Clotilde 13 – Au Château par Fafalecureuil

Clotilde
13 – Au Château
par Fafalecureuil


Le château était grand, les pierres, les poutres énormes, les dalles patinées, nous étions bouches bées.

– Les honneurs de la maison seront pour demain, en attendant je vous conduis à vos chambres ! Pour l’instant, seules quelques pièces sont accessibles, des chambres, la cuisine. Faites attention de ne pas vous aventurer n’importe où, certaines pièces sont dangereuses. OK ?
– Pas de problème…

Et il nous mena vers de vastes chambres, aménagées avec goût, confortables. J’enlaçais et embrassais Gaëlle (sur la bouche bien sûr) en lui souhaitant une bonne nuit. Angélique rougit, et entra bien vite dans sa chambre. Je n’eus pas le temps de lui souhaiter une bonne nuit, Angélique s’écroula sur son lit et tout de suite après, Gaëlle fit de même dans la chambre d’à côté. Ronan me souleva et me porta jusqu’à notre chambre, il me déshabilla et m’allongea sur le lit, il me caressa doucement et je m’endormis retrouvant Angélique dans mes rêves…

Je me réveillais vers 5 heures du matin, et me blottit contre mon amant, je le réveillais en le masturbant doucement, un peu endormi, il me prit dans ses bras et se glissa sous moi, après un 69 délicieux, il me prit en levrette et me fit jouir rapidement. Il était vanné et se rendormit rapidement, moi, je n’avais pas sommeil, je sortis sans un bruit.

Les couloirs étaient frais, les dalles glacées sous mes pieds nus. Je gagnais le hall d’entrée, trouvais un autre couloir menant à une cuisine. La cuisine n’était pas aménagée de façon moderne, comme les chambres et les pièces d’eau. Une grande table de bois, des bancs, un immense évier de pierre, des étagères massives… J’ouvris le frigo, il était plein de victuailles, je croquais une pomme et poursuivis mon exploration, toujours nue. Après la cuisine, j’arrivais dans une remise où étaient stockés des ustensiles de ménage, des cartons, rien d’intéressant. Soudain, j’entendis un bruit venant de la cuisine, je me faufilais vers une porte. Elle s’ouvrit sans bruit et je me retrouvais dehors, le jour commençait à se lever. Je me sauvais vers un buisson, les graviers me piquaient cruellement les pieds. Une fois cachée, j’attendis. La lumière était allumée dans la cuisine et je vis Angélique se servir un verre d’eau. J’attendis quelques instants, je ne pouvais pas rester là, je commençais à avoir froid, aussi je décidais de rentrer. Je gagnais à nouveau la porte, l’ouvrit doucement alors qu’Angélique faisait couler de l’eau. Je l’appelais doucement,

– Angélique ?
– Oh !

Un bruit de verre brisé.

– C’est moi Clo, excuse-moi je t’ai fait peur ?
– Oh, j’ai fait un sacré bon, où es-tu ?
– Ici, dans la remise,

Et j’entrai dans la cuisine, nue, une main sur mon sexe. Elle rougit instantanément, n’osant pas me demander ce que je faisais entièrement nue à 6 heures du matin, à la cuisine…

– Je n’arrivais pas à dormir, alors j’ai fait un tour dans la maison, et toi ?
– Je, euh, j’avais besoin de prendre un médicament qui était dans le sac que j’ai laissé dans le couloir.

Elle avait passé une petite nuisette de coton, craquante… Elle semblait m’observer, s’attardant sur mon collier de métal, puis, sur ma poitrine aux tétons tendus par la fraîcheur. Je m’avançais ver elle, elle ne bougea pas, soudain elle se baissa pour ramasser des éclats de verre.

– Attention, il y en a un peu partout, ne te coupe pas…

En se baissant, sa nuisette remontait sur ses jambes et laissaient voir le bas de ses fesses à la peau laiteuse, je ne me privais pas et profitais du spectacle. En me baissant (pour ramasser un débris de verre) je pus admirer le sillon délicat de ses fesses ainsi qu’une toison fournie et flamboyante. Lorsqu’elle se releva, elle s’aperçut que sa nuisette lui avait fait un tour et rougit comme une pivoine. Je lui souris, et lui tendis le bout de verre. Elle les jeta dans une poubelle. En se retournant, son regard se posa sur mon sexe, épilé, et sur mon petit triangle roux. Elle semblait fascinée, soudain, elle se releva,

– Bon, euh, je retourne me coucher, à tout à l’heure ?
– Euh, oui, à tout à l’heure…

Et elle s’enfuit presque, me laissant dans la cuisine. Je remontais, moi aussi me coucher.

Arrivée devant la chambre de Gaëlle, je poussais la porte, doucement et me blottit contre elle, plongeant ma tête contre sa poitrine. Elle soupira et me serra contre elle.

– Je savais que tu viendrais…
– Tu es réveillée ?

Pour toute réponse, elle bascula sur moi et plaqua ses seins contre mon visage. Je léchais ses tétons, les mordillais doucement, puis je me glissais sous elle, léchant son ventre, puis sans détour son sexe, l’attirant à moi de toutes mes forces. Gaëlle ne mit pas longtemps à geindre de plaisir et je lui fis signe que j’avais envie de la même chose. Elle se mit à califourchon sur moi et bientôt nos doigts et nos langues s’enfonçaient entre nos cuisses et nos fesses moites de désir. Un bruit derrière ma tête attira mon attention, une porte venait de s’ouvrir, je reconnus la nuisette d’Angélique dans le miroir sur le côté du lit. Cela n’arrêta pas mes caresses que je repris de plus belle. De temps à autres, je jetais un œil, Angélique nous observait, une main sous sa nuisette. Le spectacle devait lui plaire, surtout que la main de Gaëlle disparaissait entièrement dans mon sexe… Le fait de savoir qu’Angélique nous espionnait augmentait encore mon plaisir. Soudain, elle regagna sa chambre sans un bruit. Un peu déçue, je me laissais aller sous les caresses de Gaëlle. Après avoir joui en hésitant pas à gémir dans l’espoir qu’Angélique m’entende, je me rendormis dans ses bras.

Quelques heures plus tard, Ronan me réveilla doucement, m’embrassa.

– Ma chérie ?
– Mmmmoui ?
– Je vais reconduire ton amie Gaëlle à la gare, elle a eu un coup de fil de sa cousine et doit aller la retrouver, elle a eu un petit accident.
– Rien de grave ?
– Non, mais Gaëlle préfère s’en assurer. Je reviens dans 2 heures, le temps de faire l’aller-retour, je vous ai mis de quoi petit déjeuner sur la table de la cuisine.
– Angélique est déjà réveillée ?
– Je ne crois pas…
– A tout à l’heure mon coeur

Ronan m’embrassa et se sauva. Quant à moi, je gagnais ma salle de bain et pris une bonne douche. Je passais ensuite une petite robe courte et échancrée (il faisait déjà bien chaud…) et enfilais des mules à talon.

En passant devant la chambre d’Angélique, je m’assurais qu’elle dormait encore. Je descendis à la cuisine et préparais un plateau avec des croissants, du jus d’orange, de la confiture… Sans hésiter, j’ouvris la porte de la chambre d’Angélique, elle se tourna, encore endormie. Sa nuisette remontait sur son ventre, ne cachant rien de sa superbe toison rousse. Le bruit de mes talons la réveilla, elle ouvrit les yeux et me vit.

– Oh bonjour, il est tard ?
– Il est 11h, voici le petit-déjeuner, je ne savais pas que tu dormais.
– Pas grave, merci pour le petit-déj, ça fait longtemps que ça ne m’était pas arrivé.

Lorsque je posais le plateau sur le lit, elle remarqua soudain que son sexe n’étais pas « couvert », elle tira le drap maladroitement en rougissant.

– Excuse-moi, je n’avais pas remarqué…
– Ce n’est rien, thé ou café ?
– Thé… merci

Je m’assis à côté d’elle, évidemment ma robe remontait sur mes cuisses et je guettais discrètement le regard d’Angélique sur mon décolleté et mes jambes. L’air de rien, je me penchais pour prendre un croissant et tendre un peu plus le tissu qui ne couvrait plus que le haut de mes cuisses. Angélique semblait ailleurs, perdue dans ses pensées. Elle déjeuna presque en silence, me révélant tout de même qu’elle venait de Suisse où elle avait fini ses études, que sa famille y vivait et qu’elle n’avait pas trop envie d’y vivre… Après un moment, son regard se perdit, je m’inquiétais,

– Tu vas bien ?
– Je crois que j’ai besoin d’une douche pour me réveiller,
– Bien sûr, tu as une salle de bain juste à côté.

Après avoir fini son thé, elle se leva et se faufila vers la salle de bains. A regret je retournais à la cuisine pour ranger le plateau. Angélique m’obnubilait totalement, je ne pensais qu’à elle. A midi, elle n’était pas descendue, je m’assis sur le banc de bois de la cuisine, le contact du bois rugueux contre mes fesses me stimula, j’écartais un peu les jambes et appuyais mon sexe contre le bois, ma main gagna mon sexe et je commençais à me masturber, en pinçant mon clitoris. Soudain, j’entendis un bruit dans le couloir, et au même moment, Ronan arriva par la porte de la remise, immédiatement, je saisis l’occasion, j’étais tellement excitée que je me jetais sur lui, l’embrassant langoureusement. Je me mis à genoux et entrepris de défaire sa braguette pour sortir son sexe qui se tendait déjà. Aussitôt je le pris en bouche et pris ses mains pour les poser sur ma tête, lui faisant comprendre que j’aimais qu’il dirige la fellation. Il me guida, et à chaque fois que son sexe s’enfonçait dans ma bouche, je pensais à Angélique qui était certainement en train de nous mater. J’ôtais ma robe et frottait le sexe de Ronan contre mes seins, agaçant son gland sur mes tétons. Il me souleva et m’allongea sur la table. Il plongea son visage entre mes cuisses, sa langue titillant même mon petit trou. Quel délice… Je n’en pouvais plus et je le suppliais de me prendre. Il s’enfonça en moi d’un seul mouvement et je ne pus contenir mes gémissements. Il me pilonna longuement titillant mon petit bouton entre ses doigts, pinçant mes tétons sous mes encouragements. Au bord de la jouissance, je l’arrêtais et lui demandais de se retirer. Je me redressais un peu pour lui présenter mon cul. Il me pénétra plus doucement mais d’un seul mouvement, me remplissant totalement. Je l’encourageais à me prendre violemment et il me combla, il me fit jouir intensément. A mon tour je sentais son sexe grossir et je me dégageais de son étreinte et me couchais sur la table dans l’autre sens pour le prendre dans ma bouche. Je le masturbais et en même temps léchais ses bourses tendues. Ma langue s’aventura un peu plus loin et il écarta un peu les jambes. J’alternais entre ses bourses et son sillon lorsqu’il se raidit. Il explosa sur ma poitrine avant que j’arrive à le reprendre en bouche. J’étalais sa semence sur mon corps. Puis il me passa une serviette, m’essuya tendrement et nous nous rhabillâmes. Je sortis aussitôt dans le couloir et le trouvais vide, un peu surprise… J’étais pourtant persuadée qu’Angélique nous avait vus. Bizarre…

Soudain, sous une armoire, je remarquais une petite tache blanche. Je me baissais pour attraper une petite culotte de coton totalement trempée. Je la portais à ma bouche, sans hésiter, et je m’y connaissais, une odeur de rousse… Je goutais du bout de la langue mon trophée, suave et puissant.

Ronan nous prépara un délicieux repas à l’extérieur, au bord de la piscine. Angélique nous avait rejoints et semblait un peu gênée, elle avait sûrement remarqué que sa culotte manquait… Avant qu’elle arrive j’avais demandé à Ronan de faire en sorte qu’elle se sente à l’aise avec nous et il m’avait dit qu’il essaierait en me faisant un clin d’œil.

Il nous servit des jus de fruits frais en nous demandant de nous installer au bord de la piscine.

– Pas d’alcool ce midi, cet après-midi, je vous emmène faire de l’escalade…
– Je n’en ai jamais fait…
– Ne t’inquiète pas Clo, j’ai tout ce qu’il faut et tu verras, ce n’est pas très dur. Angélique ? Tu nous accompagnes ?
– Je me sens un peu gênée, je profite de votre hospitalité, je…
– Ne t’inquiète, pas, tu ne savais pas exactement où aller, et nous t’accueillons avec plaisir.
– Et puis c’est drôle de tomber sur un sosie, ça se fête, non ?
– Euh, oui, mais je ne sais pas comment vous remercier de votre …
– Simplement en acceptant notre hospitalité ! C’est très simple ! Et maintenant, à table !

Il enchaîna avec le repas pendant lequel la discussion porta sur les sosies, pour rire, Angélique dit que si ça se trouvait nous étions des sœurs, mais après examen de notre cas, c’était techniquement impossible. Ronan relança la conversation sur notre escapade de l’après-midi, Angélique semblait plus à l’aise et plus joyeuse. Après le dessert, il parti préparer ses affaires et nous recommanda de nous habiller léger et d’emmener des maillots de bain.

– Oh, je n’en ai pas…
– Pas grave Angélique, j’en ai plusieurs, je t’en prêterai un
– Merci…
– Donnez-moi vos pointures pour les chaussures
– Du 39
– Moi, j’en ai déjà… elles sont dans mon sac
– Ah ? Tu es une mordue aussi ?
– Non, c’est surtout un loisir, mais j’aime beaucoup ça.
– Tu verras, il y a des endroits super ici !

Après un quart d’heure, nous partîmes, Angélique m’avait prêté des baskets et avait mis ses chaussures de randos. C’est vrai que j’avais des chaussures sexy mais pas du tout adaptées à la randonnée. Elle et moi étions en petits shorts courts et en petits tops légers. Nous nous étions mis de la crème solaire et nous nous étions aidées mutuellement à l’étaler pour mon plus grand plaisir.

Après une demi-heure de marche, nous étions tous en nage, Ronan nous donna à boire, et commença à sortir les baudriers. Il mit le sien et Angélique m’aida à passer le sien, elle était accroupie devant moi à 15 centimètres de mon sexe et je ne pouvais que m’imaginer dans une situation bien plus explicite… Elle passa sa main sur le haut de mes cuisses, ce contact m’électrisa totalement. Lorsqu’elle serra le baudrier, ses paumes passèrent doucement le long de mes hanches et restent quelques courts instants contre le bas de mon ventre et là encore, je sentais quelque chose de très intense.

Ronan m’expliqua la marche à suivre, me fit des recommandations, et proposa à Angélique de me suivre pour qu’elle puisse guider mes mouvements pendant que lui assurerait ma sécurité. Puis, il commença à grimper, il ouvrait la voie comme me l’expliquait au fur et à mesure Angélique qui se tenait à côté de moi. Je sentais son odeur, sa transpiration, comme elle devait sentir la mienne. Elle me frôlait souvent, et je fis de même. Ronan nous avertit qu’on pouvait y aller,

Angélique me guida, m’expliqua comment faire, comment choisir les prises, elle n’hésitait pas à prendre ma main pour la guider vers une prise ou guider ma jambe vers une marche. C’était intense et je sentais la sueur couler sur mon corps. Entre mes seins, mes cuisses. En même temps ça ne me gênait pas du tout. Elle était juste sous moi et je vis que son regard n’était pas uniquement dirigé vers les prises, elle matait sous mon short. Bien sûr, j’écartais lors du prochain passage un peu plus mes cuisses ruisselantes, offrant à Angélique, une vue sur mon string de bain, qui ne cachait certainement pas grand chose de mon intimité. Elle se hissa à ma hauteur pour un passage un peu difficile et m’aida, plaçant calmement mes mains, mes jambes et mon corps. Une fois arrivé en haut sous les applaudissements de Ronan, je fus émerveillée par le paysage qui s’offrait à nous. Nous étions sur un petit éperon rocheux dominant la vallée qui s’étirait derrière le château qu’on apercevait un peu plus loin. Quand Angélique arriva, il la félicita chaudement pour ses bons conseils. Elle lui sourit et elle aussi resta bouche bée devant le paysage qui s’offrait à nous. Je me retournais et embrassais Angélique sur la joue pour la remercier, elle posa sa main sur mon épaule, je frémis doucement. Le fait que sa main reste ainsi sur ma peau me surprit et soudain je compris… J’étais sûre qu’Angélique avant exactement les mêmes envies que moi et ça me remplit de joie, notre ressemblance était telle qu’elle pensait peut-être que nous avions un lien de parenté ? Notre discussion de midi ayant réduit cette question à néant, elle était totalement sereine et ne cachait plus son attirance.

Ronan sortit de l’eau de son sac et nous fit boire, puis il tira les cordes avant de les arrimer plus loin de l’autre côté du pic. Il m’expliqua le principe de la descente en rappel. Je n’étais pas rassurée et Angélique proposa de m’accompagner. Ronan approuva et vérifia les cordes et les doubla. Puis il descendit rapidement, peu de temps après il nous appela.

Angélique se serra contre moi, je sentais sa peau moite contre la mienne, ses bras passèrent autour de ma taille, elle me guida doucement. Me rassurant sans cesse sur notre progression son bas-ventre s’appuyait contre mes fesses, nos sueurs coulaient ensemble. La sensation de vide ne me gêna pas longtemps, je faisais confiance à Ronan et la présence d’Angélique me donnait confiance en moi. Arrivées en bas, je quittais à regret ce contact doux et fort.

Après cet ultime effort, Ronan nous félicita et nous montra le petit ruisseau qui clapotai entre les arbres. Deux secondes après, il était déjà en maillot de bain et plongea la tête la première dans l’eau. Un peu moins téméraire, Angélique, quitta ses chaussures et ses vêtements, elle rajusta son bikini rouge et s’avança doucement dans l’eau. Je fis de même… Une fois dans l’eau fraîche, nous nous éclaboussâmes comme des fous. nous étions heureux tous les trois. Après quelques instants, nous regagnâmes la berge pour nous rhabiller et faire demi-tour. Ronan nous emmena sur le chemin du retour, nous faisant découvrir des paysages superbes, le retour en plein soleil fut éprouvant et assez long, notre petite escalade nous avait permis de gagner pas mal de temps. Bien après, 18h, nous étions trempés de sueur, affamés et morts de fatigue. Ronan actionna la douche à côté de la piscine et nous conseilla de prendre une bonne douche avant de plonger dans la piscine. Il nous quitta pour commencer à préparer le repas du soir et se dirigea vers un grand barbecue. La première, je quittais tous mes vêtements et totalement nue me passais sous la douche. Angélique qui n’en perdit pas une miette, fit de même sous mon regard. Son corps était incroyablement ressemblant au mien, assez fine, de longues jambes… En observant bien, je vis quelques différences, bien sûr, sa toison était très fournie, mais ses fesses étaient plus rebondies et ses seins plus ronds que les miens, ses aréoles étaient aussi plus larges que les miennes. J’étais sûre qu’elle avait volontairement prolongé sa douche pour me dévoiler son corps. Elle plongea ensuite dans l’eau. Nous nous délassions alors que Ronan siffla.

– Alors les filles, on tombe le maillot ?
– Qu’est ce que tu attends pour faire la même chose ?
– Chiche

Son caleçon vola dans les airs et il plongea près de nous pour nous éclabousser. Sans aucune gêne, Angélique me proposa de lui donner une leçon et nous sautâmes sur lui pour le couler, après de vaines tentatives, Angélique partir nager un peu, Ronan m’attrapa et me glissa à l’oreille qu’Angélique était une sacrée coquine et que sous l’eau elle n’avait pas hésité à en profiter pour laisser traîner une main ou deux…

Décidément, Angélique était loin d’être timide… Ronan quitta la piscine, je remarquais que son sexe était légèrement gonflé. Angélique sortit elle aussi et s’affala sur un transat pour se sécher au soleil. Je fis de même, m’installant à côté d’elle.

Ronan nous réveilla après quelques instants.

– Attention au soleil, même le soir il est puissant. Nous pouvons manger, si vous voulez…
– Ok, mais d’abord on va s’habiller, tu viens Angélique ?
– Je te suis.

Toujours nues, nous entrâmes dans le château, Angélique se faufila rapidement dans sa chambre et me laissa devant sa porte, un peu indécise… Je passais dans ma chambre et enfilais une petite jupe et un chemisier léger et transparent que je nouais au-dessous de ma poitrine. Ensuite je chaussais mes mules à talon et sortis, Angélique m’attendait, elle avait remis la robe d’hier soir et ses escarpins à talons… Craquante.

Sans réfléchir, je lui pris la main et l’entraînais vers le jardin. Elle laissa sa main dans la mienne et nous sortîmes ainsi, Ronan avait passé un pantalon et un t-shirt. Il ouvrit une bouteille de champagne et avant de passer à table, nous étions déjà tous pompette… Le repas fut délicieux, Ronan nous proposa un superbe bordeaux qui acheva de nous désinhiber. Sous la table, le pied d’Angélique frôlait de plus en plus le mien et le mien, frôlait de plus en plus le sien. Ronan avait immédiatement saisi la situation et en me faisant un clin d’œil il se leva pour débarrasser la table. Pendant ce temps, je plongeais mon regard dans celui d’Angélique, elle ne rougissait plus du tout et la détermination dans son regard ne laissait aucun doute. Ronan revint avec un dessert et une nouvelle bouteille de champagne. Sous la table, je me déchaussais et caressais du bout du pied la jambe d’Angélique, de plus en plus haut, ses mollets, ses cuisses… Elle écarta doucement ses jambes. Son souffle devenait plus court. Ronan se leva, m’embrassa et prétextant qu’il n’en pouvait plus partit se coucher.

– Laissez tout en plan, je rangerai demain.
– Bonne nuit Ronan,
– Bonne nuit et merci…

– Encore un verre ?
– Bien sûr,
– A nous ?
– A nous !

Et nous trinquâmes, les yeux dans les yeux. A présent Angélique faisait glisser son escarpin le long de mes jambes et je n’en pouvais plus. Je me levais, passais derrière elle, pris sa main.

– Viens… il faut que je te montre quelque chose
– Oui…

Je l’emmenais dans la cuisine où je me dirigeais vers une étagère.

– Regarde ce que j’ai trouvé ce matin

Je lui montrais sa culotte et aussitôt, je me baissais devant elle.

– Je pense que c’est comme dans l’histoire de Cendrillon, je dois l’essayer pour savoir à qui elle appartient.

Sans un mot, Angélique leva son pied droit, puis son pied gauche alors que je montais la culotte jusqu’à son sexe, nu. Elle avait relevé sa robe et à se tourna vers moi.

– Alors ?
– Je pense que c’est la vôtre Mademoiselle.
– Je le pense aussi… Qu’allons-nous faire maintenant ?

Je me redressais et posais ma bouche sur la sienne. Elle répondit aussitôt à mon baiser, un terrible frisson me parcourut des pieds à la tête, je sentais mes pieds se dérober, Angélique me prit dans ses bras et me serra contre elle. Elle m’embrassa encore et encore, elle s’enhardissait et sa langue plongeait dans ma bouche, ses lèvres appuyées contre les miennes. Je reculais, m’adossant à la table. Angélique m’embrassait toujours, ma main se glissa derrière sa tête, et à mon tour, je prenais sa bouche, frottant mon corps contre le sien, ma jambe remontant entre ses cuisses. Elle écarta doucement les jambes, et, soudain, elle se redressa, prit mes mains et les posa sur sa poitrine

– Clotilde,
– Oui ?
– J’ai envie de toi, maintenant,
– Moi aussi Angélique
– Déshabille-moi
– Pas ici, suis-moi…

Et je l’emmenai dans la chambre de Gaëlle, devant le miroir qui ornait une armoire massive. Enfin, je retirai sa robe, puis sa culotte qui semblait trempée à nouveau… Elle commença à ôter ses escarpins,

– Non, garde les s’il te plaît, tu es belle, Angélique,
– A ton tour,

Très doucement, elle dézippa ma jupe révélant mon sexe qu’elle effleura, puis elle défit mon haut, libérant mes seins. Elle embrassa mon sein gauche,

– Tu es belle Clotilde

Je pris sa main et lui demandais de se tourner, face au miroir. Nous passâmes quelques instants à nous contempler, la ressemblance était frappante, mais ses seins étaient plus ronds et plus lourds que les miens, ses fesses, et ses cuisses étaient également un peu plus larges. Je passais derrière elle, et d’une main je caressais sa poitrine et de l’autre je caressais sa bouche. Elle l’ouvrit, suçant mes doigts avec délice. Puis ma main descendit vers sa toison en feu et ses jambes s’écartèrent aussitôt pour me faciliter le passage. Son sexe était trempé et mon majeur s’enfonça en elle. Elle gémit, se cambra. Mon majeur faisait des va et vient avec des petits bruits de clapotis. Je sentais son excitation dégouliner dans ma main. Sa main se glissa entre nous et gagna mon sexe qui fut rapidement pénétré par un doigt agile. Angélique retira son doigt et le lécha longuement, je fis de même, goûtant son intimité avec beaucoup de plaisir. Puis, je me baissais devant elle et sans attendre, j’embrassais son sexe, pour boire sa liqueur, ses lèvres étaient très développées et on voyait son clitoris, rose et imposant. Je le pris entre mes lèvres et l’aspirait. Elle posa ses mains sur ma tête, plaquant mon visage contre elle. Son odeur musquée et salée me chavirait. Ma langue reprit son travail, s’enfonçant en elle et son jus coulait sur mon visage, je sentais que son plaisir montait et je continuais de plus belle, aspirant son sexe, goûtant son clitoris. Soudain, elle jouit et je sentis un liquide chaud remplir ma bouche, je bus son nectar sans hésiter une seconde. Angélique, n’en pouvait plus, elle tituba et s’affala sur le lit où je la rejoignis pour l’embrasser à pleine bouche. Après quelques instants, elle prit conscience que je n’avais pas joui et me demanda de m’allonger. Elle écarta mes jambes et sans plus de fioritures, plongea sa tête entre mes cuisses. Elle me lécha longuement, n’hésitant pas à mordiller mes lèvres ou mon clitoris, ce que j’adorais. Elle releva la tête,

– j’aime ton odeur Clotilde,
– Continue, je t’en supplie, Angélique, c’est boooon

Elle reprit ses caresses buccales, ajoutant un doigt agile. Je jouis en serrant sa tête entre mes jambes alors qu’elle aspirait mon sexe de toutes ses forces. Enfin, elle revint m’embrasser et m’enlaça. Nous nous endormîmes ensemble, rêvant sans doute de nos ébats.

Le soleil était déjà levé depuis longtemps quand Ronan toqua à la porte

– Petit déjeuner les filles ?
– Mmmmm

Je me réveillais, la tête contre le ventre d’Angélique qui caressait mes cheveux, elle semblait réveillée depuis longtemps.

– Je ne voulais pas te réveiller, tu es si belle quand tu dors…
– Il peut entrer ?
– Bien sûr…

Ronan entra, nous découvrant nues, toutes les deux, Angélique et moi, l’une contre l’autre. Avec un grand sourire, il déposa un plateau sur le lit.

– Vous avez bien dormi ?
– Très bien, même
– Je m’en doutais un peu…
– Tu nous rejoins pour le petit-déjeuner ?

Angélique renchérit ma proposition, décidément, elle n’était absolument pas timide…
– Non désolé, mais dans quelques minutes, une équipe va arriver pour les travaux et je dois m’occuper d’eux.
– Ici ?
– Oui, dans l’aile qui n’est pas accessible, la rénovation devait commencer plus tard, mais ils m’ont proposé de venir dès ce matin, ce qui me fera gagner du temps et m’évitera un voyage.

Ronan se pencha et m’embrassa tendrement sur la bouche
– Je me sauve,
– Ah… alors à tout à l’heure ?
– A toute à l’heure… Si jamais je devais m’absenter, et si vous aviez envie de partir vous promener, il y a une voiture dans la grange à gauche de la cour. Les clés sont sur le contact.
– Merci…

Il sortit en nous souriant. Nous nous jetâmes sur notre petit déjeuner et après nous êtres rassasiées, nous nous douchâmes ensemble enlacées. Enfin je proposais à Angélique une petite robe rouge, et passais une robe blanche. Elle enfila une paire de sandales plates et je passais des haut talons blancs. Elle ne sembla nullement gênée par le fait que nous étions nues sous nos robes….

– Si nous faisons un peu de shopping ? De toute façon j’aimerai me trouver quelques petites choses utiles pour mes vacances.
– Bien sûr…

En sortant, nous croisâmes une équipe d’ouvriers qui déchargeaient du matériel, nous les saluâmes, ils répondirent, visiblement ravis. L’un deux laissa tomber ses outils, il se baissa pour les ramasser et surtout pour admirer nos jambes, alors que nous passions près de lui. Angélique me suivit dans la grange où une Porsche boxter cabriolet semblait nous attendre. Angélique siffla

– Super, j’adore ces petites machines, on va frimer un max !
– Tu veux conduire ?
– Je ne sais pas si je peux…
– Je pense que ça ne doit pas faire de problème.
– Demande peut-être à ton chéri, je ne voudrai pas faire de bêtises.
– Ok

J’appelais Ronan sur son portable. Alors qu’il sonnait, Ronan entra dans la grange, tout sourire.

– Alors elle te plaît ?
– Elle est superbe…
– Est-ce que Angélique peut la conduire ?
– Bien sûr, elle est assurée, aucun souci.
– Oh, merci, c’est super, j’adore ces voitures !
– Tant mieux. Par contre, je peux vous demander un service ?
– Bien sûr…
– Je n’aurai pas le temps de faire des courses et le frigo est vide, prenez ce que vous voudrez, sauf pour le vin où nous avons tout ce qu’il faut.
– Pour combien de temps ?
– Pour aussi longtemps que vous aurez envie de rester, tout simplement.
– Oh ?
– Et aussi, il faudrait passer chez le charpentier pour lui faire un acompte, voici une carte pour le versement.
– Ok, c’est où ?
– J’ai noté l’adresse sur le papier, le GPS fera le reste.
– D’accord.
– Le code, pour la carte, c’est la date de notre rencontre. N’hésite pas à l’utiliser pour tes courses.
– Ah euh, oui,
– Bonne ballade les filles, soyez sages !
– Aucun risque…

Il rit et alla ouvrir les portes de la grange. Angélique était déjà au volant et démarra la Porsche. Je m’assis à ses côtés, elle embraya et démarra doucement. Ronan nous fit signe de la main et m’envoya un baiser. J’avais toujours la carte en main, elle était à nos deux noms… Je souris, rêveuse, cheveux au vent. C’était un rêve, non ?

La main d’Angélique sur la cuisse me rappela à la réalité.

– Tu as l’adresse du charpentier ?
– Voilà, ici, je vais essayer de m’en sortir avec le GPS
– Ok, nous y allons en premier ?
– Oui, c’est certainement mieux.
– Dis-moi Clotilde, c’est quoi ton collier, tu ne le quittes jamais.
– C’est un signe d’appartenance en quelque sorte.
– Comment ça ?
– En fait je suis, comment dire, liée à Gaëlle…
– Je vous ai vues dans sa chambre avant-hier soir.
– C’est ma maîtresse.
– Oui ?
– Ma maîtresse au sens où je suis son…
– Son ?
– …
– Son esclave ?
– … oui, en quelque sorte…
– C’est ce à quoi m’a fait penser un peu ce collier.
– Ca te choque ?
– Non, pas tellement, enfin, j’ai un peu de mal à t’imaginer avec des vêtements de cuir, tout ça…
– Ce n’est pas que ça, en fait.
– Raconte-moi, tu veux ?

Sa main se glissa entre mes cuisses.

– Je ne sais pas si c’est une bonne idée, ce que nous vivons toutes les deux, je ne voudrais pas le gâcher.
– Je te promets que quoique tu me dises, ça ne changera rien entre nous.
– Promis ?
– Promis.

Et je lui racontais tout, ou presque, depuis ma rencontre avec Ronan, mes partenaires multiples, mes promesses à Gaëlle, une partie de mes fantasmes. Je ne lui avouais pas (encore) que je me prostituais par « jeu ». Elle conduisait doucement, concentrée autant sur la route que sur mon récit.

– Mais, alors, la douleur te fait jouir, si je comprends bien ?
– Oui, enfin, plutôt elle intensifie mes sensations.
– Et c’est très douloureux ?
– Non, en général, pas tellement, c’est surtout la situation qui est excitante. C’est vrai que des fois, la douleur est importante mais jamais sans que je sois consentante.
– …
– Tu me prends pour une dingue ?
– Non, absolument pas, et comment ça se passe, tu te fais fouetter, ligoter ?
– C’est variable, mais souvent, je suis attachée ou entravée, ensuite c’est au choix de la personne qui me… domine…
– Et tu ne te sens pas humiliée parfois ?
– Si, justement et c’est une sensation paradoxalement excitante pour moi. J’aime ça, dans certaines limites bien sûr…
– Eh bien… Je ne m’imaginais pas ça comme ça.
– Tu m’en veux ?
– Non, bien sûr.
– Tu es sûre ?

Elle s’arrêta sur le bas-côté et pour toute réponse m’embrassa fougueusement, amoureusement. Elle se redressa et redémarra.

– Convaincue ?
– Oui… mais je ne t’ai pas tout dit…
– Vas-y sans crainte.
– C’est peut-être un peu tôt, tu sais tout de moi, et je ne sais presque rien de toi.
– C’est vrai, tu ne sais rien de moi, sauf que je suis bi…
– Tu pourrais être lesbienne uniquement.
– Vrai, mais je te garantis que si ton homme était resté ce matin, je ne serai pas restée à vous admirer comme la dernière fois.
– Petite coquine, tu veux me le piquer ?
– Non, pas du tout, absolument pas, pourquoi ?
– Ne te fâche pas, excuse-moi, c’est une simple boutade, je ne le pensais pas.
– …
– J’ai gaffé, je t’assure que je ne le pensais pas du tout.
– Je, je … C’est simplement que je suis dans cette situation. Je…
– Dis-moi Angélique, fais-moi confiance comme je te fais confiance.
– Ok, en fait ça fait plusieurs années que je sors, enfin que je sortais avec un homme nettement plus âgé que moi. Il supervisait un de mes stages en entreprise, il y a deux ans, j’avais juste 21 ans, il m’a comme hypnotisée. Durant le stage, il ne s’est rien passé, mais ensuite, j’ai cherché à le retrouver, je me suis inscrite à son club sportif et là je l’ai dragué.
– Et ensuite ?
– Ensuite, il m’a d’abord traitée comme une gamine avide de sensation, et j’ai eu du mal à lui faire comprendre que c’était plus sérieux que ça.
– Il était marié ?
– Bien sûr, mais je le savais pas alors. Un soir, nous étions presque les derniers à sortir du club et je l’ai rejoint alors qu’il montait dans sa voiture. Je l’ai supplié de m’accorder quelques minutes. Il m’a écoutée, m’a avoué que je lui plaisais et ensuite il m’a promis qu’on se retrouverait. Quelques jours plus tard, il m’a demandé de rester au club, nous n’étions plus que deux. Là, il m’a fait jurer de garder le secret et ensuite, il m’a fait l’amour. C’était merveilleux, il m’a appris beaucoup de choses. Ca a duré plus d’un an, nous nous retrouvions au moins une à deux fois par semaine, toujours au club. De temps à autres, il m’emmenait en week-end, me payait des beaux hôtels, de la lingerie. Je m’en contentais. Mais il y a 6 mois, je lui ai demandé pourquoi nous ne pouvions pas arrêter de nous cacher. Il s’est fâché et m’a plantée sans un mot. Dans le club, les bruits allaient bon train et peu de gens ignoraient que nous étions amants. Le lendemain, il m’a retrouvée et m’a priée de l’attendre. Après que tout le monde soit parti, il est venu, en me demandant de faire quelque chose pour lui. En fait il voulait faire une partie avec un de ses amis, et ça lui prouverait que je l’aimais et tout le bazar. J’hésitais un peu et finalement j’acceptais. Son ami était déjà là et je me retrouvais prise en sandwich.
– Et ?
– Franchement, ce n’était pas désagréable, surtout que son copain baisait vraiment bien, ça a même duré 2 mois comme ça, de temps à autres. Le seul souci c’est que quelques jours plus tard, il est venu avec un autre ami.
– Je vois…
– En fait, j’ai cédé, ils m’ont baisée tous les trois, une bonne partie de la nuit, j’ai du assouvir leurs fantasmes. A un moment alors que j’étais écroulée sur le sol, un des types à bêtement vendu la mèche pensant que je n’écoutais pas. Ils menaçaient de dévoiler la liaison à la femme de mon amant, tant qu’ils pouvaient profiter de moi, pas de souci mais si j’arrêtais….
– Le salaud.
– Le pire c’est qu’il leur a répondu que j’étais prête à n’importe quoi pour lui et que je ferai tout ce qu’il me demanderait… Il a rigolé en disant que j’étais une bonne chienne.
– Enfoiré…
– Tu l’as dit.
– Et qu’as-tu fait ?
– Je suis rentrée chez moi et j’ai pleuré comme une madeleine et ensuite j’ai préparé ma vengeance. En une seconde, j’avais compris que ce mec m’avait utilisée
– Raconte !
– La semaine suivante, il m’a à nouveau proposé une partie à quatre, en menaçant de me quitter. J’ai accepté en lui assurant que je ferai tout ce qu’il voudrait, tant qu’il restait avec moi, que je ne le décevrai pas. Le soir venu, j’ai joué le grand jeu, bas, porte-jarretelles, talons, j’ai enlevé ma coloration.
– Tu es une vraie rousse !
– Oui, bien sûr, mais à l’époque je me teignais les cheveux… Donc, je me suis vraiment habillée utra sexy et j’ai placé une caméra dans la salle de sport. Ils sont arrivés à 10 heures, je suis arrivée 5 minutes après bien face à la caméra. Le premier truc qu’ils m’ont dit, c’était « t’es en retard »… Avant que mon visage soit dans le champ de la caméra, j’ai mis un loup et lorsque j’ai ouvert mon manteau, ils ont changé de tête. Autant les dernières fois, j’étais à leurs pieds pour assouvir leurs désirs, autant cette fois, c’est eux qui se pliaient au miens. Je leur ai demandé de se déshabiller et de s’occuper de moi et ils ne m’ont pas déçue. Je t’avoue que j’ai passé un très bon moment, je n’ai pas hésité à les appeler par leurs prénoms pour qu’on les reconnaisse bien et j’ai pris mon pied sous leurs coups de boutoirs. Ensuite, j’ai répété à mon amant, que dorénavant j’obéirais et que je ferai tout ce qu’il voudrait.
– Et tu as envoyé la cassette ?
– Non, pas si vite, ensuite, je leur ai proposé un autre rendez-vous pour le lendemain. A nouveau je me suis préparée, et je peux te dire qu’ils m’attendaient. Je suis arrivée avec le loup, et sans dire un mot, je me suis agenouillée entre eux, nue à part mes bas et mes talons et je me suis offerte en répétant à nouveau que je faisais ça pour lui, et que je ferai n’importe quoi et tout et tout. Le con, il était aux anges… Ils m’ont fait passer un sacré moment, je ne savais plus qui me prenait. Ils m’ont fait jouir de nombreuses fois et je t’avoue que j’y mettais du cœur, le sexe pour le sexe ! Par contre là, ça m’a suffi. Je suis rentrée chez moi, en leur donnant rendez-vous le surlendemain.
– J’imagine…
– Et chez moi, j’ai fait des copies des cassettes et un petit montage vidéo de quelques minutes, avec les moments les plus explicites. Ensuite j’ai piqué les adresses des types dans le fichier du club et en masquant ma voix, j’ai invité leurs femmes ou leurs copines pour le soir vers 10h30
– Terrible !
– Le soir, j’ai mis la caméra en place en laissant les cassettes des autres soirées à côté. Lorsqu’ils sont arrivés, j’étais nue, je suis entrée dans le champ de la caméra et ils se sont jetés sur moi et quelques instants après…
– Leurs femmes sont arrivées ?
– Bingo, surtout que je criais des non, non à tout va, avant d’entrer dans la pièce, elles avaient déjà tout compris.
– Et ?
– Et elles m’ont vue en train de me débattre… Ensuite, engueulades monumentales, moi au milieu. Ils m’ont traitée de salope, de pute en disant que je leur avais tendu un piège. Une grande blonde m’a demandé ce que je faisais là et j’avouais que je faisais ça par amour pour mon amant, parce qu’il me l’avait demandé et que sinon, il m’abandonnerait (ce qui n’était pas totalement faux). Totalement ahurie, elle m’a demandé qui était cet amant et j’ai fait mine d’hésiter. Elle m’a filé une gifle à me couper le souffle. Cette lopette ne s’est même pas dénoncée, alors, je l’ai montré du doigt. Le type s’est ratatiné sur place… Là, une des femmes à trouvé la caméra et c’était le pompon ! Ils ont répondu qu’ils ne savaient même pas à qui était la caméra. Bien sûr elles ne l’ont pas cru et elles ont pris les cassettes et sont parties, furieuses. L’une d’elle, une petite brune m’a dit de ne pas rester ici et m’a demandé où étaient mes vêtements, j’ai pris mes vêtements, un peu hésitante. Elle m’a emmenée chez moi. Durant le chemin elle m’a demandé si ça allait et m’a conseillée de ne plus me laisser faire comme ça par les hommes. Ensuite elle m’a demandé de ne pas porter plainte, qu’elle était prête à payer, s’il le fallait. J’ai hésité, je n’avais pas pensé à ça, mais j’ai finalement refusé prétextant que je préférais oublier tout ça, que j’étais déjà assez malheureuse. Elle m’a donné son numéro de téléphone en me disant de ne pas hésiter si j’avais un souci et me laissa devant chez moi.
– Quelle aventure !
– Ce n’est pas fini, quand je suis arrivée chez moi, je suis rentrée et je me suis douchée. En sortant de ma douche, quelqu’un avait laissé un mot sous la porte.
– Des menaces ?
– Oui, il me traitait de pute.
– Mais ce n’est pas tout…
– Non, le lendemain, mon téléphone sonnait souvent, à chaque fois, personne au bout du fIl. Du coup après 5 jours de stress, j’ai appelé la petite brune et de but en blanc je lui ai expliqué mon calvaire. Elle est venue me chercher en voiture une heure plus tard. J’étais tellement stressée que je tremblais comme une feuille. Elle m’emmena chez elle et alors que mon portable sonnait à nouveau, elle prit l’appel, m’arrachant le portable des mains. Elle écouta, sans parler, et après un moment, elle dit que cet appel avait été enregistré et qu’il serait identifié par la police. On raccrocha aussi sec. Elle me rassura en me disant qu’il hésiterai avant de rappeler encore. Elle me conseilla aussi de changer de numéro éventuellement. Je la remerciais, encore tremblante. Elle me servit un verre de vodka et s’assit à côté de moi, se serra contre moi. Elle me dit qu’elle avait vu les cassettes et qu’elle trouvait que j’y avais pris du plaisir. Je m’inquiétais rudement, craignant qu’elle découvre mon stratagème. Ensuite, elle me dit qu’elle avait tout compris. Je ne savais pas quoi dire, alors je lui dis la vérité, complète. Elle m’écouta et après ça, elle avoua que je l’excitais et qu’elle avait très envie de me faire l’amour. Je ne savais absolument pas quoi dire, elle me prit dans ses bras et doucement, elle m’embrassa dans le cou. Je me laissais faire et elle me fit découvrir l’amour entre femmes. Avec beaucoup de douceur, elle me caressa, me donna du plaisir.
– Quelle histoire.
– Nous nous sommes revues quelques fois jusqu’au jour où elle m’a proposé de faire participer son nouvel ami. Je n’en avais pas envie et du coup elle m’a proposé de l’argent… Là, j’ai claqué la porte et je ne l’ai plus revue.
– Je comprends… C’est pour ça que tu veux quitter la Suisse ?
– Je voulais passer à autre chose et oublier tout ça, elle me considérait comme une pute, et je n’ai pas apprécié. Tu t’imagines baiser avec quelqu’un pour de l’argent ?
– Je … je dois t’avouer que…
– Ne me dis pas que ?
– Angélique, … j’ai déjà fait ça pour de l’argent, mais
– Mais toi et Ronan, ce n’est pas pour ça, j’en suis sûre…
– Non, d’ailleurs il le sait parfaitement, je lui dis tout.
– Mais pourquoi alors ?
– Pour l’excitation du geste, le fait de briser un tabou, ça fait un moment que je ne l’ai plus fait, mais je t’avoue que ça m’a plu dans de nombreux cas.
– Je ne comprends pas tout à fait….

Je lui racontais alors toute mon histoire, n’omettant aucun détail cette fois-ci. A la fin, elle n’était pas totalement convaincue et nous étions arrivées chez le charpentier. Il roula des yeux en voyant deux jeunes femmes court vêtues, nous salua et nous demanda ce qu’il pouvait faire pour nous. Je lui expliquai et payait rapidement l’acompte. Ensuite il nous proposa un café que nous refusâmes. Nous reprîmes la route Angélique attaqua d’emblée :

– Là, s’il t’avait proposé de l’argent pour le faire, tu l’aurais fait ?
– Non, je ne pense pas, tu sais, je choisissais mes, euh, clients, autant qu’ils me choisissaient…
– Donc tu lui aurais dit non.
– Je pense…
– Mais tu n’es pas certaine.
– Non, en fait si j’avais été très excitée, j’aurai peut-être accepté. Il est plutôt bel homme, il avait l’air soigné, et si je m’étais imaginée dans une situation excitante avec lui..
– C’est à dire ?
– Je ne sais pas, ses grosses mains sur mon corps, à la hussarde, sur le bureau ?
– Tu ne manques pas d’imagination…
– Jamais…
– Et Ronan, il vit ça comment ?
– Il est content que je vive comme je l’entends, il sait que je suis prudente, que je l’aime… Je sais que c’est impossible mais pourtant…
– C’est vrai…
-…
– Bon on s’occupe des courses ?
– On y va !

Nous passâmes dans une zone commerciale, j’allais m’acheter des articles de sport. Ensuite nous allâmes essayer des vêtements avec Angélique, à deux dans les cabines, nous nous retrouvâmes enlacées, nues. une vendeuse nous surprit et referma le rideau, rouge comme une pivoine. Angélique ne s’arrêta pas là, elle se baissa et se mit à me lécher avec délectation. Elle me fit jouir alors que je mordais mes doigts pour ne pas crier. Ensuite je l’aidais à choisir quelques robes, jupes un peu plus sexy que ce qu’elle avait. Elle ne résista pas non plus à la lingerie, bas, porte-jarretelles, guêpières… Je lui offris quelques ensembles et elle m’embrassa sur la bouche devant la vendeuse, outrée. Je m’en moquais totalement et sortis du magasin en lui tenant la main. Dans le magasin suivant nous achetâmes quelques paires de chaussures, surtout à talon… Angélique m’avoua se croire dans Pretty Woman et je ris de bon cœur. Après avoir mangé rapidement, nous retournâmes à la voiture. Nous allâmes nous baigner sur une plage de sable fin cachée entre les pins. Angélique avait conservé son haut, le mien n’avait jamais quitté le sac. Après la baignade, elle m’étala de la crème solaire, y compris sur la poitrine sous le regard médusé d’un jeune surfeur. Il se retrouva rapidement allongé sur le sable, certainement pour masquer une érection. Je me relevais et sans lui demander quoi que ce soit, je défis le nœud du haut d’Angélique. Elle ne dit rien et soupira lorsqu’à mon tour je la tartinais de crème solaire, insistant bien sur sa poitrine d’ivoire. Ses tétons dardaient sous l’excitation. Elle me glissa à l’oreille qu’elle n’en pouvait plus et je l’emmenai entre les pins après lui avoir raconté que nous avions un admirateur. Son bas de maillot ne résista que quelques secondes et ma bouche se plaqua contre son sexe à l’odeur salée. Je ne tardais pas à boire sa liqueur abondante, elle se laissa aller et se coucha dans le sable, jambes écartées. Je m’allongeais sur elle et sa langue s’insinua vite en moi. Nous nous donnâmes du plaisir et soudain, je perçus un mouvement derrière un buisson. Je me relevais, Angélique ralentit la cadence, je la caressais et appelais le jeune homme trahi par ses pieds.

– Viens donc, au lieu de mater, je suis sûre que tu es plus courageux que ça, non ? Non, Angélique, continue, s’il te plaît…

Le jeune homme sortit de sa cachette tout penaud, les yeux écarquillés, une solide bosse au niveau de la braguette.

– Viens près de moi, plus près… N’aie pas peur

Je posais ma main sur la bosse et doucement tirais sur son short, révélant un beau sexe, gonflé à bloc. Sans un mot je le pris dans ma main et avançais ma bouche pour le prendre entre mes lèvres. Le jeune homme gémit de plaisir. Angélique se glissa sous moi et se redressa à son tour et se mit à le lécher avec moi. Nous nous embrassâmes autour du sexe tendu du jeune homme qui ne tarda pas à exploser sur nos visages et nos poitrines. J’enlaçais Angélique et l’embrassais pour un baiser digne d’un porno. Le jeune homme se sauva sans demander son reste, dommage, il nous laissait sur notre faim.

Après un nouveau bain de mer, nous retournâmes à la voiture, main dans la main.

à suivre…

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2 réponses à Clotilde 13 – Au Château par Fafalecureuil

  1. Harivel dit :

    Vite un peigne pour démêler tout ça !

  2. caradec dit :

    ça me parait bien confus tout ça !

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