Sa vie avec Balou continuait son petit bonhomme de chemin. Ils ne vivaient pas d’amour et d’eau fraîche mais presque. Ce garçon était vraiment surprenant, il avait des appétits sexuels considérables, ce qui la comblait évidemment. Il lui répétait sans cesse qu’elle était une bombe et que c’était de sa faute à elle s’il se comportait ainsi.
Marie avait également sondé discrètement Magali concernant sa relation avec Balou. Elle savait que son ami n’avait plus eu de contact charnel avec elle depuis la soirée chez Mireille et André.
Elles s’étaient rencontrées toutes les deux dans le studio de Magali pour aborder le sujet de ce cher Balou. De plus, Marie trouvait cette jeune femme à son goût.
De cette discussion entre filles, il en était ressortit que Magali aimait Balou et qu’elle brûlait aussi de désir pour lui.
Assise au bureau devant son écran, Marie laissait ses pensées vagabonder vers cette poupée blonde. Elle se rappelait bien leur rencontre car au fil du dialogue Magali avait lâché :
– Marie tu sais j’aime Balou, j’ai toujours envie de lui. C’est lui qui m’a initié et appris ce que je sais de l’amour et du sexe. Je ne veux pas briser votre ménage mais je sais que Balou m’aime également très fortement.
– Bien sûr ma chère, il me l’a avoué. En fait il nous aime toutes les deux. Et le lien qui vous uni est si ancien, il y a un énorme vécu entre vous, et là je ne parle pas de sexe mais d’affection d’une gamine pour un ami de ses parents.
Magali lui déclara ensuite qu’elle voyait Jérôme le grand basketteur blond, qu’ils couchaient ensemble, mais elle ne savait pas vraiment si elle était amoureuse de lui. En fait Balou lui avait montré la voie en la libérant sexuellement, et naturellement elle se lâchait avec Jérôme.
Elles se regardaient toutes les deux en souriant, assises sagement sur le canapé. Magali portait une minijupe bariolée assortie à un petit top moulant qui laissait voir son ventre plat. Ses cuisses fuselées par la pratique assidue de la natation, attiraient le regard de Marie.
La tenue de Marie était plus stricte puisqu’elle venait de quitter son bureau. Elle était habillée d’un sage tailleur bleue marine. Jambes croisées, elle fixait son amie avec envie. Sa lourde poitrine dardait à travers son chemisier blanc. Ses roux cheveux bouclés reposaient en cascade sur ses épaules.
Elle voyait bien que Magali l’observait avec attention.
Le silence, plus aucune parole, seul le bruit de la circulation emplissait la pièce. Fenêtres ouvertes, les rideaux voltigeaient au gré d’un petit vent.
Deux femmes se faisaient face.
Marie se rappela cet instant magique où aucune parole n’était nécessaire.
Elle décroisa ces jambes, se rapprocha de Magali, puis posa sa main sur son genou. Ses doigts couraient sur la douce peau, puis remontèrent lentement sur la cuisse. Marie remarqua que la respiration de Magali s’accélérait.
Leurs visages se rapprochèrent. Marie sentait le souffle chaud de la poupée blonde sur ses joues. Elle attira Magali vers elle, leurs lèvres se frôlaient encore.
Elles s’embrassaient maintenant, leurs langues se mêlèrent. Marie se délecta de cette bouche, elle la dévorait et la découvrait.
Elle sentait vibrer contre elle le corps de Magali. Leurs mains se cherchaient, s’appréciaient, se jaugeaient. Marie laissa ses doigts avancer vers la délicieuse moiteur de l’entrecuisse. Magali gémit sous cet attouchement.
– Avec ta bouche, s’il te plaît, geignit-elle.
Marie la déshabilla en un clin d’œil. Sa minijupe se retrouva jetée au bout de la pièce.
La bouche pulpeuse se posa sur le ventre plat, une langue rose et pointue courait sur la chaude peau. Des mains expertes se débarrassèrent du string, Marie s’agenouilla entre les cuisses de Magali, enfin elle goûtait à ce petit minou blond.
Elle écoutait son amie gémir sous sa langue, elle embrassait son pistil et ses petites lèvres. L’orchidée s’ouvrait à sa bouche et parfumait ses narines.
Marie rêvassait toujours devant son écran. Elle se souvenait que Magali avait joui discrètement en appuyant sa rousse chevelure sur le centre de son plaisir.
Ensuite, Marie s’était redressée et elle lui avait donné un baiser passionné où se mêlait son jus d’amour.
Magali avait à son tour voulu lui prodiguer des caresses, mais Marie s’était dérobée, elle devait rejoindre Balou.
Les jeunes femmes devaient se revoir prochainement, elles auraient toute l’après-midi à elles.
Le boss de Marie déboula dans son bureau, ses pensées érotiques se volatilisèrent instantanément. Cet homme était d’une infinie douceur, grand, blond, mince, cheveux coupés courts, la trentaine, il s’appelait Marc. Marie avait vite décelé qu’il était homo. Cela faisait maintenant 3 mois qu’ils travaillaient ensemble, Marie était devenue son assistante.
– Il est mignon ton ami, dit Marc en voyant la photo de Balou posée sur le bureau de Marie.
– Oui dit-il elle en souriant, c’est un bel homme charmant. Parfois un peu chiant mais tellement attachant.
– Tu as de la chance d’avoir mis le grappin sur un tel oiseau.
– Je sais bien que tu es homo Marc, mais tu sais des beaux mecs il y en a partout, il faut juste les trouver.
Marie savait Marc très seul. Il ne faisait que des rencontres éphémères, alors que lui était un grand romantique. Ils en avaient déjà longuement discuté à la pause de midi, et Marie essayait de le rassurer sur son état quelquefois tristounet.
– Si tu veux ce soir on pourrait prendre un verre ensemble et tu ferais la connaissance de Balou, minauda-t-elle.
– Ok c’est sympa, rassure-toi je ne vais pas te le piquer, ton cher et tendre.
Marie et Marc arrivèrent en avance chez Freddy, le patron de l’Irish Pub. Balou devaient les rejoindre un peu plus tard.
La pinte de Marc était déjà bien entamée lorsqu’il vit la porte du bar s’ouvrir. Il reposa instantanément son verre qu’il allait porter à sa bouche.
Un grand brun, cheveux court, portant un costume cravate anthracite, pénétra dans le local enfumé et se glissa jusqu’à eux. Marc dévorait Balou des yeux. Marie le remarqua et lui glissa lorsque Balou fila aux toilettes :
– Il n’est pas à vendre mon cher.
– Sacrebleu, qu’il est beau ton homme, je me damnerais pour lui, renchérit Marc.
Seul aux toilettes, Balou pensa au Boss de Marie qui n’arrêtait pas de le reluquer. Sa main avait frôlé la sienne lorsqu’il avait tenté d’attraper des olives. Une décharge électrique avait parcouru le corps de Balou. Bon sang se dit-il, ce gars là a la douceur d’une femme. Il l’avait lui aussi observé en coin et avait été captivé par la finesse de ses mains, par le bleu azur de ses yeux.
Il retourna au comptoir et avala son verre d’un trait.
Marc voulait les emmener dans un club gay, mais Balou n’était pas très chaud.
– Ne t’inquiète pas Balounet, on ne va pas te croquer, dit-il d’un air moqueur.
Marie éclata de rire et tous deux suivirent Marc.
Une boite comme une autre en fait, pensa Balou. Hommes et femmes ensembles. Il ne pensait trouver que des mâles en rut.
Marc connaissait l’endroit comme sa poche. Balou le voyait papillonner de groupes en groupes. Marie et lui furent présentés à plusieurs personnes, notamment des hommes.
Balou se sentait mal à l’aise. Observé qu’il était, de plus les regards masculins le déshabillaient, des mains frôlaient ses fesses. Bref il ressemblait à un puceau débarquant dans un bordel. Marie s’en amusait et riait à gorge déployée en voyant sa mine renfrognée.
– A l’étage c’est le club très privé, où les gens passent à l’acte, confia Marc.
– J’aimerais voir, tu pourrais nous faire rentrer ? Souffla Marie.
– D’accord, je veillerai sur Balou, on fera semblant d’être ensemble tous les deux. Ainsi nous ne serons pas trop importunés, d’accord Monsieur Balou ? Interrogea Marc.
– Ai-je vraiment le choix.
La pénombre les enveloppait, agrémentée par des chuchotements et de petits cris étouffés. Marc avait d’autorité pris la main virile de Balou dans la sienne pour faire savoir à l’assistance qu’ils formaient un couple amoureux.
Il y avait de petits salons et des renfoncements où les couples, trio ou autres se livraient à de tendres étreintes, ou alors à de torrides corps à corps.
– Regarde, souffla Marie
Balou tourna la tête et vit un quatuor qui se déchaînait sans prêter aucunement attention à eux.
Un homme jeune avec une queue de cheval blonde, suçait agenouillé, un garçon ventripotent. Tout le monde était nu. Il fellationnait la verge sans user des mains, simplement avec sa bouche, ses doigts étant occupés à masturber les deux autres protagonistes.
– Hummm c’est beau de voir des hommes se donner du plaisir. J’adore. Confia Marie.
Balou la regarda d’un œil interrogateur.
– J’aimerais proposer un jeu les garçons, déclara Marie. Elle regarda Balou droit dans les yeux et continua :
– Il faudrait bander les yeux de Balou pour qu’il devine qui le sucerait, moi ou un homme Qu’en dis-tu mon chéri ?
Balou ne dit rien.
Un ange passa.
– Il m’a avoué un jour que cette situation était son plus grand fantasme, dit Marie.
Marc était sidéré. Il souriait. Balou vit qu’il se léchait déjà les lèvres. Il ferma les yeux et se laissa emporter vers une terre vierge et inconnue pour lui.
La bouche le suçait divinement, les mains caressaient ses cuisses velues. Couché nu sur un moelleux tapis, les yeux bandés, il se laissait faire. Mairie avait gentiment ligoté ses poignets avec une écharpe de soie.
Il entendait les bruits de succion, des chuchotements alentours, il haletait. Balou savait qu’il était entré dans une nouvelle dimension de débauche où Marie l’entraînait gentiment.
Soudain il sut qu’un homme le pompait. Le frôlement d’une joue avec une barbe naissante l’alerta. Ses doigts griffèrent la trame du tapis, il senti sa hampe être engloutie au fond de la gorge profonde.
La bouche ne bougeait plus.
– Tu aimes mon chéri, n’est-ce pas, susurra Marie à son oreille.
– Ouiiiiiiiiiiii hurla-t-il, c’est bon ! Oh que c’est bon.
La bouche se remit en mouvement. Une langue ensuite lui titilla le gland avant de lécher le tronc et de s’enrouler autour.
Balou gémit car une autre bouche venait de se poser sur sa poitrine velue, puis une autre déposa ses lèvres sur les siennes. Une langue impérieuse fouilla sa bouche. Il reçu un baiser passionné auquel il répondu lui aussi.
Le cerveau de Balou explosa. Il avait disjoncté, caressé par ces trois bouches en même temps, il tombait dans un précipice de plaisir insoupçonné.
Le plaisir bouillonnait au creux de ses reins, la jouissance suprême était proche. Les trois bouches continuaient leur œuvre. L’une le suçait, la seconde mordillait ses tétons, la troisième embrassait son cou et son visage.
– Je vais jouir cria-t-il.
– Vas-y mon Balounet, donne ta sève à ces trois garçons, glissa Marie
S’en était trop pour lui. Se savoir embrassé par trois mecs. Il éjacula violemment dans la bouche soudée à son ventre. Il hurla de tout son soûl en se vidant interminablement. Il gémit ensuite lorsque les bouches le lavèrent et le léchèrent longuement et lentement. Son gland était si sensible maintenant que le moindre coup de langue lui arrachait un cri mêlé de douleur et de plaisir.
Enfin les bouches le quittèrent. Mais Balou était toujours allongé nu, les mains délicieusement emprisonnées dans l’écharpe de soie, et les yeux toujours bandés.
Une main chaude se posa sur son sexe ramolli. Il tressaillit à ce contact et haleta. Les doigts s’enroulèrent très doucement autours du membre pour débuter une lente masturbation.
Balou sentait sa vigueur revenir progressivement.
– C’est Marc qui te branle, lui dit Marie.
– hummmmmmmmm, réussit à éructer son ami.
Un éblouissement.
On lui avait retiré le bandeau des yeux. Balou distinguait les lampes en pattes de verre, allumées qui diffusaient une lumière tamisée. Puis il vit Marc nu, agenouillé à ses cotés qui le regardait amoureusement en souriant tout en le caressant.
Marie était assise dans un fauteuil, elle les observait.
– Marc va te faire jouir mon chéri. Tu vas voir, tu en redemanderas.
– Je n’en peux plus, gémit Balou.
Marie dénoua l’écharpe pour libérer ses mains.
Mais il ne pu en dire davantage car Marc son blond amant longiligne et imberbe, s’était penché vers son visage, puis d’autorité il avait happé sa bouche. Une longue et chaude langue caressait son palais.
Balou lui rendit son baiser en sentant la main de Marc prendre la sienne et la guider vers son sexe épilé.
Les deux garçons étaient maintenant agenouillés l’un en face de l’autre. Balou admirait le dessin de la verge blanche qu’il branlait. Marc était circoncis comme lui, et le gland rose était divinement doux. La hampe palpitait entre ses doigts, elle était chaude et soyeuse à la fois.
– Nous sommes frère d’amour mon Balounet chéri, haleta Marc en continuant de masturber son brun compagnon, qui lui-même le caressait.
Balou ne dit rien mais lui sourit.
– OOOOhhhhhhh gémit Marc. Ta main est délicieuse, hummm mais j’aimerais aussi sentir ton menhir en moi.
Il se retourna en lui présentant sa croupe musclée. Il écarta davantage ses fesses à deux mains. Balou vit la rondelle du pertuis sacrément dilatée qui réclamait sa hampe.
– Prends-moi Balou, geignit Marc. Je veux te sentir me labourer comme tu le ferais à une femme.
Balou se rapprocha de son amant blond accroupi devant lui. Il regarda Marie en coin. Elle lui souriait et l’encouragea :
– Vas-y mon chéri, Marc va te dépuceler et si tu veux il te rendra la pareille.
Balou, les sens enflammés, dirigea sa verge vers l’entrée interdite. Son gland cogna contre la rondelle, ce qui arracha un cri de contentement à Marc.
Il s’humidifia un doigt, puis commença à l’introduire doucement entre les fesses de son amant qui frétillait d’impatience.
– Mets en deux Balou, c’est facile tu vas voir
Effectivement, Balou n’eu aucun mal à écarter le pertuis d’amour. Il fit coulisser ces doigts quelques instants. Ensuite il débuta l’introduction de son gland violacé.
Il s’accrocha d’une main aux hanches de Marc et de l’autre il força le tronc de sa hampe à pénétrer le chaud conduit masculin.
Immédiatement la rondelle se dilata entièrement, Balou pénétra en Marc en gémissant. Il n’avait jamais sodomisé un garçon, et il se regarda s’enfoncer dans les entrailles du bonheur.
Le chaud fourreau serrait admirablement bien sa verge.
– Allez mon chéri fait hurler ton bel amant blond, lança Marie.
Marc accroupi, haletait sous le poids de ce grand mec brun qui le défonçait, il le secouait comme un fétu de paille, il le limait à la façon d’un métronome. Sodomisé ainsi devant son assistante, Marc jouissait, il éjacula sur le tapis en hurlant, tandis que Balou accélérait maintenant la cadence de ses coups de boutoir.
Ce garçon était énorme, jamais il ne s’était senti aussi rempli. Ses grosses mains velues s’accrochaient à ses hanches, elles le griffaient, et le trituraient.
Balou n’en pouvait plus. Il voyait son imberbe amant se tordre et gémir sous lui. Son bas ventre claquait contre les fesses musclées. Le plaisir grandissait, sa sève bouillonnait dans ses bourses. Inlassablement il accentua ses va-et-vient.
Enfin la suprême libération lui arracha un hurlement. Balou rejeta sa tête en arrière et éjacula dans les fesses de Marc après un dernier coup de boutoir violent qui les renversa tous les deux.
Couchés de cotés, soudés en cuiller, Balou embrassait le dos de son partenaire en lui murmurant des mots d’amour.
soporifique ! aussi excitant que le catalogue de Picard surgelés