Comment Yann est devenue femme 6 – Un bilan intéressant et la décision par betwo21

Comment Yann est devenue femme
6 – Un bilan intéressant et la décision
par betwo21


Ma visite à mon toubib ne fut pas décevante, bien au contraire. Il m’apprit en effet que les dosages hormonaux dont il avait les résultats montraient un curieux déséquilibre entre hormones mâles et femelles, en faveur de celles-ci. Cela expliquait ma silhouette et l’absence de production de sperme lors de mes petites éjaculations : ce n’était que du liquide séminal, mes testicules ne produisaient rien.

Je lançais alors la discussion sur la question d’un changement de genre et mon médecin – que je remercie encore – me dit que cela se présentait certainement différemment après le bilan hormonal et la description clinique qu’il pouvait faire de mon état génital associé à son histoire. Mais il serait bon d’avoir l’avis d’un spécialiste de ce genre de manipulation avant de se faire à l’idée d’une action de réassignation. En sus il me fit avoir un entretien avec une de ses consœurs qui connaissait bien la situation – je saurai pourquoi plus tard – et qui pourrait donner un avis qu’i considérerait comme « autorisé ». C’est ainsi que je rencontrai rapidement le docteur Françoise B. avec qui j’eus une longue discussion qu’elle conclut par un « bonne chance Yannou et peut-être à se revoir ! »

C’est le père de Pat qui trouva rapidement le spécialiste qui serait l’ordonnateur de tout. Ce qu’il ramena comme information nous donna satisfaction dans la mesure où le dossier présenté me permettrait d’aller rapidement à une réassignation de genre.

Après avoir une dernière fois discuté de tout entre nous et avec les parents de Pat, la décision fut prise qu’avec le traitement hormonal il n’y aurait qu’une opération simplifiée puisqu’il n’y avait pas moyen de me constituer un vrai vagin qui soit utile. Donc une ablation complète du peu de contenu de ma petite verge et de mes testicules inutiles serait suffisante et un peu de chirurgie « esthétique » remplacerait le tout par un semblant de sexe féminin : grandes et petites lèvres avec juste un méat urinaire bien disposé devant un tout un petit creux et peut-être un petit clitoris si il s’avérait que le bout de mon gland puisse en faire office : serait-il assez innervé pour me procurer un peu de jouissance féminine ?

Ce qu’il y a de sûr c’est qu’ainsi je pourrai me comporter tous les jours comme une femme, en porter les vêtements, y compris les maillots de bain, et que pour le reste nos relations sexuelles seraient les mêmes ; avec du nouveau quand même si la formation de mes seins grâce aux hormones se faisait de façon harmonieuse et que j’y trouve une nouvelle zone érogène. Pat était heureux que nous arrivions à régler les incertitudes et que finalement sa prédiction serait réalisée : je serai pour de vrai sa femme.

Le traitement hormonal se déroula très bien : la quasi absence de testostérone m’avait évité une cure difficile d’anti-androgènes et les œstrogènes purent agir assez vite. C’est ainsi que mon homme complétait mes propres observations : ma poitrine gonflait et en trois mois on pouvait dire que j’avais des seins dont les aréoles grandissaient doucement ; Pat ne manquait pas de me le faire sentir avec ses caresses qui de plus en plus me donnaient envie de lui. Puis je dus me rendre à l’évidence : mes hanches s’arrondissaient et il me fallut revoir ma garde-robe pour l’ajuster à ces rondeurs dont Pat me disaient qu’elles me rendaient encore plus belle. Plus personne ne pouvait contester ma féminité : cela se voyait dans le regard des hommes ; même avec mes petits seins je les attirais. Au bout de quatre mois il nous sembla que l’essentiel était accompli : cette fois-ci j’avais réellement une poitrine bien formée et ô combien sensible, ma silhouette était d’une jeune femme sans conteste. Il était temps de passer à l’étape qui légalement me permettrait d’en être une.

Alors commencèrent les visites chez le chirurgien qui devait m’opérer et à qui le père de Patrick avait très longuement expliqué la situation. Pour lui qui d’habitude pratiquait des opérations complètes de réassignation sexuelle c’était une expérience nouvelle qu’il entendait bien réussir du mieux possible. Nos entretiens furent tout de suite presqu’amicaux, j’étais en confiance et il comprit vite que vraiment j’attendais énormément de son savoir-faire. Les vacances universitaires seraient le bon moment pour tout régler et que je puisse même reprendre les cours avec ma nouvelle identité. Inutile de dire combien j’étais encore plus folle amoureuse de celui qui serait bientôt mon mari et combien nos ébats, jusqu’à quinze jours avant l’hospitalisation, nous procurèrent des jouissances fabuleuses d’autant que nous savions qu’une abstinence totale nous guettait pour plusieurs semaines.

Quinze jours avant la rentrée universitaire j’étais devenue femme, même si je n’en possédais pas les possibilités physiologiques, et tout avait été réglé au plan administratif : mon changement de genre était officiel, j’étais Yannou et mes papiers d’identité en témoignaient. Mon changement de statut à la fac se fit donc dans le même sens : j’étais une étudiante.

Avec Patrick nos ébats avaient un peu changé : il aimait me caresser doucement ce qui était maintenant comme une vulve et ce petit clito que le chirurgien avait réussi à me créer ; je n’en retirais que peu de jouissance mais j’en étais satisfaite car c’étaient de bons prélude au coït anal qui lui continuait à me faire « monter au ciel ».

Il n’y avait plus aucun obstacle à ma vie féminine et nous sortions en couple sans ressentir une quelconque gêne. Nous prîmes aussi l’habitude d’aller dîner dans ce petit restaurant au bord de l’Erdre qui avait vu notre première sortie publique de couple. C’est là qu’un soir nous rencontrâmes mon camarade étudiant, que je n’avais pas revu depuis la rentrée. Il était accompagné d’un bel homme, très classe. Quand nos regards se croisèrent nous comprîmes tous les deux que nous nous reconnaissions. Ilia n’hésita pas et se dirigea vers nous, entraînant celui qu’il nous présenta comme son compagnon. Si chaque couple dîna de son côté, nous nous rejoignîmes pour le café : c’est ainsi que se lia notre amitié.

Fin

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Une réponse à Comment Yann est devenue femme 6 – Un bilan intéressant et la décision par betwo21

  1. Transmonique dit :

    je n’aime pas les récits impliquant des travestis ou des transsexuelles quand ça tourne à l’introspection, voire au médial. On est ce qu’on est et point barre, non de Dieu !

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