Professeur Martinov 20 – La vieille horloge – 4 – A la recherche d’un alibi par Maud-Anne Amaro

Professeur Martinov 20 – La vieille horloge – 4 – A la recherche d’un alibi par Maud-Anne Amaro

– Je pense à un truc ! Dit soudain Agnès. Ce Martinov, la police ne doit pas savoir qui il est ?
– Bof, c’est juste un réparateur de pendules ! Il n’avait vraiment pas l’air stressé quand il a vu les photos
– Il est peut-être bon comédien, je pensais qu’il pouvait être complice, mais c’est peut-être mieux que ça, c’est peut-être lui qui a commandité le crime ?
– Avec quel mobile ?
– J’en sais rien !
– Tu regardes trop de mauvais polars !
– Faudrait creuser quand même !
– C’est ça creuse, quand t’auras fini, tu me diras !

Lundi 1er avril

Chabadababa !

Ça c’est la sonnerie du téléphone portable et au bout c’est l’inspecteur Frémont qui demande à Stéphanie de passer au commissariat « pour une signature ».

– Non, ce n’est pas un poisson d’avril et si vous venez pas on vient vous chercher !
– Bon, bon…

– Font chier ! J’aime pas ça. Rouspéta-t-elle.

Sur place on l’a fit patienter une demi-heure sur un banc inconfortable avant qu’un képi vienne la prier de le suivre.

On la fait entrer dans le bureau de Frémont assis à sa place, Carli à ses côtés. Un homme est assis devant. Evidemment elle le reconnaît, c’est Achille ! Elle ne dit rien mais ne peut cacher son trouble. Achille pour sa part ne manifeste aucune réaction particulière.

– O.K. Asseyez-vous dans le couloir, on revient vous chercher dans cinq minutes.

« Quel cirque ! »

– Tu la connais ? Demande Frémont.
– Vous n’êtes pas obligé de me tutoyer ! Répond Achille Després.
– Je te signale que t’es en garde à vue ! Et que l’un comme l’autre on a aucun intérêt à perdre du temps, alors cette réponse ?
– Je vous répondrais quand mon avocat sera arrivé.
– Bon écoute, on ne va pas faire de la procédure, on est en « off » pas d’enregistrement, pas de de compte rendu, on veut juste savoir un truc.
– Et mon droit au silence ?
– Bon de deux choses l’une ou je demande au procureur de renouveler ta garde à vue ou tu nous répond gentiment. Alors ?
– Connais pas ! Pas du tout !
– Jamais vu ?
– J’ai peut-être dû la croiser, comme on croise beaucoup de gens.
– Vous vous souvenez de toutes les personnes que vous croisez ?
– Quand c’est une belle femme, oui !

Frémont demande alors au planton de conduire Achille dans la pièce contiguë.

– Després ne la connaît pas, mais elle, à tous les coups, elle le connaît ! Confie Frémont à son adjoint. T’es d’accord avec moi ?
– Tout à fait ! Répond Carli.

On fait de nouveau entrer Stéphanie.

– Connaissez-vous la personne qui était assise là, il y a cinq minutes ?

« Quel con, il m’aurait posé la question tout à l’heure, j’aurais merdé, mais là, j’ai ma réponse toute prête. »

– Je le connais pas, mais je l’ai déjà vu !
– Dans des circonstances particulières ?
– Il avait crevé en vélo, moi je faisais mon jogging, on a échangé deux ou trois mots et j’ai coupé court, je n’aimais pas trop la façon dont il m’avait regardé mais je me faisais peut-être des idées.

« Merde », se dit Frémont, « on n’avance pas !

– Feriez-vous un rapport entre cet homme et l’individu que vous déclarez avoir vu s’enfuir en vélo après avoir tiré mortellement sur Arnaud Torre ?
– Impossible, le mec en vélo, je ne l’ai vu que de dos !
– Avec un ciré jaune !
– Ben oui !
– Quand vous avez rencontré ce type avec son vélo crevé, vous vous souvenez comment était le vélo ?
– Pas du tout !
– Bon, vous pouvez rentrer chez vous.

« Després est en garde à vue, mais ils n’ont rien pour l’inculper, donc ils vont le libérer, donc ça change tout ! »

– On patine ! Se désole Frémont, on va garder ce guignol vingt-quatre heures, on ne sait jamais, mais s’il ne craque pas faudra bien qu’on le libère.
– Je demanderais bien un mandat au juge d’instruction pour une perq, je suis sûr que la pendule à quelque chose à nous dire. Et puis il y a son téléphone et son ordi…
– Bon, bon…

Mardi 2 avril

Effectivement !

Les policiers avaient recueilli les empreintes digitales des époux Després. Or les empreintes laissées sur le boitier de la pendule n’appartenaient à aucun des deux !

– C’est qui qui a laissé des empreintes sur cette putain de pendule ?
– Ça ne vous regarde pas, ça n’a rien d’illégal et ça ne concerne pas la police.
– Tu aggraves ton cas, connard !

Mais Frémont avait déjà probablement la réponse, l’interrogatoire ne revêtait qu’un aspect formel, l’ordinateur domestique d’Achille avait d’ores et déjà révélé que ce dernier avait effectué une recherche sur les « bricoleurs de mécanismes » et que son choix s’était porté sur un certain Martinov à Louveciennes.

– On va aller y faire un tour ! Décida Frémont.

Sur place, malgré ses réticences de principe, Martinov ne put faire autrement que de collaborer avec les policiers. Il leur expliqua ce que lui avait demandé Després, ce qu’il avait réalisé ainsi que les deux procédures de remplacement.

– Et vous n’avez pas trouvé ça bizarre ? Demanda Frémont, limite agressif.
– Il ne m’a rien demandé d’illégal ! Répondit sèchement Martinov.

Carli, lui, estimant que désormais l’affaire était pliée, n’intervenait pas et n’avait d’yeux que pour l’échancrure de la blouse de travail de la jolie Béatrice.

Celle-ci répondait aux œillades de Carli par un sourire énigmatique. Elle se disait que dans cette affaire où ils avaient été un peu légers, se mettre un flic dans la poche pouvait être utile, d’autant que l’inspecteur Carli était assez joli garçon.

– Et cette femme, ça vous dit quelque chose ? Demanda Frémont exhibant une photo de Stéphanie.

Martinov la reconnait, mais, allez donc savoir pourquoi, n’en souffle mot à l’inspecteur.

– Rien du tout !
– Et vous non plus ? Repris le policier se tournant vers Béatrice.
– Jamais vu !

Béatrice attendit que les deux policiers soient sortis pour poser la question qui lui brûlait les lèvres.

– Pourquoi tu leur as dit que tu n’avais jamais vu cette nana ?
– Parce que je n’avais pas envie de leur dire.
– Et pourquoi ?
– Va savoir ?
– Parce qu’elle a des gros nichons ?
– Oh ! Béatrice ! Fit-il semblant de s’offusquer ! Et puis je te fais remarquer que toi aussi tu leur as dit que tu ne l’avais jamais vu !
– Evidemment je n’allais pas dire le contraire de toi !

Revenu vers leur suspect, les deux inspecteurs avaient désormais la tâche facile :

– De deux choses l’une, ou tu nous donnes une raison valable pour laquelle ce Martinov a bricolé ta pendule et on te libère ou alors on t’emmène chez le juge d’instruction.

Achille Després choisit temporairement de faire valoir son droit au silence.

Si certains fait divers criminels sont ultra médiatisés, d’autres ne le sont jamais parce que trop banals, pas assez vendeurs ou ne surgissant pas au bon moment… et toujours est-il qu’aucun média ne parla du meurtre d’Arnaud Torre.

Stéphanie et Agnès sont persuadées qu’Achille a été libéré au terme de ses 24 heures de garde à vue. Aussi se pointent-elle comme des fleurs à son domicile en fin de matinée. C’est une Jeannette Després complètement effondrée qui leur ouvre la porte.

– Encore vous ? Mon mari n’est pas rentré. Et puis je croyais que vous vous étiez trompées d’adresse ?
– En fait, non, c’est la bonne adresse. Mais, c’est quoi le problème ? Il n’a rien à se reprocher, votre mari !
– Le problème c’est qu’on l’accuse d’avoir assassiné un bonhomme, je viens d’avoir son avocat au téléphone, c’est une machination, ça ne tient pas debout, Achille est incapable de faire du mal à une mouche ! Bon je vous raconte ça mais je ne sais toujours pas qui vous êtes !

Bref échange de regard entre les deux jeunes femmes qui ont bien conscience que leur présence ici ne sert plus à rien,

– Bon, je vous souhaite bon courage, pour votre mari, ce ne peut être qu’un quiproquo, ça va s’arranger.
– Vous n’avez toujours pas répondu à ma question ?
– Nous voulions lui présenter un produit ! Répond imprudemment Agnès.
– Un produit ? Quel produit ?
– Secret professionnel !
– Vous ne vous foutez pas un peu du monde, vous vous faites passer pour des représentantes et vous me parlez de sa garde à vue ! Vous me prenez pour une conne ?
– Pas du tout mais on ne peut pas tout vous dire ! Le secret professionnel, madame, le secret professionnel !

Les deux jeunes femmes quittèrent les lieux, fort énervées et se dirigèrent vers le café en face des « Ailes de France ».

– Bon, c’est foutu une seconde fois ! On laisse tomber ! Se désola Agnès.

Ce ne fut pas la nuit qui porta conseil à Stéphanie, mais l’absorption d’une mousse bien fraîche.

Elle en fit part à sa complice puis elles retournèrent sonner chez Jeannette Després.

– Encore vous, ça devient pénible ! Vous ne pouvez pas me foutre la paix ?
– On vient de changer les règles !
– Quelles règles ? Les règles de quoi ?
– On va jouer cartes sur table et vous expliquer notre rôle !
– Y serait temps. Je vous écoute !
– On peut entrer ?
– Juste cinq minutes, j’ai pas que ça à faire.

Sans qu’on ne les ait invités à le faire, les deux filoutes s’assirent :

– Voilà, on peut aider votre mari à s’en sortir !
– C’est très intelligent d’essayer de profiter de la situation, mais si vous cherchez un pigeon, c’est pas ici !
– Attendez…
– Non ! Foutez le camp d’ici !

Alors Stéphanie sortit son téléphone portable et activa la galerie de photos :

– Regardez ça et après on s’en va !

La photo était celle montrant Achille de dos s’enfuyant en vélo dans la rue de Beau Soleil.

– C’est horodaté dans les propriétés de l’image…et l’heure, c’est l’heure du crime.

Jeannette devint livide. Stéphanie lui montra alors une deuxième photo prise quelques secondes après la première et montrant le corps sans vie d’Arnaud Torre gisant sur le trottoir.

– L’heure du crime ? Mais ça ne tient pas debout, à cette heure-là on prenait notre petit déjeuner. C’est une coïncidence, c’est quelqu’un avec un vélo comme celui de mon mari !
– Ben voyons, dans la région, il y a plein de vélos jaunes et violets avec un panier en osier derrière…
– Ou alors c’est quelqu’un qui lui a piqué le vélo…
– Il est entré chez vous, il a piqué le vélo et il est venu le remettre ? Parce que votre entrée n’est pas verrouillée ?

La Jeannette commence à perdre pied.

– Mais l’horaire, l’horaire…
– Et s’il avait tripoté les pendules. D’ailleurs c’est quoi ces petites cachoteries avec Monsieur Martinov dans la cabane de jardin ?
– Hein, mais de quoi parlez-vous ? Je ne connais pas ce… comment vous dites ? Mais comment savez-vous tout ça ?
– Le hasard, ma petite dame, le hasard !

Jeannette ne comprend pas tout mais réalise néanmoins la raison pour laquelle les deux inspecteurs s’intéressaient tant à la belle pendule d’époque. Elle s’effondre !

– C’est pas vrai, il a vraiment fait ça ? Pleurniche-t-elle.
– Sauf que la police ne connaît pas ces photos. Si les flics tombent dessus, votre mari est cuit.

Jeannette attendit quelques longues secondes avant de réagir.

– Et vous comptez nous aider de quelle façon ?
– En faisant en sorte que ces photos ne tombent pas aux mains de la police.
– C’est du chantage !
– Tout de suite les grands mots ! Appelons ça un petit arrangement.
– Et en échange ?
– Juste un petit virement permanent sur un compte PayPal. Nous ne sommes pas trop cher.
– C’est dégueulasse !
– Ma pov’dame, il faut bien qu’on gagne notre vie.
– Je peux avoir un petit délai de réflexion ?
– 48 heures ? Proposa Stéphanie.
– O.K. Maintenant débarrassez-moi le plancher.

En sortant Stéphanie ne cachait pas sa satisfaction

– Elle va faire quoi pendant 48 heures demanda Agnès.
– Elle va se demander si elle peut refuser notre proposition !
– Elle ne peut pas la refuser !
– Sauf si elle veut se débarrasser de son mari !
– Ah, non, elle ne va pas nous faire ça !

Mais Jeannette n’est absolument pas dans cet état d’esprit, elle avait beau cocufier son mari à tour de bras, il avait beau parfois l’agacer, elle y tenait à son Achille.

Elle contacta Maître Bouchy, l’avocat de son mari, celui-ci n’ayant pas le temps de se déplacer proposa à Jeannette de la rencontrer brièvement lundi matin dans son bureau à Saint-Germain en Laye.

Mercredi 3 avril

Jeannette parla donc à son avocat des photos.

– Une photo n’est jamais une preuve, aujourd’hui avec le numérique on bricole tout ce qu’on veut, et croyez-moi il y en a des artistes !
– Donc je ne cède pas ?
– Attendez, il y a un autre élément qu’il faut prendre en compte, c’est le bricolage de la pendule. Achille garde le silence là-dessus, mais le dossier est accablant, donc pour l’instant, il n’est pas en situation de s’en sortir, alors les photos, dans la mesure où elles seraient prises en considération ne servent pas à grand-chose.
– Donc je ne cède pas ? Répéta Jeannette.
– Je peux peut-être vous conseiller quelque chose, ça n’a que peu de chance de marcher, mais autant tout essayer…

Jeudi 4 avril

Stéphanie et Agnès revinrent comme prévu

– Alors, vous avez réfléchi, madame Després, il s’agit de sauver votre mari.
– Vous êtes au courant pour la pendule ?
– Ben oui, c’est nous qui vous en avions parlé !
– Y compris les détails ?
– Peut-être pas, non !

Alors Jeannette leur expliqua ce que lui avait rapporté Maître Bouchy au sujet du bricolage effectué par le professeur Martinov.

– Cet élément suffit pour le faire condamner, donc vos photos n’ajouterons rien.
– C’est donc un refus ?
– Disons que j’ai une contre-proposition : si vous voulez vraiment aider mon mari, trouvez-moi une justification à ce tripotage de pendule qui ne soit pas liée au meurtre.
– Ah ! Vous permettez qu’on se concerte ?
– C’est ça, concertez-vous ! Je suis à côté.

Mais de sa cuisine, grâce à un miroir, Jeannette pouvait observer les faits et gestes des deux aventurières.

« J’entends rien de ce qu’elles racontent, mais je ne voudrais pas qu’elles me piquent quelque chose ! »

– On peut essayer ? Dit Stéphanie.
– Essayez quoi ?
– Faut retourner voir ce Martinov !
– Il va nous jeter !
– Pas s’il est tout seul, on attendra que sa secrétaire soit barrée, après on essaiera de l’avoir au charme !
– Toutes les deux ?
– Bien sûr, toutes les deux !

– Bon, on ne dit pas oui, on ne dit pas non, on vous tient au courant rapidement ! Déclara Stéphanie à Jeannette Després

A 16 heures, les deux filoutes, en perruques blondes et lunettes noires, se mettent en planque devant la maison bourgeoise où le professeur Martinov exerçait ses talents. A 17 h 30 Béatrice quittait les lieux. Quand celle-ci eut disparu de leur champ de vision, Stéphanie sonna.

– Qu’est-ce que c’est ?
– Le cabinet Dugommier…
– Je n’ai besoin de rien !
– C’est au sujet de l’affaire Després, on a juste besoin d’une précision.

Martinov n’est pas insensible aux charmes de ces demoiselles, de plus il ne les reconnaît pas, sinon, il leur aurait claqué la porte au nez, cependant il n’est pas si rassuré que ça

– Vous ne pourriez pas revenir demain matin, là je suis un peu débordé…
– Si on peut toujours revenir, mais c’est urgent, nous sommes là et on en a que pour cinq minutes.
– Bon, vous patientez deux minutes et je vous fais entrer.

Martinov se saisit d’une petite bombe au poivre et la met dans sa poche, on n’est jamais trop prudent. Puis les fait assoir dans le salon.

– Voilà c’est simple, ce Monsieur Després à qui vous avez bricolé une pendule est dans de sales draps, en fait il est accusé de meurtre…
– Stop ! Jamais au grand jamais, je n’ai demandé à Després le pourquoi de ce bricolage, comme vous dites, je m’en suis d’ailleurs expliqué avec la police. Je ne vois donc pas l’intérêt de cet entretien.

Et tout en parlant, notre vert professeur ne peut d’empêcher de reluquer les décolletés peu pudiques des deux filoutes.

– Je vais vous expliquer, pour des raisons qui nous sont propres, on veut sauver Després, or pour l’instant cette histoire de pendule le condamne. Ce qu’on aimerait c’est trouver une bonne histoire qui serve d’alibi !
– Ça va être dur ! Répond Martinov sarcastique.
– Nous aimons bien ce qui est dur ! Répond Agnès.
– Pardon ?
– Faites pas attention, nous sommes un peu coquines !
– Oui bon, ben laissez-moi vos coordonnées, si j’ai une idée, je vous la communiquerais.
– Hum ! Et vous ne nous communiquerez rien du tout ! On peut peut-être réfléchir ensemble, vous n’aimez pas notre compagnie ?
– Si, vous êtes de très belles femmes….
– Et vous aimez les belles femmes ? demanda Stéphanie
– La question n’est pas là !

Alors Stéphanie se lève de son siège et plaque sa main sur la braguette du professeur.

– En fait la question est là ! Plaisante-t-elle.
– Mais c’est quoi ces manières ?
– Ce sont de bonnes manières ! Y’a deux jolis petits lots qui sont prêt à s’envoyer en l’air avec toi pour que tu nous aides à sauver Després.
– Mais arrêtez, vous perdez votre temps, je n’aurais pas d’idée pour ça !
– Tu en as pas pour le moment, mais après une bonne séance de baise, ton cerveau va être boosté et tu vas nous trouver un truc !
– Et si je ne trouve pas ?
– Impossible !
– Voulez-vous laisser ma braguette tranquille !
– Je sens quelque chose de dur à l’intérieur.
– Vous perdez cotre temps !

Stéphanie a désormais dézippé la braguette du professeur qui ne proteste que formellement, une minute après la bite était sortie, une autre minute après, la fille le suçait.

– Elle est comment cette bite ? Demanda Agnès.
– Pas mal, pas mal un bon goût de bite, tu veux goûter ?
– Oui, pousse-toi !
– Pourquoi ? On peut le sucer à deux

Deux langues pour sa bite ! Imaginez l’état de notre vert professeur qui n’aurait jamais imaginé une telle chose en cette fin d’après-midi de printemps !

Stéphanie se régalait, elle avait beau être surtout attirée par les femmes, sucer une bonne queue restait pour elle un plaisir d’autant plus appréciable qu’il était rare, elle y mettait donc toute son ardeur et son savoir-faire, mettant tout en bouche avant de la repasser à sa camarade, puis se livrant de sa langue à un étrange ballet le long de la verge et autour du gland.

Le professeur Martinov était excité et bandait en continu mais ne paraissait pas prêt à jouir.

Initialement, dans l’esprit de nos deux coquines, les choses devaient aller assez vite ! Mais elles comprirent rapidement qu’il leur fallait faire dans la durée, et se dégagèrent un moment laissant Martinov reprendre ses esprits.

Cela ne les gênait pas outre mesure, au départ c’était une petite corvée sans grande importance, à présent elles étaient excitées par la situation, surtout Stéphanie d’ailleurs.

– Attends, ce n’est pas fini ? Lui dit Agnès on va t’en foutre plein la vue !

Stéphanie croyant comprendre l’intention de sa compagne, fit le geste de commencer à se déshabiller, mais Agnès la stoppa en lui adressant un clin d’œil complice fort peu discret.

– Regarde un peu ce qu’on va faire devant toi ! Reprit cette dernière. Le spectacle est gratuit !

Les deux nanas se font face. Agnès enlace sa copine, leurs visages se rapprochent et elles se roulent une pelle bien baveuse devant notre vert professeur qui se régale du spectacle et qui devine un peu la suite.

Effectivement, quelques instants plus tard, après s’être bien pelotées par-dessus leurs vêtements, les deux donzelles commencèrent à s’effeuiller mutuellement.

Et bientôt Martinov a devant lui deux magnifiques paires de seins. Magie de contrastes, d’un côté les gros seins laiteux de la grande brune Stéphanie et de l’autre les charmants obus couleur de caramel au lait de l’espiègle Agnès. Notre vieux coquin ne sait donc plus à quel sein se vouer ! Mais pour l’instant on ne lui demande rien, il reste les petites culottes, elles s’en vont rapidement. Et voilà que ces deux demoiselles exhibent leur petite chatte à notre vert professeur émoustillé comme un jeune poulain.

La situation les amuse et les excite de plus en plus. Agnès allait se diriger vers le professeur afin de s’en occuper un peu, mais Stéphanie attirée par les tétons de sa compagne, qu’elle connait pourtant par cœur, ne peut s’empêcher de se pencher pour le léchouiller d’abord gentiment puis plutôt goulument.

Martinov se masturberait bien volontiers, mais il espère secrètement que les filles finiront par se rapprocher de lui, aussi reste-t-il sage, mais la bite fièrement dressée.

Stéphanie se penche un peu plus cherchant à aller voir du côté de la chatte de sa comparse, mais cette fois celle-ci objecte :

– Tss, tss ! Retournons voir ce charmant monsieur… Mais ce n’est pas vrai qu’il est encore à moitié habillé, ce garnement ! Veux-tu te mettre à poil, pépère qu’on s’occupe bien de toi !

Dans d’autres circonstances notre gentil professeur se serait offusqué qu’on l’appelle « Pépère », mais présentement il s’en fiche, se déshabille, se demande un moment s’il doit conserver ses chaussettes et les enlève.

– Rassied-toi, on va te faire ça comme en Amérique.

Il ne comprend pas bien ce que les américains viennent faire là-dedans, mais peu importe, il prend place et aussitôt Agnès se met à califourchon sur lui.

– Faudrait un peu de musique ! Intervient Stéphanie. T’as un CD dans ton lecteur !
– Je crois oui !

Elle le met en marche !

– C’est quoi ce truc, du classique ?
– La symphonie fantastique de Berlioz.
– C’est pas mal on dirait de la musique de film !
– T’es vraiment ignare, lui réplique Agnès. Tu vois Martinov, à partir d’aujourd’hui tu ne pourras plus écouter la symphonie fantastique sans penser à nous, à nos jolis nichons et à tout ce qu’on va te faire ! C’est pas bien ça de coller des images sur la musique ?
– Si, si c’est très original ! Répond le professeur qui ne veut contrarier personne.

Agnès tout en se déhanchant, se débrouille alors pour que son téton vienne effleurer les lèvres du professeur.

– Tu peux lécher, mais doucement ! Lui précise-t-elle.

Et il ne s’en prive évidemment pas, un téton, puis l’autre, avant que la coquine lui roule carrément un patin.

La bite de Martinov est coincée contre le pubis de la belle qui continue de se déhancher. Il se demande combien de temps il va pouvoir tenir à ce rythme. D’autant qu’Agnès vient de se rendre compte que notre homme est sensible des tétons et s’amuse à les lui tortiller avec énergie.

Et tout d’un coup, sans prévenir, elle se dégage, mais c’est pour inviter Stéphanie à la relayer. D’autres seins à lécher, une autre bouche à goûter. Le professeur sent la jouissance monter, le sang commence à affluer dans les parties supérieures de son corps. La grande brune s’en aperçoit, quitte la position, prend le sexe en bouche et le conduit vers l’orgasme.

Au moment de jouir, elle se retire et reçoit le sperme sur ses seins.

– Oh ! Pardon ! S’excuse le professeur !
– Il n’y a pas de mal, c’est bon pour la peau ! Rétorque-t-elle en se l’étalant comme elle aurait fait avec une crème de beauté.
– T’es vraiment une cochonne ! Lui dit Agnès !
– C’est pour ça que tu m’aimes !

Martinov encore un peu vaseux cherche de quoi s’essuyer, Agnès s’approche et lui octroie un savant nettoyage buccal.

A suivre

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3 réponses à Professeur Martinov 20 – La vieille horloge – 4 – A la recherche d’un alibi par Maud-Anne Amaro

  1. Stablinski dit :

    Il ne serait pas un peu obsédé, le vieux Martinov 😉 Mais on est si content de lire ses frasques !

  2. Baruchel dit :

    En voilà une façon bine particulière mais fort excitante de rechercher un alibi

  3. Forestier dit :

    Sacré professeur Martinov, incapable de résister aux plaisir de la chair, mais tout ça pour notre plus grand plaisir !

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