Mon amie ne savait rien de ces préparatifs, je ne savais pas non plus ce qu’elle concoctait pour cette soirée spéciale. Le jour J, je me suis donc vêtu de la tenue préparée, ma colocataire m’a aidée pour le maquillage, lèvres rouges sombre (j’ai des lèvres assez charnues), eyeliner noir, un peu de fard à paupières et de rimmel, mes cheveux longs coiffés et arrangés dans un style féminin, j’étais prêt. Le résultat était acceptable, je n’étais pas caricatural, un myope s’y serait laissé prendre ou un homme dans la basse lumière d’un club, j’étais moi-même étonné de cette métamorphose, assez heureux finalement de cette expérience même si l’idée de sortir dans cette tenue me glaçait le sang. Et pourtant il allait bien falloir sortir, cela faisait partie du pari, mon amie devait passer me chercher puis nous devions nous rendre dans un bar pour y prendre un verre.
Elle arriva à l’heure dite, vêtue d’un beau costume d’homme, ses cheveux attachés en catogan, sa poitrine camouflée. Une superbe beauté androgyne. Le jeu avait l’air de lui plaire. Elle eut l’air agréablement surprise de me voir ainsi travesti et me fit des compliments sur mes jambes et ma démarche ce qui me donna confiance en moi et me fit rouler des hanches de plus belle. Nous arrivâmes au bar prévu, c’était un bar à la population mixte, des hétéros, des gays et des lesbiens, quelques transsexuelles, nous ne dénotions pas trop, pas de regards malveillants à notre égard, plusieurs personnes étaient elles-mêmes travesties. Nous avons discuté un moment au bar, je pense que nous donnions plutôt bien le change, mis à part nos voix que nous n’arrivions pas à modifier suffisamment, mais heureusement il y avait beaucoup de bruit dans ce lieu. C’était un moment agréable, assez grisant, presque onirique. Ma compagne avait le sourire aux lèvres. À un moment, elle est allée aux toilettes, à peine était-elle partie qu’un homme s’est approché de moi pour me draguer, son approche était directe, il a vite posé sa main sur ma cuisse, caressant mon bas noir, cela m’a fait un peu paniquer, si je parlais il ne serait plus dupe, en même temps cela m’excitait, la pression de sa main sur ma cuisse commençait à me faire bander. Heureusement, mon amie revint vite et nous profitâmes de ce moment pour nous éclipser.
Les rues étaient quasi désertes à cette heure dans ce quartier, le retour était détendu, j’en profitais pour lui raconter l’excitation qui m’envahit lorsque cet homme m’a touché, cela l’a excité en retour, nous nous sommes embrassés dans la rue, fougueusement. Dans le mouvement, elle a pris ma main et l’a posée sur son entrecuisse, et là chose très inhabituelle, je sentis quelque chose de dur et de volumineux, à mon air surpris elle répondit par un sourire malicieux, je compris alors que l’enjeu de cette soirée ne se limitait pas au travestissement, cela allait plus loin. Elle avait saisi cette occasion pour nous permettre de réaliser un fantasme dont nous avions parlé à quelques occasions. Alors, je pressai le pas pour rentrer au plus vite.
Une fois arrivés, elle dégrafa ma robe, me caressa et me regarda en bas, string et soutien-gorge. Ma queue raide déformait mon string. Je m’agenouillai pour ouvrir son pantalon à la recherche de ce que j’avais tâté auparavant, je ne fus pas déçu, un beau gode couleur chair surgit de sa braguette devant mon visage. Après un sourire complice, je pris cette belle queue dans ma bouche et la suça avec avidité. Quel bonheur d’avoir la bouche remplie de ce sexe au rythme des mouvements de ma belle qui gémissait de plaisir. Je ne pouvais pas me contenter de cela même si c’était déjà le nirvana. Je me relevai pour l’embrasser et lui glisser à l’oreille « prend-moi ». Elle a retiré mon string, je me suis allongé sur le lit, jambes écartées, la regardant se déshabiller. Elle fut bientôt nue, portant juste ce gode ceinture qui lui allait si bien, je mourais de désir.
Une belle queue me remplissait avec frénésie. Je ne pouvais plus retenir mes cris, j’haletais, je gémissais, j’hurlais mon plaisir, je lui disais « encore », « baise-moi », « je veux ta queue toute entière ». Elle gémissait aussi, je la caressai, l’embrassai. Je me suis retourné pour qu’elle me prenne en levrette, comme une belle salope qui remuait son cul pour en avoir toujours plus. Elle s’enfonçait si profondément en moi que je cru m’évanouir, le cul en l’air et la tête dans l’oreiller. Elle me branlait au rythme de ses coups de queue, mon corps fut pris des spasmes de la jouissance pendant qu’elle redoublait de puissance pour une apothéose. Je m’effondrai littéralement dans le lit et sentis le vide béant de mon cul lorsqu’elle se retira. Je me suis mis à lui lécher la chatte, je l’ai fais jouir en quelques instants, elle était déjà tellement excité et humide qu’il n’en fallait pas beaucoup plus. Et nous nous sommes endormis enlacés, en sueur, comblés de plaisir.
Le lendemain, dans l’après-midi, en arrivant chez moi après les cours, je vis ma colocataire attablée dans la cuisine en train de boire un thé, je me joignis à elle. Elle me dit avec un grand sourire « d’après les cris que tu as poussé cette nuit, je dirais qu’elle devait faire à peu près cette taille » en désignant une dimension avec ces mains très proche de la taille du gode utilisé dans la nuit, elle avait compris que notre soirée avait été plus loin que le simple travestissement. Je lui répondis « oui, c’était à peu près cela » ajoutant « je l’ai senti passer » en riant, elle me dit ensuite « pas mal pour un débutant » avec un air rêveur. Je n’allais pas m’arrêter là après des débuts si prometteurs.
l’idée était prometteuse, le résultat est triste ! un peu d’humour que diable !