Note de l’éditrice : ce texte très intéressant était trop long pour
pouvoir paraître dans le forum uro dont il dépasse de toute façon le cadre.
Comme il n’était pas question de le cisailler, nous avons pris la décision
de le reverser dans les récits où il a sa juste place au milieu de bien
d’autres confessions. [Hélèna]
Chère Héléna,
J’avais prévu de t’écrire cette semaine pour parler de ma relation avec
l’uro. Et en lisant la mise à jour de ce week-end je tombe sur les
confidences de « Slip.sturb » qui se rapproche en partie de mon expérience
personnelle. Heureusement que des sites comme le votre existe car
psychologiquement, on aurait tendance à se demander si on est normal !
Tout a commencé alors que j’avais 19 ans et je venais d’entamer mes études
universitaires. J’étais encore célibataire. Comme je passais souvent mon
week-end à réviser, j’avais besoin de me défouler. Mon kot étant juste à
côté de la piscine, j’avais pris l’habitude de m’y rendre chaque samedi
après-midi. J’y allais avec un autre étudiant de mon kot qui était en 3ème
candi. Il avait quatre ans de plus que moi. Il était célibataire et je
savais qu’il était bi.
On se changeait dans la même cabine et un jour comme un autre, il s’aperçu
que je regardais son sexe. Je n’avais jamais eu d’expérience homosexuelle et
comme j’étais assez curieux, c’est une chose que j’aurais expérimenté
volontiers. C’est là qu’il me demanda si je voulais le toucher.
J’étais intimidé mais la curiosité l’emporta. Alors j’ai pris le sexe en
main et il m’a montré comment il aimait le faire aller. Son sexe gonflait
pour atteindre des proportions très impressionnantes par rapport au mien.
Voyant ma surprise, mon ami a rigolé. Ce n’est pas allé plus loin cette fois
là.
Nous en avons reparlé plusieurs fois cette semaine là et le samedi suivant,
il a réussit à me persuader de le prendre en bouche. Comme nous nous
amusions toujours bien dans l’eau, il y en avait toujours bien un pour
pisser dans l’eau, trop paresseux d’aller jusqu’aux toilettes. A l’époque,
pas de liquide bleu qui vous identifie comme le sale petit cochon qui vient
d’uriner dans l’eau. C’était tombé sur mon ami qui en remit d’ailleurs une
couche sous la douche. Une fois dans la cabine, j’ai approché mon visage de
son sexe tendu. J’ai d’abord été frappé par la forte odeur que je n’aurais
su comparer à rien de ce que je connaissais. Puis je l’ai pris en bouche
maladroitement et je l’ai sucé. Le goût était amer. Je n’ai pas ressenti
d’excitation particulière ni d’aversion pour le goût et l’odeur.
Nous avons joué à ce petit jeu quelques mois et ça s’est estompé petit à
petit une fois qu’il a trouvé une copine régulière. Il ne venait plus à la
piscine. Je n’y ai plus pensé pendant un an et puis l’opportunité de sucer
un autre mec s’est présentée. Cette fois pas à la piscine, mais dans un
grenier. Le mec avait uriné plus d’une fois sur la journée et ne s’était
plus lavé depuis le matin. Une fois en face de son sexe, tous mes souvenirs
sont revenus. Si j’osais une comparaison, je dirais que c’est comme une
odeur familière qui vous surprend au coin d’une rue et qui vous rappelle
quelque chose que vous aimiez dans votre jeune temps. On est tous plus ou
moins sensible de l’odorat. Bref, contrairement à ma première expérience,
celle-ci me procurait de l’effet. Je n’aurais su dire à l’époque que c’était
une sorte d’excitation, mais j’ai sucé ce garçon avec frénésie. Jamais ça
n’a été jusqu’à faire jouir mes partenaires improvisés dans ma bouche, je
n’avais encore jamais goûté de sperme à cette époque. J’avais entendu les
filles en parler, sans plus.
N’étant pas homosexuel de nature, je n’ai plus guère fréquenté les hommes.
J’habitais un immeuble avec un grand jardin. Un jour que je me prélassais
dehors, j’ai eu besoin de pisser. Je suis descendu les marches qui mènent
aux issues de secours du garage souterrain. Personne ne sortait jamais par
là par contre à l’odeur c’était plutôt fréquenté pour les besoins pressants.
C’était l’été, il faisait chaud et toute l’urine déposée là dégageait une
très forte odeur. Je me surpris à aimer cette odeur au point d’y revenir
chaque fois que je sortais. Lorsque l’odeur était trop faible à mon goût, je
reniflais le sol pour retrouver mes sensations. Ca n’avait toujours pas de
connotation sexuelle, simplement c’était comme une drogue, j’adorais çà. Là
où les autres disaient que ça pue, mais j’étais heureux ! J’ai recherché ce
type d’endroit partout où j’allais.
Un peu plus tard, j’ai commencé à fouiller le bac à linge pour contempler
les slips de ma mère. Rien de sexy comme on voyait dans les magazines, mais
j’avais lu un article sur les gens qui sniffait des culottes usagées. J’ai
essayé et je ne le regrette toujours pas. Il y avait toujours au moins une
culotte dans laquelle étaient restées quelques gouttes d’urine. Et je
pouvais vivre mon plaisir sans même quitter ma salle de bain. J’ai commencé
à me branler avec les culottes de ma mère sous le nez. Lorsque l’on allait
chez des amies de ma mère, je finissais toujours par fouiller le linge sale
à la recherche de cette odeur si particulière. Bien sûr c’était parfois
mélangé au goût intime de ces braves dames ce qui donnait un éventail très
large de variation sur le même thème.
Avec les vidéos porno, j’ai découvert les douches dorées en
commençant par la Ciccolina. Ca m’excitait au plus haut point de voir une
belle fille se faire pisser dans la bouche par une autre. J’en arrivais à
envier ces acteurs. Je n’avais pourtant toujours pas essayé de goûter mon
propre champagne. C’est venu beaucoup plus tard.
Plus je lissais des revues pornos et je regardais des vidéos de cul, plus
j’étais attiré par les trucs extrêmes. Le cul classique en gros plan avec
des « Ah » et des « oui gros cochon, continue » ne m’attirait pas. Par contre,
dès qu’on abordait le SM, l’urologie, le fisting, le sexe médical, les
transsexuels, des relations homosexuelles ou bi, … bref tout ce qui par
mon éducation était considéré comme pervers et dégoûtant m’attirait. Rien
que le choix d’une vidéo cassette et les quelques images de la jaquette pour
peu qu’elle montre quelque chose d’extrême m’excitait déjà au plus haut
point. Si je n’avais pas d’argent, j’allais juste regarder sans louer et
j’avais déjà la trique.
Et puis, je me suis imaginé une maîtresse. Elle me donnait des ordres et je
devais m’exécuter en bon esclave. Après les trucs classiques d’auto bondage,
féminisation (merci maman d’avoir eu la même taille que moi à l’époque ;-),
sodomies diverses (manche de brosse à cheveux, de tournevis, bougie, …),
j’en suis venu au grand jour. Je m’étais imaginé qu’elle avait déposé
quelques gouttes d’urine sur la planche du WC et elle m’obligeait à
nettoyer. J’ai uriné dans le pot, mais j’ai fait express de laisser tomber
les dernières gouttes sur le rebord. Je me suis agenouillé et tout en me
caressant j’ai léché une première goutte, puis une autre en fermant les
yeux. Je donnais l’impression de ne pas vouloir, mais je devais le faire
pour ma maîtresse. Après cette cela, mes petits jeux se terminaient toujours
par cette cérémonie. Un jour je me suis assis dans la baignoire et elle (moi
dans ma tête, bien sûr) m’a obligé à me pisser dessus. J’étais couché sur le
dos en chandelle pour avoir mon sexe le plus possible au dessus de mon
visage. La position était très inconfortable et comme je bandais, ça a eu
beaucoup de mal à sortir. Au bout d’un moment, quelques gouttes sont tombées
sur mon torse et on coulé le long de mon cou et de mes épaules, c’était
chaud et agréable. Enfin le robinet a fini par couler à grand flot et je
l’orientais tantôt sur mon torse tantôt sur mon visage, la bouche fermée.
Après, je me suis massé le corps comme si je m’enduisais d’huile et j’ai
léché mes doigts.
J’ai souvent joué à ces petits jeux. De temps en temps, dans les toilettes
publiques, je récoltais les dernières gouttes dans ma main. Et quand
personne ne regardait, je léchais avidement le précieux liquide. Au boulot,
il m’arrive lorsqu’une excitation survient que je passe à la toilette avec
un gobelet en plastique. Je pisse dedans jusqu’à le remplir et je termine
dans le pot. Ensuite, je pose le gobelet sur la chasse d’eau, je me met à
califourchon sur le pot face au gobelet. Le sexe dans la main droite, un
doigt qui titille l’anus, je lape le verre comme un petit chat. Puis à
l’approche de la jouissance, je verse le reste encore tiède sur mon sexe
tout en déversant ma semence dans le WC.
Dernièrement, j’ai réalisé les dominations virtuelles de Wanda-lee et bien
sûr j’ai réalisé la partie uro. Avant, j’avais une maîtresse dans ma tête
mais que je connaissais bien. Cette fois, c’est une femme en chair et en os
et de surcroît une parfaite inconnue qui m’invitait à lui obéir. Alors oui,
pour la première fois, j’ai bu mon urine. Pas quelques gouttes comme à
l’accoutumé, mais un verre plein en imaginant Wanda-Lee devant moi tapotant
une cravache sur sa main, prête à me punir si je n’obéissais pas. La
première fois, je n’ai pas trouvé cela bon du tout, mais je me sentais
poussé à devoir le faire. Avec les pâtes c’était plus excitant, à quatre
pattes occupé à manger et laper dans une gamelle pour chien.
Je n’ai jamais partagé de séance uro avec une fille et c’est un de mes plus
grands phantasmes.
Je ne saurais dire aujourd’hui, si c’est l’uro en elle même que j’aime ou si
c’est le conditionnement psychologique qui le précède qui me pousse
irrémédiablement vers cet acte. En tout cas ça me fait vachement jouir et je
n’en éprouve aucune honte.
Alors si des gens en sont à se poser des questions comme je l’ai fait par le
passé, qu’ils se rassurent je me sens sain d’esprit, j’ai une vie comme tout
le monde mais avec un petit plus. C’est mon jardin secret.
Voilà, c’est un peu long mais je crois que ça reflète bien mon parcours
personnel.
Bisous à toutes et à tous, n’hésitez pas à me faire part de vos
commentaires, ils seront les biens venus.
À plus,
Pascal G ( pasgi@swing.be )
C’est quoi un Kot ?
C’est quoi une troisième candi ?
C’est quoi ce besoin de parler en jargon ?
Mais à part ces petites critiques cette confession est passionnante.