Le dortoir des grandes
par Serge Virinoviev
Tout semble calme dans le dortoir des grandes,
La lune ce soir illumine la chambrée endormie,
Voisines de lit de caresses elles sont gourmandes
Et offrent à leurs prunelles avides leur anatomie.
Elles aiment se masturber dans cette semi-clarté,
Les mains entre leurs cuisses elles se regardent,
Entre elles règne une tendre et divine complicité
Et sur leurs clitoris durcis leurs doigts s’attardent.
C’est à l’unisson qu’elles rêvent de pouvoir jouir
Retardant l’orgasme malgré quelque impatience,
Leurs désirs partagés elles adorent ainsi assouvir
L’une s’exhibant à l’autre sans aucune réticence.
La plus âgée ira rejoindre son amie sur sa couche
Et alors que leurs camarades dorment sagement,
Tête-bêche sur sa friandise elle posera sa bouche
Lui offrant sa raie des fesses à lécher goulûment.
Puis repues elles enfileront leurs chastes chemises
Et ensemble se rendront aux toilettes de l’étage
Où du plaisir-pipi toutes deux intensément éprises
Elles se pisseront sur leur innocent et doux visage.
Serge Virinoviev
J’ai eu beaucoup de plaisir à lire ce délicieux poème