Antoinette et la Marquise par Serge Virinoviev
Antoinette et la marquise
Chaque matin la jeune et tendre Antoinette
Pénètre dans la chambre de la belle marquise
Avec de l’eau chaude à l’heure de sa toilette
Et elle commence par lui ôter sa fine chemise.
Assise mi-nue sur le bord du lit la châtelaine
Savoure la douceur des mains de sa servante
Quand celles-ci s’attardent sur le pli de l’aine,
La faisant frissonner, la laissant pantelante.
Comme elle aime caresser les blonds cheveux
De sa jeune soubrette dont elle est fort éprise !
Ecartant ses cuisses pour elle, le regard fiévreux
Elle attend un long baiser sur sa vulve soumise.
La bouche d’Antoinette s’y pose avec voracité
Faisant glousser de plaisir l’épouse du marquis
Qui soudain enlace sa chambrière avec aménité
S’emparant de ses lèvres tièdes au goût exquis.
Les deux belles se jetant sur le lit à baldaquin
Aussitôt se lovent tête-bêche sans hésiter,
Antoinette léchant de sa langue l’étroit vagin
De la marquise qui vite lui écarte son fessier.
Toutes deux adorent les doux plaisirs saphiques
Et sur les draps, plus de plèbe, plus de noblesse,
Seulement deux clitoris et deux index phalliques
Fouillant leurs calices plissés entre leurs fesses.
Et monsieur le marquis accepte donc tout cela ?
Oui, il a mieux à faire que d’honorer la marquise,
Tous les matins il a rendez-vous dans son haras
Avec un jeune écuyer qu’il trousse avec gaillardise.
Dans le château silencieux tout va pour le mieux,
Sapho y a installé pour longtemps son ministère.
Les amantes y vivent des passe-temps licencieux,
Ne cessant de dévorer leurs chattes hospitalières.
Serge Virinoviev
Ah, les amours ancillaires ! Pas mal du tout !
très jolie poème licencieux
Un peu de l’esprit des poèmes libertins du 18ème (siècle pas arrondissement)
Allier comme ça le sens de la poésie à l’érotisme du propos,… Chapeau !