Serj et Coco
16 – Plaisir buccal (1)
par smoty
Pratique tabou pour certaines, sources de délices pour d’autres, les caresses buccales font partie de ces actes délicieux qui accompagnent votre vie sexuelle. Colette et moi n’avons de cesse d’en profiter, d’en user et surtout d’en jouir.
Nous avons un petit rituel qui revient souvent lorsque nous sommes le soir à la maison, alanguis devant notre poste de télévision. Bon nombre de couples finissent par s’endormir face au tube cathodique, éreintés d’une journée difficile. Nous n’échappons pas comme les autres aux turpitudes de la vie professionnelle, mais nous essayons par nos ébats de nous détendre au mieux….
Ainsi, devant cette télévision, il n’est pas rare que sans même nous concerter, nous prenions l’initiative l’un ou l’autre, de s’offrir les services de nos langues respectives…. Pyjamas, robe de nuit, caleçon et autres dentelles sont assez vite expédiés pour laisser le champ libre à l’assaut de la bouche de l’autre. Colette est fan (pour mon plus grand plaisir) du minou non pas épilé mais à la toison particulièrement courte et douce. Ses lèvres intimes ressortent comme un appel au plaisir.
Avant même de m’adonner à un baiser buccal dont nous raffolons tous les deux, je m’emploie à l’embrasser doucement tout autour de ce sexe délicieux. Le petit creux de la cuisse, le ventre et son nombril, bref, une petite exploration délicate à coups de baisers très doux….les effluves du désir ne tardent pas à venir. J’en remplis mes narines avec bonheur, tel un nageur en apnée, heureux de retrouver la surface. Alors seulement, je me mets à donner des petits coups de langue timides. Tout d’abord hésitant, du bout pointu. Puis plus prononcés, sur chacune des grandes lèvres. Colette gémit, se cabre. Elle est allongée sur le canapé et feint de regarder la télévision, alanguie, abandonnée….
Ces petits cris ne trompent pas, je touche à des zones érogènes dont je sais qu’elle raffole. Je reviens à mes baisers sur le ventre et ses cuisses. Ma bouche a l’odeur de son sexe. C’est un vrai nectar dont je profite avec délectation. Je reviens à son intimité…. Hummm, quel régal. J’adore observer l’abandon de ces lèvres, que je positionne doucement, selon le bon vouloir de ma langue. De temps à autres, elle attrape mes cheveux et susurre « ho oui, mon chéri, ouiiii ».
J’insiste sur les parties qu’elle aime, je remonte de bas en haut et là, je la fais sursauter en m’appliquant à passer la pointe humide de ma langue sur son anus…. Elle gémit à nouveau et me revoilà sur ses lèvres. Son clitoris est gonflé, gorgé de plaisir. Elle soulève les jambes sans retenue, sans pudeur et me demande de lui lécher à nouveau l’anus. J’obéis, je lui donnerai tout ce qu’elle veut sans concession, ma langue lui appartient, elle est sienne pour son plaisir…. Et je veux l’assouvir….
Elle reprend mon visage, me conjure d’accélérer, ce que je fais. Nous sommes comme en transe. J’ai la douce impression que ma langue et son sexe ne font plus qu’un et c’est un régal sans fin…. De mon côté ma verge est en feu, dure comme de la pierre. Colette le sait, Colette le sent. Je prends le temps d’enfiler un préservatif et tout en continuant à m’occuper de ma compagne, je me mets à me masturber doucement…. Cela décuple ses envies et son plaisir…. Je ne sais plus m’arrêter pour la lécher encore et encore. J’accélère le mouvement, elle commence à haleter de plus belle et je sens que la jouissance ne va tarder. Je gobe littéralement son clitoris. Cette fois elle râle de plaisir.
Ma main s’active et je veux coordonner mon éjaculation et sa propre jouissance. Je sais que nous n’en sommes pas loin et je m’active de plus belle. Son odeur à entièrement envahie mon visage et je suis au comble de ma masturbation…. Elle sent que je vais partir, je sais qu’elle va jouir. Et là, avec un cri de délivrance, elle se cabre et jouit ma bouche collée à elle. Au même moment je sens monter ma sève qui gicle par saccades dans la petite prison de latex…. Je donne un dernier coup de langue puis doucement, Colette prend le temps de m’ôter la petite protection et remercier de mille baisers très doux, mon membre encore gonflé et plein de désir. Et là encore, ce soir, nous nous sommes prouvé que regarder la télévision n’est pas seulement un moyen de s’endormir après une dure journée….
Ça n’a rien de vassilien cette affaire là !