Une séance de caressothérapie par Jean-Michel_et_Martine

Noël 2004 nous avait surchargés de travail, et sans aucune pause réparatrice, le Nouvel An était arrivé lui aussi.

Comme chaque année, nos clients ont attendu la dernière minute pour se manifester, plus pressés les uns que les autres, avec tous une bonne raison pour que nous les fassions passer avant leurs concurrents. Les trente-cinq heures….vous connaissez ? Nous pendant deux semaines nous les avons oubliées.

L’appartement quitté à 7 h 30, nous le retrouvions vers 20 heures, épuisés, Martine et moi.
Les bons jours, nous réussissions à nous rejoindre à 12 h 30 au « Flunch» pour déjeuner rapidement ensemble. Les autres jours, c’était sandwich dans nos voitures. Le soir, douche et petit dîner vite fait.

Martine, dont les bâillements sont spectaculaires s‘en donnait à cœur-joie pour se relaxer. Complètement nue comme à son habitude dès qu’elle rentrait, j’avais droit à ses longs étirements, les bras vers le ciel, les jambes raidies. Son mètre soixante treize rejeté en arrière, son pubis et son sexe rasés tendus ressemblaient à une invitation à la fête.
Mais avec la fatigue, nous n’y pensions guère.

En d’autres temps, quand la journée avait été bonne, il n’était pas rare que l’on se retrouve ensemble sous la douche pour des petits jeux uro dont elle décidait elle-même du moment et des règles. J’avais parfois droit à :

– Ah ! J’ai encore envie de pisser…..Bah ! Je ferai sous la douche. Tu viens laver mon dos ?
Pas besoin de décoder. La demande était prometteuse.

Mais en cette période de suractivité professionnelle, notre vie sexuelle était réduite aux « formalités d’usage » : pas de pipi vicieux, pas d’acrobaties sur le canapé ou la moquette, pas de lit transformé en champs de bataille.
Les rencontres étaient « classiques », la couette juste repoussée momentanément au bout du lit, les « prémices » réduites au minimum, juste le temps d’avoir les conditions nécessaires à une pénétration.
Il fut même un soir où j’eus du mal à ne pas terminer sans Martine qui n’arrivait pas, comme elle dit, à « marquer le but » malgré deux ou trois changements de poses.

Bref, tout rentra dans l’ordre début janvier. Quand elle rentra, j’entendis le bruit des clefs dans la serrure, puis celui des chaussures sur le carrelage précédant le manteau sur le cintre et celui plus moelleux et plus réservé du sac- photo posé plus délicatement sur le sol.
Puis, elle me rejoignit dans la cuisine.
Tout en buvant sa tasse de thé elle s’exclamait :

– Tu te rends compte Jean-Mich’….Deux jours entiers de repos ? A deux ? Sans clients ? Le téléphone sur répondeur ? Les portables coupés ? La grasse matinée ? Pas de courses à faire ?…..Le paradis quoi !…. On en a bien besoin toi et moi….Pas vrai ? J’ai tous mes muscles douloureux. Il y a des années qu’il y a la même chose dans mon sac-photo, pourtant je le trouve de plus en plus lourd. Mes épaules me font mal, j’ai des courbatures, j’ai les jambes et le dos fourbus. Tu sais ce que tu ferais à ta copine chérie si tu étais sympa ? J’ai envie que tu me masses les jambes et le dos après la douche, cela calmerait mes courbatures. Mais sérieux …hein ?
– Moi ?…..sérieux quand tu le veux….tu le sais…..et moins quand tu le souhaites. O.K. pour le massage intégral de Madame après la douche.

Fidèles au contrat, nous devions passer l’un après l’autre dans la salle de bain. Pendant qu’elle rangeait un peu partout, je constatais qu’elle avait enlevé les serviettes de bain le matin et je dus l’appeler pour qu’elle m’en donne d’autres.

– Je comprends que tu sois moins fatigué que moi. T’es musclé toi. T’as des réserves…..dit-elle en me tendant une serviette……Bon et bien c’est mon tour maintenant.

Et pendant que je me séchais, petit à petit, tout ce qu’elle portait sur elle arriva sur les portemanteaux.
Sans doute heureuse du week-end en perspective, elle fredonnait avec des « hop » chaque fois qu’elle accrochait quelque chose ou visait le panier à linge. Il ne restait que le slip. Elle dit d’un air faussement autoritaire :

– Ferme les yeux !…. et le slip atterrit lui aussi dans le panier à linge.

Et là…..si je ne connaissais pas ma Martine, j’aurais pu croire qu’elle rompait le contrat de bonne conduite que nous avions conclu quelques minutes plus tôt.
La voir toute nue n’était pas pour moi une situation nouvelle. Dans l’appartement, c’est le contraire qui aurait été inhabituel. En quelques gestes précis et automatiques, elle noua sa queue de cheval en chignon, et je m’attendais à la voir me succéder dans la cabine.
A ma grande surprise, décontractée, elle s’installa confortablement sur le siège des toilettes, bien droite, cuisses entr’ouvertes, ignorant complètement ma présence…..puisqu’on avait dit « sérieux ».
Ma petite source adorée me charma du plus doux des murmures. Elle modulait son chant comme un oiseau qui siffle des variations pour dire, le soir, qu’il a passé une bonne journée et qu’il est heureux.
Elle prenait son temps. J’aurais voulu que cela ne s’arrête jamais, même si je devais rompre aussi le contrat en prenant une belle érection.
Hélas, cela s’arrêta, évidemment. Relativement confortablement installée, Martine, toujours assise se mit à bailler en se tapotant légèrement la bouche ouverte de la main en faisant des :

– Ouah!…..ouah!…..ouah !…..ouah !….. Je suis vraiment pompée. Mais tu vois je reste polie, et je mets bien ma main devant ma bouche pour bailler.

Humour ?….Provocation ?…..Inconscience ?…..
Oui, inconscience. Ca, c’est ma Martine. On a dit « sérieux », donc pas de « provoc ». Ce n’était pour elle qu’un pipi…..parce qu’elle avait envie de faire pipi et que ma présence ne la gênait pas…..un point c’est tout. Pas compliqué, non ?

Une fois sous la douche, elle interrompit « Il pleut bergère….. » qu’elle chantonnait, pour me crier :

– Te plait Jean-Mich’….prépare l’huile de massage…..tu sais…. dans ma table de nuit ? J’ai terminé, j’arrive.

A peine séchée, les cheveux maintenant dénoués descendant entre ses omoplates, elle arriva dans la chambre, se mit sur le lit et s’allongea sur le ventre.
Elle avait lu dernièrement un article sur les bienfaits de la réflexologie plantaire, il fallut donc commencer par la plante des pieds.
Pendant que mes mains s’activaient, mon regard se promenait sur ce long corps mince. Un mètre soixante treize. Sans doutes pas plus de cinquante deux kilos. Des cuisses longues qui laissaient toujours son sexe dégagé, même quand elle joignait les jambes. Je pouvais voir ses deux beaux bourrelets qui laissaient sortir un peu de ses petites lèvres toute roses. Et cette fente légèrement brune entre ses petites cuisses dures et musclées !

Elle me tira de mon admiration :

– Tu peux pas savoir comme ça me fait du bien ! Tu fais mes jambes aussi hein ?

Evidemment. Mes mains montèrent sur les mollets, puis les cuisses et les fesses.
Martine ne disait pas un mot. La tête tournée, la joue appuyée sur les mains, elle souriait d’aise et prés du sommeil.
Arrivé aux vertèbres lombaires, j’avais l’impression de masser un squelette. Vraiment, elle n’avait que la peau sur les os. La colonne vertébrale la tenait avec beaucoup de peine, et il était aisé de comprendre que le simple poids de son sac-photo lui était pénible.
Elle me précisa :

– Ah oui…..c’est à partir de là que ça détend vraiment.

Il y avait bien cinq minutes que je massais ses lombaires. Un genou de chaque côté de ses jambes, je m’appliquais. Son sourire de satisfaction ne faisait plus de doutes. Vraiment, c’était bon.
Soudain elle s’interrompit. Elle se leva, alla au tiroir de la table de nuit et y prit un kleenex.

– Attends…..Je vais mettre cela entre mes jambes, ou alors je vais salir le drap.

Et se rallongeant sur le ventre, elle glissa le kleenex sous sa fente. Je vis un petit bout du carré blanc logé entre ses cuisses.

– Continue s’il te plait. Là vraiment tu me relaxes.

Non seulement je la relaxais, mais en plus, apparemment, ma petite chatte prenait du plaisir au point de se mouiller. J’osais avec prudence intervenir :

– C’est si bon que cela ?
– On a dit sérieux hein !….Alors continue et tu pourras après me demander ce que tu voudras.

Pas ingrate ma Martine.
Si je passais aux dorsales, je risquais de couper son plaisir. Je continuais donc sur les lombaires et je sentais parfois ses hanches bouger sous mes mains.
L’huile de massage à la lavande sentait particulièrement bon. Toute la chambre était parfumée d’un érotisme certain. Quelque chose me disait de ne pas quitter le bas de la colonne vertébrale puisque visiblement elle appréciait.
Alors que j’attendais qu’elle me dise de continuer plus haut, brusquement ses hanches s’agitèrent un peu plus fort et son nez s’enfouit dans l’oreiller quand elle poussa un petit cri. Jouant le jeu, je fis celui qui n’avait rien compris.

– Tu fais toujours là en bas !…..Fais mon dos et les épaules aussi s’il te plait, pour me faire oublier mon sac-photo.

Ah, la petite comédienne chérie ! Jeu ? Honte ? Peu importe. Disons complicité.
Je malaxai donc en douceur ces épaules fragiles après avoir repoussé ses longs cheveux bruns. C’est vrai que le sac-photo devait lui être pénible.
La conversation avait repris à propos de tout et de rien. Les os…..les muscles…..les vertèbres. Visiblement mademoiselle était bien détendue. En baillant pour la énième fois elle annonça en se redressant :

– Je me sens vachement mieux. Après une nuit de sommeil, demain j’aurais oublié tout ce tintamarre du Nouvel an. Tu as des mains magiques mon Jean-Mich’ !

– Si tu les dis…..Je devrais exploiter ce don peut-être ?
– Oui…..Mais oui…..Mais sur moi uniquement.
– Tu as dit que je pourrai demander ce que je voudrai….rappelais-je en riant.
– C’est vrai…..Je l’ai dit…..Et pour Monsieur, qu’est-ce que ce sera ?
– Quand tu y seras disposée, tu me refais un beau pipi comme celui que tu as fait tout à l’heure avant ta douche. Il était super pour un pipi sérieux. Mélodieux à souhait. Un vrai chant d’oiseau.
– Il t’a plu ? Un petit pipi tout simple, tout classique comme cela ? Tu n’es pas exigeant. Pour l’instant je ne pourrais que t‘en offrir un petit. Mais je t’en prépare un super pour tout à l’heure.

Puis elle se leva du lit et récupéra le kleenex coincé entre ses cuisses. Elle le regarda quelques secondes et me fit constater qu’il était humide.

– Et oui…..Tu vois ce qu’ont fait tes mains magiques ?

Elle le replia et s’en servit pour s’essuyer.

– Bon…..Et si on allait préparer le dîner. J’ai une de ces faims !

J’ai cru qu’elle éludait sa promesse d’un super pipi quand elle retourna dans la salle de bain et que j’entendis l’eau couler dans le lavabo. Mais c’était juste pour un petit rinçage.

C’est en robe de chambre que l’on fit la fête à un gratin de courgettes.
Le repas avait été précédé d’un jus d’oranges et suivi d’un grand verre d‘eau, présages d’un pipi géant au plus tard avant de se mettre au lit.
Une petite tranche de « Thalassa » à la télé et…..

– Je m’endors…..On y va ?…..Mais avant, je n’oublie pas que je t’ai promis un pipi.

La robe de chambre accrochée, elle proposa :

– Tu tiens vraiment à un pipi tout bête, assise sur le siège des toilettes comme tout à l’heure, ou bien tu me fais confiance et on innove ?

Connaissant Martine, je fis confiance à l’innovation.

– Alors viens…..Je te préviens, il y a une petite marge d’échec possible.

Elle m’invita à la suivre dans la cabine de douche, et je m’attendais à un arrosage mutuel, l’un contre l’autre, mais cela n’aurait pas été une innovation. Elle précisa son désir, je devrais dire son fantasme.

– Je me suis toujours demandé ce que ça me ferait si je devais faire pipi avec un machin….comme un homme. Tu me le prêtes ?

Elle me tourna le dos et m’invita à me glisser entre ses cuisses. J’avais déjà une érection terrible, ce fut facile. Elle serra un peu les jambes. J’étais tout contre elle.
Tout son corps et ses cheveux étaient encore imprégnés du parfum de lavande de l’huile de massage.

– Tu peux faire aussi Jean-Mich’ si tu veux….dit-elle en me tenant la queue.

Facile à dire, mais moi, en érection ….. Plus moyen.
Nous étions dans l’impossibilité de nous laisser aller l’un et l’autre. Cette situation était plutôt cocasse.
Je me souvins de la seule solution pour libérer Martine dans ce cas : la faire rire. Je lançais en parodiant Bourvil dans un de ses sketches :

– Le dire c’est bien…..Mais le faire ?…..

J’avais gagné. Elle riait. Une super inondation sortit ni comme un pipi masculin, ni comme un pipi féminin. Ca partait de tous les côtés et mes doigts unis aux siens essayaient d’obtenir le jet respectable qu’avait espéré Martine.

– Et bien, ma Martine, heureusement que tu n’es pas un homme, t’en foutrais partout.

Elle me refit face, passa ses bras autour de mon cou et comme pour s’excuser, comme si c’était nécessaire, me souffla à l’oreille :

– D’accord…..Il n’était pas beau…..Mais avoue…..Qu’est-ce qu’il était bon hein ?

Un bon rinçage s’imposait, pendant lequel, ayant trouvé le repos, je réussis à inonder la main de Martine.

– Ouais…..bravo Jean-Mich’!

On ne pouvait pas s’arrêter là. Après un essuyage il fallait se décider.

– Ici ou au lit ?…..demanda Martine
– Viens au lit…..Moi aussi j’ai une idée.

De la salle de bain à la chambre, Martine me regardait avec un sourire et l’air de celle qui se demandait ce qui aller lui arriver. Pas de méfiance, non, aucune raison entre nous. Plutôt de la curiosité.
En fait son attitude pendant le massage m’avait donné une idée dont je souhaitais la faire profiter.
Une fois sur le lit, je la fis mettre en levrette et je repris le massage des vertèbres lombaires en promenant mon sexe tout doucement sur sa fente entr’ouverte. Elle avait compris, et ses petits cris me montraient qu’elle appréciait.
Ce petit jeu dura quelques minutes au moins. Elle aimait cela. Je lui demandais :

– Tu m’invites ?
– Oh oui alors !…..si tu ne viens pas je suis foutue de partir sans toi.

En disant cela, une de ses mains quitta l’oreiller pour aller rejoindre son clito.
Je n’avais plus qu’une chose à faire pour partager le festin.
Puisqu’elle était largement offerte et qu’elle m’y invitait, je la pénétrais.
Elle avait de l’avance sur moi, mais je la rejoignis rapidement, entraîné par son plaisir, et presque à la même seconde nous sommes éclatés l’un sur l’autre avant de nous retrouver allongés côte à côte.
Un nouveau kleenex arriva entre les cuisses de Martine et elle m’en tendit un.

– Ouahou !…..Depuis deux semaines on avait du retard. C’est vrai, les autres jours, sans pipi, sans rien, c’était pas si bon qu’aujourd’hui hein ?

J’approuvais et applaudissais à la forme retrouvée de Martine.

– Ca, c’est ton massage Jean-Mich’. Tu m’en feras encore hein ?
– Si tu veux. Mais en échange d’un beau pipi uniquement.
– Marché conclu…..Dis ?…..Cette soirée ?…..On ne la racontera pas sur Vassilia, hein ?…..
– Bien sûr que non….Allez….On dort…..Bonne nuit.

Bisous…. Couette…. Lumière….Dodo.

—O—
Jean-Michel et Martine
Janmich59@wanadoo.fr

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