Comment je suis devenue Agathe
par Agathe
Dans mon enfance je n’avais jamais eu de prédisposition pour le travestisme. Il m’était arrivé parfois de vouloir être fille, de porter des jupes et robes, mais sans que ce soit vraiment une obsession.
Après mon service militaire je venais de trouver du travail dans une petite ville de province.
Quelque temps après mon installation j’avais envie d’occuper mon temps libre et je me renseignais des possibilités qui existait sur la région.
Je m’aperçus très vite que le tour était vite fait. Le sport : foot et basket ne m’intéressait pas trop, la pétanque, la musique, tout cela ne me motivait pas. On m’indiqua une troupe de théâtre qui recherchait des partenaires, je n’étais pas trop attiré par le théâtre, mais ce fut la seule activité qui me paru être la plus attirante. Je pris contact avec un responsable, qui me proposa de venir à la prochaine réunion où il serait question de la future pièce à préparer.
Je fus très bien accueilli par la troupe, qui avait la particularité d’être une troupe essentiellement masculine, ça se pratiquait encore à cette époque, elle était composée d’environ une vingtaine d’hommes, acteurs et techniciens. La troupe était assez ancienne et remportait toujours un très grand succès dans les communes du canton.
Mon idée de participation dans cette troupe était surtout de donner un coup de main au niveau des accessoires ou de la technique, mais pas de jouer un rôle de théâtre, je n’avais d’ailleurs aucune expérience à ce sujet.
La réunion avait surtout pour thème de choisir la prochaine pièce qui serait jouée. Plusieurs pièces étaient proposées dont on fit la lecture, tout le monde discutait, donnait son avis, moi je me contentais de regarder et d’écouter.
Il y avait deux autres jeunes de mon âge, et je me sentais à l’aise dans cette équipe. La pièce qui fut choisi ce soir là, fut une pièce de Labiche « La bonne de monsieur ». Il fut convenu d’une prochaine réunion pour la distribution des rôles.
Après la réunion je restai un peu avec le responsable de la troupe, il me demanda ce que je voulais faire, ce qui m’intéressait, si j’avais fait du théâtre. Il semblait très heureux d’avoir recruté un nouveau partenaire.
A la réunion suivante il y eut donc la présentation des différents rôles à tenir. Il y avait cinq rôles d’hommes, et trois rôles de femmes. Les rôles d’hommes furent vite distribués, il y avait plus de candidats que de rôles à tenir. Pour les femmes ce fut un peu plus compliqué. Il y avait des candidats, mais il fallait deux « jeunes filles » et une femme plus « mure ». La femme mure serait interprétée par Marcel le responsable de la troupe, pour les deux autres rôles nous étions trois « jeunes ». Un des rôles fut attribué et on me demanda si je voulais tenir le troisième rôle féminin.
J’étais un peu embarrassé, je n’avais pas tellement prévu ça. Devant l’insistance des autres je finis par accepter. Mon rôle consistait à jouer la voisine amie de la jeune fille de la famille. Un petit rôle qui ne demandait pas beaucoup de dialogue, et une présence sur scène plutôt limitée. Finalement ça me convenait assez.
Nous fixâmes les dates de répétitions, et les dates d’essayage des costumes, je rentrai chez moi un peu troublé, me demandant comment je me sortirai de cette responsabilité.
Les premières répétitions se passèrent bien, je m’y retrouvais assez bien, on me demandait d’avoir des contenances féminines, je devais surtout répéter mes gestes, mes allures, tout cela en homme pour l’instant, ça allait à peu près. Un samedi nous nous retrouvâmes tous pour aller essayer les costumes. Nous devions nous rendre chez un loueur de vêtements qui se trouvait à une vingtaine de kilomètres. Il y avait toutes sortes d’accessoires de théâtre dans ce magasin. Dès notre arrivée les « femmes » se dirigèrent tout de suite vers les habits féminins. Je devais choisir une robe, un jupon, une perruque et un chapeau. Marcel qui était habitué des rôles féminins me conseillât une robe en velours uni bleu ciel, à manches longues, avec de la dentelle blanche sur la poitrine, et une ceinture large.
– Il faudrait que tu l’essaie maintenant pour voir si ça te va, me dit-il
Devant mon embarras, il me suivit dans le salon d’essayage. Je me mis en slip, et enfilait le jupon, puis la robe. Celle ci était à ma taille, mais l’ensemble n’allait pas vraiment.
– Il manque certaines choses, dit-il, d’abord il te faudrait un peu de poitrine, et peut-être une taille plus fine. Il faudrait que tu mettes une gaine et un soutien-gorge.
– Mais je n’en possède pas.
– Oui bien sur, ça n’est pas grave, nous pourrons de trouver ça.
J’emportais la robe, le jupon, un chapeau et la perruque, et Marcel me dit qu’il viendrait un soir m’apporter ce qui me manquait.
Effectivement, le lendemain Marcel arriva chez moi avec un paquet sous le bras. Il apportait ce qui me manquait pour compléter ma tenue. Il me demanda comment je me sentais dans mon rôle, je lui répondis que ça allait, que j’espérais que je ferai une jeune fille crédible, et que ça me plaisait assez bien. Il me dit :
– Tu vois, pour jouer un rôle féminin, il faut absolument se mettre dans la peau du personnage, plus encore que pour jouer un rôle masculin. En suivant certaines règles de théâtre, on y arrive assez bien.
Je l’écoutais avec attention.
– Tout d’abord il faut absolument écarter tous vêtements masculins dans ta tenue. Tu dois te sentir femme à tout point de vue, dans ta tenue vestimentaire, et dans tes gestes. Et à ce moment là tu seras parfaitement crédible pour les spectateurs.
Je lui répondis que j’étais prêt à faire ce qu’il faut.
Alors, me dit-il, il faut que tu mettes une culotte, un soutien gorge, des bas, même si ça ne se voit pas sur scène, toi tu seras dans ton personnage. J’ai apporté tout ce qu’il fallait. Et il déballa la lingerie féminine qu’il avait apportée. Tiens mets ça, on verra au fur et à mesure, déshabille toi, je vais t’aider.
Un peu impressionné, je me déshabillais complètement devant lui, enfilait la culotte, Il me conseilla de bien replier ma verge dans mon entre jambes, pour éviter une bosse disgracieuse me dit-il. Puis je passais le soutien-gorge dans lequel il plaça du coton, et j’enfilais la gaine qui me comprima le ventre. Je me sentais tout différent, ou plutôt déjà toute différente. Il me restait à enfiler les bas, des bas noirs assez fins. Je sentais que je commençai à être excité, et je compris pourquoi il m’avait fait replie mon sexe dans la culotte.
– Ne t’en fait pas, tu verras à la longue ça passera.
Il avait aussi apporté une combinaison blanche, lorsque je la passai, en me regardant dans la glace, j’eus l’impression de voir une femme en face de moi.
– Ca te va bien, dit-il, tu es très attirante. Passe maintenant le jupon et la robe.
Effectivement, l’effet n’était plus le même qu’à l’essayage. La robe m’allait beaucoup mieux. Ma taille était affinée, ma poitrine et mes fesses me donnaient une allure plus féminine. Je me sentais très à l’aise. Et sans regarder le visage, j’avais l’impression de voir une femme dans le miroir.
– Avec le maquillage, et la perruque ça sera parfait, me Marcel. Essaie quelques temps de t’habiller comme ça chez toi, reste en femme le plus que tu peux, tu verras, tu prendras des allures féminines assez vite.
Le soir en rentrant chez moi, je m’habillais tout de suite en femme, et je passais des soirées entières en robe. Je me sentais parfaitement à l’aise, et je prenais des positions en combinaison, en jupon, etc. Les chaussures à talons qu’il m’avait prêtées me donnaient une allure élancée, et je m’appliquai à essayer de marcher naturellement avec. Je passai la perruque, j’avais hâte maintenant de me maquiller, d’achever ma féminité.
Un soir nous dûmes répéter en costume. Je m’habillais dans la loge, et je me présentai pour le maquillage.
Marcel se mit près de moi et me conseilla sur les produits à utiliser et comment les appliquer.
Au fur et à mesure que je m’affairais, je voyais mon visage se féminiser, et je ressentais dans mon bas ventre une excitation très agréable. Mon sexe se tendait dans ma culotte, et j’en prenais un plaisir intense.
Après avoir terminé par le rouge à lèvres je me sentais complètement transformé(e). Pourtant je n’avais pas encore passé ma perruque. Je mis des bracelets, un collier et des boucles d’oreilles que j’avais préparées, et ajustait ma perruque, sur laquelle je disposais un petit chapeau à voilette. Je me levai et me regardais dans la glace et tournant sur moi-même. Marcel me regardait en riant.
– Tu vois, me dit-il, tu prends déjà des allures féminines, on croirait une vrai jeune fille.
La répétition se passa très bien, nous dûmes refaire plusieurs fois certaines scènes qui n’étaient pas très au point. Comme mon rôle n’était pas très important je n’avais pas besoin d’être sur place tout le temps, et j’en profitais pour évoluer dans les couloirs, m’obligeant à marcher à petit pas, faisant des détours pour sentir ma robe sur mes jambes, je me sentais vraiment à l’aise.
Après la répétition, Marcel me dit qu’il passerait sans doute chez moi un soir pour faire le point.
Les jours suivants je continuai à m’habiller chez moi, je prenais plaisir à passer les bas sur mes jambes, à me promener en talons hauts, bas et culotte, en rentrant mon ventre et en cambrant mes fesses. Je tortillais les fesses sans trop exagérer, et faisait des essais de maquillage.
Un soir, en me regardant dans la glace, je découvris que mes poils de jambes sous les bas étaient plutôt disgracieux, et je décidai de m’épiler. En achetant les produits épilatoires en grande surface, j’achetai également un ensemble culotte, porte-jarretelles et soutien gorge et des bas, c’était mes premiers achats féminins.
Je procédais à l’épilation avec minutie, sur les jambes, les bras et même sur le ventre. La lingerie me paraissait douce à porter ainsi.
Marcel passa un soir et vit les achats que j’avais faits, ainsi que mon épilation. Il comprit que je prenais plaisir à être en femme. Il m’avoua que lui aussi aimait beaucoup ça, et que s’il faisait du théâtre c’était pour lui permettre d’assouvir son fantasme, mais que souvent chez lui il s’habillait en femme. Pendant tout le temps des répétitions je continuai à m’habiller en femme avec mes vêtements de scène. La pièce fut jouée deux week-ends de suite, le samedi soir, de dimanche après-midi et le dimanche soir. Il y eu six séances, et à chaque fois la salle était pleine, et nous remportions un franc succès.
Après la dernière représentation, il était convenu que nous nous retrouvions ensemble pour fêter la fin de nos efforts et manger ensemble dans la salle de spectacle. Nous étions attablés en costume de scène et l’ambiance était plutôt détendue.
A un moment quelqu’un me proposa de danser. Je commençai par refuser, mais je constatais que mes deux collègues qui tenaient des rôles féminins dansaient déjà avec leur partenaire masculin. Je me lançai donc dans les bras de mon partenaire, un peu embarrassé, mais essayant de jouer mon rôle féminin jusqu’au bout. Je ne trouvais pas ça trop désagréable et à plusieurs reprises je sentis les mains de mon partenaire s’égarer dans le bas de mon dos et presque jusque sur mes fesses.
Marcel qui s’était aperçu du manège, vint me voir après la danse.
– Comment te sens-tu ? Me dit-il
Je lui répondais que ça allait, je me sentais mieux qu’au début des répétitions.
– Oui ça se voit, me répondit-il, tu as vraiment une allure très féminine, et tu passes très bien en femme
D’autres acteurs, qui étaient auprès de nous confirmèrent ses propos, en me disant que parfois, eux-mêmes, avaient tendance à me prendre pour une femme. Pour certains même ma voix les faisait douter.
Le reste de la soirée se passa très bien, je dansais deux ou trois danses avec d’autres acteurs, qui tous me complimentèrent. Je m’aperçus alors d’une chose étrange. Jusqu’à présent, étant pris par les scènes à jouer, je n’avais pas fait trop attention à mon sexe qui parfois se durcissait lorsque je passais ma petite culotte, mais depuis le début de la soirée mon sexe ne bandait plus, il était très sagement replié dans ma culotte, pourtant à chaque fois que je dansais et que mes partenaires me complimentaient, je sentais une étrange sensation dans mon bas ventre, une sorte d’excitation et d’apaisement à la fois. J’en fus très étonné et pensais sur le coup que l’habitude d’être en vêtements féminins m’enlevait toute excitation au niveau de mon sexe.
Dans les semaines qui suivirent nous dûmes rendre nos vêtements de location. Je continuai à porter la lingerie que j’avais achetée, à plusieurs reprises le soir je passais ma culotte, le soutien-gorge, le porte jarretelle et les bas, et je passais par-dessus un jogging assez ample. Mon soutien-gorge rembourré de foulards me faisait une petite poitrine et je sentais une petite excitation au niveau de mon sexe, sans pour cela que celui déforme ma culotte et fasse une vilaine bosse. J’aimais ces moments de liberté ou je me sentais très femme.
Un soir Marcel passa me voir, et constatant que j’avais revêtu ma lingerie me proposa de nous retrouver et de nous habiller ensemble et de vivre en femme de temps en temps. Je luis disais que j’aimerai ça mais que dans l’immédiat ma garde robe se limitait à la lingerie que j’avais achetée. Il me proposa alors de nous rendre chez un ami à lui, qui vendait des vêtements dans une friperie à la ville distante de 40 kilomètres. Il fut convenu qu’on s’y rendrait le samedi suivant en début d’après-midi.
Marcel passa me prendre en voiture. J’emmenai dans un petit sac mes sous-vêtements, et nous arrivâmes à la friperie de son ami. Il s’agissait en fait d’un vaste hangar dans lequel il revendait des vêtements d’occasions ou issus de faillite. Il y avait de tout : des manteaux, des robes, des jupes, et même de la lingerie fine, mais aussi des vêtements masculins. Il nous accueillit très gentiment, et devant l’affluence de la clientèle nous proposa de nous mettre dans un petit local à part où nous pouvions essayer en toute tranquillité.
Après avoir choisi dans le magasin, différents vêtements qui nous convenaient, ainsi que des perruques, nous nous installâmes dans le local pour commencer l’essayage. Je revêtis mon ensemble culotte, porte jarretelles, soutien gorges que j’avais acheté, mis mes bas, et enfilait une combinette assez vaporeuse qui m’avait plu, puis je commençais mon maquillage. Pendant ce temps Marcel s’affairait également à sa préparation. Je le sentais près de moi déjà revêtu d’un jupon en nylon, en soutien gorges avec une paire de prothèse mammaire, il terminait son maquillage.
Lorsque mon maquillage fut terminé, je passais une perruque, et choisissais un ensemble jupe large et courte, avec une veste assortie, et un petit chemisier blanc. Je terminais ma préparation par un collier, des boucles d’oreilles, et plusieurs bracelets à chaque poignet.
Marcel était déjà prêt, ou plutôt prête, en fait je découvris Marcelle, elle était très belle, dans une robe qui lui allait à ravir, et mettait en valeur ses formes et sa féminité. Je me regardai dans la glace et découvrit une ravissante jeune fille, je me plus immédiatement, et je sentis aussitôt mon sexe se dresser dans ma culotte.
Je posais ma main sur ma jupe, pour empêcher de faire apparaître la petite bosse. Marcelle s’en aperçut et posa sa main sur la mienne.
– Tu es vraiment ravissante, me dit Marcelle, tu fais très jeune fille, comment te sens-tu ?
– Très bien, je me sens légère, très féminine, mais en même temps un peu gourde. J’ai l’impression que je ne sais pas quoi faire de mes mains, et de mes jambes, et pourtant je me sens bien.
– Oui, tu verras, tu t’y feras.
Marcelle me demanda de marcher dans la pièce, j’avais gardé ses escarpins qu’il m’avait prêtés pour jouer la pièce. En me regardant marcher dans la glace je continuai à sentir une excitation dans ma culotte, mon sexe était bandé sans pour cela déformer ma culotte.
Marcelle m’invita à m’asseoir sur un petit canapé, je relevais ma jupe pour ne pas la froisser et me mis près d’elle. Nous étions deux femmes prêtent à papoter pour passer l’après-midi.
– Tu es très attirante, me dis Marcelle.
En disant cela, elle commença à passer ses mains sur mes jambes, je sentis des frissons me parcourir le corps, je me serrais contre elle, j’avais envie de cette grande sœur. Je sentais son souffle près de mon cou, et ses mains remontaient doucement sous ma jupe, caressant mes cuisses juste en dessous du liseré de ma petite culotte. J’avais moi aussi mes mains sous sa robe, mais n’osait pas aller trop haut. Soudain je sentis mon sexe se dresser à la verticale et sortir de ma culotte, Marcelle s’en aperçut et me le caressa doucement, je le sentais durcir sous ses caresses.
Soudain elle s’arrêta,
– N’allons pas trop loin dans l’immédiat, me dit-elle, il ne faut pas brusquer les choses. Tu as tellement à découvrir
Je me sentis un peu frustrée, je restais avec mon sexe dur qui sortait de ma culotte, j’avais envie d’autre chose.
– Plus tard, me dit-elle
Elle avait sa petite idée en tête et me proposa de continuer les essayages.
Je rajustais mon sexe dans ma culotte, et essayait une jupe droite, puis un autre chemisier, et une petite robe. A chaque fois je marchais devant la glace, Marcelle rectifiait ma position, me demandait de m’asseoir, de croiser les jambes, puis de marcher à nouveau. De me voir dans la glace continuait à m’exciter. J’avais envie de mettre ma main sous ma jupe et de me caresser, toutefois je patientais un peu, espérant que la soirée serait plus propice pour nous retrouver.
A un moment Marcelle me proposa d’aller en femme dans le magasin. Je refusai, pensant que tout le monde me regarderait et s’apercevrait de la supercherie. Elle insista tellement que je finis par céder, et voulu bien m’aventurer à condition qu’elle soit près de moi.
Les premiers pas furent très difficiles, je ne savais pas comment me mettre, pourtant comme personne ne faisait attention à nous, je m’enhardissais et allais plus loin dans les rayons. Marcelle me suivait à quelques mètres. Son ami nous aperçut et me fit un clin d’œil pour dire que tout allait bien. Nous choisissions dans les rayons comme les autres femmes qui nous entouraient, et rien n’avait l’air de nous différencier d’elles.
Je revins dans le local avec quelques jupes, une veste longue, et une autre perruque. Le temps d’essayer toutes ces affaires, le magasin était fermé, et nous sommes restées seules avec Claude, l’ami de Marcelle.
Celui-ci était enchanté de voir ma transformation, nous fîmes les comptes de ce que nous avions choisi, et il me fit cadeau d’une jupe, d’une perruque et de quelques accessoires.
Puis il nous proposa de prendre l’apéritif. J’étais assise à côté de Marcelle. Soudain je sentis sa main s’égarer à nouveau sous ma jupe. Je la regardais en lui faisant comprendre que ça me plaisait, et la suppliant de continuer.
Sa main remonta jusqu’à ma culotte et commençai à me caresser à travers le mince tissu. J’écartais les jambes pour lui permettre de mieux mettre sa main dans mon entrejambes et commençait moi aussi à la caresser sous sa robe. Claude ne voulant pas en rester de côté, vint se mettre devant Marcelle pour la caresser également. Je vis tout de suite qu’ils avaient l’habitude d’être ensemble.
Les caresses de Marcelle se faisaient de plus en plus précises, sa main était maintenant dans ma culotte, je ne savais plus comment me mettre, tellement j’étais heureuse, elle me fit mettre debout et releva ma jupe, elle baissa ma culotte et mon gland se dressa fièrement, je me sentais prête à jouir. A son tour Marcelle se leva, Claude lui releva sa robe et baissa sa culotte. Je vis son gland lui aussi bien dressé.
– Tu veux être femme, me dit-elle, je crois que tu es prête
Je ne compris pas tout de suite ce qu’elle voulait dire. Oui je me sentais femme, et pourtant il me manquait quelque chose.
Doucement, très tendrement, Marcelle, me retourna, je luis tournais le dos, et je sentis sa main me caresser la raie des fesses. Je me cambrais prête à recevoir ses caresses, je sentais ma petite poitrine se soulever, j’étais heureuse.
Ses caresses se firent plus précises, puis je sentis sa langue s’insérer dans mon anus, elle me lubrifiait, et je compris ou elle voulait en venir. Elle me fit mettre à quatre pattes en écartant bien les fesses. Ses coups de langues me procuraient des décharges de plaisir dans tout mon bassin, je me sentais offerte et prête à recevoir. Pendant ce temps Claude était venu se placer devant moi, et avait sorti son sexe qu’il me présenta devant la figure. J’ouvris la bouche pour recevoir le sexe de Claude, il avait un goût très agréable, je le sentais aller et venir dans ma bouche et je m’appliquai à lui donner du plaisir, je sentais que je lui faisais de l’effet par son sexe qui gonflait dans ma bouche.
Soudain je sentis que Marcelle insérait son doigt dans mon anus, et doucement m’écartais la rondelle. Son autre main continuait à me caresser le bas du ventre, je gémissais de plaisir, et avais envie d’être prise comme une femme. Elle m’appliqua du gel dans mon petit trou,
– Il faut bien te préparer, me dit-elle.
Le gel me pénétrait à l’intérieur, puis elle présenta un gode, dont la taille m’effraya un peu,
– Laisse toi aller, me disait-elle doucement, relâche-toi, plus ton trou sera prêt à me recevoir, plus ton plaisir sera grand.
Je sentais effectivement mon trou s’élargir, ça me faisait mal, et en même temps le gel diminuait la brûlure que me provoquait le gode par l’élargissement de ma peau. Marcelle retira le gode tout en continuant à me masser la raie, je sentis tout a coup un vide en moi, que j’avais besoin de combler. Son sexe vint me caresser la raie doucement d’abord, puis de plus en plus appuyé, comme si elle voulait forcer le passage. Je la sentis me pénétrer sans brusquerie, très tendrement, j’étais aux anges. Son va et vient me procurait un plaisir immense, et me faisait mal à la fois.
Claude, n’y tenant plus, venait d’éjaculer dans ma bouche. Je sentis son plaisir m’inonder, et j’avalais son sperme. Pour la première fois je sentis ce goût un peu âcre et salé du sperme. J’étais contente de son plaisir.
Marcelle se retira tout en continuant à me caresser, et elle me fit mettre sur le dos. J’écartais les jambes en les relevant très haut, et elle disposa un petit coussin sous mes reins. Ma jupe était relevée sur ma taille, mon sexe était dressé et je pus le prendre en main et me caresser. Au moment où je m’y attendais le moins, elle me pénétra d’un seul coup, m’arrachant un cri de douleur, qui se prolongea par un sentiment extrême de plaisir. Son va-et-vient en moi s’accéléra, je sentais son sexe se durcir en moi, s’enfoncer dans mes entrailles, et tout d’un coup ce fut comme une explosion, elle déchargeait dans mon intestin, pendant que moi aussi je déchargeais sur elle. Nous restâmes quelques instants l’une dans l’autre, sans bouger, nous caressant mutuellement. Lorsque Marcelle se retira, je sentis son sperme me couler sur les cuisses, je serrais les fesses pour en garder un peu en moi.
Elle m’aida à me relever, et m’embrassa tout en continuant à me caresser le bas ventre et mon sexe. C’était la première fois que j’embrassais un homme, mais je n’avais pas du tout l’impression d’embrasser un homme, mais plutôt une amie très chère qui me faisait découvrir un monde jusqu’alors inconnu pour moi.
Nous étions toutes les deux souillées de nos spermes. Claude nous indiqua la salle de bain pour nous laver et nous changer. Je me sentis dans mes gestes, à nouveau très féminine. Je retouchais mon maquillage, changeais mes sous-vêtements, enfilais une jupe droite assez courte avec un chemisier rose à dentelle.
Marcelle me dit :
– Maintenant que tu es femme, il faudrait te trouver un nom plus féminin, que penses-tu de Agathe ?
Tout se bousculait dans ma tête, j’étais prête à tout, Agathe me plût beaucoup. Je devins donc ce jour là : Agathe.
(ndw : la photo ne représente pas l’auteur)