Je suis une serveuse 15 – La soirée Matrix partie 9 par Trinity

Je suis une serveuse
Chapitre 15 – La soirée Matrix 9ème partie
par Trinity


Stéphane relâchait son étreinte, me laissant m’éloigner de lui, non sans regarder avec envie mon corps se déplaçant vers Sophie. Je sentais le rouge au visage, abasourdi par mon audace. Annie me lançait une œillade, ravie me semblait-il de ce qui venait de se dérouler. Je n’en menais pas large, mais j’essayais de garder une certaine contenance. Stéphane, reprenant soudain vie, partit vers les vestiaires, tout en jetant un dernier regard vers nous deux. Je le suivais, quand Annie m’appelait :

– Trinity, où vas-tu ?
– Au vestiaire Madame.
– Tu es folle : tu as remarqué comment Stéphane te regardais. Si tu y vas maintenant, tu vas passer à la casserole… A moins que ce soit ce que tu cherches ?
– NON Madame Annie.
– Elles disent toutes ça, hi hi. Bon, reste avec moi pour le moment, parlons un peu de cette soirée.
– Bien Madame.
– Alors, comment t’es-tu sentie en Trinity ? A l’aise ?
– Oui plutôt, je n’aurai pas cru pouvoir le faire, mais je dois avouer que cela n’est pas trop compliqué (pour les chaussures) et je penses m’en être sortie convenablement.
– Je partage ton avis, il n’y a qu’à voir les regards appuyés sur ta chute de reins, sans compter les pourboires que tu as du avoir ce soir. D’ailleurs, à combien s’élèvent-ils ?
– Je ne sais pas.
– Compte.

Je sortais donc les billets et les pièces : après calcul, il y avait, avec le billet de 100 euros de Mr Henri, un total de 248 euros, je n’en revenais pas. Depuis mon arrivée, je plafonnais à 35-45 euros, mais là c’était le jackpot. J’annonçais la somme à Annie :

– Tu te rends compte !? C’est excellent, cela dépasse ce que je croyais. Tu as fait un carton. Alors, qu’est-ce qu’on dit à Mr Smith ?
– Merci Mr Smith.
– J’imagine maintenant que tu serais heureuse de tenter à nouveau cette expérience ?
– Euh, je ne sais pas, enfin, euh, oui c’était sympathique, j’ai apprécié les attentions de Sophie …
– Et celles de Stéphane ???? Mais, ne rougis pas. Tu sais, il n’y a pas de mal. Tu as aimé, et c’est le principal. Je ne suis pas là pour juger quiconque. Et puis maintenant, j’ai de superbes clichés. Crois-moi que les derniers seront en bonne place sur le book du bar, hi hi.
– Je ne sais pas si c’est une bonne idée, j’ai un peu honte.
– Mais arrête donc de t’apitoyer sur ton sort et profite de la vie, elle est trop courte.
– Bien Madame Annie.
– Tiens voilà tes collègues qui sortent, il est temps pour toi de retrouver ton côté masculin. Sophie t’attend pour t’aider.
– Ah ?
– Eh oui, ce sera plus rapide, et plus agréable aussi … Tiens, voilà Stéphane. Alors Stéphane, comment as-tu trouvé cette soirée ?
– Mémorable Madame. Je dois partir, au revoir Madame, au revoir Trinity.
– Bonsoir Stéphane. (Je n’osais le regarder dans les yeux, lui par contre ne se gênait pas)
– Vas-y Trinity, vas rejoindre Sophie, et pas trop de bêtises… Je suis sure que tu vas regretter ta tenue de ce soir.

Je pénétrais dans le vestiaire des filles, et aperçu Sophie, vêtue à nouveau comme en début de soirée, charmante comme à l’accoutumée. Elle me regardait avancer vers elle en souriant. Je tentais d’être le plus naturel possible. Elle semblait apprécier. Le retour à la vie de garçon a été rapide, avec les mains expertes de Sophie. Pas de caresses particulières comme en début de soirée, mais une douceur générale que j’appréciais beaucoup. Après la tenue enlevée, ne portant plus que string, soutien-gorge et mi-bas voile. Elle me faisait m’asseoir pour me démaquiller, là encore en douceur. Je fermais les yeux, espérant que cela dure un long moment. Le reste fut retiré prestement, je me retrouvais donc nu, le sexe à nouveau libre. Je me regardais dans le miroir et, instinctivement, je me disais intérieurement que je me trouvais mieux lorsque j’étais vêtu en Trinity par rapport à maintenant. Comment devais-je interpréter cette réflexion ? Sophie me sortait de mes interrogations :

– Allez hop, à la douche, je suis pressée de rentrer moi !
– Tu m’attends ?
– Ben qu’est-ce que tu crois, je ne suis pas là pour faire de la tapisserie …
– Pardon, je me dépêche Sophie.

Je me dirigeai vers les douches des filles, sans réfléchir. Après une bonne douche, je sortais et me rendais vers le vestiaire des gars pour me vêtir.

– Hop hop, jeune fille, vous oubliez quelque chose !
– Pardon ?
– Oui, si tu dois venir chez moi, je souhaite que tu portes ça !

Je regardais ce que Sophie me tendait : il s’agissait d’un ensemble deux pièces blanc et d’une paire de bas blancs qui tiennent seuls. Sophie me souriait :

– Allez, passe-moi ces choses, je suis sure que tu en meures d’envie ?!!
– Tu es sure de toi ? Je ne sais pas …
– Prends ça et va te changer. Si dans trois minutes tu n’es pas là, je pars et te laisse là!
– J’arrive Sophie.

Je prenais prestement les articles de lingerie, rouge de honte, et rentrais dans le vestiaire des hommes. Sans réfléchir, j’enfilais les dessous, passait ensuite mes vêtements d’homme. Je sortais.

– Au revoir Madame Annie.
– A demain les filles !!!

A suivre

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