Une boutique de mauvaise réputation par Claude_2

 

Depuis le temps que j’en avais envie…

Je suis entrée dans cette boutique de lingerie d’un genre un peu spécial. Une vitrine discrète mais alléchante : seulement quelques sous-vêtements très sexy, et quand je dis très sexy ; c’est rien de le dire. En devanture, aussi, une robe noire fendue très haut, de chaque côté et un décolleté dans le dos plutôt osé.

Je suis entrée après de longues hésitations. J’ai été accueillie par deux vendeuses elles même habillées de façon très suggestive.

La patronne, visiblement, une femme d’environ 40 ans, portait une robe longue à pans ouverte de chaque côté jusqu’aux hanches, laissant deviner à chaque pas une lingerie rouge. Enfin plutôt un bout de tissu soyeux qui ne cachait pas grand-chose de son anatomie. Les seins serrés et cherchant à s’évader d’un soutien-gorge pigeonnant laissant découverte une partie de l’aréole. Poitrine généreuse, mais visiblement entretenue.

La vendeuse, une jeune fille assez ronde, disons pulpeuse, habillée en minijupe cloche, bas, porte-jarretelles apparent à chacun de ses mouvements. Un bustier laissant voir son nombril et lui aussi comprimant une poitrine juvénile bien faite, bien ronde. Sa jupette accentuait une chute de reins particulièrement cambrée, faisait ressortir un fessier rond.

J’ai failli ressortir aussitôt devant le spectacle de ces deux femmes. Mais, devant l’envie d’en savoir plus sur cette boutique, l’amabilité et la décontraction de ces deux personnes, bref je suis restée.

La patronne, à peine plus âgée que moi s’est approchée et m’a parlé d’une voix chaude. Après quelques minutes j’étais plus décontractée et elle a commencé à me montrer quelques modèles de lingerie. Elle m’a expliqué que sa clientèle était composée de couples ou de femmes seules, mais plus généralement de couples échangistes.

Je lui ai dit être rentrée par hasard, enfin pas vraiment, l’envie de savoir, et d’offrir à mon mari une femme sexy, lui qui lorgne souvent sur cette devanture. De lui faire plaisir tout simplement.

– Oui, je vois, nous voyons quelques fois des femmes qui comme vous cherchent un deuxième souffle. Mais ne vous y trompez pas, je ne ferai pas de vous une jeune vamp comme cette jeune fille (elle me désigne la vendeuse qui s’est approchée) Je ne pense pas que vous cherchiez à vous mettre en valeur de cette façon.

Et la patronne prend la vendeuse par le bras, l’attire vers elle et de ses mains souligne la poitrine de la fille, puis ses reins.

– Mais par contre, vous pouvez essayer des dessous du même genre…

Elle relevé la jupette de la fille pour me montrer ses jarretelles et passe sa main sur le ventre de la fille pour mettre en évidence sa culotte en dentelle transparente qui ne cache pas grand-chose de son anatomie intime. La fille est complètement rasée et se laisse faire. Sans doute est-elle habituée à servir de mannequin.

Oui, dit la fille, je vous vois bien dans ce genre de chose, me dit-elle. C’est en plus très pratique, regardez…

La fille met un pied sur une chaise et mettant les mains entre ses jambes me montre que la culotte est fendue, ouverte juste sur son sexe.

Elle me montre ses lèvres vaginales sans aucune retenue, et ouvre son sexe. Je suis très gênée, mais ne peut défaire mon regard de son entre jambes.

– Les hommes adorent cela ! Me dit la patronne en passant sa main entre les cuisses de sa vendeuse.

Je deviens toute rouge, et la patronne en me regardant insiste dans son geste et passe et repasse un doigt sur le sexe de sa vendeuse qui me sourit et semble apprécier la caresse.

– Venez, j’ai quelques vidéos de lingerie qui vont vous permettre de choisir, nous ne pouvons pas vous faire essayer tout ce que nous avons, vous comprenez, c’est trop intime…. l’hygiène…

Me voilà guidée dans l’arrière-boutique où trône un écran de télé immense et un canapé non moins profond. La patronne me confie une télécommande et me voilà seule à regarder défiler des mannequins toutes plus déshabillées les unes que les autres. Chacune passe une première fois devant la caméra en sous-vêtements tous aussi beaux et excitants. Les uns sont presque sages les autres des appels au viol. Cuir, latex, soie moulante, ou au contraire très vague, laissant apercevoir l’intimité de ces jeunes femmes. Je zappe et reviens souvent sur ces passages, cherchant à mieux voir, avec le souvenir des mains de la patronne sur l’entrejambe de son employée. Je ne suis pas lesbienne, mais j’ai envie de voir ou plutôt de revoir ce geste.

La patronne de temps en temps vient me voir et commente les tenues des mannequins.

– Pour comprendre les arguments de ces modèles, finit-elle par me dire, il faut attendre le deuxième passage des filles.

En effet les premiers mannequins reviennent sur l’écran et commencent une démonstration de l’utilisation de chaque modèle. Soutien-gorges qui s’ouvrent de façon tres spéciale, entourant les seins et les comprimant de toutes les façons possibles en laissant soit le sein libre soit juste la pointe. Des bodies qui s’ouvrent aussi de toutes les manières et enfin des culottes quittées de façon très subjective, ouvertes sur le dessous, le devant, le derrière, découvrant ici un pubis, là un sexe ouvert, là une paire de fesses magnifiques, voire l’anus.

Cette succession d’images finit par procurer son effet sur ma personne et je me tortille sur le canapé, serrant les cuisses et même il m’arrive de me frotter le pubis par-dessus ma jupe. J’arrête évidement dès que j’entends une des femmes arriver…

Le film se termine presque et la patronne se met devant moi et me demande quelle pièce a retenu mon attention. Très gênée, je ne sais plus trop, n’ayant retenu que la vision de corps offerts, voir en pleine masturbation. Je n’ose pas avouer mon trouble, mais celui-ci doit se voir sur moi.

– Vous n’êtes pas la seule à avoir cette réaction, me dit la patronne, surtout chez les femmes qui viennent seules. On va les revoir ensemble et si un retient votre attention, ce sera ma vendeuse qui l’essayera et vous fera une démonstration. Puis vous pourrez l’essayer, mais seulement si vous décidez de le prendre.

La patronne se met derrière moi, prend la télécommande et nous reprenons la projection de la deuxième partie, mais avec cette fois les commentaires sur les avantages et inconvénients de chaque modèle.

– Regardez, avec ce modèle, vous pouvez vous donner du plaisir seule ou avec celui-ci, votre partenaire peut vous prendre sans vous déshabiller ou avec celui-là il peut même vous sodomiser et vous de votre côté faire autre chose. Regardez cette fille qui se fait prendre par derrière sans même avoir à quitter sa culotte ! C’est pratique même pour uriner. Regardez la faire. N’est-ce pas excitant de voir une belle femme uriner en étant parée d’aussi beaux dessous féminins ?

Moi je serre de plus en plus fort les cuisses et bouge beaucoup sur ce canapé. Je me sens toute brulante et mon ventre me lance des appels. C’est en regardant une fille qui détaille comment sa culotte peut s’ouvrir de plusieurs façons que j’ai desserré mes cuisses et passé ma main sous ma jupe.

La patronne a fait semblant de ne rien voir, mais s’est approchée de moi par derrière et a ouvert mon corsage emprisonnant mes seins et les caressant. Tout a basculé très vite. Au lieu de la repousser, je l’ai laissée faire, prendre possession de moi. Elle a appelé sa vendeuse qui est venue se mettre devant moi et lui a ordonné de me soulager.

La fille s’est mise à genoux devant moi, m’a doucement écarté les jambes et a commencé à me lécher les cuisses. Arrivée devant ma culotte, elle me l’a retirée et j’ai tout fait pour l’aider et m’offrir à elle. Elle m’a léché, pénétré avec sa langue pendant que sa patronne prenait possession du reste de mon corps.

Les deux femmes se sont occupées de moi, m’ont fait jouir un long moment par des caresses et attouchements très sensuels. Elles m’ont mise complétement nue, puis la patronne s’est faite harnacher d’un gode-ceinture par son employée et, elles m’ont fait prendre diverses positions pour m’enfoncer l’engin et je peux dire que la patronne m’a prise comme un homme et que j’ai joui, surtout quand le gode s’est enfoncé entre mes fesses et m’a forcé l’anus, alors que la fille me masturbait le bouton et me léchait le vagin ouvert.

L’après-midi s’est passé trop vite et je n’ai rien acheté. Mais je reviendrai dans cette boutique qui a si mauvaise réputation en ville.

Claude_2

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7 réponses à Une boutique de mauvaise réputation par Claude_2

  1. Belinda dit :

    Quel beau texte, j’en suis toute boulversifiée !

  2. Danielle dit :

    Ça fait rêver !

  3. Dianne dit :

    Un très bon texte que j’ai eu grand plaisir à lire.

  4. Claire dit :

    Bravo, c’est remarquablement bien tourné avec une monté progressive de l’excitation, descriptions de plus en plus chaudes puis action. Encore bravo !

  5. Tob dit :

    Ah, le fantasme de l’arrière boutique, on a aussi en rayon, la cabine d’essayage, la vendeuse de chaussure…

    • Eddy dit :

      Le western, le polar, le « cape et d’épée » ont leur codes… Le récit érotique a bien le droit d’avoir les siens !

  6. Dudule dit :

    Sympathique

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