Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 2 – Une fessée pour un cowboy

Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 2 – Une fessée pour un cowboy

Et le lendemain je commençais le boulot. Auparavant Dorothy avait réuni les quatre filles.

– Je vous présente Lilly que vous avez peut-être aperçue hier, elle va travailler avec nous, elle chante et elle danse…
– Elle ne suce pas, alors ? Se moque Kate, une jolie rousse avec les cheveux en cascade et le visage mutin
– Pas quand je danse ! Répondis-je du tac au tac.
– Donc voilà Kate, Cindy et Ellen !
– Salut ! Répondis-je en faisant une révérence protocolaire qui amusa tout le monde.
– Au début, elle va vous piquer vos clients, qu’est-ce que vous voulez, c’est l’attrait de la nouveauté, après ça se calmera, ça fait partie du jeu. Bon pas d’histoires entre vous… et au boulot ! Tu as vu tout le monde ? Non il manque Molly, elle est où Molly ?
– J’arrive ! Clame cette dernière en descendant l’escalier..

Je n’ai pas pipé mot, j’ai essayé de rester impassible, elle aussi… parce que Molly, c’est ma mère !

On a fait comme si on ne se connaissait pas.

Dorothy m’emmène vers la cuisine.

– Je te présente Chang, notre cuisiner. Parfois certains clients souhaitent la présence d’un autre homme. Alors c’est Cheng qui s’y colle.
– Hi hi ! Répond l’intéressé.

J’appréhendais quelque peu le moment où Davy souhaiterait exercer son droit de cuissage, ce bonhomme ne m’inspirant pas du tout. Mais ce moment n’a jamais eu lieu, je me dis alors que je ne devais pas être son genre… mais ce n’était pas ça, la vrai raison, je ne l’ai compris qu’un peu plus tard…

Pas la foule pour le moment, arrivent deux types qui s’attablent. Je reconnais le jeune benêt de la diligence.

– Le plus jeune c’est William Buchanan, me précise Kate, c’est le neveu du caïd local, je te le laisse, moi je vais chauffer l’autre.

Ah, bon ? J’espère qu’il n’y a pas d’embrouille.

– Hello, il me semble qu’on s’est déjà vu quelque part. Commençais-je.
– En effet ! Vous allez donc travailler ici ?
– Comme vous le voyez ! Mais dites-moi, mon décolleté à l’air de vous intéresser ?
– Il est prometteur, dirais-je ! Répond le type.
– Que diriez-vous d’une petite détente.?
– C’est tentant !
– Alors monte avec moi mon biquet !
– T’es mignonne, je monterais avec toi un jour, mais aujourd’hui j’ai envie d’aller avec Kate.

Qu’à cela ne tienne, j’ai proposé mes services à son comparse qui a accepté de me suivre.

On passe à la caisse où Davy encaisse son dû et nous refile à ma collègue et à moi-même des serviettes propres.

– Vous ne serez pas déçu, cette petite a une bonne réputation ! Dit-il à William Buchanan en parlant de moi..
– C’est James qui va monter avec elle, moi je vais avec Kate. Rétorque William

Alors là je me suis demandé pourquoi Davy tirait une tronche impossible.

– Vous devriez essayer la nouvelle, je vous offre la passe, c’est mon jour de bonté ! Insiste Davy.
– Non, non, notre choix est fait ! Répond James.

Et alors que j’allais monter avec mon client, je vois ma mère grimper l’escalier toute seule et manifestement en panique.

– Qu’est-ce qu’elle nous fait celle-ci ? Demande James, rigolard.
– Elle a dû bouffer une saloperie ! Répond simplement Davy.

On monte, ma mère est dans le couloir, blanche comme une craie, je commence à m’inquiéter et à chercher comment lui porter secours, quand elle voit rentrer Kate dans sa chambre en compagnie de William Buchanan. Je m’avance vers ma mère, elle me fait un grand sourire et pénètre dans sa propre chambre. Je n’ai rien compris !

Beaucoup de clients sont volubiles, la baise ne semble n’être pour ceux-là qu’un prétexte, tellement ils ont envie de parler. Moi je n’ai pas trop envie de les écouter mais je le fais quand même, ça fait partie du métier. D’autres sont des taiseux et ce James semble faire partie de cette catégorie.

Il se déshabille en silence, mais conserve son maillot de peau et ses chaussettes. Je ne vous dis pas l’odeur des chaussettes, mais bon je suis aussi habituée à ce genre de désagréments.

– Tu veux que je me déshabille ? Demandais-je.
– Juste le haut !

C’est comme il veut, de toute façon, il sait très bien que je ne porte rien sous ma jupe !

– Tu n’as pas fermé la porte ! Me fait-il remarquer.

Là je suis embêté, j’ai bien en tête les instructions de Dorothy mais comment savoir si le mec est un habitué du lieu ou pas ? Je jette un coup d’œil dans le couloir : personne.

– T’es déjà venu ? Lui demandais-je
– Plein de fois.
– D’accord mais pourquoi veux-tu que je ferme la porte ?
– Je ne veux pas qu’on m’entende quand tu vas me donner la fessée !

C’était donc ça ! Donc je me dépoitraille m’assoit sur le bord du lit et invite le miché à s’allonger sur mes douces cuisses.

– Euh, je fais ça à mains nues !

J’aurais dû demander avant.

– Oui !

Pas de bol, pratiquer de la sorte finit par faire horriblement mal aux mains. Tant pis, je ferais avec.

Je commence à taper, on m’avait appris un truc au Green Saloon de Norton City : Pour empêcher celui qui reçoit la fessée d’anticiper les coups, il ne faut pas les appliquer de façon régulière mais de façon aléatoire, par exemple trois coups qui se suivent rapidement, puis une pause de 15 secondes, suivit d’un coup, lui-même suivi d’un autre 15 autres secondes après, puis on enchaîne avec trois coups successifs… et ainsi de suite. Toute une technique !

Les fesses de James marquent rapidement et d’abord rosies per mes coups, virent au cramoisie, mais il a l’air de bien apprécier, l’animal !

Quant à mes petites mains, elles deviennent douloureuses !

– Et si je prenais un instrument, ça te dirait ?
– Non j’aime bien avec les mains !
– Tu ne veux pas essayer, juste essayer ?
– C’est quoi tes instruments ?
– Je ne suis pas encore complètement équipée, mais je peux me faire prêter une cravache…
– Non, non, sûrement pas !
– Ton ceinturon alors ?
– Non, non, c’est trop violent tout ça !

Idée !

– Et avec ma brosse à cheveux ?
– Pourquoi pas ?

J’ai donc été chercher la brosse et j’ai commencé à taper !

– Ça va c’est bon?!
– Oui, c’est bon, un tout petit peu plus fort.
– Comme ça !
– Oui !

Mais trois minutes après il quitte mes cuisses et se précipite bouche en avant sur mes seins.

– Hé, attention, c’est fragile les belles choses !

Il se reprend et se calme un peu, du moins en ce qui concerne son pelotage de nénés, parce que son autre main s’agite frénétiquement sur sa bite et le voilà qui décharge avec un bruit bovin.

J’ai plein de sperme sur moi, pas bien grave !

– Je reviendrais te voir, comment tu t’appelles déjà ?
– Lilly !
– Ah oui, j’avais oublié.

Et voilà comment j’ai fidélisé un client avec une simple brosse à cheveux !

Quand je suis redescendue avec James, j’ai demandé un verre d’eau à Davy, je le sirote lentement avant de retourner racoler dans la grande salle.

Sur ces entrefaites, Kate et Buchanan descendent à leur tour. Davy se précipite vers ce dernier, de la table assez proche où je plaisante avec un client, j’entends tout :

– La prochaine fois, vous devriez essayer la petite Lilly, James a été ravi.
– Peut-être un jour ! Mais j’ai vraiment un faible pour Kate, servez-moi un whisky et je vais rentrer au ranch.

J’essaie de draguer mon cow-boy, il mate mon décolleté, mais ne se décide pas à monter.

Et voilà, Molly, (ma mère pour ceux qui aurait oublié) qui se pointe derrière nous.

– Alors tu ne veux pas monter avec la jolie Lilly ? Demande-t-elle au type.
– Ché pas !
– Tu préfères peut-être une femme plus mûre, dans ce cas je suis à ta disposition.
– D’accord je te suis.
– Tu ne veux pas faire un trio ?
– Non juste toi !

Il se lève ! Voilà que ma mère me pique mes clients maintenant ! Mais l’autre surprise c’est que je me retrouve avec un bout de papier dans la main. Je m’arrange pour le déplier et le lire discrètement.

« Ne montes jamais avec William. Buchanan, il y va de ta vie, je t’expliquerais. »

Je reconnais l’écriture maladroite de ma mère. C’est quoi cette histoire ? J’ai évidemment hâte d’en savoir plus, mais je suppose que c’est elle qui va se débrouiller pour m’expliquer tout ça

Ce n’est que le lendemain que l’occasion s’est présentée, j’étais au bar occupé à chauffer un cow-boy un peu timide quand ma mère est venue me trouver.

– J’ai un client qui veut faire un petit trio, je t’enquille ?

Ça va me faire drôle, mais je savais que ça devrait arriver un jour, alors allons-y !

A suivre

Ce contenu a été publié dans Histoires, Récits, avec comme mot(s)-clé(s) , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

9 réponses à Lilly Firefly par Léna Van Eyck – 2 – Une fessée pour un cowboy

  1. Biquet dit :

    Un levrette sans fessée c’est comme un raclette sans fromage

  2. fantasmeur100 dit :

    C’était « le bon temps » durant lequel on pouvait voir une femme fessée par un homme sans que tout le monde crie au sexisme.. Enfin c’est peut-être pas si exagéré?

    • Arabella dit :

      J’aime la fessés est je le revendique, j’aime qu’on me rougisse le cul devant d’autres personnes, avant que l’on me sodomise, et je suis très bien dans ma peau ! Merci !

    • Lepetit dit :

      Interdire la fesséee, c’est comme interdire le fromage au lait cru

  3. Jugan dit :

    J’ai beaucoup aimé ce chapitre !

  4. Lucky dit :

    Il y a une scène de fessée dont on parle sans arrêt dans un western, c’est « Le Grand McLintoch » dans lequel John Wayne fesse Maureen O’Hara. Mais sinon le film est nul

  5. Forestier dit :

    Nous voilà dans le vif du sujet ! J’adore !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *