On appelle « femmes-fontaines » les femmes qui ont la particularité d’émettre
pendant la période de plaisir sexuel un ou plusieurs jets d’un liquide
différent de la lubrification vaginale habituelle et de l’urine. Cette
émission se fait en un ou plusieurs petits jets que la femme ne peut
maîtriser. C’est précisément cette émission au moment du plaisir qui l’a
fait appeler « éjaculation féminine ».
Cette particularité touche environ vingt pour cent des femmes, soit une sur
cinq.
Cette émission provient de petites glandes spongieuses, dites glandes
parauréthrales, situées de chaque côté de l’entrée du vagin. Elles sont plus
ou moins développées chez l’une que chez l’autre, ce qui explique sans
doute pourquoi toutes les femmes ne sont pas, en apparence, des femmes
fontaines.
Sous l’effet du plaisir provoqué par des caresses, de la masturbation
clitoridienne ou vaginale ou au moment d’un orgasme, ces
petites glandes se contractent et expulsent un liquide qui ressemble à de
l’eau.
Sa ressemblance éventuelle avec l’urine fait croire à certaines
femmes non averties, qu’elles urinent pendant le plaisir, et de ce fait,
elles se sentent gênées au point de retenir leur plaisir et leur orgasme. A
noter que chez beaucoup de femmes, la fonction urinaire est bloquée -pour ne
pas dire verrouillée- pendant la période d’excitation. Mais c’est vrai que la
qualité et la quantité de ce liquide transparent et inodore sont trompeuses.
C’est parfois une véritable inondation qui peut aller, aux
dires des spécialistes, jusqu’à quinze centilitres par orgasme. Bonjour la couette ou les coussins si on n’y a pas pris garde!
On a pensé pendant longtemps que cette émission était liée à la stimulation du fameux point G, qui se trouve sensiblement au milieu de la partie supérieure du vagin. En fait, l’émission est due au plaisir intense, qu’il soit acquis d’une façon ou d’une autre. Ce qui ne signifie pas pour autant que les femmes qui n’inondent pas n’éprouvent pas de plaisir.
La plupart des femmes éprouvent de la honte face au phénomène, et hésitent à en parler même à un gynécologue.
La découverte du « fontainisme » vient avec celle d’un plaisir nouveau et immense. C’est l’expression physiologique de l’orgasme vaginal ou clitoridien. Chez certaines femmes, ce sera quelques gouttes à peine remarquées, et chez d’autres plusieurs centilitres, ou même une cataracte.
Souvent, encore plus ignorants que leurs compagnes dans ce domaine, beaucoup
d’hommes vivent assez mal cette découverte. Les femmes fontaines qui
consultent le font surtout parce que cela pose des problèmes dans leur
couple. Certains hommes refusent de « subir » plus longtemps ces émissions
qu’ils jugent insultantes.
Il est évident que cela peut surprendre lorsque l’on ne sait pas ce qu’est une femme-fontaine, car on pense immédiatement à une émission d’urine.
Mais en général, dès qu’un homme découvre que cette source est provoquée par
le plaisir féminin, il est heureux de savoir que c’est le témoignage d’un
plaisir partagé.
Nous avons lu sous la plume de Jacques Salomé, qu’un homme originaire du
Rwanda affirmait que dans son pays la femme-fontaine était reine, et qu’il
refusait de se marier tant qu’il n’en aurait pas trouvé une.
Pour que cette situation soit pleinement vécue, il faut que les deux
partenaires soient d’accord, aimants et compréhensifs. La femme sera
heureuse de montrer son plaisir à son partenaire si ce dernier est convaincu
que l’inondation qu’il reçoit est le témoignage de ce plaisir, que c’est
« cadeau ».
Il y a une position idéale pour profiter à fond, l’un et l’autre du
fontainisme de la femme.
L’homme étant allongé sur le dos, la femme à genoux le chevauche, et frotte
son sexe sur celui, en érection, de son partenaire. Cela a généralement pour effet de provoquer un grand plaisir à l’un et à l’autre, et souvent un orgasme clitoridien, qui s’accompagnera d’une forte émission sur le ventre de l’homme. Celui-ci n’en perdra pas une goutte, pour la plus grande satisfaction de l’un et de l’autre, à condition que cela puisse se faire sans retenue et…….avec une alèse ou plusieurs serviettes-éponges.
Jean-Michel et Martine.
(Et merci au docteur M……)
Cette particularité touche environ vingt pour cent des femmes, soit une sur
cinq.
Heureusement que l’auteur est prof de math 🙂 🙂 🙂
Pour en avoir connu une, je dois dire que c’est spectaculaire. on a intérêt à poser une serviette de bain avant de commencer les ébats !