Stoffer 3 – La bâtisse rouge – 11 – Les trois grâces par Nicolas Solovionni

Stoffer 3 – La bâtisse rouge – 11 – Les trois grâces par Nicolas Solovionni

 

– Bon quand vous serez prêtes, vous pourrez aller visiter le bâtiment rouge à votre tour. Mais pour l’instant reposez-vous, il y a un brouillard pas possible dehors et le vent souffle à 80 km/h. Dis-je à l’attention de ces dames.
– Je pensais au toubib. Il peut aussi bien se suicider sans poison ! Me confie Nerren.
– Je sais bien, je préfèrerais qu’il reste en vie, on peut en avoir besoin, mais sinon ce ne sera pas une grosse perte.

Et tandis que les filles partent se doucher, et je vous assure qu’elles en avaient bien besoin, Nerren me fait comprendre en me montrant ostensiblement la bosse de sa braguette, qu’il aimerait que je lui rende la politesse.

Je lui extrais donc sa belle queue de sa cachette, elle est toute raide et une goutte de liquide pré-séminal perle déjà au sortir du méat.. J’ai tôt fait de la porter à ma bouche gourmande

– Bande de cochons ! Commente Dilos en s’éloignant.

Il dit ça sans véritable animosité, c’est un type plutôt respectueux et large d’esprit, mais simplement il n’est pas friand de ce genre de choses. Bien qu’en moment de grande excitation, je l’ai vu déroger (un tout petit peu) à son hétérosexualité.

On se désape, Nerren et moi, sommes l’un en face de l’autre, nos bites sont demi-molles. Nerren m’attrape les tétons, il les pince, les tiraille, les tournicote, j’adore ça et du coup ma queue redevient maintenant toute raide. Je lui rends évidement la pareille, c’est la moindre des choses et il continue à avoir le chibre dur comme un barreau de chaise.

D’un commun et tacite accord, nous nous installons sur la bannette en position de soixante-neuf. Je suis en dessous et je me mouille les fesses. Les nanas auraient pu au moins poser une serviette avant d’entreprendre leurs galipettes.

Sucer tout en étant sucé, en voilà une sensation qui ne manque pas d’être agréable, à ce point qu’on a l’impression de se sucer soi-même.

Bien sûr que je me régale, mais je ne vais le répéter à chaque fois que je suce une bite. Nerren se livre à quelques variations fort plaisantes comme me gober les testicules, ou s’en aller égarer son doigt du côté de mon anus afin d’y plonger dedans.

– Ah ! Oui ! Ton doigt ! Fais bouger ton doigt dans mon cul.

Au bout de quelques minutes, je lui fait part de mon intention de passer à autre chose. Il a compris, je me positionne en levrette, il vient derrière moi, il m’encule, c’est trop bon et pendant qu’il me pistonne avec fougue, je me branle comme un malade.

Dyane est la première à sortir de la douche. Elle est encore entièrement nue.

– Regarde-moi ces enculés ! Lui lance Dilos en nous montrant du doigt.
– Et alors ? Réponds la fille. Personne ne t’empêche d’en faire autant.
– Bof !

Dyane vient alors lui tripoter l’entrejambe.

– Dis-donc, on dirait que ça t’excite de les regarder ?
– Mais non !
– Alors pourquoi tu bandes ?
– Je ne bande pas !
– Vérifions ! Dit-elle en sortant le « bel oiseau » de son nid. Ben si tu bandes !
– C’est toi qui me fait bander !
– Menteur, tu bandais avant.

Et irrésistiblement attirée par cette jolie colonne de chair, elle opère une petite flexion des genoux pour se retrouver dans la position de la « bonne suceuse de bite »

Elle suce avec gloutonnerie rendant l’organe raide comme un piquet. Elle contemple satisfaite le résultat de sa bonne pipe, se redresse et prends son partenaire par la main et l’entraîne vers la bannette en face de la nôtre.

– Et maintenant tu m’encules ! Lui dit-elle en adoptant la position idoine

Dilos aurait sans doute préféré quelques préliminaires suivi d’une pénétration classique, mais il ne saurait refuser ce que lui demande sa petite préférée.

C’est vrai qu’il y a de quoi craquer devant le spectacle offerte par ma seconde de vaisseau : le cul cambré, les cuisses écartées et ce petit trou brun et plissé, véritable appel à la luxure !

Alors attiré comme par un aimant, Dilos vient poser ces lèvres sur ce charmant orifice, d’abord chastement (si toutefois on peut employer ces termes en de pareilles circonstances) puis en pointant sa langue en avant

L’endroit désormais bien lubrifié de salive est prêt à recevoir le chibre bandé de l’homme.

Alors Dilos encule Dyane d’un vigoureux coup de rein. Et tandis qu’il entame une série de va-et vient bestiaux, Nerren se retire de mon cul, la bite pleine de sperme. Je suis pour ma part, sur le point de me faire jouir avec la main. Ça y est j’explose à mon tout. C’est trop bon mais c’est un peu crevant tout ça.t

Gundula et Nadget sortent à leur tour de la douche.

– T’as vu cette salope de Dyane ! Dit Nadget à sa camarade, elle n’est jamais rassasiée.
– On est toutes des salopes ! Répond cette dernière avant de lui rouler une pelle.

Cinq minutes plus tard, satisfaits de nos galipettes, nous avons trinqué.

– On trinque à quoi ? Demandais-je
– Aux cochons ! Aux gentils cochons de l’espace !

Après tout, pourquoi pas ?

Le brouillard a persisté toute l’après-midi.. Au moment du diner nous avons porté à manger au toubib en usant des mêmes précautions qu’antérieurement. Il était toujours bien vivant.

Et le lendemain matin, l’étoile locale brillait de mille feux dans un ciel bleu d’azur.

– Bon, les filles vous allez y aller. Attention restez groupées, je veux dire il faut que chacune d’entre vous puisse constamment voir où sont les deux autres.
– Et on fait quoi ?
– Vous apportez deux gros projecteurs pour éclairer l’intérieur, et je crois qu’on doit avoir un souffleur pour virer la poussière, j’aimerais bien savoir s’il y a quelque chose en dessous.
– On est les femmes de ménage, alors ! Persifle Dyane.
– « Il n’est point de sot métier » disait Bergson
– C’était quoi son métier à Bergson
– Testeur de sex-toy !
– C’est malin ! Bon on va se préparer.

Et c’est à ce moment-là qu’une voix féminine surgit du micro extérieur.

– Y’a quelqu’un ?

Tout le monde se précipite sur l’écran de contrôle. Il y a là trois nanas habillées comme des souillons, mais malgré tout, propres sur elles, elles doivent avoir au maximum une trentaine d’années. Elle ne portent apparemment aucune arme et affichent des sourires béats. Celle qui semble la porte-parole du petit groupe est une brune avec un grand nez et les cheveux en cascade.

Putain, je ne pensais pas que la rencontre avec les gens d’ici aurait lieu de cette façon, je vais improviser…

– Oui, ici le capitaine Ajas Stoffer !
– Je m’appelle Elvira, et voici Tallulah et Valencia. Vous venez faire quoi ici ?

Tallulah est une jolie blackette, Valencia serait plutôt du genre « café au lait ». De belles femmes ! Vraiment !

– Je vais descendre ce sera mieux pour les présentations…
– J’espère que vous ne tenterez rien contre nous, nous avons des amies en couverture derrière ces rochers là-bas.
– Mais non, rassurez-vous !

« La confiance règne ! »

– Je vais descendre, il me faudrait une nana avec moi, une présence féminine, ça peut aider…
– J’arrive ! Me dit Dyane.
– Non pas toi, si ça se passait mal, il faudrait que tu reprennes le commandement du vaisseau. Nadget ? Gundula ?
– Mais je n’y connais rien ! Proteste cette dernière.
– Bon quand faut y aller, faut y aller ! Soupire Nadget, fataliste.

Je demande à Dilos de me passer le caillou. On revêt prestement nos tenues de sécurité et nous voilà devant « les trois grâces », version intersidérale. Je prends un air constipé, genre cornichon mystique, je joins mes mains, j’incline la tête, j’ai toutefois l’impression que mes singeries ne font que dérouter nos interlocutrices. Du coup je ne la sens plus très bien cette affaire. Tant pis, je suis lancé, je ne vais pas m’arrêter.

– Nous sonnes très honorés de vous rencontrer ! Commençais-je ! Nous avons rapporté la pierre que les mécréants ont subtilisé aux précurseurs. Nous allons vous la restituer.

J’extrais le caillou de ma poche et leur présente dans un geste se voulant solennel, genre, « tenez les filles je vous ai rapporté le Saint Graal » ! J’ai vraiment l’impression d’être un acteur minable jouant dans un film idiot.

– Mais qu’est-ce vous racontez ? Me répond Elvira.

Grand moment de solitude, je ne sais plus vraiment quoi dire ?

– La pierre, vous n’êtes pas au courant ? Balbutiais-je.
– Quelle pierre ?
– La pierre des… non, attendez on ne va pas y arriver. Vous êtes combien sur cette planète, je veux dire : il y a différents groupes ?
– Ben non, maintenant il n’y a plus que nous !
– Ah ! On m’avait parlé d’un certain « Maître Calloch »
– Il vous a été recommandé par un ami à vous ?
– Non, c’est plus compliqué que ça ! On a trouvé le journal de bord d’un capitaine de vaisseau et ce qu’il y avait d’écrit nous a intrigué, alors on est venu faire un tour. On peut le rencontrer ce « Maître Calloch » ?
– Oui, il est enterré un peu plus loin, au pied de collines, à moins que les crabes l’aient déterré et bouffé.
– Il lui est arrivé quelque chose ?

Question idiote, vous en conviendrez !

– Ça, on peut le dire !

Vu leur façon de s’exprimer, j’ai de plus en plus le sentiment que ces nanas sont tout à fait autre chose que des prêtresses membre d’une secte pro-précurseurs.

– Mais vous, votre rôle, ici ?
– Vous croyez que les naufragés ont un rôle vous ? On nous en avait attribué un, mais on s’en est dégagé.

Et elles se marrent.

– Et en venant nous voir, vous vouliez quoi ?
– Vous demander de nous rapatriez.!
– Ah ! Oui, pourquoi pas…

De plus en plus bizarre…

– Evidemment on n’a rien pour payer le voyage.
– Vous êtes combien ?
– Ça serait sympa si vous nous faisiez rentrer, il y a une éternité que je n’ai pas bu un bon pinard.
– Oui c’est possible, mais il faut que je vous fasse passer dans le sas de décontamination…
– C’est pas un problème !

On installe ces dames dans le mess, on leur sert à boire. Elles sont jolies même si elles paraissent fatiguées, elles sont habillées avec des trucs en peau de je ne sais quoi reliés entre eux par des pinces de crabes. Une mode locale ?

– Si vous voulez manger un bon truc, c’est possible aussi !
– Vous avez du chocolat ?

Plus surréaliste, tu meurs !

– Bon reprend Elvira, en craquant son morceau de chocolat, la version de votre venue ici, elle est exacte ? Vous n’allez pas nous cacher des trucs ?
– Je vous répète, nous avons trouvé un journal de bord qui parle des ruines des précurseurs, on s’est dit que ce devrait être intéressant…
– Intéressant pourquoi ?
– Il y a peut-être des objets qui ont appartenu aux précurseurs, c’est pour ça qu’on voulait rencontrer Calloch… En échange on lui rapportait un caillou qu’un mec avait prélevé dans le chambranle de la porte, il avait l’air d’y tenir.
– Bien, on va vous résumer notre histoire, ensuite vous me direz ce que vous pouvez faire.
– On vous écoute.
– Mais avant je vais dire à nos copines de rentrer, ce n’est pas la peine qu’elles restent planquées, on prend peut-être un risque mais tant pis. On peut se servir de votre hautparleur ?

Après cette petite formalité, nous avons écouté notre interlocutrice :

A suivre

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5 réponses à Stoffer 3 – La bâtisse rouge – 11 – Les trois grâces par Nicolas Solovionni

  1. Andrieu dit :

    Ah, les trois grâces, c’était l’un de mes fantasmes d’ado, surtout celles représentés par Rubens j’ai toujours aimé les femmes potelées !

  2. Baruchel dit :

    Délicieuse partouze cosmique

  3. Iznogoud dit :

    deux femmes ensemble c’est fabuleux, alors trois….

  4. Vaucresson dit :

    Super ce texte

  5. Forestier dit :

    Ah ! Voici des visiteuses imprévues ! Je parierais fort qu’elle vont contribuer à épicer ce bon récit !

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