Etat d’urgence par Jean-Michel_et_Martine

Ma compagne Martine est grande et très mince. Elle est fière de son mètre
soixante treize et de ses cinquante cinq kilos. Pourtant, sans faire d’excès
de table elle ne se prive de rien.
– Juste un peu de diététique… assure t-elle.
Je pense plutôt qu’elle doit sa taille mince au volume incroyable de
boissons diurétiques et d’eau qu’elle boit à longueur de journée. Au petit
déjeuner, un grand bol de thé disparaît sans difficultés. Le midi, c’est
deux verres d’eau et la tasse de thé pour la digestion. Le soir, deux autres
verres d’eau. Entre les repas, du matin au soir, une bouteille d’eau la suit
partout dans le sac ou trône sur un coin du bureau. Evidemment question
drainage elle n’a pas de problème. Le seul problème qui se pose parfois est
la vidange régulière. A l’appartement c’est facile. Au bureau, rien
d’accaparant au point de ne pouvoir s’éclipser deux minutes en direction du
bout du couloir, coté « Dames ». Mais la chose n’est pas toujours aussi aisée
Il y a les sorties. Comme elle n’aime pas prendre le volant et me laisser la
place du passager, elle compte beaucoup sur le chauffeur que je suis alors
pour lui trouver un moyen de s’épancher. Sur l’autoroute, les
stations-services et les aires de repos se succèdent régulièrement. Quand
l’envie apparaît, le prochain arrêt possible n’est jamais bien loin. Mais
cela devient plus problématique sur les nationales, les départementales ou
en ville. A force d’être confronté au problème, je connais beaucoup de
petits coins dans la région où il est possible de s’arrêter pour satisfaire
une urgence.
En ce dimanche du mois d’août, il faisait très chaud. Après le déjeuner,
nous décidons de partir voir la fête des moissons à une trentaine de
kilomètres de chez nous. Par précaution, il y eut évidemment un passage aux
toilettes avant le départ, car la chaleur aidant, le niveau de la bouteille
était déjà bien bas. Au bout d’une vingtaine de kilomètres, Martine
m’avertit qu’elle souhaitait faire un petit arrêt. Nous étions en rase
campagne, des champs, des prairies partout. Bien sur, s’il le faut, il y a
toujours en catastrophe, la solution entre les portières ouvertes, mais la
circulation était relativement dense cet après-midi là, et l’urgence n’en
était pas à ce point.
Soudain, le miracle eut lieu. Sur ma gauche, à quelques centaines de mètres,
je vis un bosquet. Arrivé à sa hauteur on apercevait un petit chemin formé
par les passages successifs des roues d’un tracteur agricole. Ce chemin
montait un peu et s’avançait en tournant derrière le bosquet. C’était
l’idéal et j’engageai la voiture dans les sillons du tracteur. Je partis
d’abord en éclaireur comme d’habitude. Je profitais de l’occasion offerte
pour me soulager moi-même en examinant les environs. Tout allait bien. Je
retournais un peu sur mes pas et fit signe à Martine de me rejoindre. Ca
n’était pas pour autant la fin de son problème.
Elle avait cru bon de porter avec son tee-shirt blanc, une jupe imitation
peau noire qui lui moulait les hanches et les jambes au point qu’elle ne
pouvait marcher qu’à petit pas. Fort heureusement le chemin n’était pas
long.
Je m’attendais au spectacle habituel: une vue arrière sur une petite paire
de fesses au ras du gazon, avec en prime un petit bruit de source. Mais cet
après-midi là, il y eut un problème. En vain, Martine tenta de remonter sa
jupe au-delà des cuisses. Son étroitesse l’en empêchait et elle n’avait pas
prévu cela. Il fallait donc enlever la jupe complètement en descendant la
fermeture éclair ou pas question de s’accroupir ou même de baisser le slip.
Vu le temps que cela allait prendre pour l’enlever et la remettre et la
tranquillité relative des lieux, elle hésitait.
– Il faut pourtant bien que je pisse… bougonna-t-elle.
En serrant fortement les jambes et en tirant au maximum sur la jupe, elle
réussit à monter le bas au niveau de l’entrejambe, sans plus.
– Solution de dépannage en urgence, j’y vais comme cela. A la guerre comme
à la guerre… lança t-elle.
De la main gauche, elle réussit à lever le bord de la jupe et à tirer sur le
fond du slip. Des doigts de la main droite, elle écarta les grandes lèvres
trop serrées de son sexe vu les jambes prisonnières. Elle réalisa alors
qu’elle se trouvait face à moi, qu’elle me donnait un joli spectacle, et au
moment de se laisser aller… elle ne réussissait pas à ouvrir les vannes…
– Sois sympa… passe derrière moi… si je bouge,je craque ma jupe…
demanda t-elle d’un ton presque suppliant.
Je voulais profiter de la scène jusqu’au bout et lui en fit part. Ce n’était
pas la première fois qu’elle se soulageait en ma présence. Mais c’était
toujours d’une manière plus conventionnelle, habituellement cela ne la
gênait pas. Mais aujourd’hui vue la position qu’elle devait impérativement
adopter, elle calait. Je souhaitais vraiment qu’elle m’offre le spectacle
jusqu’au bout. Il me coûtait d’aller loin de cette scène que je considérais
comme des plus érotiques. Je savais qu’au fond elle souhaitait accéder à mon
désir. Que ce n’était pas un refus, mais la barrière psychologique qui la
bloquait. Je fis une suggestion utilisée parfois dans les hôpitaux et qui,
généralement réussit dans ce cas.
– Ferme les yeux et avale ta salive… lui conseillais-je.
Elle m’écouta et au bout de quelques secondes un petit jet, ou plutôt
devrais dire quelques gouttes tombèrent à ses pieds. Une seconde plus tard,
quelques autres gouttes suivirent. Je la vis, les yeux fermés vers le ciel
avaler à nouveau sa salive, et d’un coup, le jet salvateur et chuintant
attendu passa entre ses deux doigts pour aller se terminer dans l’herbe du
chemin à cinquante centimètres devant elle. Elle rouvrit les yeux et dit en
riant:
– Regarde… nous aurions du faire un concours pour savoir qui allait le
plus loin.

Je me demandais une fois de plus comment un si petit corps pouvait contenir
un si grand volume. Le peu que je pouvais apercevoir sous la jupe, en-haut
de ses longues et fines jambes, m’éblouissait. Les deux petits bouts de
chair rose que sont les petites lèvres et ce jet me rendaient fou du désir
de les rejoindre. Elle ne s’arrêtait pas. Je n’ai pas compté les secondes
mais cela me parut long. Le jet diminua et s’arrêta.
– Tu veux un kleenex ?… demandai-je
– Oui…Donne…
J’en sortis un de son emballage, et au lieu de le lui donner, c’est moi qui
sans son avis le passais entre ses jambes et sur sa toison humide.
– Oh!… Cochon!… dit-elle sur un ton qui n’était pas de reproche.
Un petit sursaut de son bas ventre m’assura qu’elle appréciait. Je laissais
tomber le kleenex et continuais doucement entre ses lèvres avec mes doigts.
Ce qu’elle venait de faire me donnais une envie irrésistible de la caresser.
De sa main gauche elle continuait à écarter l’entrejambe de son slip, elle
ne me fermait pas la porte. Mes caresses se firent plus insistantes, je
sentais son petit clito qui durcissait. j’eus l’agréable surprise de sentir
sa main droite ouvrir la fermeture éclair de mon short et fouiller le slip
pour y trouver ce qu’elle cherchait. Nous étions deux maintenant à prendre
du plaisir, et pendant que je lui enserrais les épaules de mon bras gauche,
ses lèvres s’unirent aux miennes. Je sentis mes doigts se mouiller fortement
pendant qu’elle trépignait emprisonnée dans sa jupe. Bientôt ce fut mon
tour.
Je n’eus que le temps de la prévenir. Elle comprit mon avertissement, et sa
main enveloppa mon gland pour recevoir le fruit du plaisir qu’elle m’avait
donné.
De la main restée libre, je sortis deux autres kleenex qui étaient bien
nécessaires pour assécher nos jouissances réciproques avant de reprendre une
tenue décente.
Nous répartîmes vers la voiture. D’autres usagers étaient passés sans se
douter que cette voiture garée à l’entrée du chemin protégeait l’urgence de
Martine et ses conséquences.
– Et bien… dit-elle… Je ne pensais pas que cela pouvait te plaire. Mais
puisque c’est ainsi, je te réserve des surprises pour l’avenir. Je dois dire
que je ne pensais pas à cela mais après coup, cela me plait aussi. Et comme
en plus j’ai de l’imagination… tu vas voir.
– Je te remercie, je prends cela comme un cadeau. C’est sympa. Je sais que
c’est dur, voire impossible pour certaines femmes.
Réinstallés dans la voiture, elle sortit son éternelle bouteille d’eau de
son panier en disant:
– Ouf!… Cela m’a donné soif… Je pense qu’à la fête il y a des
toilettes… avec tout ce monde!
Et elle avala quelques grandes gorgées, qui auguraient de l’avenir, pendant
que je démarrais. A la fête des moissons il y avait des toilettes. Le soir,
le retour s’effectua d’un trait, nous saluâmes sans nous arrêter le chemin
qui nous avait offert l’hospitalité quelques heures avant.
En arrivant à l’appartement, ce fut quand même rapidement qu’elle se
précipita vers la salle de bain. J’eus droit au petit bruit de la chute dans
la cuvette, mais pas au spectacle qui était sans doute classique, les fesses
bien posées confortablement sur le siège, car juste avant j’avais entendu le
crissement de la fermeture éclair qui descendait.
De l’imagination, certes, oui, elle en a ! Elle me l’a montré bien souvent.
La petite scène improvisée de l’après midi nous avait ouvert des
possibilités érotiques dont nous ne nous sommes pas privées par la suite.
Peut-être un jour aurai-je l’occasion de vous le prouver.

Jean-Michel

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