgaire ». Elle s’est acheté une robe, un truc imprimé, c’est bien mieux que ce qu’elle avait hier, mais ça ne lui va pas, ce n’est pas terrible. Il faut que je me rende à l’évidence, elle ne sait pas choisir ses fringues. Il faudrait que je l’accompagne ! Je suis désolée mais ce n’est pas prévu dans mon programme.
– On s’embrasse ? Demande-t-elle un peu confuse.
– Bien sûr qu’on s’embrasse ! Humm ! Smack !
– Alors comment tu me trouves !
– Quel progrès ! La coiffure est super, ton petit sac n’est pas mal non plus, la robe j’aime moins, mais ça c’est une question de goût, c’est vrai qu’hier avec nos bêtises, on a complétement zappé l’essayage des robes !
– Ah, il faut que je te dise, j’ai été vilaine, je ne t’ai pas écouté et je me suis rendue au domicile du peintre, je me suis dit qu’avec ma carte de presse, je ne risquais pas grand-chose. Ça ne répond pas, j’ai essayé trois fois dans la journée, je suis allé demander au café tabac que tu m’avais indiqué, ils ne l’ont pas vu depuis plusieurs jours.
– Il se planque !
– Tu n’as pas une autre piste ?
– Ben, non !
Et à ce moment une idée me traverse l’esprit, une piste j’en ai une : Bouyon ! Mais je la garde pour moi et ne m’en servirais pas, je ne veux plus entendre parler de cette affaire.
– Alors on fait quoi ?
– Ben je vais commencer par te débroussailler ta foufoune, ensuite ce sera cours de maquillage.
– On fait ça maintenant ?
– Oui, si tu veux on cassera la croute après.
– C’est que je voulais te payer le restaurant.
Le temps d’y aller, de bouffer, de revenir, c’est une affaire d’au moins deux heures. Pas question.
– On ira au restaurant quand je t’aurais fait toute belle !
– Alors fais-moi belle !
Et quand je l’aurais « fais belle », j’invoquerais la fatigue ou l’heure tardive pour ne pas y aller.
– Dis-moi, je peux te poser une question ?
Je m’attends au pire !
– Pose !
– Tu vis tout le temps toute seule ?
Ouh là là ! En décodant, ça veut dire qu’elle cherche à savoir si je suis libre, et si je le suis, elle va essayer de s’immiscer dans la faille ! La pauvre va être déçue !
– Je suis mariée, mais mon bonhomme je ne le vois pratiquement plus, c’est comme si on était séparé. Sinon, j’ai une bonne copine, on se voit environ une fois par semaine, ça suffit à mon bonheur. Voilà !
Elle digère l’information, cela a dû contrarier ses plans immédiats. Je me rends compte alors que je n’ai pas été assez explicite, en n’étant pas assez ferme sur ma situation, je lui ai laissé une « fenêtre ». Comme elle est beaucoup moins con qu’elle en a l’air, elle va en profiter. On verra bien. Passons à autre chose.
– Mets-toi à poil ma bibiche !
– Je suis ta bibiche alors ?
Elle est comme les gosses, un petit rien lui fait plaisir. Elle retire sa robe imprimée :
– T’as vu, j’ai acheté ça !
Ça c’est un ensemble culotte, soutien-gorge bleu gris. Sans être exceptionnel c’est tout de même dix fois mieux que les horreurs qu’elle avait sur elle, hier.
– Humm ! Pas mal ! Commentais-je !
– J’enlève !
– Enlève !
Elle se déshabille sans problème, ses restes de pudeur semblent avoir disparus. Mais pourquoi lui ai-je demandé de se mettre intégralement nue. Il n’est pas nécessaire d’enlever son soutien-gorge pour une séance de shaving à ce que je sache ?
Ce qui fait que maintenant, j’ai ses jolis nénés à portée d’yeux… et à portée de main et de bouche par la même occasion, mais comme je l’ai déjà dit, la motivation n’est pas vraiment présente ce soir.
Sont quand même mignons ses seins. Sont comme des aimants. Je m’approche, donne un petit coup de lèvres, juste comme ça, pour le fun, elle se laisse faire…
J’ai comme l’impression que ma motivation revient !
Allez un petit coup de langue cette fois, un autre un petit peu plus long et après je suis sage…
Ben non pas moyen d’être sage, voilà que je lui roule un patin ! Et comme j’adore caresser pendant que j’embrasse, je la pelote un petit peu. Evidemment, elle se laisse faire, et nous voilà à nous cajoler mutuellement.
Il faut parfois savoir prendre sur soi ! Je me dégage.
– Viens je t’emmène dans la salle de bain.
Y’a du boulot ! Je la fais assoir sur le bidet. Je me mets en sous-vêtements afin de ne pas me coller des polis partout, et j’attaque au ciseau afin d’enlever du volume. C’est assez fastidieux. Dans quoi, je me lance, je vous jure ? J’applique ensuite un gant imbibé d’eau très chaude sur son pubis, afin de bien dilater les pores et de limiter les réactions allergiques. Puis allons-y pour le barbouillage de mousse.
En ce qui me concerne j’ai opté pour l’épilation à la brésilienne, ça me permet de porter des culottes très échancrées et je trouve ça plus joli que le « ticket de métro ». Mais pour Bernadette, je vais me contenter d’un triangle classique en virant tout ce qui dépasse… et il y en a ! Je fais délicatement le côté gauche, puis je remets un gant d’eau chaude et de la mousse avant d’attaquer le côté droit. J’applique ensuite un gel apaisant pour clamer le feu de la lame.
– Et voilà, va te regarder !
– Hi, hi, c’est rigolo, ça me change, il va falloir que je m’habitue !
– Ça va peut-être te piquer, je vais te noter le nom du produit, tu n’auras qu’à en acheter. Reviens, pendant que j’y suis je vais te raser un peu les jambes.
– Oui, mais attends, faut que je fasse pipi !
Elle va pour quitter la salle de bain.
– Ben tu vas où ?
– Je t’ai dit : faire pipi !
– Tu ne veux pas que je regarde ?
– Que tu me regardes faire pipi ?
– Oui, j’aimerai bien te voir faire pipi avec ta petite chatte, toute bien dégagée.
C’est bien sûr de la pure provocation, si elle se choque, je n’insisterai pas, mais pour le, moment elle paraît plus stupéfaite que choquée.
– Tu n’as jamais regardé une autre fille faire pipi ?
– Si !
– Raconte !
– Après, là j’ai envie
– Raconte en vitesse, tu me donneras les détails après :
– La fille avec laquelle j’ai eu mes premiers rapports… ça a commencé comme ça !
Ses yeux se troublent ! Allons bon, qu’est ce qui se passe encore ? Elle chiale, juste quelques instants. Je m’approche pour la consoler, elle m’évite, me croise.
– J’y vais ! Je reviens !
OK, j’ai compris, elle s’en va pisser aux toilettes. Je ne la dérangerai pas. Bruit de chasse d’eau, Elle revient, elle a toujours les yeux humides, mais elle a retrouvé le sourire.
– Tu veux que je te raconte ?
– Oui, bien sûr !
Elle se rassoit sur le bidet !
– Ce jour-là avec les éclaireuses, on jouait à un jeu idiot, on était par équipe de deux, mais on n’était pas sur un pied d’égalité, l’une devait commander l’autre, et là c’était la copine qui commandait. On était toujours ensemble, on était amies, mais ça n’avait jamais été plus loin. Quand je lui ai dit que j’avais envie de pipi, elle m’a dit : D’accord on va faire l’une devant l’autre ! Et comme j’exprimais mon embarras. Elle m’a expliqué que c’était elle qui commandait, que je n’avais qu’à obéir. J’ai pas trop aimé, alors elle a changé de tactique et m’a dit que depuis le temps qu’on avait envie de se regarder la foufoune sans vouloir se l’avouer, on avait là une occasion en or. Cette fois l’argument a porté, on a pissé l’une devant l’autre. Alors tu sais ce qu’elle a fait ?
– Ben non, raconte !
– Elle a terminé avant moi ! Elle s’est levée, s’est approchée de moi, elle mit la main dans le filet de pipi qui coulait et l’a porté à sa bouche ! J’étais abasourdie. Puis elle s’est mise à me tripoter ma chatte avec ses doigts, elle m’a léché, elle m’a fait jouir. Je n’osais pas évoquer ce souvenir de façon précise à cause des circonstances, cette histoire de pipi me paraissait bizarre, d’ailleurs je n’en ai jamais parlé à personne, ni au curé qui m’a confessé, ni à ma mère. Tu es la première à qui j’en parle ! J’ai l’impression qu’un cycle recommence ! Tu comprends ?
– Un cycle ?
– Oui, je m’étais découverte en tant que femme, et puis mon éducation a repris le dessus, mais pas totalement, j’étais un personnage double, journaliste catholique le jour et branleuse dans le plumard, la nuit. J’attendais bêtement qu’un déclic me tombe de je ne sais où pour choisir vraiment ma voie. J’ai terriblement pris sur moi, le jour où je suis venu sonner ici ! Je n’y croyais pas, je me disais, j’ai peut-être une chance sur dix, une chance sur vingt, mais il faut que j’essaie… et ça a marché !
Attention, c’est les grandes eaux ! Elle est là à poil dans mes bras ! Sa peau est douce. J’ai déclenché un phénomène que je suis incapable de maîtriser. Il me faudrait du recul. Mademoiselle se calme !
– Tu te rends compte de tout ce que tu m’as apporté depuis hier, tu t’en rends compte, Christine ?
– Tu peux m’appeler Chanette !
– Chanette ?
– Oui, Christine, c’est pour l’état civil, mes amis m’appellent Chanette.
Et voilà que je lui donne encore une occasion de se rapprocher de moi, je ne changerais jamais.
La solution : parler d’autre chose !
– Tu es sûre que tu as pissé à fond ?
– Oui, pourquoi ?
– Tu ne peux vraiment pas en faire encore une goutte ou deux ?
– Parce que tu voudrais voir ? Ben d’accord, dès que j’aurais une petite envie, je te montrerai. On fait quoi, on se prépare pour le restau ?
Ce n’est pas raisonnable, il faut que je l’aide à se maquiller, que lui fasse admettre que sa robe imprimée n’est pas géniale, quelle en essaie une autre. On n’est pas prêt d’y aller !
– Et si on se faisait livrer ! Je connais un bon traiteur chinois !
– Je n’ai jamais été dans un restaurant chinois !
– Ah ! Et bien tant, mieux comme ça tu découvriras quelque chose… Je téléphone et après : leçon de maquillage !
Je lui maquille complètement l’œil droit, lui demande de bien regarder bien comment je fais, quels produits, tout ça,…
– Et, maintenant, tu essayeras de faire l’autre toute seule. Et pas de panique, le résultat risque d’être très moyen. C’est normal, dans deux ou trois jours ça ira tout seul.
Finalement, elle apprend bien, c’est une bonne élève. Une fois maquillée, elle a voulu se rhabiller, je la stoppe au moment où elle s’appétait à enfiler sa robe imprimée.
– Si tu essayais celle-ci !
– Parce que celle que j’ai acheté, elle n’est pas bien ?
– Si, mais rien ne nous empêche d’essayer autre chose.
Qu’est-ce qu’il ne faut pas dire !
Elle essaie la robe, se trouve pas mal, mais décide avec une certaine mauvaise foi, qu’elle préfère son truc en imprimé. On ne va pas se fâcher pour ça !
– Tu devrais aussi t’acheter un beau pantalon, une femme peut être très sexy en pantalon !
– Ah ?
– Je parie que tu n’en mets jamais !
– Disons que je n’en porte pas depuis un bon bout de temps. T’en a un à me faire essayer.
– Je dois avoir ça…
On sonne, c’est le traiteur !
– Bon, ben on va passer à table, on s’occupera des pantalons plus tard. !
– J’ai une petite envie de pipi ! Me confie-t-elle.
Oui, bon, mais là j’ai faim ! Je la suis quand même aux toilettes. Elle s’assoit et descend sa culotte sur les chevilles.
– C’est dingue de refaire une chose pareille ! Ah, Je crois que je bloque !
– Concentre-toi !
Elle ferme les yeux, elle est partie dans ses fantasmes, probablement avec sa camarade éclaireuse
– Ça y est !
Un petit filet coule. Alors je refais tous les gestes qu’elle m’a racontés dans son récit : Je mouille mon doigt de son urine et je le porte à ma bouche, puis lui caresse le sexe alors que sa miction n’est pas complétement terminée, et je finis par y porter la bouche, me délectant de sa bière jaune. Puis comme je l’ai fait la veille, je fais danser ma langue autour de son clitoris, pendant que mes mains passent sous les bonnets de son soutien-gorge pour en caresser les tétons.
Elle a joui tout de suite, là, sur la cuvette des chiottes. Elle m’attire vers elle, m’enlace, m’embrasse, me demande si elle rêve. Je suis extrêmement excitée. Envie qu’on échange nos rôles, je lui demande, Elle veut bien !
Elle n’avait pas tout de suite compris, (on n’avait pas voulu comprendre), que moi aussi je voulais faire pipi…
– Je ne peux pas faire ça ! Me dit-elle. L’air franchement désolée.
– Ce n’est pas grave ! Regarde et après tu t’occuperas de moi.
Elle est rassurée. Elle craignait sans doute que je l’oblige ! Comme si c’était mon genre ! Mais c’est vrai qu’elle ne pouvait savoir, après tout on se connaît si peu.
Je pisse, Son visage est quelques centimètres de ma chatte. Ses lèvres remuent, elle veut me dire quelque chose, n’y arrive pas, se reprend.
– Je vais… Je vais essayer.
– Ne te forces pas, il y a un moment pour chaque chose, on a le temps.
Je vais trop loin dans ce que je dis, je me laisse emporter par mes paroles.
Son visage s’avance, elle vient placer sa bouche entrouverte en travers du jet. Elle se recule pour avaler. Elle avale, elle se marre.
– C’est chaud, c’est drôle comme goût.
J’ai fini, à mon tour de l’enlacer !
– Tu es une fille formidable !
Je lui ai demandé de me lécher un peu, la jouissance a été fulgurante.
– Ça va être froid !
– Mais, non, j’ai un micro-onde !
Jeudi 27 septembre
Paulino m’a rappelé dès le matin. Il est pressé de me rencontrer et me propose de passer à 18 heures. Je n’ai aucun rendez-vous à cette heure-là, en revanche j’aurais Nœud-Pap toute l’après-midi (voir les épisodes précédents).
Il est surpris, Paulino. Normal, il ne m’avait jamais vu habillée en domina, mais vu la façon dont il me dévore des yeux, ça n’a pas l’air de lui déplaire.
– Vous allez bien depuis la dernière fois ? me demande-t-il (par pure politesse, car en fait il n’en a probablement rien à foutre)
– Je boitille encore un peu mais sinon ça va ! Et vous ?
– Bof ! On m’a cambriolé, je n’ai pas tout vérifié, mais j’ai l’impression qu’on ne m’a rien volé, mais vous verriez le bordel ! Je ne sais pas ce qu’ils cherchaient !
Moi, je sais ! Mais motus !
– Vous avez des nouvelles de Monsieur Nancini ? Reprend-il.
– Je vais vous dire un truc, pour des raisons qui me regarde, je ne veux plus entendre parler ni de Monsieur Nancini, ni des tableaux de Tedesco. Je refuse d’en discuter et je refuse qu’on aborde le sujet devant moi.
– Bon, je ne cherche pas à savoir ce qui s’est passé, mais il a dû se passer quelque chose ! Je n’insisterai donc pas !
– Il faut que je vous explique comment ça se passe ici.
– Je m’en doute un peu, ce n’est pas la première fois que je me rends dans un donjon, vous savez que j’adore jouer à l’esclave !
– Tu as tes habitudes chez une maîtresse ?
– En fait non ! Il y a vingt ans je fréquentais une belle domina, je n’étais pas encore très connu à la télé et j’y allais environ une fois par moi. Cette liaison a duré 4 ou 5 ans, et puis elle a changé d’activité, de région… j’en suis tombé malade. J’ai essayé de retrouver l’équivalent, en vain ! Alors je n’y vais plus que de temps en temps quand la pression est trop forte, mais sans illusion.
– J’ai compris, je te promets de faire de mon mieux, mais je ne suis pas magicienne non plus ! On y va ! Ici, on va pouvoir faire bien plus de choses que la dernière fois, j’ai plein d’instruments, de sex-toys, des godes ! Allez à poil ! Esclave ! Quand tu seras prêt je te veux à mes genoux.
– Oui, maîtresse !
Ce n’est pas le genre à se déshabiller à la barbare, non c’est que je te pose bien la chemise sur le dossier de la chaise, que je te mette bien le pantalon dans les plis. Quand Monsieur est enfin prêt, il s’agenouille devant moi. Je lui attache le collier de chien et la laisse, il ne bronche pas, voyons la suite.
– Regarde-moi et ouvre ta bouche ! Est-ce que tu sais ce qui va t’arriver ?
– Je… je crois !
– C’est bien !
Je lui crache ma salive dans sa bouche, il avale sans broncher.
– Tout à l’heure si j’ai envie de pisser, je te ferais boire mon urine !
– Avec plaisir, maîtresse !
– Relève-toi et tourne-toi ! Ecarte toi les fesses et tortille du cul !
– Comme cela maîtresse !
– Oui comme ça !
– Il est pas mal ton petit cul pour un homme, un petit peu rebondi, non vraiment pas mal ! On t’avait déjà dit que tu avais un beau cul ?
– Non, c’est une première !
– Tu sais que je vais t’enculer avec un bon gode ?
– Oui maîtresse !
– En fait, tu en meurs d’envie, c’est ça ?
– J’aime ça c’est vrai !
– Et tu n’as jamais essayé avec une vraie bite ?
Il ne sait pas quoi me répondre, ça m’amuse !
– Dis donc, esclave, quand ta maîtresse te pose une question, c’est qu’elle exige une réponse.
Et je le gratifie d’une gifle, comme ça, pour le fun !
– Non, je n’ai jamais essayé !
– Mais tu aimerais bien ?
– Je ne dis pas non, c’est une question d’occasion.
– Tu sais que je pourrais t’arranger ça ?
– Ah ?
Il est troublé de chez troublé, le mec !
– Une bonne bite, tu la suceras bien et après tu te feras bien enculer ! Ce serait délicieusement pervers, non ?
– Faut voir !
– Tu as déjà sucé des bites ?
– Il y a très longtemps !
– Raconte !
– J’étais étudiant, un jeune prof m’avait invité à une soirée, on devait être plusieurs, on s’est retrouvé à deux, on a un peu picolé, et il m’a proposé de visionner un film porno. Au bout de cinq minutes, il avait la bite à l’air et se branlait, il m’a invité à faire pareil. En fait la vue de sa queue et de ce qu’il en faisait m’excitait plus que le film, alors j’ai fait comme lui. Quand il mit sa main sur ma queue je n’ai pas bronché et je lui ai rendu la politesse. Après il s’est penché sur moi et m’a sucé. J’ai compris que je devais faire pareil et ça m’a excité, j’attendais ce moment, il m’a laissé faire, je l’ai sucé cinq minutes… et voilà !
– Comment voilà, l’histoire s’arrête là ?
– En fait, oui ! Parce que après il a voulu m’embrasser sur la bouche ! Je n’étais pas prêt pour ça. J’ai prétexté n’importe quoi, un malaise et je suis parti.
– Tu l’as regretté !
– D’être parti ? Non. Je n’avais aucune idée de ce que pouvait être la bisexualité. Pour moi on était homo ou hétéro, et j’aimais trop les femmes pour me classer comme homo.
J’ai donc refoulé cette expérience pendant des années. Mais quand j’ai eu la liaison dont je parlais tout à l’heure, et que ma domina me sodomisait avec un gode ceinture, je fermais les yeux et m’imaginais que c’était un mec qui me prenait.
– Il ne faut jamais laisser la sexualité aux taxinomistes, il n’y aurait pas assez de mots pour classer tout le monde.
– Joli !
– Mais, on a assez parlé, maintenant, viens, on va aller dans le donjon… Mais avant tu te mets ça…
Je lui tends un masque en vinyle doté d’ouvertures pour les yeux et la bouche.
–
– C’est indispensable ?
– Dis donc, esclave, qui c’est qui commande ici ?
– Pardon maîtresse, pardon maîtresse, je me demandais juste.
– Toute question à sa réponse, quand on sait attendre !
Il se passe le machin, sans comprendre.
Il me suit comme un toutou, c’est le cas de le dire !
Je me marre intérieurement car je sais pertinemment ce qui va se passer maintenant !
Je m’harnache de suite d’un gode ceinture et je lui fais lécher !
– Suce, suce la bonne bite, suce la bonne bite de ta maîtresse. !
– Slurp, slurp !
– C’est bon !
– Et si je te proposais une vraie bite, là tout de suite, tu la sucerais ?
Il se demande à quoi je joue. Jette un regard circulaire dans le donjon, mais comme il est placé il ne peut pas voir la cage recouverte d’un drap noir.
– Réponds-moi esclave !
Nouvelle gifle ! (Sur le masque en latex, ça ne doit pas lui faire grand-chose !)
– Peut-être bien !
– Alors suis-moi, je suis la fée clochette et j’exauce les vœux des gentils soumis !
Et d’un geste auguste, je dévoile la cage, puis je l’ouvre et demande à Nœud-Pap d’en sortir.
Volontairement je n’adresse pas un regard à Paulino. Je m’empare des bouts de seins de Nœud-Pap et je les serre très fort entre mes doigts, je sais que cela va le faire bander en quelques secondes. Effectivement, il offre maintenant au regard de Paulino, une jolie bite bien dressée au joli bout violacé.
Je l’attache à la croix de Saint-André, et me dirige alors vers Paulino. Sans un mot je m’empare de la laisse et l’emmène devant la bite de Nœud-Pap.
– Suce, maintenant !
Il n’a même pas hésité ! Vingt ans, trente ans peut-être de fantasme qui tout d’un coup se concrétisent. C’est beau, non ? Et il ne fait pas semblant, il se régale Paulino !
Pour Nœud-Pap, c’est différent, lui c’est un habitué, et il aime bien sucer des bites quand l’occasion se présente, j’en ai quelques-uns des clients comme ça ! Le souci c’est que mes clients « bi » sont tous beaucoup plus passifs qu’actifs. Il faut donc qu’ils acceptent quelques concessions à charge de revanche.
– Alors est-ce qu’il suce bien ? Demandais-je à Nœud-Pap
– C’est pas mal du tout !
Encore un mystère, ces mecs qui n’ont jamais vraiment sucé des bites et qui se débrouillent comme des artistes. Deux explications : Ou bien ils mentent en disant qu’ils sont béotiens en la matière ou alors le don est inné !
Quel dommage que je ne puisse plus voir son visage. Observer ses réactions pour la suite m’aurait intéressé.
– Stop ! On passe à autre chose ! Le masque tu le gardes ou tu l’enlèves, c’est comme tu veux !
Il semble hésiter puis le retire !
– On étouffe là-dessous !
Il prend un risque, Nœud-Pap va peut-être le reconnaitre, mais il ne va pas non plus aller crier sous les toits qu’il l’a rencontré dans un donjon dans lequel ils se sont sucés la queue.
– C’était bon ?
Il opine du chef !
Je n’ai pas entendu !
– Oui Maîtresse !
Je le toise, et j’enlève tout ce que j’ai en haut, ça a le don de donner un petit coup de fouet à la libido de ces messieurs au cas où ils en auraient besoin. Et histoire d’en ajouter une tartine, je me pelote les seins quelques instants en jouant avec mes tétons. Les deux soumis ont des billes à la place des yeux.
– Esclave ! Clamais-je à l’intention de Paulino.
– Oui Maitresse !
– Tu vas continuer d’obéir à ta maitresse ?
– Oui Maîtresse !
– Je vais t’attacher au chevalet, l’autre esclave va venir derrière toi et il va t’enculer !
Il ne dit pas un mot, il y va tout seul, il est prêt !
Je passe devant Nœud-Pap !
– Tu y va doucement, c’est peut-être sa première fois ! Essaie de ne pas jouir, je te ferais sucer sa queue avant.
Voici un arrangement qui lui convient parfaitement. Un peu de gel, une capote, et hop Nœud-Pap entreprend de dépuceler Paulino.
Pa si facile, son trou du cul est vraiment très serré, et il faut s’y reprendre à plusieurs fois, mais quand c’est entré, c’est entré. La bite de Nœud-Pap va et vient dans le conduit anal de Paulino qui se pâme.
– Alors ? Ça te plait de faire enculer par une bonne bite ?
– Ahrf ! Oui Maîtresse !
Quand j’y pense, combien de bonhommes sont sortis de mon studio en ayant eu leur première relation bisexuelle ? Un paquet ! Non pas qu’ils n’en avaient pas envie, mais ils ne se donnaient pas l’occasion de réaliser leur fantasme. Ici je les oblige, ou du moins je joue à les obliger… et ça marche !
Nœud-Pap souffle comme un bœuf, Paulino gémit, tout va bien.
Je les fais arrêter, demande à Nœud-Pap de sucer Paulino, lequel parait fort surpris de cette fantaisie, mais ne dit rien. Je les laisse deux ou trois minutes, puis je reprends en main Paulino, (je me méfie du stress post éjaculatoire, et je préfère que ça se passe avec moi). Je le branle donc, il jouit assez vite. Je vais chercher des lingettes. Fin de la prestation.
Nœud-Pap n’a pas joui, j’ai oublié de lui dire de se masturber, et en bon esclave, il n’a rien fait du tout ! Pauvre Nœud Pap !
– Tu veux te branler ? Ou tu préfères faire ça ce soir en pensant à moi !
Il me regarde avec des yeux tout ronds, je lui fais quelques effets de poitrine afin de le décider. OK, il se branle.
– Ça a été ! Demandais-je à Paulino au bout de quelques instants.
– Oui, très bien ! Me répond-il.
Il a, effectivement l’air enchanté, mais il se rhabille sans un mot, en me jetant des coups d’œil bizarres. Nœud-Pap se rhabille aussi de son côté. J’ai l’impression qu’il cherche à me dire quelque chose. S’il me reparle des tableaux je fais une crise, mais je ne pense pas ce soit ça ! Je vais lui faciliter les choses !
– Nœud Pap, attends-moi cinq minutes dans le donjon et ferme la porte !
Il ne cherche pas à comprendre et va s’y enfermer.
– Toi, tu as envie de me dire quelque-chose ! Lançai-je alors à Paulino.
– Oui, mais comme il s’agit d’un sujet que vous ne souhaitez pas évoquer, je ne sais comment faire.
Ah : Non, ça ne va pas recommencer !
– Je ne veux rien entendre !
– J’ai bien compris, je ne dirais donc rien, mais vous avez sans doute raison d’adopter cette attitude, ces tableaux sont hyper-dangereux, c’est de la dynamite.
Je ne réponds pas ! Je le sais bien qu’ils sont dangereux, je les ai affrontés en première ligne, mais il n’a pas besoin de savoir ça…
– Le simple fait d’en avoir un chez soi peut mettre la personne en danger de mort !
Bon, il va se taire, on se croirait dans un film de science-fiction de série Z dans lequel des objets anodins renferment des monstruosités gélatineuses venues phagocyter tous les habitants de la Terre.
Je ne relance pas. Ça y est, il s’est rhabillé.
– Ce fut un plaisir, je reviendrais ! Saluez pour moi le sympathique monsieur qui vous attend à côté ! Bisous ?
On s’embrasse chastement et je vais lui ouvrir la porte quand soudain…
Déclic !
Ses paroles résonnent dans mon cerveau « Le simple fait d’en avoir un chez soi peut mettre la personne en danger de mort ! » Et ce con qui a refilé le sien à Anna ! Voilà qui change la donne.
– Restez un instant, j’ai changé d’avis. Si je vous ai bien compris, ma copine Anna, qui dirige la galerie serait donc en danger de mort ? C’est bien ça ?
– Mais non, elle doit bien être en contact avec Nancini d’une façon ou d’une autre et elle va le lui rendre. Je lui ai d’ailleurs demandé de me prévenir quand elle l’aurait joint, j’ai quelques petites questions à lui poser à celui-ci !
– Monsieur Paulino, qu’est-ce que vous savez au juste sur ces tableaux ?
– Y’a de la drogue dissimulée sous les boursouflures, un truc très cher et très dangereux, c’était apparu sur le marché il y a quelques années, puis on n’en a plus entendu parler. Faut croire que les narcotrafiquants essaient de relancer la vente ! A priori Nancini est tombé sur ces tableaux par erreur, les trafiquants doivent obligatoirement être en train de les rechercher, et ces gens-là sont des tueurs.
– Vous avez trouvé ça comment ?
– J’ai foutu le tableau dans un coin de mon bureau après l’émission, le lendemain une des boursouflures étaient fendue, je suppose que c’est la femme de ménage, elle n’est pas un modèle de délicatesse ! J’ai regardé, j’ai vu un sachet en plastique dedans, ça m’a intrigué, alors je suis allé chercher une scie électrique et j’ai découpé toute la boursouflure à sa base, j’ai ouvert le sachet, j’en ai respiré un tout petit peu, ça m’a mis dans un drôle d’état ! Bref après, j’ai rafistolé tout ça chez moi avec du plâtre et de la gouache. Et comme je n’arrivais pas à joindre Nancini, j’ai apporté le tableau à la galerie. Voilà vous savez tout !
– Mais pourquoi n’avez-vous pas prévenu la police ?
– Bof ! La police !
– Pour des affaires comme ça, en principe, ils se bougent le cul ! Il faut les prévenir !
Il pousse un long soupir avant de me répondre :
– Vous pouvez garder un secret ?
– Bien sûr !
– Je suis consommateur de cocaïne, je préfère que la police ne vienne pas fouiller dans mes comptes et dans mes relations.
– Et si ma copine porte plainte, c’est grave
– Non ! Si elle me met hors du coup, ça devrait le faire.
– Bon O.K. On se tient au courant !
à suivre
© Vassilia.net et Chanette (Christine D’Esde) mars 2013. Reproduction interdite sans autorisation des ayants droits
Ce chapitre contient l’une de es scènes de donjon préféré
Bandulatoire ! Le passage dans le donjon est tout simplement exquis
En fait ce récit est très riche, non seulement c’est passionnant et excitant, mais le passage « donjon » est emprunt d’un professionnalisme tout a fait intéressant de par ses réflexions.
Joli récit et ce petit côté anticlérical me plait beaucoup
Très excitant et très bein écrit ! bravo
Dans ce chapitre 6 nous suivons la suite du « déniaisage » de Bernadette qui se fait raser la foufoune. Ensuite changement de décors où nous suivons Chanette dans ses activités professionnelles en train de dépuceler l’arrière train de l’un des protagonistes de l’histoire ! Excitant et palpitant ! Décidemment Chanette est en grande forme !