Stoffer 2 – Les labyrinthes d’Orza – 8 – Cassia Ling par Nicolas Solovionni

Stoffer 2 – Les labyrinthes d’Orza – 8 – Cassia Ling par Nicolas Solovionni


Nous avions donc à boire et à manger, on pouvait donc survivre, mais survivre comment ? Il fallait bien s’occuper, on a donc exploré tout ce bazar, sans rien trouver d’extraordinaire, sauf que lorsque nous avons voulu sortir à l’extérieur, le grand couloir rectiligne s’était transformé en labyrinthe ! Encore un coup de cette saloperie de machine à la con !

Imaginez : trois hommes et une femme pas trop moche, naufragés, prisonniers et désœuvrés, que voulez-vous que ça donne sinon du sexe et des tensions.

Je n’ai jamais été farouche. Mais Sylvester ne me plaisait pas, situation difficile, car il avait autant de libido que les autres, mais comment lui faire comprendre qu’il n’était pas le bienvenu entre mes cuisses.

Vous voulez un peu de lecture coquine, pourquoi pas ? Ça m’amuse d’écrire ça :

– On ne va pas rester sans baiser, et la branlette ça va bien cinq minutes ! Me dit Sylvester. Est-ce que tu serais d’accord pour qu’on fasse un roulement ?
– Non, il n’y aura pas de roulement, je ne suis pas à votre disposition, je baise avec qui je veux et quand je le veux.
– Ça veut dire que tu me rejettes ?
– Sylvester, fous moi la paix, s’il te plait. Je ne te dois rien et je n’ai pas à me justifier.
– Tu pourrais au moins me faire un minimum !
– C’est quoi un minimum ?
– Me branler !
– Bon, on parle d’autre chose.

J’étais emmerdé, je n’avais rien contre lui, même s’il était lourd, alors le branler, pourquoi pas, je le ferais un jour mais je n’avais pas besoin de lui dire maintenant, j’aurais eu l’air de céder trop facilement.

Et pendant que Sylvester s’éloignait, Assenti s’approche de moi, très près, très très près.

Pourquoi s’embarrasser de formalités, autant aller droit au but, et le but était derrière sa braguette, je l’ouvris et sortis son chibre que je fis bander correctement de quelques mouvements de mes petites mimines.

Craig restait là à un mètre de nous, raide comme un piquet ne sachant s’il devait se joindre à nous, se contenter de regarder, ou aller faire un tour. En fait il attendait que je lui dise quoi faire. J’avoue que sur le moment je ne savais pas trop.

Et puis j’avais mieux à faire, je plongeai sur la jolie bite d’Assenti et l’enfouissait tout entière dans ma bouche avant de la faire aller et venir. Il ne tarda pas à se pâmer. Du coup je stoppais ma fellation et me déshabillais à la hâte. Je n’avais couché que deux fois avec lui à bord du Faucon vert, mais je savais que comme beaucoup de mâles, il adorait la vue de mes nichons et jouer avec. Je n’allais quand même pas lui refuser ce plaisir.

Alors comme de juste, il me suce les tétés, je lui demande se de mettre lui aussi, à poil, ce qui me permet de lui pincer les siens, ça produit toujours son petit effet sur la plupart des bonhommes.

Je recommence à le sucer tout en sentant mon excitation s’intensifier. Et pendant ce temps-là Craig est toujours à un mètre de nous la main sur la braguette.

– Sors-là ta queue, ne se soit pas timide ! Lui lançais-je.

Il le fait et sort un engin bien raide. Et soudain, j’ai une idée salace :

– Si tu venais le sucer avec moi ?

Je m’amuse parce que les deux mecs sont aussi surpris l’un que l’autre de ma proposition.

– Je ne suis pas homo ! Répond Craig !
– Moi non plus ! Allez viens, ça ne va pas me tuer, et moi ça va m’amuser.
– Mais je ne veux pas ! Proteste à son tour Assenti.
– On dit pourtant que ce sont les hommes qui font les meilleurs pipes.
– Ça ne me plait pas !
– Tu fermeras les yeux !
– Non !
– Alors j’arrête tout !
– T’es chiante avec tes idées à la con ! Bon je veux bien me laisser faire mais juste un minute, pas une seconde de plus ! De toute façon il ne veut pas !
– Craig, on t’attends ! Lançais-je.
– Vous risquez de m’attendre longtemps !
– Remarque on peut faire le contraire ! Assenti, tu serais d’accord pour le sucer pendant une minute ?
– D’accord, juste une minute et après je t’encule !
– Eh bien voilà !
– Moi aussi je pourrais t’enculer ? Demande Craig en s’avançant prudemment.
– Mais avec grand plaisir.

Les deux gars se regardent comme s’ils allaient faire tous les deux un saut à l’élastique. Qu’est-ce que je me marre !

Assenti finit par se baisser et embouche timidement et légèrement la bite de son camarade. Ils ferment tous les deux les yeux, c’est de la pipe masquée ! Je ne dirais pas qu’il y prend goût mais il n’a pas de réaction de rejet. Je n’ai pas chronométré mais la minute est bien dépassée, il finit par s’en apercevoir.

– Ben voilà, t’es contente ?
– Ravie ! C’était comment !
– J’en suis pas mort, et je ne suis pas devenu homo.
– Ce n’était pas le but ! On inverse les rôles, comme ça, pour voir ?
– Ce n’était pas prévu, proteste Craig !
– Ce n’était peut-être pas prévu, mais ça me ferait plaisir !
– Tu ne veux pas qu’on s’encule, pendant qu’on y est ?
– Je n’osais pas vous le demander, mais pour l’instant contente-toi de le sucer un peu, il l’a bien fait, lui !
– J’aurais tout fait dans ma vie !
– Justement c’est super, ça d’avoir une vie bien rempli.
– Bon je vais essayer, mais tu ne te défiles pas pour la sodo !
– Mais non ! Vous allez bien m’enculer tous les deux, allez suce !

Il l’a fait, en faisant d’abord une drôle de grimace un peu comme le gars qu’on tanne pour qu’il goûte un nouveau plat. Au départ le cerveau se demande ce qu’on a dans le gosier après ce sont les papilles qui parlent.

Lui aussi a dépassé la minute sans s’en rendre compte, il a ensuite abandonné la position et s’est essuyé la bouche comme un vilain garçon qui aurait bavé de la confiture, sauf qu’ici il n’y avait rien à baver.

Je leur ai fait une promesse, il fallait donc que je passe à la casserole, mais je sais que ce se sera pas une corvée.

– Il y en a un de vous deux qui va s’allonger par terre !

C’est Assenti qui s’y colle.

– On va faire comme ça, je m’empale la chatte sur la bite d’Assenti, et je me baisse de façon à ce que Craig puisse venir dans mon cul.
– Mais…Commence à protester Assenti.
– Attends, tu essaies de ne pas jouir, quand Craig aura joui dans mon cul tu le remplaceras.
– Et si je n’arrive pas…
– Et bien tu m’enculeras quand tu auras récupéré. Allez, action !.

On s’emboite comme voulu, au début on a un peu de mal à se synchroniser, mais finalement ça le fait. Quelle sensation extraordinaire de sentir deux bites en soi uniquement séparées par une fine paroi. Je deviens vite folle de jouissance. J’essaie de modérer les mouvements d’Assenti.

– Ne bouge plus, c’est moi qui bosse !

Du côté de mon cul en revanche ce n’est pas la modération, mais l’acharnement, faut voir comment Craig me pistonne. Je crie, je hurle, je transpire, je mouille et l’autre derrière pousse un cri d’animal et décule. Il sort de mon cul, me contourne et m’offre sa bite toutes spermeuse à nettoyer. Voilà qui n’était pas prévu au programme mais je suis bonne fille alors je m’exécute.

Je redemande à Assenti de ne pas bouger, c’est terrible ce mec il veut tout le temps bouger, il a la bougeotte ! Je me désempale la chatte et je change de trou. Du coup c’est moi qui fait tout le travail, du moins au début parce que rapidement mon partenaire excité comme une puce se met à jouer des reins jusqu’à ce que nous jouissions de façon quasi simultanée.

On entend du bruit dans le coin plus loin, c’est Sylvester qui vient de jouir en se masturbant. Ce cochon à tous mâté !

– Ça va, ça t’a plus ! Le vanne Assenti.
– Bande de pédés ! Rouspète le voyeur.

Ce qui a fait rigoler tout le monde.

Quand on ne baisait pas, on s’emmerdait ou on s’engueulait, plusieurs fois Sylvester et Assenti en sont venus aux mains, plutôt violement.

J’ai essayé d’être gentille avec Sylvester en lui proposant les services de ma main, ou même un massage avec finition manuelle, mais il a fait sa tête de cochon.

Et un jour nous avons entendu un vrombissement, sans doute un vaisseau qui atterrissait. Evénement frustrant puisque nous n’avions aucun moyen de contacter ces gens-là !

Alors, évidemment quand ils se sont pointés comme des fleurs devant nous, vous pouvez imaginer notre stupeur.

Un type massif et rougeau m’apostrophe sans diplomatie :

– Rivers, capitaine du Tyrol28. Vous êtes qui vous ?
– Enchantée, vous m’avez l’air fort courtois. Je suis Cassia Ling, nous sommes naufragés ici, notre vaisseau a explosé.
– Je ne comprends pas ! Où est la colonie ?
– La colonie ? Quelle colonie ? Il n’y a pas de colonie et d’abord comment êtes-vous entrés ?
– Eh bien tout simplement, par le grand couloir.

C’est à ne plus rien y comprendre ! Encore une facétie de cette putain de machine !

– Mais enfin cette colonie, elle est bien quelque part, non ? Reprend le type.
– Mais votre vaisseau, il est intact ?
– Pourquoi cette question ? Nous avons eu quelques problèmes à la descente mais il n’y a rien d’irrémédiable, nous allons gérer tout cela, mais je vous repose la question : où est située la colonie ?
– Et moi je vous répète qu’il n’y a aucune colonie sur Orza !
– Orza ? Comment ça Orza ? Nous ne sommes pas sur Wiké ?
– Ben non, vous êtes sur Orza et il n’y a pas grand-chose ici !
– Il y aurait donc une erreur dans la base de données de navigation ! S’exclame l’individu avec stupeur.
– Allez savoir !

La conversation étant engagée, je lui ai brièvement résumé nos propres déboires en lui expliquant qu’une machine diabolique détraquait les appareils de bord des vaisseaux se posant, les empêchait de redécoller et finissait par les faire exploser…

– Exploser ? Comment ça exploser ?
– Vous n’êtes pas obligé de me croire.
– Et vous n’avez pas essayé de la détruire ?
– Si, mais on n’y est pas arrivé, la machine semble indestructible.
– Vous rigolez ? Avec nos armes à nous, vous allez voir si elle est indestructible.

Le type me dit qu’il allait chercher ce qu’il fallait et revint avec trois de ses compagnons, tous lourdement armés.

Il nous demanda ensuite de les accompagner jusqu’à la machine, et là la scène que nous avions vécu quelques mois auparavant se répéta à l’exacte, dès que les hommes commencèrent à tirer, une nuée bleuâtre envahit l’espace avant d’envoyer valdinguer tout ce petit monde contre les parois de la pièce, quant à la machine, évidemment elle ne souffrait d’aucune égratignure.

Le dénommé Rivers rageait, jurait, gesticulait… il se mit à tournoyer comme un diable autour de la machine cherchant vainement un bouton, une aspérité, un levier, une surface tactile, quelque chose, alors que visiblement il n’y avait rien du tout.

Et quand il plaça sa main entre les deux petits parallélépipèdes qui se faisaient face, cela ne produit aucun résultat visible.

– Il faut carrément faire sauter la grotte ! Me dit le bonhomme, je vais demander ce qu’il faut.

C’est en essayant de contacter par radio le vaisseau qu’il commença à s’inquiéter sévèrement. Ne comprenant pas que la liaison soit coupée, c’est paniqué qu’il a rebroussé chemin jusqu’à la sortie pour se rendre compte que le vaisseau tout comme le nôtre venait tout simplement d’exploser

Les nouveaux eurent du mal à réaliser la situation et après une période d’apathie, il fallut bien que l’on s’organise.

Ils étaient quatre, Rivers, le capitaine du vaisseau qui venait de sauter, deux autres types, ainsi qu’une bonne femme genre hommasse prénommée Georgia. Dès le début je sentis que la cohabitation serait difficile d’autant que les trois bonhommes n’arrêtaient pas de me lorgner dessus. C’est Assenti qui tenta de mettre les choses au point :

– On va vous expliquer comment survivre ici : il y a une source d’eau potable et aussi une colonie de petits rongeurs qui sont parfaitement comestibles, il y a aussi des espèces de petits champignons qui permettent d’agrémenter l’ordinaire. Il y a plein de petites cavités où vous pourrez vous installer et dans lesquelles vous pourrez dormir à l’aise. Nous on reste dans notre coin…
– Pourquoi ? On n’est pas fréquentable ? On pue de la gueule ? Persifla Georgia.
– Mais pas du tout chère Madame, nous voulons simplement rester entre nous ce qui nous empêchera pas d’avoir des relations de bon voisinage si vous le souhaitez.

Comme je l’avais pressenti le couloir se transforma de nouveau en labyrinthe empêchant toute sortie vers l’extérieur.

Le premier incident survint après quelques semaines. Rivers et ses acolytes se pointèrent un beau jour devant notre abri.

– Mes amis et moi, nous aimerions baiser avec la petite dame, nous espérons que c’est négociable.

On aurait dû effectivement négocier et si à la limite on ne parvenait encore à un accord, je n’en serais pas morte. Au lieu de cela Assenti se mit à injurier nos visiteurs. La réplique fut immédiate et le pauvre Assenti reçu un coup poing qui lui mit le visage en sang, quant à mes deux autres compagnons, ils furent mis hors de combat en moins de temps qu’il ne le faut pour l’écrire.

Je fus donc proprement violée par ces trois malotrus tandis que la Georgia semblait s’exciter de ce lamentable spectacle en me traitant de tous les noms d’oiseaux de son catalogue. Je n’ai opposé aucune résistance sachant qu’elle se serait vaine et contre-productive.

Évidemment après cet incident les rapports entre nos deux groupes devinrent exécrables. Mes compagnons cherchaient à se venger sans trop savoir comment procéder. Et nous faisions des tours de guet devant notre abris, les armes à la main.

De leur côté les malfrats faisaient de même imaginez un peu l’ambiance !

Nous avions envisagé de migrer de l’autre côté du labyrinthe, ils auraient été incapables de nous suivre, mais nous ignorions si là-bas il y avait de l’eau et de la nourriture.

A terme cela ne pouvait que se terminer que par un massacre. Mais les choses se passèrent de façon complètement différente…

Quelques semaines après l’incident, une intense vibration se fit sentir au niveau du sol accompagnée d’un bruit sourd. Supposions qu’il s’agissait d’un atterrissage nous nous sommes tous précipités en direction du labyrinthe lequel avait de nouveau laissé place à un couloir rectiligne.

Spectacle surréaliste, le vaisseau est énorme. C’est un paquebot ! Qu’est-ce qu’il fout ici ? L’erreur de la base de données n’aurait pas été corrigée ? Mais pour moi ce n’est pas le plus important, je veux savoir si éventuellement ce vaisseau est en état de redécoller.

Les officiers sortent et semblent déboussolés, je m’approche avec mes compagnons. Je regarde derrière moi, Rivers et ses acolytes sont restés devant la sortie mais je me demande pour quelle raison ils ont emporté leurs armes ?

– Euh bonjour, vous alliez vous poser sur Wiké je suppose ?
– Capitaine Houlmes, vous êtes qui, madame ?
– Lieutenant Cassia Ling, naufragée ici, vous n’êtes pas sur Wiké, cher collègue mais sur Orza
– Mais que racontez-vous là ? Comment est-ce possible ?

Je lui expliquais brièvement que la base de données contenait une erreur avant de poser la question qui me brulait les lèvres :

– Pouvez-vous repartir ?
– Malheureusement non, du moins pas de suite, nos commandes semblent devenues folles.

Et c’est à ce moment-là que Rivers et ses acolytes vinrent tenir en respect ces braves officiers et comme l’un d’entre eux commençait à protester véhément contre un tel comportement, il fut carbonisé sur le champ.

Choquée et épouvantée par un tel comportement, je me mis en retrait avec mes compagnons. J’assistais alors une scène démente. Les trois cents passagers du vaisseau furent « invités » à en sortir avec leurs bagages et c’est en rang d’oignons qu’il pénétrèrent dans le couloir.

Moi et mes compagnons, avons suivi derrière. Rassemblés dans la grande grotte, les « colons » furent invités sous la menace des armes à se délester de tous leurs bijoux et autres valeurs.

A quatre contre trois-cents, l’action de Rivers n’était pas sans risque. Et comme je le pressentais la tension monta, Une nouvelle fois les malfrats usèrent de leurs armes, faisant d’innocentes victimes et créant la panique, tandis qu’un début de bagarre se faisait jour.

Il n’était pas question de rester là, les colons ne pouvaient faire la différence entre notre groupe et celui de Rivers Je parvins à me faufiler à l’autre bout de la grotte afin de gagner le dédale qui me conduirait au petit labyrinthe, après l’avoir franchi je serais en sécurité, Sylvester me suivait. J’ignorais où étaient passés Assenti et Craig, mais je craignais le pire.

– Ils vont forcément nous rejoindre ici, me dit Sylvester, s’ils ne le font pas c’est qu’il leur est arrivé quelque chose.

Oui mais comment savoir ?

Sylvester s’énervait, arrivé devant la machine, il commença à tourner autour et fatalement au cours de ses gesticulations, il finit par placer sa main entre les deux petits parallélépipèdes.

Le tremblement que nous avons entendu était léger mais évident. Je n’avais pas besoin qu’on me fasse un dessin, Sylvester venait « accidentellement » de faire exploser le paquebot. Les pauvres gens qui croyaient venir sur Wiké rejoindre la jeune colonie, deviendrai ici prisonniers des grottes d’Orza !

C’était donc le mouvement de la main entre les deux formes géométriques qui faisait office de commande. L’une d’elles provoquait la destruction des vaisseaux stationnés dans le périmètre devant la grotte, d’autres permettaient sans doute d’autre choses, la transformation du couloir en labyrinthe et inversement restant une énigme. Mais peut-être qu’autre mouvement permettait d’arrêter la machine ?

Mais je ne savais comment aborder le problème. Trois fois, on avait mis la main entre les deux parallélépipèdes, Moi-même la première fois, puis il y avait eu Rivers et maintenant Assenti..

Je replaçais ma main à l’endroit stratégique, je n’entendis aucune explosion, la machine ne réagissait donc que s’il y avait un vaisseau, elle possédait donc des capteurs quelque part devant la grotte d’entrée, détruire ces capteurs l’empêcherait donc théoriquement de détruire les vaisseaux. Mais comment les trouver, d’autant qu’ils pouvaient être minuscules. Et puis pour les trouver il fallait sortir. Grrr..

Plusieurs jours passèrent, et toujours pas de nouvelles de Craig et d’Assenti. Sylvester devenait de plus en plus instable, se mettait en colère à n’importe quel propos, et ne pensait qu’à me sauter, je me résignais à me laisser faire, mais pas toujours. Je brulais de savoir ce qui se passait dans la grande grotte, mais Sylvester refusait systématiquement de m’accompagner et je ne me voyais pas y aller seule.

Pour m’occuper, j’essayais sur la machine des tas de combinaisons de gestes avec une ou deux mains, mouvement verticaux, horizontaux, obliques, circulaires, triangulaires, en zigzag et j’en passe. Je notais tout ça pour ne pas recommencer plusieurs fois la même chose…

C’est au bout d’un an si toutefois ma notion du temps ressemble encore à quelque chose, que n’y croyant plus, je plaçais mes mains entre les deux formes géométriques et imitait le mouvement des doigts d’un apprenti pianiste qui appuierait sur toutes les touches à la fois.

Et le ronronnement cessa ! Je n’y croyais plus, j’étais folle de joie, j’étreignis Sylvester qui ne réalisait pas ce qui se passait, tant pis pour lui.

Il fallait donc maintenant, attendre qu’un nouveau vaisseau se pose sur la planète… Oui mais la machine ne fonctionnant plus, il ne se poserait pas au même endroit, et puis même si par miracle il s’y posait, on se sait jamais, il pourrait être intrigué par les carcasses des vaisseaux détruits… Et puis surtout, il nous faudrait franchir le labyrinthe puisque la machine ne pourrait plus le transformer en couloir rectiligne.

Mon enthousiasme redescendit à la cave !

A suivre

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2 réponses à Stoffer 2 – Les labyrinthes d’Orza – 8 – Cassia Ling par Nicolas Solovionni

  1. Muller dit :

    Palpitant et excitant

  2. Forestier dit :

    Je trouve ces partouzes cavernicoles particulièrement jouissives et bien racontées

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