Martinov 26 – Les sculptures incas – 9 – Béatrice esclave consentante par Maud-Anne Amaro

Martinov 26 – Les sculptures incas – 9 – Béatrice esclave consentante par Maud-Anne Amaro

épisode contenant des passages scatos

Sophia sort et se dirige vers sa voiture garée en bas du chemin. Cinquante mètres plus loin, Raoul attend sur sa moto, à l’arrière de laquelle Petit Louis a pris place.

Avec leurs casques les deux frangins sont méconnaissables. Ils filochent l’avocate jusque devant son hôtel.

– A toi de jouer ! Dit Raoul à Petit Louis.

Celui-ci rapide comme l’éclair, rejoint Sophia, lui arrache son sac à main et la bouscule avant de regagner l’arrière de la moto qui démarre en trombe et retourne au chemin de Apôtres.

L’examen du sac fut une déception, des kleenex, du rouge à lèvres, quelques prospectus glanés au Syndicat d’initiatives. Aucun papier…

Sophia voulant se prévenir d’un éventuel mauvais coup avait pris ses précautions, tout ce qui pouvait dévoiler son identité, y compris les papiers de la voiture était resté dans la chambre d’hôtel. Son téléphone portable contenant l’enregistrement, n’était pas dans son sac mais dans la poche de son jeans.

– Bon, on ne se sait rien d’elle sauf qu’elle n’est pas journaliste, qu’elle n’a jamais lu mes bouquins. C’est une fouille merde, on n’en a donc deux sur le dos. On ne sait pas si elles travaillent ensemble ? Il faudrait qu’on leur donne une leçon.
– Oh oui ! S’exclame Raoul !
– Mais attention, il faut faire un truc qui ne puisse pas nous retomber sur le dos, pas de violence, pas de séquestration…
– Oh, c’est dommage ! Regrette Raoul.
– Si on l’abandonnait complètement à poil au milieu d’un champ de maïs ? Propose Petit Louis.
– Pourquoi pas ? Mais maintenant faut qu’on arrive à mettre la main sur l’une des deux sans qu’il y ait kidnapping… ou alors juste un petit kidnapping…

C’est en fin d’après-midi que Béatrice et Sophia se retrouvèrent.

– Qui commence ? Demande Sophia
– Moi, ça va aller vite, j’ai vu le mec de l’agence, je lui ai sorti mon baratin, à priori, il est partant.
– Ça a été difficile ?
– Penses-tu, en dix minutes, j’ai plié le truc, en douceur !
– Super, je vais aller annoncer ça à Mangin, s’il me note bien, je vais me faire bien voir ! De mon côté c’est plus compliqué, ce Camille Laurensot est loin d’être un con, j’ai glané quelques trucs que je vais te faire écouter, je ne sais pas si ça va t’apporter quelque chose, il a compris que je n’étais pas journaliste et il a fini par me foutre à la porte, sinon je me suis fait agresser en rentrant à l’hôtel, on m’a piqué mon sac et je suis retrouvée par terre, j’ai affreusement mal au cul !
– Et tu crois qu’il aurait un rapport avec ta visite chez les Laurensot ?
– J’en sais rien, je sais bien que les coïncidences ça existe, mais bon…
– Je suis vraiment désolée de t’avoir entrainé dans ce truc, je ne pouvais pas savoir que ces mecs étaient si dangereux !
– Laisse tomber, ça me fera un souvenir ! Je te fais écouter l’enregistrement,

Beatrice écoute intriguée.

– Bon, on apprend donc une chose, ce type veut chasser les Chamoulet pour y placer un de leur copains à la place, ça au moins c’est clair ! Maintenant qu’il agisse tout seul ou qu’il obéisse à je ne sais quel gourou, on s’en tape.
– Ah bon ?
– Je vais donc prévenir Chamoulet. Il est probable que ce Camille Laurensot va continuer à les emmerder, mais ce n’est plus mon problème, qu’ils se démerdent ! T’as fait du bon boulot !
– Tu parles ! Tu veux regarder le bleu que j’ai sur les fesses ?
– Pourquoi pas ?

Une fois dans la chambre de Sophia, celle-ci se déshabilla sans ambages et montre ostensiblement ses fesses à Béatrice.

– Eh bé ! Encore une fois, je suis désolée, si je peux faire quelque chose pour te dédommager…
– Oui tu peux faire quelque chose !
– Dis ?
– Tu vas être mon esclave ! Pour jouer, bien sûr !
– Ça marche !
– Alors à poil, morue !

« La morue » se déshabille prestement, puis Sophia lui ordonna de la suivre dans la salle de bain. Là elle se mit à pisser debout, et se débrouilla pour que l’urine lui mouille les pieds. Elle s’assit ensuite sur la cuvette des toilettes.

– Et maintenant tu vas me nettoyer mes pieds… avec ta langue bien sûr.

Béatrice trouve l’idée originale et amusante, elle adore les jeux de pipi et aussi les jolis pieds. Alors quand les deux sont réunis, vous pensez bien…

A quatre pattes sur le carrelage, dans une position qui se voudrait humiliante, Bea lèche les pieds de sa partenaire.

– T’as pas honte de faire ce que tu fais ! La nargue Sophia, on dirait vraiment Marie souillon.
– Tu sais ce qu’elle te dit, Marie-souillon ?
– Tais-toi et lèche !

Elle lèche, elle s’applique, elle se prend au jeu, tétant toute l’urine, puis se régalant du gros orteil dans sa bouche.

– Bon, reste comme ça, le cul bien cambré.

Sophia s’empare de sa brosse à cheveux.

– Tu sais ce que c’est, ça ?
– Une arme de destruction massive ?
– Non, sérieusement !
– Une brosse à pétasse !
– Il y a un côté plat et un côté piquant ! Tu préfères lequel ?
– De toutes façons, quoi que je réponde, tu feras ce que tu as envie.
– Effectivement !

Le premier coup tombe, il est donné avec le plat de la brosse, un second suit, puis les coups pleuvent en enfilade. Béatrice rougit facilement des fesses, aussi Sophia met-elle fin à cette fessée particulière.

– Hum ! T’es marante comme ça, je te mettrais bien quelque chose dans le cul…
– Ben, t’avais un gode, l’autre jour, non ?
– Oui mais on pourrait changer un peu !
– Mets moi un doigt !
– Moi, je veux bien mais si tu me le salis, tu le nettoies. Répondit Sophia avec malice.
– Ce n’est pas un problème !
– Alors dans ce cas…

La jolie brune fit donc entrer son index dans le troufignon de Béatrice et se mit à la pilonner avec une certaine frénésie.

– T’aimes ça, hein, ma salope !
– Oui… c’est booonn…
– Je parie que tu aimes bien te faire enculer ?
– Quand c’est bien fait… oui…
– J’aimerais bien te regarder en train de te faire enculer !
– Qui sait ? Tu en auras peut-être un jour l’occasion.
– Ton vieux collègue, il t’encule ?
– M’enfin qu’est-ce que ça peut te faire ?
– C’est juste que j’aime bien parler de cul.
– Je ne sens plus ton doigt ! Si tu le bougeais un peu ?
– Mais bien sur ma chérie ! Comme ça ?
– Oui ! Oui !
– Et s’il ressort pas très propre, on fait quoi ?
– Je ferais ce que tu voudras puisque je suis ton esclave !
– Tu prends des risques, là !
– Ne t’inquiètes pas, je sais ce que je fais.

Et évidemment ce qui devait arriver, arriva, le doigt ressorti pas trop net. Oh, rien de catastrophique, mais disons qu’il aurait pu être plus propre.

– Et maintenant tu lèches ! Lui dit Sophia.
– Je l’aurais parié !

Bien sûr, Béatrice ne se déroba pas.

– C’est un peu scato de faire ça ! Reprit Sophia.
– Oh, si peu, si peu !
– T’as déjà été plus loin ?
– Décidemment tu veux tout savoir de moi ?
– Mais personne ne t’oblige à me répondre.
– En fait, oui, ça m’est arrivé d’aller plus loin, mais c’était dans des moment de très grande excitation. (Voir les épisodes 17, 18, 23, 24)
– Et en ce moment, tu n’es pas dans un état de grande excitation ?
– N’essaie pas de me piéger !
– Mais non ! J’ai peut-être envie de chier, tu veux regarder ?

Béatrice hésite, Sophia enfonce alors le clou :

– Ce serait pas mal pour finir cette séance d’esclavage, que tu me serves de papier à cul !
– D’accord ! Répondit Béatrice dans un souffle.

Les deux femmes se déplacèrent dans la petite salle de bain. Sophia se posa de dos sur la cuvette, non pas assise mais les pieds sur la lunette.

– Attention les yeux je sens que ça vient !

Effectivement cela alla assez vite, Sophia poussa en écartant ses globes fessiers. Un bel étron marron bien moulé ne tarda pas à sortir de son cul avant d’aller se noyer dans la cuvette.

– Alors, qu’est-ce que tu en penses ?
– C’était un joli boudin !
– Alors maintenant, corvée d’essuyage !

Béatrice s’approcha, se disant que s’il y avait trop de nettoyage à faire, elle stopperait là, mais ce n’était pas le cas, seules quelques taches brunes polluaient le pourtour de l’anus de la belle brune. Elle se mit donc en devoir de lécher tout cela et se permit même de terminer avec le bout de sa langue dans l’anus.

– Donc je ne suis plus ton esclave ! On s’embrasse ?
– Après ce que tu viens de faire ? Répondit malicieusement Sophia.
– Justement !

Les deux femmes s’échangèrent un long baiser baveux tout en se plotant un peu partout.

Et c’est spontanément qu’elles ressortirent de la salle de bain pour s’affaler sur le lit en position de soixante-neuf, se léchant la figue jusqu’à la jouissance.

Les frères Laurensot sont attablés autour d’un poulet fumé et tiennent un conseil de guerre.

– Deux choses ! Dit Camille. La première c’est qu’étant donné que les deux nanas qui nous emmerdent ne sont pas de la police, rien ne nous empêche de reprendre notre travail de harcèlement.
– On va faire quoi ? Demande Petit Louis.
– Cette nuit c’est musique ! Et c’est toi qui t’en charges. Deuxième chose, j’aimerais bien que l’on fasse passer l’envie aux nanas de fouiner ici, donc on doit les localiser et ensuite on avisera.
– La fausse journaliste, on sait qu’elle est à l’hôtel à Alençon ! Précise Raoul !
– Et alors, on ne va pas l’enlever devant son hôtel, non il faut la piéger ici, ça m’étonnerait qu’elle soit partie. Quant à l’autre, j’en sais trop rien… Explique Camille.
– Si elles sont mandatées par les Chamoulet, elles doivent se rendre chez eux. Intervient Petit Louis.
– T’est pas con quand tu veux, demain matin tu iras te rencarder.

Vendredi 5 mars.

A trois heures du matin, un petit boitier programmé, en fait un lecteur MP3 muni d’un amplificateur bricolé, planqué dans les hautes branches d’un arbre jouxtant le terrain de Clos de Merisiers se met en marche.

Rares sont ceux qui connaissent cette musique (qui d’ailleurs n’en est pas une), cela s’appelle en toute modestie « Variations pour une porte et un soupir » et ça a eu un certain succès chez quelques snobs dans les années 60-70, sinon c’est tout simplement inécoutable, ce ne sont que des grincements de porte entrecoupés de soupirs.

Et soudain ça se met en marche, réveillant toute la famille Chamoulet qui comme tout le monde dans ces cas-là se disent que ça va s’arrêter… sauf que ça ne s’arrête pas.

Alors ils se lèvent, essaient de comprendre d’où vient ce boucan, le premier réflexe étant de regarder chez les voisins. Et les voisins, parlons-en justement, ça hurle, ça tempête, ça invective, ça crie des noms d’oiseaux. Bref un beau bordel.

Gino se revêt d’une robe chambre et sort dans la courette, il lui semble comprendre d’où vient le bruit…

– C’est dans l’arbre, mais comment est-ce possible.

Mais voilà que le bruit s’arrête… Ouf… Non court répit car c’est un autre bruit qui se rapproche maintenant du Clos des Merisiers, celui de la voiture de la gendarmerie.

Ces messieurs quémandent l’ouverture, Gino est bien obligé de leur ouvrir. Le brigadier Michel sort de sa voiture accompagnée de la gendarmette à queue de cheval.

– C’est quoi ce bordel ? Demande-t-il.
– Je voudrais bien le savoir ! Répond Gino.
– Mais ça venait bien de chez vous, non ?
– Peut-être, j’en sais rien…
– Comment ça, vous n’en savez rien ?
– Mais bien sûr que ça vient de chez lui ! On n’a pas idée de faire un tel raffut à une heure pareille, s’égosille une voisine entrée sans permission.
– Sont pas normaux, ces gens-là ! Intervient un gros moustachu.

Les deux couples de voisins sont là, ça ne fait que quatre personnes mais qu’est-ce que ça peut faire comme bruit.

– Bon on se calme ! Quelqu’un veut porter plainte ?
– Et comment ! Répond la grosse voisine !
– Vous passerez à la gendarmerie demain matin, pour l’instant rentrez chez vous…
– Faut les virer ces gens-là ! Maugrée la dame.
– Oui bon, ! On a entendu votre témoignage, maintenant rentrez-chez-vous.

Les voisins finissent par foutre le camp.

Entre temps Hélène et Fanny sont descendus à leur tour.

– Bon, vous ! Reprend le brigadier, si vous recommencez, je vous coffre, c’est un endroit tranquille ici, ça fait deux fois vous nous faites déranger…
– Mais…
– Il n’y a pas de mais, si le bruit vient de chez vous, vous êtes responsable. Point barre !

Et ils s’en vont laissant Gino et Fanny éberlués tandis qu’Helene fond en larmes.

– J’en ai marre, tout le monde nous rejette, tout le monde nous en veux. On n’a pourtant fait de mal à personne.
– Calme toi, maman, ça va s’arranger, tente Gino.
– Mais non, ça ne peut qu’empirer ! Marre de ces péquenauds ! Il va falloir qu’on se barre d’ici en vitesse ! Et évidemment Arsène est en vadrouille, jamais là quand on a besoin de lui, ce connard !
– On va aller se recoucher et essayer de dormir.

A suivre

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3 réponses à Martinov 26 – Les sculptures incas – 9 – Béatrice esclave consentante par Maud-Anne Amaro

  1. Elisabeth Ferrier dit :

    Moi aussi je peux être une esclave consentante. J’adore les petites misères et les situations humiliantes

  2. Benoit de Macadamia dit :

    Une langue dans l’anus
    Pas besoin de laïus

  3. Nina dit :

    Moi aussi j’adore jouer à l’esclave, je suis très soumise et pas mal maso

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