Martinov 31 – Les visions mystérieuses – 11 – La morale n’est pas sauve par Maud-Anne Amaro

Martinov 31 – Les visions mystérieuses – 11 – La morale n’est pas sauve par Maud-Anne Amaro

Une semaine plus tard, Baudoin Bayeul n’avait aucunes nouvelles de Garance dont le téléphone sonnait dans le vide. Inquiet Baudoin se rendit à son appartement.

– Garance Nouret ? L’informa un voisin. Je crois bien qu’elle a déménagé, elle a emporté tout son bazar dans un camion…
– Ah ! Et elle a laissé sa nouvelle adresse ?
– Pas à moi en tout cas !
– Et l’entreprise de déménagement vous vous souvenez ?
– Je ne crois pas que c’en étati soit une, c’était un simple camion…

Baudoin tombe de haut.

– La salope, elle m’a fait marron !

Il attend encore huit jours se disant que les choses ne sont peut-être pas celles qu’il craint, puis se résout à appeler Brigitte Silverberg.

Celle-ci se rend sur place, constate qu’il y a une caméra de surveillance juste en face de l’ancien appartement de Garance, elle se débrouille pour se la faire visionner, repère le camion et note le numéro minéralogique…

Quelques coups de fil bien ciblés et elle obtient l’identité et l’adresse du propriétaire du camion. C’est un dénommé Kevin Boulard à Angers, elle y va…

– Bonjour monsieur Boulard, je suis Brigitte Silverberg, détective privé, mais rassurez-vous, vous n’avez rien à craindre, je suis juste venue recueillir votre témoignage.
– Le témoignage de quoi ?
– Connaissez-vous Garance Nouret ?
– Il lui est arrivé quelque chose ?
– Rien du tout ! Un membre de sa famille s’inquiète de son silence. Je n’ai pas pour mission de remettre en contact des gens qui s’évitent. Je veux pouvoir simplement dire à ma cliente que Mlle Mouret se porte bien !
– Donc vous voulez savoir si elle va bien, c’est ça ?
– Oui juste ça !
– Alors je vous rassure, elle va très bien !
– Vous la voyez régulièrement ?
– Pourquoi, c’est interdit ? Répond l’homme avec une certaine agressivité.
– Mais non ! Je vous remercie, je vais pouvoir rassurez ma cliente, aurevoir monsieur…

Elle aurait pu lui demander l’adresse, il l’aurait sans doute donné, déstabilisé comme il était, le risque était qu’il la prévienne. Alors elle fit ça à l’ancienne, elle sollicita contre rétribution le concours d’une officine locale d’enquêteurs qui commença par sécher, l’individu ne se rendait pas régulièrement chez Garance… Mais les détectives privés usent parfois d’autre moyens pour trouver des renseignements…. L’adresse fut donc trouvée

Et subséquemment, Brigitte s’y rendit.

La tête de Garance quand elle découvre Brigitte sur le pas de la porte !

– Toi !
– Ben oui, moi ! Je peux entrer une seconde ?

Brigitte entre et s’assoit sans qu’on ne l’ai convié à le faire.

– Tu m’expliques ? Demande Garance.
– C’est très simple, je suis sur une nouvelle enquête, et figure-toi que mon client c’est le fils Bayeul…
– Bon j’ai compris, je ne pensais pas qu’on me retrouverait si facilement, je vais être obligée de lui rendre l’argent de ses bondieuseries.
– Mais attends ! On peut voir les choses autrement. T’en as tiré combien de la vente des trucs ?
– Une blinde !
– Alors donne m’en 10 % et je classe l’affaire.
– Comment ça ?
– Tu vas voir ! Dit-elle en sortant son téléphone. Allo Monsieur Bayeul, ce ne sont pas des bonnes nouvelles. J’ai réussi à me faire communiquer les images de la vidéo surveillance et on voit bien le camion de déménagement. Malheureusement la plaque est fausse, alors j’ai fait mon boulot de détective, j’ai fait le tour des garagistes du coin ça n’a rien donné, j’ai contacté la famille, elle est fâchée avec un peu tout le monde mais sa sœur a cru comprendre qu’elle était partie dans le sud, sans autres précisions.
– Vous ne me facturez pas alors ?
– Non puisque ma prestation était assortie à une obligation de résultat.
– D’accord, mais je vais vous confier quelque chose, je ne crois pas que c’était le vrai trésor ! Le vrai trésor je vais le trouver, je vais passer toute la propriété au peigne fin !
– Alors je vous souhaite bon courage, Monsieur Bayeul.

Garance n’en revient pas

– Mais pourquoi tu fais ça ?
– Ben pour les 10 %. Mais fait attention à toi, ils n’appelleront pas la police, Bayeul n’est pas propriétaire du coffret, donc il ne peut pas déclarer de vol ! En revanche s’il devait y avoir un autre enquêteur sur l’affaire, ça pourrait devenir compliqué.
– Tu sais, je ne suis pas quelqu’un de malhonnête. On dit que c’est l’occasion qui fait le larron et là j’avais une occasion comme je n’en aurais jamais plus dans ma vie.
– Ben oui, on est pas des saintes et succomber à la tentation est parfois si facile. Mais il y a aussi une autre raison à mon attitude.
– Ah oui ?
– Je n’allais tout de même pas pénaliser une fille qui m’a donné tant de plaisir au lit ! Reprend Brigitte.
– Voilà qui me flatte ! Et tu aimerais qu’on recommence ?
– Oh oui !
– Comme l’autre fois ? Je serais ta petite esclave ?
– On va faire comme ça ! Fous-toi à poil et attends-moi dans tes chiottes, je viens te rejoindre.

Brigitte se déshabille de son côté et c’est complétement nue, les seins magnifiquement dressés qu’elle rejoint la petite brunette qui l’attendait patiemment assise sur la cuvette des toilettes.

– Coucou, me voilà, j’ai pas été trop longue, j’espère ?
– Non, non !
– Qu’est-ce que tu as à me regarder les nichons ! Ils te font envie, c’est ça ?
– Ils sont beaux !
– Tu pourras en profiter tout à l’heure, mais maintenant tu vas faire comme chez le dentiste.
– Pardon ?
– Ben oui, tu vas ouvrir la bouche !
– Tu vas me pisser dessus ?
– On ne peut rien te cacher !
– T’en connais beaucoup des dentistes qui pissent sur leur patient ?
– En cherchant bien ça doit se trouver !
– Attention c’est parti !

Un premier jet arrive dans la bouche de Garance qui après une petite grimace avale sans rechigner.

– Alors on s’habitue ?
– Ce n’est pas désagréable…
– Tu verras, tu vas finir par adorer ça ! On va passer à côté pour que je te fasse quelques petites misères. Attends-moi sur le canapé, je vais voir ce qu’il y a d’intéressant dans ta salle de bain.

Elle cherchait des pinces à linge, mais elle ne découvre que des pinces à cheveux, pourquoi pas, ça change ! Elle en profite pour embarquer une jolie brosse à cheveux rose pâle.

– Ah ! Ah ! Regarde ce que j’ai trouvé…
– Tu crois que…
– On se calme ! Tu as commis une faute en doublant ce grand benêt de Baudoin Bayeul. Et quand on fait une faute, il faut expier.
– Tu crois sans doute que tu es bien placée pour me faire la morale ?
– Je ne te fais pas la morale, approche-toi donc que je te pince les tétés.
– Si ça me fait mal, tu me les retires, hein ?
– Mais tu vas te taire ! Insupportable commère !

Brigitte accroche la première pince sur le téton gauche de Garance qui grimace vilainement mais ne proteste pas. La seconde pince suivit et cette fois une larme vint perler au coin des jolis yeux de la brunette.

– Ça va ?

Garance se contente d’hocher la tête en signe d’assentiment.

– Alors maintenant tu te tournes, je vais t’arranger le popotin.

C’est donc le moment d’utiliser le dos de la brosse qui fait une drôle de bruit en claquant sur les fesses de sa victime.

– J’arrêterai quand tu auras le cul tout rouge !
– Méchante ! Se gausse Garance.
– Ta gueule !

Brigitte finit par stopper sa punition non pas parce que le cul était devenu rouge mais plus prosaïquement parce qu’elle avait une envie impérieuse de passer à des choses moins sadomaso…

Prestement elle lui retire ses pinces, un retrait douloureux qui encore une fois fait jaillir quelques larmes dans les yeux de Garance.

– Tu voulais mes seins, vas-y lèche les moi, je te les offre.

Folle de désir Garance se jette sur ces fabuleux tétons offerts à sa concupiscence, elle lèche, elle suce, elle aspire… elle se régale…

– Maintenant lèche moi la moule.

Garance commence à descendre mais Brigitte l’interrompt.

– On va faire ça en 69 !

Et voici nos deux coquines tête bèche en train de se lécher l’abricot avec frénésie. Chacune appréciant le gout de miel de sa partenaire.

Ça gigotte, ça gémit, ça respire bizarrement, le plaisir s’approche, La langue de Brigitte s’est emparée du clitoris de Garance qui lui rend la pareille, et c’est avec une quasi-simultanéité que nos deux goudous prennent un pied d’enfer.

On s’embrasse, on se fume une clope, on se caresse, on s’embrasse encore.

– Donc si je comprends bien tu m’as fait expier ce que j’ai fait au fils Bayeul ? Intervient Garance avec malice.
– On va dire ça comme ça !
– Et toi tu n’expies rien du tout !
– Oh, moi, ce n’est pas la peine, je n’ai que 10 %, d’ailleurs j’aurais dû t’en demander plus, mais je suis une femme de parole, je ne reviens pas sur nos accords.

Moralité : aucune

Fin de l’épisode

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2 réponses à Martinov 31 – Les visions mystérieuses – 11 – La morale n’est pas sauve par Maud-Anne Amaro

  1. Baruchel dit :

    Comme quoi la sainteté n’existe pas

  2. Bruneau dit :

    La fin très peu morale d’une magnifique histoire
    N’hésitez pas à la (re)lire en entier, vous ne serez pas déçu()es

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