Enquête sur une orgie meurtrière 9 – Show théâtral par Sade_1

Enquête sur une orgie meurtrière
9 – Show théâtral
par Sade_1


Partie 9 : Show théâtral.

Tout l’après midi, les deux enquêtrices se préparèrent pour le spectacle. Enfin, l’heure du show arriva. Un fort brouhaha s’élevait de derrière les rideaux rouges. Ceux-ci, belles broderies de velours, finirent par s’ouvrir. Le silence se fit tandis que des milliers d’yeux se rivaient sur la scène. Un soupir d’interrogation s’éleva, quand les spectateurs se retrouvèrent devant une estrade vide. Pourtant, à droite une tête apparut, ses deux mains sur le sol. Anaïs en costume de fourrure entra dans la pièce à quatre pattes suivie d’une longue laisse de la même couleur. Puis, Morgane en latex rouge foncé la suivit debout la laisse à la main. La salle s’emplit de hurlement et de sifflement. Le public était tombé sous le charme des deux enquêtrices. Assise à une table, Lisa regardait la scène, se mordant les lèvres jalouse mais excitée.

En peu de temps, la chorégraphie avait dévêtue Anaïs, lui laissant qu’un string blanc et avait fait perdre à Morgane, tout son haut. La belle maîtresse s’adressa alors à son public. Elle les salua, puis leur proposa de parler un peu. Elle avait détaché Anaïs qui montrait son cul aux belles femmes du premier rang. Claquant sa laisse sur le magnifique postérieur de sa “ chienne ”, elle la fit se mettre à quatre pattes. L’utilisant comme un siège, elle cala ses fesses dans le creux du dos blanc de la belle blonde. Allumant une cigarette, Morgane prit la pause de la belle maîtresse dominante, ses seins pointant vers le haut tandis qu’Anaïs laissait les voyeurs mater ses fesses blanches et charnues. La brune conta alors une histoire au public, qui accrochait à ses lèvres ne voyait même pas la cigarette se consommait seule. Seuls quelques vicieux restaient pendus aux seins de cette belle dominante. Après cette petite pause, un peu soft, la danse reprit. Les deux femmes se trémoussaient de façon vulgaire, excitant le public de leurs fesses et leurs seins qui glissaient contre les longues barres métalliques de l’estrade. De temps en temps, leurs corps s’entrelaçaient dans des positions incroyables. Plusieurs fois, la laisse zébra l’air, claquant fortement sur le sol ou doucement sur le dos d’Anaïs. Celle-ci ne sentant même pas la chaleur des coups. Le public était conquis, certains s’étant masturbés plusieurs fois, s’étaient même fait virer de la salle.

Le clou du spectacle fut donné, une fois encore grâce à la venue d’une femme du public. Dans une sorte de mise en scène, Anaïs s’était révoltée contre sa soumission. La belle brune l’avait donc laissé au soin d’une nouvelle maîtresse. Une jolie femme bien formée aux cheveux noirs fut invitée à les rejoindre. Tout en continuant leur show, Morgane offrit au public le corps de cette jeune femme, à peine voilé par des sous vêtements blancs. Puis, elle entraîna la jeune fille dans le rythme de ses déhanchements et autres mouvements. De son pied, elle écrasa la blonde sous le poids de son aura. La blonde, soumise, se mit au service de la jeune femme aux cheveux noirs. Sa langue s’avança sur le corps de sa nouvelle maîtresse tandis qu’elle dévoilait ses fesses au public. Morgane, elle, leur laissait le plaisir de voir la poitrine de leur partenaire, la pétrissant de ses doigts, se frottant à elle, ses propres seins écrasés contre le dos de la jeune femme. Le show se termina quand le public put entre apercevoir le sexe de la fille aux cheveux noirs partiellement caché par la langue d’Anaïs. Puis, les deux enquêtrices la laissèrent quitter la scène. Elles lancèrent ensuite leur sous vêtements dans le public. Un homme glissa le soutien gorge d’Anaïs dans son pantalon tandis que son voisin faisait de même avec le string de celle-ci. Le soutien gorge de Morgane fut intercepté par un grand garçon à l’air niais, qui ne savait qu’en faire. Sa culotte en dentelle atterrit dans les mains d’une grande fille brune à l’air classe. Celle-ci colla la culotte à son nez, humant l’odeur qui y restait.

Après de multiples saluts, couverts d’applaudissement, les deux femmes se retirèrent. Les deux enquêtrices se tapèrent dans les mains, ivres du plaisir d’avoir tant réussi. Elles n’eurent pas le temps de se rhabiller que leur patron arriva suivi de Clara.
– Qu’est ce qu’il se passe, mesdames ? Vous êtes danseuses, pas actrices ? Alors pourquoi cette espèce de mise en scène. Je ne vous ai pas engagé pour ça.

Les deux inspectrices avaient l’air toutes penaudes. Elles pensaient avoir si bien réussi. Si leur patron les virait, elles pouvaient abandonner l’enquête.

– Et bien, on… commença Anaïs.
– Je tiens néanmoins à vous féliciter, reprit leur chef. Vous avez conquis la salle, ça fait longtemps que je n’avais pas vu un public si déchaîné. Félicitation, par contre, informez moi à l’avenir de ce genre de projet. Compris ?

Les deux femmes acquiescèrent.

– Quand à votre final, nous avons déjà des femmes qui travaillent pour en sucer d’autres. Si vous voulez gagner votre vie, en suçant, y a pas de problème. On en a de la place, mais le faites pas pendant un show comme celui-ci, c’est trop dangereux pour l’établissement. Pour demain, je veux la même chose mais sans le final. Cela dit, bonne nuit.

L’homme sortit suivi de sa secrétaire.

– On l’a eu, fit Morgane. Je savais que ça marcherait.

Anaïs enleva le dictaphone de derrière la porte et l’éteignit.

– Oui, il s’est fait prendre comme un nul.

Morgane se mit au lit, tandis qu’Anaïs rangeait l’appareil dans son sac.

Soudain, la porte se rouvrit, Lisa entra dans la pièce. Vexée par la dernière scène et terriblement jalouse, elle avait eu envie de voir Anaïs. Arrivée, la présence de Morgane lui empêcha de dire ce qu’elle avait sur le cœur. La blonde s’approcha, contente de la voir.

– Très beau spectacle, fit Lisa, en se mordillant la lèvre inférieure. Je venais juste vous féliciter.

Anaïs chercha à l’embrasser, mais la masseuse esquiva le baiser, laissant juste sa compagne lui effleurer les lèvres.

– J’ai plus envie de te voir, fit la belle latine, les larmes aux yeux. Adieu.

Anaïs resta sciée par la réaction de sa compagne. S’y attendant pas du tout, elle était toute chamboulée. Morgane se leva, passant son bras au dessus de ses épaules comme pour la consoler.

– C’est rien, fit Morgane. Tu aurais du la quitter un jour de toute façon.
– Oui, je sais, répondit-elle. Mais c’est une chouette fille, ça me fait mal de la faire souffrir.

La brune la laissa parler, l’écoutant compatissante. Puis elles s’endormirent enlacées.

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