Partie 1 : premiers échange de courriels
Lundi midi 10 septembre
Mon amour, voici mon premier message maintenant que nous allons être si souvent séparés. Tu sais, j’ai beaucoup de mal à ne pas avoir ta présence, ni tes baisers enflammés.
La reprise des cours m’a certes beaucoup occupé mais ce week-end, je n’avais que toi en tête. Tu vois, j’ai tenu ma parole et attendu un peu avant de t’écrire ; là, je ne peux plus.
Même si je rêve, parfois éveillé, de tes caresses et de sentir sous mes doigts ton corps d’homme mûr, rien ne peut vraiment te remplacer. Pourtant, sans que je me touche, je me sens commencer à jouir en pensant à ta bouche qui m’enserre la verge, ta langue qui titille le petit trou de mon gland, mais cela ne peut aller plus loin et je ne fais qu’attendre avec impatience notre prochaine rencontre.
Je te bise virtuellement partout,
Kévin qui t’aime à en mourir.
Lundi soir
Mon amant chéri, j’attendais avec impatience ton message, espérant qu’il serait ce que tu dis. Nous ne pouvons, hélas, pas faire autrement qu’attendre tous les moments propices où nos deux corps pourront pleinement se retrouver. Comme toi, je revis ces merveilleux instants quand nos bouches ont du mal à se défaire l’une de l’autre tant nos baisers marquent notre harmonie, comme toi me manquent tes mains de jeune homme qui mettent tout mon corps en émoi. Et quand je pense à ton joli sexe que j’aime tant voir et venir en moi, emprisonné par mes lèvres ou pénétrant au fond de mon intimité, je sens ma verge qui se dresse, gonfle et lâche petit à petit ce liquide limpide qui précède l’éjaculation qui là ne vient pas. Je saurai attendre que ton jeune corps s’empare du mien pour aller encore jusqu’au bout de la jouissance que tu sais si bien me procurer. Sois patient mon jeune amant, il le faut, tu le sais bien.
Je fais comme si ta belle verge emplissait ma bouche,
ton Alan qui t’adore.
Mardi midi 11 septembre
Mon amour, je crois qu’il y a un heureux hasard : demain je n’ai pas cours et ma mère sera au travail : ne pourrait-on se voir quelque part et profiter un peu au moins pour se dire des mots tendres et s’embrasser à bouche perdue ? Peut-être connais-tu un endroit où nous serions tranquilles ? Je suis au bord de la jouissance rien que d’y penser. J’attends ta réponse sans patience.
Ton Kevin qui t’aime à en mourir.
Mardi soir
Mon amant chéri, nous allons profiter au mieux de ce hasard : je peux me libérer de 15 à 17 et j’irai te chercher près de chez toi. Je crois que nous aurons le temps d’aller jusqu’au bois de X qui nous offrira un peu de tranquillité. Le temps est beau et sec, j’amènerai une couverture pour nos ébats cachés dans les fougères. Dis-moi si cela te convient.
J’aime te biser le gland et engloutir ta jeune verge.
Ton Alan amoureux
Mardi soir, tard
Mon amant adoré, cela marche ! A demain, je t’attendrai près de l’entrée de la supérette tout près de chez moi.
Bises partout, Kevin
Mercredi soir, tard
Alan, mon cher amour, je suis encore plein de notre merveilleux après midi. J’ai toujours tes lèvres sur les miennes, ta langue qui me caresse le gland, tout et puis cette longue pénétration de ton puits d’amour, tes petits cris de jouissance, ton sperme qui s’écoule entre nos ventres et ces sublimes spasmes qui m’ont secoué dans toi avec ton œillet qui m’enserrait si bien la verge. Et cette deuxième fois qui t’a un peu surpris mais dont j’avais tellement envie. Ha, quand allons-nous pouvoir nous aimer de nouveau ainsi et prendre aussi le temps de poursuivre nos discussions si passionnantes ?
Mon amour, j’embrasse tes tétons qui durcissent sous mes lèvres ; ton Kevin.
Jeudi matin 13 septembre
Mon jeune amour chéri, mon homme, oui j’ai été fabuleusement heureux de tes caresses sur mon corps et de ta jeune peau si douce sous mes doigts. Tu m’as mis en extase deux fois avec ta verge si vigoureuse déjà et cette heure dans les fougères restera gravée comme un grand souvenir. Tu sais qu’il y aura forcément des jours où seuls nos messages nous réuniront, tant que j’ai des obligations et que tu seras dépendant de ta mère. Tu sais bien qu’il faut que tu obtiennes le bac avec une bonne mention pour pouvoir revendiquer un choix universitaire qui pourrait te libérer et qu’alors, si notre amour est toujours aussi prégnant, nous pourrions être très souvent ensemble.
Je te fais quand même une suggestion. Tu sais bien que ta mère a apprécié la manière dont je vous ai aidés dans une période difficile et qu’elle » aime bien » ma compagnie ; peut-être que tu pourrais petit à petit lui faire comprendre que de temps en temps je puisse t’aider pour mieux réussir, notamment en maths et physique et qu’après tout quelques séances de travail avec moi seraient utiles ; si elle en arrivait à me demander mes disponibilités pour ces séances, ne crois-tu pas que ce serait merveilleux : d’abord nous pourrions nous » voir » sans trop de circonvolutions et puis elle s’habituerait au fait que nous soyons ensemble pour deux ou trois heures sans que l’on soit dérangés ?
Mon chéri, si tu t’y prends doucement cela doit réussir. Je m’imagine déjà un soutien en maths qui serait un long moment de baisers et de caresses, d’amour.
Je reviens sur notre séquence d’amour physique au creux des fougères : ton sexe d’homme a fait plus que me mettre en extase. D’abord au premier coït j’ai eu une jouissance extraordinaire ponctuée par une série de spasmes de mon conduit anal et j’étais comblé ; quand je t’ai demandé de rester en moi, c’était pour continuer à jouir de cette présence mais je ne pensais pas que ta verge reprendrait aussi vite de cette vigueur que j’attends d’elle et encore moins que tu pourrais mener au bout ces va et vient qui forçaient une nouvelle fois à la jouissance forte et quand tu as de nouveau éjaculé j’ai failli te mordre tellement j’étais chaud de ta puissance sexuelle. Je ne sais si la pédagogie grecque s’effectuait aussi dans ce sens mais là c’était toi le pédagogue (peut-être faudrait-il alors dire andragogue : nous en parlerons) qui m’emmenait aux confins du plaisir.
Cet excellent souvenir me hante et j’ai une grande hâte à la retrouver, même si la forme et la durée varient. Décidément mon amour pour toi est très dual : à la fois l’extrême plaisir de nos discussions et la jouissance chaque fois grandissante depuis nos baisers si prégnants jusqu’au magnifique coït que tu m’offre en passant par l’adoration que mes lèvres et ma bouche portent à ta si belle verge.
Note. Dans la Grèce ancienne l’éraste – l’amant – était l’homme mûr qui emmenait avec lui un jeune éphèbe tout juste pubère (très anciennement il y avait même un rite d’enlèvement) qui devenait son éromène – l’aimé, le temps que l’éducation physique et spirituelle de l’éromène s’accomplisse. Ce n’était pas seulement platonique (d’ailleurs Platon lui-même connaissait ces pratiques et certainement en usait), il y avait relation physique dans laquelle l’éraste était » l’actif homosexuel » et l’éromène » le passif » comme l’on dit maintenant : la sodomie avait pour fonction d’apprendre à l’éromène les jouissances procurées par la pénétration d’une verge vigoureuse afin qu’il sache user de sa propre verge dans ses rapports » normaux » avec sa future épouse et devenir plus tard un éraste compétent. Ce rapport physique de dépendance était censé renforcer l’apport intellectuel de l’éraste à son jeune éphèbe.
Oui, tu es mon homme adoré, je me sens comme ton éromène,
ton Alan
Pas de quoi s’affoler, vraiment pas !