Les survivants de la fin du monde 4 – L’allée des tomates par Léna Van Eyck

Les survivants de la fin du monde 4 – L’allée des tomates par Léna Van Eyck

Thibault est à son tour venu nous rejoindre.

– Bon ! Dit-il à l’adresse de Solange, on va rentrer, j’ai un peu sommeil.
– On va rentrer où ça ? T’es sûr que ça va, mon biquet ?
– Oui, c’est où les vestiaires ?

Manifestement il a bu un coup de trop où on lui fait fumer un pétard !

– Assis-toi, je vais demander où est-ce qu’on peut se reposer ? Le dortoir doit être par-là !

On l’a accompagné jusqu’au lit qu’on lui a attribué, le pauvre type à l’air complètement largué, j’espère que ça ne va pas annoncer des complications difficiles à gérer… Mais n’anticipons pas…

On nous a demandé si on voulait intégrer complètement et définitivement la confrérie ou si on voulait rester « aspirant ». J’ai pensé qu’il serait plus simple d’être tout de suite dans le bain, Solange à fait de même et du coup nous avons hérité d’une chasuble rose. Les garçons ont préféré attendre. Attendre quoi ? Enfin, ça les regarde !

On nous a attribué à chacun des tâches pas trop compliquées, moi je m’occupe des plantes en compagnie de Zana, une petite brune frisée , mignonne comme un cœur mais complètement obsédée, mais ici c’est tout le monde qui est obsédé !

Pendant les pauses, j’ai dû baiser avec à peu près tout le monde, hommes, femmes et même des trios. Des bites j’en ai pris partout, dans la bouche, dans la chatte et dans le cul ! Parfois c’est bien, d’autre fois c’est lourd, mais je n’ai jamais encore utilisé mon droit de refus. Solange pour sa part, donne l’impression de s’éclater, Norbert à un certain succès mais semble agacé par trop de sollicitations homosexuelles. Il m’explique que sa bisexualité est bizarre, en fait il aime bien les bites, les voir, les toucher, les sucer, les avoir dans le cul, mais que sinon il n’apprécie pas spécialement le corps de hommes. C’est compliqué parfois le sexe ! Quant à Thibault, il s’est pris deux ou trois râteaux et devient bougon et taciturne.

Et ce jour-là j’étais seule en train de m’occuper des tomates quand Galius vint me faire la causette :

– Vous êtes vraiment très jolie !
– Si vous le dites…
– On baise ?
– Je ne suis pas en pause
– Je voulais dire : après.
– Pas aujourd’hui, j’ai besoin de solitude parfois !
– A votre aise !
– Je peux vous poser une question indiscrète ?
– Posez toujours !
– Vous étiez vraiment astronome à Meudon ?
– J’ai même écrit des bouquins, je peux vous les montrer, vous verrez ma tronche en dos de couverture.
– Admettons, mais un astronome dans une secte qui croit aux soucoupes volantes, c’est pas un peu bizarre ?
– Je ne trouve pas !
– Je vais vous raconter un truc, j’ai eu un copain qui était passionné de soucoupes volantes et tout ce qui tourne autour. Un jour à table chez des amis, un mec lui a porté la contradiction : il a expliqué que le premier pilote américain qui a vu un Ovni a décrit son comportement comme celui d’une soucoupe qui ferait des ricochets sur l’eau, il n’a jamais écrit que l’objet avait la forme d’une soucoupe, ce sont les journalistes qui ont extrapolés.
– C’est de la propagande sceptique !
– Vous n’aimez pas les sceptiques ?
– Je suis contre, je suis antiseptique !
– Quel humour raffiné et sophistiqué !
– Parfois mon humour tombe à plat, mais peut-être n’en avez-vous pas ?

Merde, je l’ai vexé ou quoi ?

– De quoi ? De l’humour ? Mais vous ne faites pas de l’humour, vous faites le mariole pour fuir la discussion. Et si vous voulez bien y revenir, j’ai même vu des fac-similés des documents d’époque.
– Des faux !
– Arrêtez, vous me faites de la peine !
– Bon, alors d’accord, vous avez raison !
– Donc vous savez que j’ai raison mais vous construisez une soucoupe, soi-disant sur les instructions de vos martiens.
– Des morilarus, pas des martiens !
– Arrêtez, vous jouez à quoi, là ?
– Je ne vous le dirais pas, mais je vous laisse deviner.
– En fait vous vous foutez de leur gueule, vous avez une bonne place dans la secte et vous baisez comme un lapin. J’ai bon ?
– Vous êtes d’un terre-à-terre ! Comme si les choses étaient si simples !
– Tiens, j’ai changé d’avis, vous m’avez excité avec vos conneries, alors d’accord on va baiser !
– Parce que vous espérez en savoir davantage sur l’oreiller, vous foutez le doigt dans l’œil.
– On verra bien. Au fait vous faites quoi ici, je ne vous vois jamais bosser ?
– Je suis le conseiller scientifique, alors évidemment en ce moment je suis un peu en stand bye.
– Ça va ? C’est pas trop fatigant ?
– Ne vous moquez pas, vous feriez pareil à ma place. On y va, ça va être l’heure de votre pause !
– Aidez-moi à rentrer ces cageots de tomates !
– C’est pas mon job !
– Vous plaisantez, là, ou bien je rêve ?
– Je vais faire un effort !
– Vous êtes un cas, vous !

Ils sont tous un peu givrés dans cette secte ! J’ai une très forte envie d’envoyer promener cette grosse feignasse mais d’un autre côté j’aimerais bien lui tirer les vers du nez et d’autre part je ne tiens pas à dégrader mon image de marque, plutôt bien appréciée jusqu’à présent.

– On va dans le dortoir ? Me propose-t-il.
– Pourquoi ? Moi je retournerais bien dehors !
– Les tomates vous inspirent ?
– Qui sait ?

Je retire mon horrible chasuble rose et là le type au lieu de se jeter sur mes seins comme le font quasiment tous mes partenaires, se jette… sur mes pieds

Et vas-y que je te les embrasse, et vas-y que je te les lèche…

– Doucement je suis un peu chatouilleuse.

Et le voilà qui s’écharne sur mon gros orteil, il le suce, le mets entièrement dans sa bouche. Il est en train de faire une pipe à mon gros doigt de pied !

Et quand il en a marre du pied gauche, il s’attaque .au pied droit, comme ça pas de jaloux !

Il bande sous sa chasuble mais je ne peux pas lui attraper la bite qui est trop loin de mes mains. Je décide d’arrêter ce cirque.

– Bon, c’est pas un peu fini, avec mes pieds ?
– Ils sont si charmants !
– Et mes seins, ils ne vous plaisent pas ?
– Oh que si !
– Ça tombe bien, je ne suis pas chatouilleuse des seins.
– C’est une excellente nouvelle !
– Eh bien, occupez-vous-en, je vous les offre !

Et le voilà qui me les pelote, que me les malaxe, qui me les embrasse, qui me les lèche, qui m’asticote les tétons. Il me paraît bien excité ce citoyen, Cependant et cela peut paraître paradoxal, il ne me prend pas non plus pour une poupée gonflable, il me regarde avec des yeux pleins de tendresse, il est drôle.

Bon je ne vais peut-être cesser d’être passive, je lui fais comprendre que sa chasuble commence à me gêner aux entournures, il la retire me dévoilant un joli popaul fièrement dressé et qui ne demande qu’à être sucé.

Mais chaque chose en son temps, pour l’instant je lui branle le machin, je lui tâte les couilles et il en est ravi.

Flexion des genoux, je m’accroupis, la bite est devant moi, j’ouvre la bouche et l’enserre entre mes douces lèvres. Quelques allers et retour bien cadencés, puis je lui titille le gland, ça le fait glousser, elle est bonne sa bite, en fait j’aime bien sucer des bites, même si tout bien réfléchi je n’en avais pas sucé tant que ça avant d’atterrir dans ce lieu de perdition ! Mais celle-ci je la trouve délicieuse. Elle a cependant un très léger arrière-gout d’urine, et curieusement, non seulement ça ne me gêne pas, mais ça ajoute à mon excitation. Je n’aurais jamais cru.

Du coup il me vient des idées cochonnes, est-ce un effet secondaire du fléau dévastateur ? Est-ce un effet de contagion dû à cette secte de joyeux obsédés, mais je me suis surprise moi-même quand j’ai osé lui demander :

– J’aimerais bien que tu me pisses dessus !
– T’es une cochonne toi !
– Je ne voulais pas te choquer !
– Ça ne me choque pas ! Voilà une chose que je ne t’aurais pas demandé… du moins pas tout de suite, mais puisque tu aimes… Mais il faudra que tu me rendes la politesse, moi aussi j’aime bien un joli pipi tout tiède qui sort d’une jolie chatte.
– Mais pas de problème, mon cher !

Galius me demande de me décaler dans l’allée, il ne veut sans doute pas que son pipi asperge les tomates ! C’est surréaliste, non ? Et hop, c’est parti, il m’a visé les seins, j’en reçois partout, c’est chaud, c’est rigolo, c’est excitant.

Et le voilà qu’il me vise le visage ! Je détourne la tête, je n’avais pas vraiment prévu que ça irait jusque-là, je vais pour lui dire mais je me dis qu’après tout j’ai bien goûté celui de Kélia, pipi de femme ou pipi d’homme, ça ne doit pas être très différent.

– Juste un peu ! Parvins-je à lui dire.

Il m’en donne juste un peu, c’est bien, il n’est pas contrariant le monsieur. Putain c’est bon, voilà que je me mets à aimer ça !

– Encore !
– C’est que je crois bien que j’ai terminé.
– Essaie, t’en as bien encore une petite goutte. Donne-moi ta bonne pisse !

Effectivement il restait quelques gouttes, mais pas plus, cette fois c’est fini, j’embouche de nouveau sa bite et la nettoie bien comme il faut.

Je ne me reconnais plus ! C’est moi Nadège la perverse ! Je m’imagine au confessionnal en train de provoquer monsieur le curé : Mon père, depuis la « fin du monde » j’ai sucé des bites, je me suis fait sodomiser, j’ai couché avec des femmes, j’ai partouzé, j’ai regardé des hommes se sucer la bite et s’enculer, je me suis fait pisser dessus, j’ai léché un cul pas bien propre et maintenant je m’apprête à pisser dans la bouche d’un astronome ! Mon père il n’y a qu’une façon de me donne l’absolution ! Foutez-moi votre grosse bite dans le cul !

– T’es partie où, là, me demande Galius.
– Je comptais mes péchés !
– T’es croyante ?
– Non, mais tu rigoles ? Alors tu le veux ma pisse ?
– Mais avec grand plaisir !
– Alors on s’allonge bien gentiment, on ouvre la bouche, on ne bouge plus et la gentille Nadège va venir faire un gros pipi dans la bouche du monsieur !

On l’a fait, le souci, c’est que j’ai eu du mal à contrôler mon débit, résultat ce pauvre Galius a failli s’étouffer, non j’exagère, il a apprécié.

Je suis toute mouillée, il va falloir que je me calme !

– Dis-moi mon petit Galius, j’ai très envie que tu m’encules !
– Demandé si gentiment, je ne saurais refuser, on fait ça dans l’allée ?
– Pourquoi pas, ça ne fera pas rougir les tomates, elles dorment.

Alors je me mets en levrette en plein milieu de l’allée, le cul bien cambré, les cuisses écartées.

– Quelle vue magnifique ! S’extasie Galius.
– Je te le fais pas dire ! C’est bien plus beau que les chutes du Niagara !
– J’aime ta modestie !
– Que veux-tu personne n’est parfait !
– Et si pour t’en punir, je te fessais ce joli cul ! Ose-t-il me proposer
– Pas trop fort alors !
– Non, mais punition méritée doit être bien appliquée !
– T’en a beaucoup des proverbes à la con comme ça ?
– Ce n’est pas un proverbe, c’est un aphorisme.
– Bon t’arrêtes de me faire de la grammaire, tu me fesses ou tu m’encules, je vais pas rester le croupion en l’air toute la journée !

Et bing ! Sa main droite s’abat sur ma fesse gauche. Ça va, ce n’est pas une brute ! il m’en fout une vingtaine comme ça ! Mon pauvre cul commence à chauffer et ça m’excite ! Comme si j’avais besoin de ça en plus ! Si ça continue je ne vais plus pouvoir m’assoir. Dans mon fantasme de confessionnal il va falloir que je rajoute un nouveau péché !

– Bon, tu me la fous dans le cul ta bite, où t’attends la chute des feuilles ?

Il vient vérifier si l’endroit est suffisamment lubrifié, il doit trouver que non puisqu’il se met à me laper le trou de balle à grands coups de langue, et c’est qu’il me chatouille avec sa barbiche, ce con !

Attention, je sens la bébête qui cherche à entrer dans mou couloir du dimanche, je sens le gland à l’entrée de l’anus, je m’ouvre, Galius donne un coup de rein, ça y est j’ai sa bite dans le cul. Il bouge, il remue, il me pilonne, je sens des ondes de plaisir m’envahir le sexe, c’est pourtant derrière que ça se passe, mais ce doit être quelque chose comme les vases communicants, Je n’en peux plus je hurle, je vais finir par ameuter toute la secte ! Je t’en fous, ils s’en fichent ! Sans doute excité par mes cris, l’astronome redouble d’efforts et jouit dans un spasme. Il décule, je m’aperçois qu’il avait mis une capote, je n’y avais même pas pensé, il l’a sorti d’où sa capote ? De la poche de sa chasuble, suis-je bête.

Il cherche quelque chose pour s’essuyer la bite, mais ne trouve rien, alors je lui propose ma bouche, un peu de sperme c’est bon pour la santé à cause des vitamines, de la C et la B12 !

Galius m’embrasse ensuite tendrement sans se préoccuper du goût de ma bouche, c’est un romantique cet homme-là !

– Allez, soit pas vache, raconte-moi des trucs !
– Te raconter quoi ? T’es pas conne, je suppose que t’as à peu près compris les grandes lignes :
– Les grandes lignes, oui, mais raconte-moi les petites lignes !
– C’est très con, leur délire extraterrestre, je m’en tape, ce qui m’a intéressé c’est l’aspect amour libre, je me suis présenté comme astronome jouissant d’une certaine réputation, j’ai été accueilli à bras ouverts et intégré de suite au premier cercle de la confrérie. Du coup je me suis tapé toutes les nanas du groupe, je n’ai rien d’un play-boy, mais faire l’amour avec l’astronome de service, faut croire que ça les excite.
– Et t’en a pas eu marre ?
– Marre, non ! Disons que la grosse excitation du début est un peu retombée, mais les filles continuent d’être gentilles avec moi
– Il va se passer quoi, maintenant ?
– Aucune idée, vraiment aucune idée.

Thibault de Beauhardy en avait marre, ce matin, il avait essayé d’entreprendre Clarisse, la jolie blonde sculpturale dotée d’une poitrine de rêve, qui voulait me regarder pisser quand nous sommes arrivés, mais celle-ci avait prétexté une migraine afin d’éviter le contact sexuel. Quand il l’aperçut un quart d’heure plus tard avec Norbert en train de se faire pénétrer en levrette en proférant des tas de mots cochons, il faillit péter un câble et alla trouver son épouse.

– On s’en va de chez ces dingues, j’en ai marre !
– Mais pourquoi donc ? Moi, je suis très bien ici ! Répondit Solange.
– Evidemment, tu t’envoies toutes les queues qui traînent.
– Et alors ?
– Et alors, t’es vraiment une grosse pute ?
– Pourquoi grosse ?

Dépité mais toujours résolu à partir, Thibault vint me trouver et tant bien que mal m’exprima son mal-être.

– Tu fais ce que tu veux, mais moi, je reste ici !
– T’espère quoi ?
– Rien, ici on survit, on a à bouffer, on dort au chaud.
– Et ensuite ?
– Ensuite je ne sais pas !
– Pars avec moi !
– Non !

Il a aussi essayé de demander à Norbert qui lui a répondu sèchement qu’il se sentait très bien ici.

Thibault s’était préalablement renseigné sur la sécurité du site, on lui avait simplement répondu qu’il y avait un périmètre à base de signaux infrarouges. Il se contenta de cette réponse, sans chercher à l’approfondir, grave erreur, mais nous verrons ça bien plus loin

Le lendemain matin, Thibault n’était plus là ! On nous questionna, Norbert, Solange et moi, on jura nos grands dieux que l’on n’était au courant de rien, ils n’insistèrent pas et envoyèrent deux patrouilles sur la route, une vers Paris, l’autre vers la Normandie. Ils ne le retrouvèrent pas !

A suivre

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4 réponses à Les survivants de la fin du monde 4 – L’allée des tomates par Léna Van Eyck

  1. Bureau dit :

    L’amour entre les plans de tomates, on ne nous l’avait jamais fait celle-là !

  2. Tandel dit :

    Que c’est bien raconté, que c’est excitant

  3. Bertet dit :

    Le fétichisme du pied est abordé trop rarement su ce site, je trouve, raison de plus d’apprécier ce très bon chapitre

  4. Pilouface dit :

    C’est une vrai gourmandise ce récit. J’ai adoré l’expression « le couloir du dimanche » entre autres.

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