Pas chiche IV – épisodes 11 et 12 par Domi_Dupont


PAS CHICHE PAS CHICHE 11

Souvenirs, souvenirs le retour

– Enfin seule! pense Clo en franchissant la porte de son appartement. Après ces heures tumultueuses, elle a besoin de se retrouver. Lou est sympa, de bonne compagnie. Il s’est révélé, à son goût, bon amant. Lou ne baisait pas, il lui a fait l’amour tendrement. Mais le repas, du moins la discussion lui reste sur l’estomac.

Clo est de retour dans son passé, à l’aube de la période la plus trouble de celui-ci et ça la met mal à l’aise. Après une rapide douche quasiment froide, elle enfile son peignoir/robe de chambre/ couverture réchauffante sur son corps nu. Elle extirpe de sa cachette secrète une bouteille d’alcool de framboise, s’en verse une bonne lampée dans un verre à whisky et s’affale dans son canapé. Chauffant l’alcool entre ses mains, elle ferme les yeux et son esprit reprend son vagabondage sur l’onde de son passé.

Lors de la promenade champêtre, elle a interrompu son histoire alors qu’elle jouait avec la lingerie de sa mère. C’était la partie sans réel souci de sa fin d’adolescence. Durant sa dernière année de lycée, elle avait pris conscience de sa féminité et cela commençait à être visible dans certains aspects de son comportement; aspects pour certains cultivés : se laisser pousser les cheveux, être toujours plus regardant sur le choix de ses vêtements; pour d’autres inconscients, une certaine manière de se déplacer, d’agir ou encore, indépendants de sa volonté, sa peau sans la moindre trace de poil dont la texture fleurait bon la pêche et sa voix qui ne muait pas vraiment.

Au lycée, elle fréquentait les mêmes gens depuis plusieurs années, cela ne lui posa aucun problème mais quand elle redoubla sa term’ en tant qu’interne dans une institution catho (pour des raisons inintéressantes n’ayant rien à voir avec la religion mais justifiées par son comportement), ce fut le désastre.

Au mieux, ils l’appelaient La fille ou Claudine, au pire petit P.D. Les brimades, les vexations, le harcèlement psychologique (comme on dirait aujourd’hui) étaient son quotidien. Haine et mépris encore renforcés par l’excellence de ses résultats. Son blindage était beaucoup moins résistant qu’aujourd’hui. Si la journée elle parvenait à donner le change, ses soirées étaient pénibles.

Heureusement dans cet Institut assez huppé, elle bénéficiait d’une chambre/box individuel.
Heureusement, la surveillance stricte exercée dans l’établissement lui évita toute agression physique, que ce soit dans les douches, vestiaires ou autres lieux propices à ce genre d’action.
Malheureusement, elle bénéficiait d’une chambre individuelle et la surveillance exercée était stricte.

Elle était dans un état nerveux lamentable et il n’était pas rare que le soir, une fois seul(e) dans sa chambre, elle se répande en pleurs. Il n’était pas rare non plus que, pour se réconforter, elle mette sa culotte fétiche (les bas totalement filés depuis longtemps avaient pris le chemin de la poubelle). Les vacances de Noël s’étaient achevées depuis quelques jours, elle avait retrouvé avec horreur toutes les vicissitudes de cette vie en internat.

Assis(e) dans son lit, éclairé(e) par la clarté lunaire, elle pleurait à chaudes larmes, comptant les jours qui la séparaient des prochaines vacances, quand le pion la surprit. Elle avait oublié la ronde. Durant la nuit, le pion de service en effectuait une toutes les deux heures. Il entra et s’approcha de son lit.

Maxime, il s’appelait Maxime. Devait pas être beaucoup plus âgé qu’elle. Grand, mince, très brun et très poilu avec des cheveux courts, il portait moustache et barbe extrêmement bien taillées. Elle l’aimait bien car, outre qu’il lui montrait une certaine sympathie et lui parlait avec courtoisie, il était toujours impeccablement vêtu. Alors qu’il était près de minuit, contrairement à d’autres surveillants, il portait encore une chemise blanche toute fraîche sur un pantalon de ville.

Gentiment, s’asseyant au pied du lit, il l’interrogea sur la cause de son chagrin. Claude bafouilla qu’elle s’ennuyait de ses parents, de ses sœurs. Il se pencha vers elle et, dans un geste qu’elle estima rassurant, passa la main dans ses cheveux en prononçant des paroles apaisantes. Sous cette douce caresse, ses pleurs s’espacèrent, sa respiration devint plus régulière. Quand elle fut calmé(e), il se leva pour s’en aller. C’est à ce moment que le hasard s’en mêla (quoique aujourd’hui ayant perdu beaucoup de ma naïveté, Clo se demande si le hasard n’avait pas bon dos !), un geste malencontreux, le drap s’envola, elle eut le corps découvert jusqu’aux genoux.

Evidemment, elle portait sa culotte à volants.

Clo remonta immédiatement le drap mais Maxime avait de bons yeux et de bons réflexes : il interrompit son geste et bloqua le drap bien en dessous de sa culotte. Elle se crispa, prêt(e) à éclater de nouveau en sanglots, attendant soit des paroles moqueuses, soit des remontrances. Rien de tout ça ! Il se rassit sur le lit mais nettement plus haut. Sa main se posa sur la cuisse en lisière de la dentelle. Ses doigts se saisirent du volant et en apprécièrent la douceur.

– C’est très joli, bredouilla-t-il, d’une voix rauque qu’elle ne lui connaissait pas.

Elle était complètement paralysé(e). Elle s’attendait à tout sauf à ça ! Elle ne savait quoi dire, quoi faire. Toujours feignant d’éprouver la texture de l’étoffe, sa main remonta sur le devant de la culotte.

– Comme c’est doux ! Hoqueta-t-il. Sa respiration devint sifflante et cela l’effraya un petit peu. Du bout des doigts, il suivit le contour bien net de la jeune verge ratatinée au fond de sa prison. Il insista, fit un second tour, prolongea sa visite aussi loin qu’il put. La barrière des cuisses serrées l’arrêta un instant. Autoritaire, sa main força les jambes à l’ouverture. Clo n’osait résister, il la tenait en son pouvoir. S’il rapportait cet incident au directeur, ses parents seraient avertis…

Et puis pour être parfaitement honnête, cette main étrangère qui pour la première fois l’attouchait ne la laissait pas indifférent(e). Les doigts ouverts se faufilèrent de chaque côté des testicules jusqu’à ce qu’ils soient stoppés par le matelas.

– C’est vraiment doux ! Éructa-t-il, d’une voix de plus en plus émue. Il persévéra dans ce massage/caresse aérien. Il amorçait celui-ci à la limite du drap pour le terminer, après maints arrêts et détours, aux alentours du nombril. La catastrophe se produisit au troisième ou quatrième passage. Etant donné les sensations qu’enregistrait son bas-ventre, Clo avait compris qu’il allait se produire un événement ennuyeux mais elle ne pouvait rien faire…

Elle ne voulait rien faire ! La verge augmenta de volume et fut secouée de soubresauts provoqués par l’inconfort de la position. Maxime s’en aperçut : du bout des doigts, à travers la tulle, il la dégagea et la redressa.

– Tu aimes, n’est-ce pas?

Dans sa voix toujours aussi perturbée, Clo crut discerner un certain soulagement. Fort de ce résultat, il accentua ses caresses. S’insinuant entre le matelas et les fesses, son index atteignit l’entrée inférieure d’un obscur défilé. Il la contraint d’écarter encore les jambes. Ses doigts, toujours aussi légers lançaient des reconnaissances vers l’intérieur des cuisses.

Clo bandait avec si peu de retenue que son pénis soulevant l’élastique créait une trouée dans laquelle la main du pion s’aventura. Par de précautionneuses reptations, il investit l’intimité du lycéen. Il empauma la hampe dressée tandis que du bout des doigts, il titillait les bourses.

– Comme elle est dure ! Comme ta peau est tendue ! Tu aimes mes caresses, n’est-ce pas ? , se répéta-t-il.

Clo pouvait difficilement affirmer le contraire car ses spermatozoïdes, déjà dans les starting-blocks attendaient le coup de pistolet. Ce qui, si elle en jugeait par les minis séismes qui agitaient sa queue, n’allait pas tarder. Maxime, conscient de l’imminence de l’explosion, retira sa main.

– Tu vas ôter ta culotte que je puisse admirer ton gros clito, ordonna-t-il.

C’était la première fois que sa bite se faisait appeler « gros clito » ! Comme Clo ne bougeait pas assez vite…

– Claude, tu vas enlever cette culotte sinon…

Il n’acheva pas sa phrase mais la menace sous-jacente affola le jeune homme. Il obtempéra et sous la peur, débanda.

– Qu’elle est mignonne mais il ne faut pas qu’elle ait peur ! Je ne lui veux que du bien.

Il l’avait reprise en main. Du moins, il avait créé un anneau avec son pouce et son index. Anneau qu’il coulissait le long du membre en l’effleurant à peine. Celui-ci récupéra vite toute sa vigueur. L’index de sa main gauche s’était enfoncé profondément dans le sillon culier et son extrémité tournicotait autour de l’anus en le pressant par intermittence.

– Ce petit duvet couleur paille, une pure merveille ! On pourrait croire que tu le tailles.

Sa tête se rapprochait dangereusement du ventre dénudé et Clo sentait approcher le moment où sa bite allait faire connaissance avec des lèvres d’homme. Cela l’échauffa tellement que lorsque Maxime voulut tirer sur le prépuce pour décalotter le gland, Clo lâcha une grande giclée spermatique qu’il reçut en pleine face. En une seconde, il fut sur ses pieds et bégayant de colère :

– Es… espèce de petit… petit con…. Tu … tu … tu n’aurais pas pu te con…. Te contenir.

Il s’essuya maladroitement le visage avec un mouchoir immaculé qu’il tira de sa poche. Il confisqua la culotte.

– Si tu t’avises de raconter à qui que ce soit, ce qui s’est passé ce soir…, menaça-t-il d’une voix toujours fébrile en secouant la culotte devant son nez. Ce sera ta parole contre la mienne. Par contre si tu es très gentille, tu auras d’autres fanfreluches, pas seulement des culottes.

En se dirigeant vers la porte, il lança ces derniers mots :

– Je reviendrai demain soir…

Après son départ, Clo pleura un bon coup ! Elle avait peur des éventuelles conséquences, du scandale si on les surprenait. Mais très vite, les perspectives offertes par l’intervention surprise et surprenante de Maxime la ragaillardirent. Elle avait un homme à sa disposition. Un homme qui n’était pas son père ! Il avait des tas de choses à lui apprendre. S’il voulait le rôle du grand méchant qui gère tout, elle le lui laissait volontiers. Son côté femelle lui disait qu’elle n’aurait pas grande peine à le manipuler vu l’affolement qu’il avait manifesté à la fin de leur « entretien ». Ce soir-là, elle s’endormit, plutôt satisfait(e), en se remémorant ces dernières paroles : je reviendrai demain soir. Elle y comptait bien !

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Dans son canapé, Clo ne s’endort pas : revivre cet épisode l’a troublé. Sa main s’est introduite sous sa doudoune, elle y a rencontré un pieu bien dur dont elle ne peut que tester la résistance. Le malaise ayant cédé la place à une excitation perverse, elle ne veut pas se laisser aller immédiatement, elle désire poursuivre cette vicieuse évocation. Si elle jouit maintenant, cela n’aura plus la même saveur. Heureusement, elle n’est plus l’adolescent(e) qui décharge au moindre contact. Son verre réapprovisionné en framboise dans la main droite, la gauche sur son sexe, le flattant de manière bonhomme pour entretenir son ardeur sans plus, elle remet en route la machine à remonter le temps…

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La journée du lendemain se déroula dans l’attente. L’image de Maxime dans son box recevant son jus sur le visage courroucé ne quitta pas son esprit. Elle dut gérer ses bandaisons quasi constantes. Par deux fois, elle réclama pour aller aux toilettes afin de pouvoir soulager sa tension. Plus l’heure de se retrouver dans sa chambre approchait, plus l’excitation montait. Le croisant, au réfectoire, il lui avait murmuré :

– Après ma ronde de 11 heures.

Neuf heures, l’heure où chacun, après ses ablutions du soir, regagnait ses pénates. Enfin seul(e) ! Encore deux heures, deux longues heures !

Elle se déshabilla.

Son obsession d’une éjaculation prématurée était telle, qu’elle se masturba encore une fois dans un mouchoir en papier.

Entièrement nu(e), elle s’allongea sur son lit attendit, comme ça, immobile, sans rien faire. Les images, idées, envies qui défilaient dans son cerveau empêchaient tout autre activité. D’ailleurs, avant que ne sonnent dix heures, elle fut obligé(e) de se branler pour la quatrième fois de la journée, ses fantasmes ayant provoqué une trop forte érection. A onze heures moins cinq, Maxime pénétra dans le box. Sa ronde avait été vite expédiée. Prudent, il utilisa son passe pour fermer la porte à clé.

Le simple fait qu’il fut entré avait donné des couleurs à au pénis. Il s’en aperçut.

– Et bien ! Et bien ! Minauda-t-il, je te fais de l’effet on dirait. Je ne le touche pas. Ce serait dommage qu’il me crache à la figure tout de suite.

De la poche droite de sa veste, il sortit une culotte en satin rouge, sacrément vulgaire.

– Enfile ça, ordonna-t-il. Evite de la tacher, sinon tu devras la nettoyer… avec ta langue.

Clo ne l’avait pas attendu pour goûter et apprécier ma semence! Elle se mit debout sur le lit et elle s’exécuta. Ressenti agréable du satin sur sa peau ! Elle plaça bite et burnes de façon à ce qu’elles soient confortablement installées. Maxime ne put s’empêcher d’approcher ses mains de ce petit cul. Elles enveloppèrent chacune une lune qu’elle malaxèrent avec une grande douceur. Le « tortionnaire » avait plaqué ses lèvres contre le mignon petit nombril que la pointe de sa langue fouilla. Elle se dit que sa bouche allait naturellement descendre et qu’il…

Mais non, il se recula et sortit de sa poche gauche une paire de bas noirs tout froissés. Il les lui tendit. Elle eut quelque mal à les passer. Ils étaient d’une texture très fine et Clo craignait de les filer. Elle en vint finalement à bout sans dégât. Pendant ce temps, Maxime s’était dégrafé. Il avait sorti sa bite et ses boules. Bizarre, la première chose que Clo constata était l’absence de slip. La deuxième, cette épaisse broussaille de longs poils bruns d’où émergeait sa queue. Si elle était plus grosse que la sienne, elle était bien plus petite que celle de son paternel.

La manière dont elle s’était dandinée pour passer les bas avait du lui procurer un certain émoi puisqu’il bandait de fort honnête manière. A moins que ce soit dû aux caresses qu’il se prodiguait. Clo était euphorique ! C’était sa première bite ! C’était la première fois qu’une bite bandait pour elle !

– Viens ici !

Elle était tellement absorbé(e) par la contemplation de ce membre en érection qu’elle avait complètement oublié qu’il appartenait à quelqu’un.

– Alors, tu viens !

Sa voix était dure, exigeante. Il s’était adossé au mur face au lit.

– A genoux, petite pute ! Les mains dans ton dos! Montre-moi comme tu sais bien sucer !

Le con, le con fini ! Par la suite, elle en a rencontré quelques-uns uns comme lui qui pensaient qu’il fallait insulter leur partenaire pour avoir du plaisir. Ils ont payé pour ce crétin. Il avait de la chance que, elle, avait des envies à satisfaire, des connaissances à acquérir.

D’autant plus qu’elle n’était plus en son pouvoir ! S’il bronchait, c’est lui qui aurait de gros problèmes ! Comment pourrait-il expliquer au directeur la connaissance qu’elle avait d’une particularité de son anatomie, à savoir un grain de beauté très artistiquement placé! Mais Clo avait des envies… Il allait lui permettre de réaliser ses fantasmes… Heureusement pour lui. Tout ce qu’elle avait rêvé de faire à une bite! Tous ses fantasmes ! Elle allait pouvoir passer aux travaux pratiques ! Elle allait enfin sucer une bite ! Qu’elle appartienne à un imbécile n’avait guère d’importance !

– Qu’est-ce que t’attends ! Dépêche-toi, espèce de pétasse !

A genoux devant lui, ses lèvres s’avancèrent vers le gland décalotté que la main lui présentait. Elle avait pris la mesure de ce petit mec..

D’abord, lèvres closes, elle déposa de petits baisers humides sur le gland, la hampe, les couilles. Elle sortit, ensuite, sa langue pointue de sa cachette; titilla avec vivacité le gland, la hampe, les couilles, s’attarda longuement sur le méat, tentant, sans succès, d’introduire l’extrémité de ma langue entre ces minuscules lèvres cramoisies. Cela plaisait au bonhomme car Clo voyait le vit se redresser, se gonfler fièrement. Langue aplatie, elle lécha consciencieusement le gland, la hampe, les couilles. Elle captura, ensuite, le gland entre ses lèvres, entama une faible succion. La bite poussa pour essayer de la pénétrer plus profondément mais Clo garda ses lèvres contractées autour de cette tétine improvisée.

– Caresse-moi les couilles, petite pute !

Ses mains s’empressèrent de rejoindre la cible qui leur était assignée. Une boule par main, c’était parfait. Elle les tritura avec entrain mais aussi avec douceur. Passionné(e) par ces deux sphères, elle ne prêta plus assez d’attention à sa tétée. D’une poussée exigeante, la bite en profita pour aller de l’avant. Elle alla si bien qu’elle heurta la luette. De surprise, elle serra brutalement les couilles. Une tape sur le sommet du crâne la rappela à l’ordre.

– Si tu me fais mal, ça va être ta fête.

La bite allait et venait. Clo accompagnait ses mouvements du mieux qu’elle pouvait, ouvrant et refermant ses lèvres à l’instinct. Elle laissa l’homme à ses initiatives ; ses mains ayant déniché un nouveau centre d’intérêt. A quelques encablures, un mystérieux sillon s’ouvrit à leur curiosité. Les doigts en avant, elles fendirent la forêt de poils pour parvenir au seuil de la tanière dont ils se risquèrent à forcer l’entrée.

– C’est pas possible ! Je n’ai jamais vu une vicieuse comme toi ! T’es vraiment une pouf !

Mais pourquoi, il ne se taisait pas cet abruti ! Quand ses index parvinrent à distendre l’anneau et à s’engager dans le conduit, la bite s’activa de plus en plus énergiquement en elle. Elle traitait sa bouche comme un vagin. Deux mains l’agrippèrent par les cheveux, la plaquèrent contre la toison pubienne alors que la bite, gland collé à sa luette, tressautait spasmodiquement.

Un liquide visqueux cogna le fond de sa gorge, lui remplit peu à peu le larynx. Elle ne pouvait plus respirer. Elle allait étouffer. Il fallait qu’elle se dégage ! L’autre taré la maintenait plaquée. De toutes leurs forces, ses mains repoussèrent les cuisses. Il comprit enfin et se retira. Elle reprit son souffle. Elle avait la bouche pleine de son foutre. Fade, mais avec un petit goût sucré, un goût de caramel ! Elle le mâcha, remâcha puis l’avala. Après, elle accomplit, en bon(ne) élève ce qu’elle avait appris en espionnant ses parents: elle reprit la bite en bouche pour la nettoyer, pour enlever jusqu’à la dernière goutte de foutre. Et l’autre ignare pendant qu’elle astiquait sa queue répétait comme une litanie.

– C’est pas possible! C’est pas possible! Salope comme ça, j’en ai jamais vu !

Quand Clo eut fini son nettoyage, elle se releva. Elle espéra pendant une seconde qu’il lui rendit la pareille. Il remit de l’ordre dans sa tenue.

– Bon maintenant, tu me rends bas et culotte.
– Et moi ?
– Tu vas te coucher, passer une bonne nuit pour être en forme demain soir !

Avec une assurance dont elle ne se serait pas crue capable, elle lui rétorqua :

– Certainement pas ! Tant que tu ne m’auras pas rendu la politesse, tu peux courir!
– Tu rigoles ! Aller couche-toi sinon, demain matin je porte ce que tu sais au directeur !
– Et après tu lui expliques comment je peux savoir que tu as un grain de beauté juste à droite au-dessus de ta bite.
– Hein ! Tu n’oserais pas !
– J’m’gênerai. A ton tour de te mettre à genoux, s’il te plaît ! Tu vois, je suis poli(e), moi !

Tout en maugréant, après un instant d’indécision, il obéit. Ses mains s’insinuèrent d’entrée sous le satin, écartèrent les globes et s’occupèrent de ce p’tit trou, entièrement vierge. A grands coups de langue, il lapait le devant de la culotte. Partant très bas entre les cuisses entrouvertes dont elle léchait l’intérieur, elle s’arrêtait à l’élastique après avoir exploré bourses et sexe.

Clo avait l’impression qu’elle l’enveloppait. Dans ces conditions, malgré ses quatre éjaculations précédentes, elle ne put résister longtemps surtout qu’un doigt vint violer pour la première fois l’intégrité de son cul. Et pour la première fois, son anneau se contracta de plaisir autour d’un bâton. Le satin se remplit de foutre. Maxime, et elle dut lui reconnaître ce mérite, continua son léchage, jusqu’à ce que sa jouissance s’achève. Quand tout fut fini, elle lui rendit bas et culotte en ironisant :

– Je ne te demanderai pas de la nettoyer avec ta langue, car je suis un bon garçon ou une bonne fille. Par contre, il faudra la laver pour demain.
– Pour être une salope, t’es vraiment une salope…

Pauvreté de vocabulaire d’un mec dépassé par les évènements. Elle lui asséna encore un coup alors qu’il arrivait à la porte.

– De plus, je déteste le rouge et le noir ! Ca fait très vulgaire sauf quand c’est de Stendhal ! Arrange-toi pour me trouver du blanc, couleur de la virginité, de ma virginité.

Le coup de grâce tomba alors qu’ayant déverrouillé la porte, il s’apprêtait à sortir :

– Demain, amène ce qu’il faut, je veux que tu me dépucelles…

Il eut un sursaut et s’en alla sans un mot mais tout au long du couloir, il répéta : «C’est pas possible ! Quelle salope ! » Il était arrivé conquérant, il repartait la queue entre les jambes.

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Clo se remplit une troisième fois son verre de framboise. Elle commence à être un peu pompette. Elle le lève à cette première victoire sur cette partie de la gente masculine qui se croit tout permis. Elle le boit d’un trait. Ouvrant largement sa doudoune, elle permet à sa tige de respirer. Elle se masturbe longuement les yeux fermés, se remémorant cette langue large qui la léchait à travers le satin. Quand elle a joui divinement sur son ventre, elle récolte quelques gouttes de ce nectar sur un doigt qu’elle porte à sa bouche. Toujours pas de goût de caramel, mais seulement un arrière goût de framboise. Sa dernière pensée, avant de s’endormir terrassée par les effets conjugués de ses débordements sexuels et alcoolisés, fut pour ce gros lourdaud de Maxime l’avait fort adroitement dépucelé(e).

PAS CHICHE 12
The dark side of the moon

– Camille ! S’il te plaît, ferme cette fenêtre et viens me réchauffer, j’ai le cul gelé.

Pour avoir le cul gelé, Clo a le cul gelé ! Le froid l’a réveillée ! Elle émerge lentement d’un rêve où Camille et elle dormaient enlacées. Le retour à la réalité l’oblige à de cruelles constatations: elle est toujours sur son sofa, couchée en boule, nue mais seule.

Dans un premier temps, réchauffée par son activité physique et par la framboise, elle s’est débarrassée de sa doudoune. Celle-ci gît d’ailleurs sur la moquette. Elle la récupère et s’en recouvre. Comme, effectivement, elle a laissé la fenêtre ouverte, la fraîcheur de la nuit l’a rattrapée. Même engoncée dans son peignoir/robe de chambre/ couverture réchauffante, elle grelotte, elle a la chair de poule.

Elle court à son lit, se réfugie sous sa couette et s’efforce de rester immobile pour éviter les déplacements d’air froid. Chaque geste, même le plus petit, enclenche une crise de tremblements et de claquages de dents. Un coup d’œil à son radio- réveil lui permet de découvrir qu’il est trois heures du mat… Elle a dormi plus de six heures sur son canapé… Ce qui explique qu’elle n’a plus du tout sommeil ! Bien entendu, inévitablement, ses pensées l’amènent vers Camille. Elle essaie de ressusciter le rêve sur lequel elle surfait quand le froid l’a réveillé. Pourquoi lui a-t-elle demandé de fermer la fenêtre ?

Pas évident de retrouver le fil ! Elle… Camille était vers la fenêtre. Dans quelle tenue ? Pourquoi penser à sa tenue ? Clo ferme les yeux pour tenter de revivre la scène. Les contours de Camille se découpent très nettement sous la clarté lunaire. Ce même clair de lune impudent qui éclaire ses lunes jumelles révèle qu’elle ne porte pas de fringues. La sensuelle rondeur de ses globes est encore rehaussée par les jeux d’ombre et de lumière dus au passage de nuages en dentelles.

Tantôt son sillon interfessial s’illumine et éclaire un anneau havane foncé, tantôt un de ses globes ombrageux dissimule cette apparition réjouissante. Pas de culotte, même pas le plus petit string ! Pourtant, Camille n’est pas nue, elle porte un petit haut semblable à celui qui avait tiré le regard de Clo lors de leur première rencontre. Pas de culotte mais un boléro ! Présentant son côté face, elle s’adresse à Clo:

– Tu veux vraiment que je vienne te réchauffer !

Clo ne peut répondre ! Elle est trop ébahie! Elle est hypnotisée par ce qui pend… pardon par ce qui se redresse sous le gazon soigneusement entretenu qu’elle a déjà caressé! Une queue ! Mais quelle queue ! Aussi longue et aussi épaisse que celle de son père ! Avec un gros gland rubicond.

– Elle ne te plaît pas ! Une belle queue comme ça! Etant donné ta frayeur ramollissante précédente devant le gouffre insondable de ma chatte, j’ai pensé qu’une belle bite bien charpentée te poserait moins de problème ! Tu ne la trouves pas plus sexy que mon minou ?

Une voix qui est celle de Clo lui répond le plus sérieusement du monde.

– C’est pas ça ! T’as pas vu la grosseur ! Déjà pour la sucer, ça va être un blème car j’ai pas la bouche modèle tailleuse de pipe « Béatrice Dalle » ! Quant à me la mettre, c’est même pas la peine d’y penser, elle n’aura pas de visa d’entrée !

– T’es bien une gonzesse, jamais contente ! Bon c’est bien parce que c’est toi.

Instantanément son sexe perd en longueur et en épaisseur, le gland reste rubicond mais subit lui aussi un régime amaigrissant !

– Tu préfères cette taille ?

En posant un regard navré sur son nouvel équipement, Camille reprend ton dépité :

– Je préférai l’autre, il faisait plus viril ! Le genre d’engin qu’on n’oublie pas, n’est-ce pas !
– Laisse la bite de mon père où elle est ! Je suis trop étroite pour supporter ce genre de calibre. Pour moi faire l’amour, ce n’est pas souffrir !
– En fait, je n’accorde généralement guère d’importance à la taille de la bite. C’était juste pour en jeter. N’empêche qu’il y en a quelques grosses qui m’ont bien réjouie.
– Oui ! Mais tu as des moyens de lubrification naturels !
– Pour mon cul, pas d’autres que toi ! Simplement, t’es une chochotte ! Je commence vraiment à les cailler. Tu ne m’inviterais pas sous ta couette !

Une brusque arrivée d’air froid engendra une nouvelle crise de frisson. Mais déjà,

Fraîcheur d’une langue sur ses joues, son front, ses paupières, ses…lèvres qui s’entrouvrent aussitôt.
Baiser câlin, baiser tout doux, baiser fou !
Audacieuse, langue qui se coula entre des dents, s’empare de sa coreligionnaire et l’entraîne dans une danse ensorcelante.
Mains, tendres contacts sur sa nuque, jouaient avec ses cheveux.
Langue, tel un pénis, baise sa bouche.
Clo ne se sent plus.
Une houle imperceptible d’abord puis de plus en plus conséquente agite son corps.
Son ventre, contre son ventre, remue dans une oscillation des plus suggestives.
Son vagin d’où s’échappe un flot de cyprine s’ouvre dans un muet appel.
Appel entendu !
.

Une vague déferlante l’emporte très haut, à la seconde où les semences issues du vit, de la bouche, des doigts, se déversent en elle, inondent son vagin, sa gorge, ses intestins, se remplissant de toi, se remplissant de joie. Fusion !

Sa jouissance est forte, si forte qu’elle la réveille…

*********************
Le radio-réveil lui confirme qu’elle peut décemment se lever. Il ne lui reste plus qu’à prendre un bain avant son dej.

Elle se fait couler un ééééééénorme bain bien chaud et se plonge dans l’eau avec délice. Engourdissement merveilleux… Ce moment de sérénité est relativement bref. A peine ferme-t-elle les yeux dans un bien-être alangui que, déjà, elle réintègre son adolescence.
Elle se demande la cause de ces soudains retours en arrière depuis quelques jours?
Besoin de nettoyage, de mise au propre ?
Cette putain d’institution !

Ce fut la période la plus trouble de sa vie, sa jeune vie. Ce fut aussi un moment où, à l’orée de ses vingt ans, ne s’assumant pas encore totalement, elle mélangeait un peu tout, par ignorance. Dans ces instants, elle faillit se perdre dans le vice et la perversité, en partie, à cause de la faiblesse et de la bassesse de Maxime. Elle était vraiment sorti(e) de l’adolescence par le sexe et non par la romance. Seul comptait la satisfaction de ses désirs physiques. Jusqu’à la fin de l’année scolaire, chacun imposa à l’autre ses envies, ses fantasmes. Heureusement qu’il n’était guère expérimenté sinon… Bon, il fallait y aller! Dans sa tête, la femme de ménage s’impatiente. Elle veut poursuivre le nettoyage de printemps !

*********************
Le premier impromptu s’était déroulé un lundi soir, nous arrivions au mercredi, jour crucial s’il en fut. Les cours s’étaient achevés à 15 heures. Comme Clo ne participait pas aux activités sportives, elle avait quartier libre. Elle en avait profité pour regagner sa chambre. Elle essayait de s’occuper l’esprit mais en vain. Sans aucun répit, son imagination inventait scénario après scénario. Des images plus délirantes les unes que les autres défilaient dans sa tête.

En quelques heures, Max la sodomisa de toutes les manières possibles et imaginables. Dans la douleur ou dans la joie. Lui sur elle ! Elle sur lui ! Sur son lit! Contre le mur!… Bien entendu, invariablement, quand l’excitation devenait trop forte, la masturbation devenait le seul exutoire.

Elle ne comptait pas le nombre de fois où elle y eut recours. Néanmoins vers dix-huit heures, elle rejoignit les lieux communautaires pour ne plus avoir la possibilité de le faire. Après le repas et la toilette, contrairement à ses habitudes, elle choisit de regarder la télévision. De retour dans son box aux alentours de 10 h 30, elle n’eut pas longtemps à languir. A onze moins le quart, son suborneur était là. Il se montra très aimable, la leçon d’hier avait porté ces fruits.

– Tiens, je t’ai apporté ce que tu m’as demandé.

Il sortit de ses poches des bas, une culotte et un porte-jarretelles en dentelles comme elle le lui avait demandés. Le tout d’un blanc virginal.

– Merci ! Tu es très gentil ! Pendant que je me prépare, tu peux te déshabiller… entièrement !

– Ca ne va pas dans ta petite tête, regimba-t-il. Si quelqu’un entre…
– D’abord personne ne peut entrer, grand imbécile puisque tu as verrouillé la porte. Si malgré tout quelqu’un nous surprend, ce n’est pas moi qui serais accusé(e) de détournement de mineur. Alors, s’il te plaît, à poil vite!

Après quelque hésitation, il entreprit un strip-tease qui n’aurait pas impressionné un professionnel tellement il se montra maladroit. Pendant ce temps, Clo s’habillait ou du moins se harnachait. Lui nu, elle en allumeuse!
Moment de flottement !
Redevenus des enfants !
Des enfants conscients de l’énormité des transgressions qu’ils s’apprêtaient à commettre !
Ils n’osaient pas vraiment se regarder. Le sexe flasque de Maxime pendouillait lamentable. Celui de Clo ne valait guère mieux : il se terrait au fond de la petite culotte.

Heureusement, la lingerie coquine libérait sa féminité soulignant ses formes. Le blanc des bas allongeait ses jambes, en accentuait le galbe. Les attaches du porte-jarretelles suivaient la courbure de ses hanches tandis que la ceinture qui dissimulait son nombril faisait ressortir son ventre plat. Au verso, la petite culotte comprimait ses petites fesses charnues pendant qu’au recto, sa tige se laissait deviner par les interstices de la dentelle.

Ce charmant spectacle plutôt émoustillant ne laissa pas Max indifférent. Sa verge commença à avoir l’air moins bête. Ainsi réinvesti dans sa fonction de « mâle », il enlaça Clo et l’embrassa… sur la bouche. Comble de l’ironie, elle se sentit bien plus emprunté(e), décontenancé(e) par les lèvres contre les siennes qu’elle ne l’avait été, la veille, quand il avait goûté à sa queue.

La langue du pion tentait de forcer la barrière de ses dents mais elles demeuraient obstinément closes. Elle dut prendre sur elle pour lui livrer le passage. Cette langue qui trifouillait son palais ne l’enchanta guère, ne l’excita guère. D’autant que l’haleine de fin de soirée exhalait des relents de café et de tabac. Elle trouvait bien plus agréable les mains qui, appliquées sur l’étoffe de la culotte, tripotaient habilement ses fesses. Leurs lents déplacements multipliaient les sensations provoquées par l’étoffe.
Son derme que le frottement agaçait fut vite envahi de picotements des plus plaisants.
Son petit trou impatient de perdre sa virginité se crispait chaque fois que la dentelle, poussée par un doigt, s’enfonçait dans sa raie. La queue de Max enflait régulièrement contre son ventre.
Sa tige frottée par/contre la queue gonfla à son tour malgré les traitements énergiques qu’elle lui avait fait subir toute l’après-midi. Ceci compensa l’incommodité causée par la langue, elle se concentra sur cette partie de son anatomie. A son grand soulagement, il cessa de l’embrasser. Les mains masculines, doigts entrecroisés, appuyèrent sur le sommet de sa tête. Bouche entrouverte, collée à la peau, Clo baisa son torse, tout au long de sa descente… du creux du cou au bas du ventre.

Arrivé à destination, elle se garda bien de prendre la bite en bouche. Elle avait un but très précis. Elle ne tenait du tout à ce qu’il fasse sa petite affaire en ce lieu puis l’abandonne, son sanctuaire toujours inviolé. Elle léchouillai avec délicatesse cette bite dont elle espérait tant. Bite qui présentait vaillamment les armes à un supérieur imaginaire. Ses longs doigts farfouillèrent dans cette broussaille de poils bruns bouclés. Ils s’égarèrent un peu plus bas, empaumant deux belles boules qui semblaient un peu à l’étroit tellement la peau des bourses s’était rétractée.

Clo voulut retrouver cette sensation qu’elle avait eu la veille en forçant l’anus. Quand elle le pénétrait, le muscle rectal se contracta autour de son index. Elle l’enfonça avec lenteur, curieux de savoir jusqu’où elle pourrait aller… Elle alla jusqu’au bout… Ensuite un délicieux va-et-vient. Elle se rendit vite compte que c’était une erreur car le bassin de Max accompagnait le mouvement de son doigt et la bite tressautait sous sa langue. Avant qu’il n’ait eu le temps de réagir, elle avait ôté sa culotte et était déjà allongé(e) sur le lit. Se rappelant la scène qui l’avait tant marqué(e) quand elle était ado, elle ouvrit largement ses cuisses et lui intima :

– Prépare-moi !

Il ne se fit pas prier. Il se positionna à genoux en face d’elle. D’une main, il remonta son excédent de masculinité (!) pour dégager sa raie. De l’autre, il octroya une douce caresse à son œil de bronze. Un pouce pressait son anus, tournant autour, sans vraiment essayer de le pénétrer. Il présenta son pouce devant la bouche de Clo. Devant son refus et son incompréhension, il lui expliqua:

– Mouille-le bien, ça facilitera la pénétration.

Là, elle était d’accord. Elle suça le pouce avec ferveur, y déposant un maximum de salive. Lorsqu’il estima qu’il était suffisamment lubrifié, il l’appliqua à nouveau contre son rectum et, avec délicatesse, poussa, força l’entrée. Clo à son mon tour éprouva le plaisir procuré par ces va-et-vient digitaux. Lorsque sa queue tressauta, Maxime lui tordit violemment les couilles en faisant le commentaire suivant :

– Petit con, si tu jouis maintenant, tu n’apprécieras pas vraiment ton dépucelage ! Et moi non plus d’ailleurs ! Alors retiens-toi.

Il retira le doigt et présenta index et majeur à ses lèvres. Clo répéta la manœuvre effectuée précédemment. Avec le même savoir-faire, il les introduisit, les écartant largement dès qu’ils furent dans ses entrailles. Elle ne se tenait plus. Son cul était agité de spasmes aussi imprévus que violents. Max la gardait opérationnelle en lui tordant les couilles chaque fois que cela lui paraissait nécessaire. Contrairement à ce qu’elle craignait, elle ne ressentait aucune douleur. Elle n’en ressentit même pas lorsque l’annulaire rejoignit ses copains.

Les trois doigts, ainsi enfoncés, pivotèrent de droite à gauche, dilatant encore un peu plus sa chapelle ardente. Elle entendait les mêmes « flop-flop » qu’elle avait autrefois entendu dans la chambre de ses parents. Elle avait d’ailleurs l’impression de mouiller du cul comme sa mère mouillait du vagin. Tandis que des doigts la branlaient, l’élargissaient, lui écartelaient l’anus, Maxime se déplaça et amena la queue à sa bouche :

– Graisse-la bien, si tu ne veux pas avoir mal.

Maxime avait complètement oublié qu’on pouvait les surprendre. Son excitation grandissait et sa bite semblait bien plus massive. Il avait décalotté son gland et sa capsule Gémini avait fière allure. Clo le couvrit, de petits baisers. Elle l’humectait autant qu’elle put. Aussi, quand il présenta le pénis à la porte du garage, elle était tellement ointe et lui tellement dilaté, qu’à sa grande déception, Clo ne ressentit quasiment rien.

Pour être confortable, il avait repoussé les genoux contre ses épaules, ainsi il put la pistonner à son aise. La pénétration s’était produite sans anicroche mais, maintenant, sa bite l’habitait, lui remplissait les tripes, cognait ses parois « vaginales ». Les couilles pleines de jus heurtaient au gré de leurs battements les globes juvéniles. Couché, vautré sur elle, le ventre écrasait les testicules, violentait la tige. Quand leurs bouches se joignirent, Clo trouva au baiser autant de charme qu’elle avait eu de dégoût plus tôt..

Soudain, l’homme perdit tout contrôle… tempo démentiel. La queue la défonçait. L’abdomen masculin la branlait. La langue la baisait. Gémissement sous le baiser. Tressautement contre le ventre. Explosion dans ses entrailles. Encore plus vite ! Plus profond ! Encore ! Encore ! Train lancé à toute allure ! Grillé les feux ! Intestins submergés de foutre ! Ventres tapissés de foutre ! Machine emballée ! C’était ça ! C’était bon ! C’était bon un homme en soi ! Maintenant Clo savait ! Puis plus rien !

Il s’affaissa, s’avachit sur elle, baisouilla mollement son cou. Si, à cette seconde, il avait eu une parole amoureuse…. Mais Clo entendit seulement, son antienne habituelle, au moment où il se désengageait :

– Pour être une salope, t’es vraiment une salope… Une comme toi, j’en avais jamais vu !

Il essuya, gauchement, avec la petite culotte blanche, sa bite couverte d’un mélange de sang, de sperme, de … . Il se rhabilla en toute hâte et s’enfuit honteusement, sans un regard, sans un mot tendre. Il la laissa les jambes encore ouvertes, l’anus béant, dégoulinant. Ce salaud n’avait pas pris la peine d’emmener la culotte. Clo en eut le même usage que lui et s’essuya avec.

Maintenant que l’excitation était retombée, une douleur sourde, brûlante habitait les chairs meurtries de son cul déchiré. Elle ne savait pas trop où elle en était. Elle chouinait mais chez elle c’était une réaction habituelle devant toute émotion.

Dès la première fois, elle avait ressenti une jouissance qu’aucune de ses masturbations ne lui avait apportée. Une défloraison réussie ! Pourtant, même s’il avait eu suffisamment de délicatesse pour qu’elle ne souffre pas, elle lui en voulait pour son manque de sentiment. Elle aurait aimé conserver de ce jour l’image d’un câlin, d’un mot gentil mais il n’en restait que celle d’une ado défaite, en bas blanc, nettoyant ses fesses souillées devant un lavabo ébréché sous une lumière jaune pisseuse. Qu’est-ce qu’un bon bain mousseux emplissant une baignoire rutilante dans une salle de bain rayonnante l’aurait réconforté ce soir-là !

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Transition facile… Le sien de bain commence à être particulièrement tiède. Elle en sort, se sèche et renfile son peignoir/robe de chambre/ couverture réchauffante tout en réfléchissant aux conséquences de ces débuts…

Jamais, nul sentiment tendre ne se manifesta ! Tout, pendant les quelques mois qui suivirent, ne fut que sexe. Son expérience, comme elle l’avait pensé, était très limitée et il n’était guère hardi. Elle prit donc rapidement l’ascendant sur lui ce qui lui permit de vivre un certain nombre de situations à fort potentiel émotionnel. Il l’avait baisé, elle l’avait sucé, il l’avait sucé (elle l’avait aussi baisé une fois, mais ça n’avait pas été génial) dans des endroits pas possibles.
Quand, à la fin juin, Clo quitta Maxime et cette saloperie d’école, son éducation sexuelle était terminée. Sa transformation s’amorçait définitivement mais son éducation sentimentale n’avait toujours pas débuté… Stop assez cogité.

Ce dimanche, Clo allait à Cambrousse Land chez ses parents. Clo devait redevenir Claude pour une journée. Pas pour ses parents, pas pour ses sœurs ni leurs conjoints mais, et c’était sa décision, elle ne voulait pas que ses parents, ses sœurs et surtout ses neveux aient à subir le voisinage et les commentaires. Elle mit donc un de ces horribles soutif de sportive qui vous écrase les seins à force de les maintenir. Elle cacha cela sous un pull surdimensionné. Un vieux jean, son cuir, les cheveux en catogan, évidemment pas une once de maquillage et zou! Claude, le retour. Sortir sa « mob. » de son box, la faire rugir un bon coup et elle était partie … pour un monde qui ne regarde qu’elle.

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