Mon mari est horticulteur dans un petit village sur les contreforts des monts lyonnais, il passe le plus clair de son temps à s’occuper de ses fleurs. Rares sont les folles étreintes de nos premières années de mariage, le sexe ne semble plus être son crédo aujourd’hui. Nos relations s’étiolent depuis déjà quelques temps et moi, de mon côté le désir n’a fait que croître.
On me dit jolie, je suis un petit brin de femme, brune aux yeux gris-bleus, avec des formes là où il faut et une croupe dont je suis assez fière. Oui, j’aime mes fesses et l’attrait qu’elles génèrent dans le regard des hommes m’émoustille vraiment. Mon amant les cajole avec ferveur, depuis plus de deux ans déjà.
Nous travaillons ensemble dans la même entreprise, il m’a vu m’épanouir, passer de jeune fille à épouse puis à mère de famille. Il me courtisait tout le temps, avec maladresse, se disant vouloir être le premier en cas d’adultère. Il le répétait régulièrement, dans un vouvoiement d’usage à l’époque : Marie, si vous prenez un amant, je me mets en tête de liste ! Ça m’amusait et bien qu’il ait pu être mon père, ce toujours bel homme m’attirait. Et ce qui devait arriva se produisit : il devint mon amant.
Notre relation n’est pas comme un long fleuve tranquille. J’ai rompu, repris, puis il est parti de la région, muté pour une période de plusieurs mois.
Il est revenu, toujours aussi enthousiaste, prêt à payer pour avoir mes faveurs que je tentais de lui imposer dans l’espoir de l’éloigner définitivement. Vaine tentative et bien que froissé par ce deal que croyais rédhibitoire, il m’a conquise. Je m’offre à lui contre quelques euros, lui donne ma jeunesse, mes caresses telle le font certaines filles.
Ce badinage est devenu un jeu pervers dans lequel je puise une joie obscure, où argent et plaisir se conjuguent, sans autres limites que celles que nous nous sommes fixées.
Mais, au-delà de cette réflexion très personnelle, je conviens que le physique charmeur de notre nouvel abbé m’a éblouie. Ce grand gaillard à l’allure sportive, affable, disponible, toujours attentionné dispense ses offices, paraît-il, dans la joie, dans l’amour d’autrui et le partage. Nombre de mécréants, absents de la maison de Dieu le côtoient dès lors avec complaisance et n’hésitent pas à lui confier leurs petites misères et autres confidences.
Ma fille ainée Margot, que j’ai inscrite au catéchisme, me permet de le rencontrer régulièrement. Je suis sous le charme et du simple « bonjour, bonsoir » des premiers cours je ne manque dès lors jamais l’occasion de me l’accaparer. Je me complais à le séduire, plus entreprenante à chaque fois, à la limite de l’indécence.
Lui donner un âge est difficile, probablement autour de la trentaine, pas encore assez endurci, du moins je l’espère, car depuis peu je me mets à rêver de faire l’amour avec cet homme de foi, que je devine troublé tant par mes appas charnels que par l’ambiguïté de mon attitude.
Dans notre monde en constante effervescence se rencontrer est chose aisée grâce aux nombreux lieux publics tels les bars, restaurants, cinémas, jardins publics et que sais-je… Sans oublier le Net, cette toile sur laquelle des milliers de gens surfent, se cherchent et quelquefois se trouvent.
Le mien, lieu de rendez-vous, sera le confessionnal. Quel endroit plus intime pour se découvrir, quelle personne plus attentive à mes tourments que le représentant de Dieu auprès duquel, avec une évidente fausse culpabilité, j’entrevois de me confier et de lui conter mes turpitudes amoureuses, ne pouvant garder seule ces lourds et vils secrets.
Mercredi est jour de catéchisme pour Margot, je l’accompagne et, un instant seule avec notre beau curé, je lui exprime mon souhait de me confesser en proie à d’incessantes pensées culpabilisantes. Nous convenons d’un rendez-vous mercredi prochain, à 15 heures, le cours de « Caté. » étant toujours à 18 heures pour les enfants.
Le confessionnal est situé au milieu de l’église, adossé au mur à gauche de la porte d’entrée, bordé sur son flanc droit d’une longue rangée de bancs et d’autant sur le devant et sur l’arrière. Cette petite loge en bois est bâtie en trois parties symétriques. Celle du centre semble plus cossue, on y accède par un portillon, fermé à mi-hauteur par une épaisse tenture pourpre : c’est là que siège le prêtre. A l’intérieur seul un fauteuil bergère élimé meuble ce lieu de confidences et deux claies opposées, ajourées dans un maillage serré, trouent les murs en bois et servent de parloirs aux pénitents. De chaque côté de l’îlot central un rideau rouge, pourpre aussi, fronce du haut de la corniche et isole les paroissiens en quête de contrition. Un prie-Dieu rustique à l’aspect rugueux préfigure de l’inconfort de l’instant passé dans ce lieu.
La pénombre ambiante alliée au silence paroissial libère probablement les âmes les plus rétives.
Notre premier entretien, séparés par le treillis d’un vantail fermé, sorte d’hygiaphone ajouré, est sans ambages ; je lui fais état de mon intarissable besoin d’amour charnel, et que les relations sexuelles avec mon amant vont crescendo dans la décadence.
– Mon père, j’ai peur de n’être qu’une femme bien légère… J’aime trop faire l’amour, je sais que ce n’est pas très moral et, depuis que je vous connais, cela me perturbe.
– Si vous pensez à Dieu quand vous péchez ma sœur, il saura vous pardonner car il n’est qu’amour. Mais dites-moi, ce besoin est-il si fort ?
– Oui mon père, je ne peux y résister, et depuis peu un fait nouveau décuple mon plaisir, je monnaie mes faveurs. J’ai renoué une relation avec un de mes anciens amants et par jeu plus que par nécessité je me prostitue. Je lui vends mon corps, l’argent n’étant que le prétexte pour assumer ma libido que cet homme a transformée.
– Eh bien ! Si vous n’êtes point dans le besoin, en effet ce côté vénal n’arrange rien. Et votre amant est-il un homme libre au moins ? Car prendre à un homme marié de l’argent consacré à sa famille, au détriment peut-être du confort voire de l’éducation de ses enfants, ça, Dieu ne pourrait vous le pardonner.
– Il est marié lui dis-je d’une voix confuse, mais il n’a plus d’enfants à charge et il gagne confortablement sa vie… Il me fait si bien jouir mon Père !
Cette révélation le met mal à l’aise, un coup bas qui lui retourne les sens. Sa voix devient grave, mais les mots qui s’échappent de ses lèvres trahissent une pointe de curiosité intimiste :
– La luxure, ma fille, est un péché que Dieu réprime. Que ressentez-vous vraiment, quel est ce plaisir, est-il physique ou atteint-il votre âme ?
– Je ne sais comment vous dire Mon Père, une passion dévorante est née de cette relation si particulière où argent et plaisir se combinent dans la réalisation de fantasmes que la décence proscrit.
Je le sens fébrile, embarrassé, peu habitué à de telles déclarations et peut-être le corps déjà en émoi. Je voudrais que ses muscles se crispent, que son sexe gonfle et se tende sous cette soutane si protectrice et, si ce n’était encore le cas, je renchéris prête à tout pour attaquer cette carapace mentale où le mot désir semble banni :
– Oui, cet homme m’a libérée et me donner à lui me procure tant de plaisir ; quand il me pénètre de délicieux picotements parcourent tout mon corps mais ce qui me comble le plus… c’est quand-il me prend par derrière mon Père, ce n’est plus qu’un raz de marée et sentir son pieu me fourrager ainsi me fait monter au septième ciel. J’aime tellement ça mon Père !
– Vous blasphémez ma fille, taisez-vous !
La curiosité le gagne, il se hasarde :
– Vous ressentez quoi précisément ? Dites-moi, quelles sont ses sensations si perverses ma fille, n’exagérez-vous pas ?
– Non mon Père je ne mens pas, me sentir remplie de ce côté, c’est comme un feu d’artifice qui explose dans mes entrailles. Patrick, mon généreux amant, aime s’enfoncer entre mes fesses qu’il dit être faites pour… « sa bite ». Il me fore avec lenteur, puis lorsque le plaisir monte il s’excite et me pilonne profondément en m’insultant grossièrement: il me traite de salope, de petite garce qui aime se faire enculer jusqu’à ce qu’il se répande au fond de mon cul qui le happe et le pétrit pour mieux en extraire tout son jus.
– Arrêtez mon enfant, c’est trop pour aujourd’hui ! Vous ferez pénitence par abstinence totale et dès ce soir, avant de vous coucher, prierez en récitant « la Vierge Marie » trois fois de suite. Vous le ferez tous les soirs et vous reviendrez la semaine prochaine me confier vos autres tourments.
Une semaine plus tard, à l’aune d’un automne plus très loin, les feuilles des arbres se flétrissent et perdent de leur éclat, les plus faibles commencent à tomber et s’assèchent sur le bord des trottoirs.
Je suis assise, en peignoir, devant ma tasse de café en train de rêvasser. L’image de Jean-François, mon confesseur, mon ami, bientôt mon amant peut-être, s’installe à ma table et dès lors d’étranges et torrides pensées m’assaillent, se précisent, se gravent dans mon esprit impur. Je fais l’amour à Dieu, à Dieu Jean-François, curé de notre village. Cette vision me trouble, une moiteur irradie l’intérieur de mes cuisses entre lesquelles ma main experte se glisse. Je suis trempée, une mouille abondante baigne ma chatte dans laquelle mes doigts coutumiers s’activent ; je repousse la tasse de thé d’où s’échappent des volutes de chaleur. Je décale la chaise, remonte mes jambes et pose les talons sur le bord de la table, les fesses bien exposées. Je ferme les yeux et me masturbe avec délectation. Mes doigts furètent au gré de mes sensations, taquinent mon petit trou en quête de considération. Il est si complice que l’index puis le majeur y trouvent place profondément, aidés en cela par la liqueur tiède et visqueuse de ma vulve que mon pouce tente de satisfaire en massage appuyés. J’aime cette sensation dans laquelle mes doigts se rencontrent à travers les fragiles parois de mes chairs intimes. Je me caresse lentement sans chercher le plaisir libératoire, du moins pas tout de suite. C’est tellement bon ainsi de calmer le plaisir qui monte, de le canaliser puis de repartir à la recherche de l’extase ultime. Mon autre main occupée à pétrir mes seins aux tétons fiers et durs glisse vers mon ventre et avec savoir-faire flatte, masse, triture mon petit bouton et extirpe tout le plaisir de mon corps. Mes mains dansent et exécutent un ballet qui me laisse pantoise, anéantie quelques secondes, secouée de spasmes.
Je retrouve peu à peu mes esprits, reprends une pose plus convenable et bois mon thé désormais froid. Il est déjà 7 heures, j’ai juste le temps de me préparer et de me rendre au bureau. Je file à la salle de bains remplie de joie à l’idée de m’ouvrir un peu plus au Père Jean-François, de le mettre dans tous ses états sous le regard réprobateur de notre Divin Père, tout là-haut.
L’église est presque vide, quelques bigotes clairsemées prient assises, tête basse. Elles semblent se repentir d’exister et n’être sur terre que pour chanter les louanges de Dieu.
Les rideaux pourpres du confessionnal sont écartés et la porte légèrement entrouverte de l’espace dédié à l’aumônier se met à bouger. J’y perçois la silhouette musclée de mon moralisateur qui, d’un léger signe de main m’invite à le retrouver. Je parcours l’allée à pas feutrés et pénètre dans un des box. Je tire l’épaisse tenture pourpre avec soin et me retrouve dans une pénombre douillette. Ma place, ici, me parait soudain incongrue, avec cette idée bien ancrée de corrompre mon beau curé qui semble bien impatient.
– Bonjour ma sœur, je vous en prie, prenez place.
Je m’exécute, m’agenouille en grimaçant sous la dureté du bois froid et agressif du prie-Dieu. Je me trémousse, à la recherche d’un peu de moelleux dans cet instrument de torture. Je finis par trouver une position convenable à défaut d’être confortable.
– Bonjour mon père… Je suis heureuse de vous retrouver ici, rien que nous deux ! Mais il n’est guère aisé de communiquer à travers ce claustra ; ne s’ouvre-t-il pas mon Père ? Il me semble bien que oui !
– Pensez- vous ma sœur que cela soit nécessaire pour vous confesser ? N’ayez pas d’inquiétude je vous suis tout ouïe, mais si cela peut vous aider à vous détendre et à vous ouvrir plus librement, je consens à votre souhait, dit-il en libérant le petit verrou qui coulisse dans un grincement étouffé.
La frêle fenêtre à claire-voie s’entrouvre, pivote sur des charnières rebelles, s’efface sur le côté, m’ouvre les portes de cette forteresse que je compte faire capituler sous peu. Un voile de clarté s’engouffre et donne un peu plus de relief à l’ombre chinoise de son corps. Jean-François sied de profil, campé dans son fauteuil rabougri, appuyé sur son épaule gauche contre la mince cloison de bois. Il me paraît crispé, anxieux et ma mine mutine ne semble pas le réconforter. Il a mis ses habits civils, si l’on peut dire : pantalon, pull et veste noire sur une chemise à col Mao dont la blancheur se reflète sur son visage en halo de lumière laiteuse.
Il est vraiment beau mon prêtre avec son faciès acéré, son nez aquilin, son menton volontaire. Il m’adresse un regard sombre et embarrassé. Nos visages semblent se frôler tant je me rapproche de lui, je détecte l’odeur d’une lotion après-rasage bon marché et souris en pensant à la vie simple et monacale qu’est son quotidien. Je conviens que ma présence devrait illuminer quelque peu ses prochains jours avec l’assentiment de notre Dieu tout puissant.
– Alors ma sœur, avez-vous fait pénitence, vous êtes-vous abstenue de tout plaisir charnel cette semaine écoulée ? Avez-vous fait preuve de piété ?
Il m’appelle « Ma Sœur » aujourd’hui. Tiens, ce n’est plus « Ma Fille », ni Mon « Enfant » à plus forte raison. Je ne connais pas les raisons d’un tel changement, j’y vois une référence égalitaire. On est entre adultes aujourd’hui et je ne suis plus une petite fille que l’on sermonne gravement.
– Oui mon père, j’ai été sage, n’ai pas revu d’autre homme que mon mari qui ne me regarde plus beaucoup en ce moment, les soucis professionnels lui ôtent toute énergie le soir. J’ai prié la Sainte Vierge, tous les soirs, comme vous me l’aviez demandé.
Je marque une pause et enchaine :
– Mais je me suis fait du bien toute seule mon père, plusieurs fois, en rêvant aux choses que je fais à mon amant… il aime tant que je lui fasse cela ! J’ai aussi pensé à vous Mon Père !
C’est comme un uppercut, il parait sonné, se ressaisit et articule faiblement :
– Ne pas avoir revu cet homme était une bonne résolution, convient-il mais s’adonner seule au plaisir, est-ce bien convenable ma sœur ? Et racontez-moi… Ces choses auxquelles vous rêvez, quelles sont-elles ? Dieu ne vous absoudra que si vous lui dites tout, ma sœur… Allez, confiez-moi tous vos tourments !
Sa curiosité s’éveille, ses sens aussi. Il se tend sur son siège, allonge les jambes, les doigts de sa main gauche tapotent nerveusement le bréviaire posé sur la tablette sous la fenêtre.
Il baisse la garde tel un boxeur laminé par les coups. Je devine son impatience dans ma témérité à le fourvoyer et lui assène :
– Mon père, il aime que je lui fasse des choses… avec ma bouche et puis… non, je ne peux vous dire ça !
Ma main gauche s’est posée sur la sienne, il sursaute. Elle glisse sur sa cuisse, remonte imperceptiblement vers son entre-jambes et se heurte à un obstacle, dur, vaniteux. Je le guette d’un œil attentif, il va réagir, j’anticipe et mielleusement lui susurre :
– Chutttt, ne dites rien ! Ne bougez pas, laissez-vous faire, là comme ça ! Détendez-vous ! Sentez-vous comme cela est bon ? Ma main s’est fondue entre ses jambes et masse avec convoitise la protubérance tendue sous l’étoffe. Mon beau curé ne dit mot, paralysé par la hardiesse de mon acte. Je le palpe avec circonspection, cherche à appréhender la grosseur de l’objet qui déjà me fait saliver. Je le caresse ainsi, alternant friction appuyée et toucher furtif du bout des ongles. Il grimace, gémit, respire bruyamment à présent. Je suspends mon action que je ne voudrais pas expéditive, le déboutonne, zippe la fermeture éclair de la braguette, passe l’écueil du slip et me saisis de son sexe, à pleine main.
Que Dieu parfois fait mal les choses me dis-je, en présence de cet honorable appendice, quel gaspillage. Je tente de dégager ce vit congestionné que je sens se tendre sous l’action de ma main. Mon brave curé ayant abandonné toute velléité de résistance se soulève un peu et nous défait de l’entrave de son pantalon.
Mes doigts coulissent sur cette fière colonne de chair, glisse sous ces testicules, les soupèsent, les palpent avec prudence.
– Que faites-vous ma sœur !… Mon Dieu, pardonnez-lui ! Oh oui…
Je m’enroule à nouveau autour de son sexe que je branle avec douceur, ne décalotte que le bout du gland que je devine dans la pénombre. Une joie perverse m’électrise le corps, cette belle queue toute chaude et si pure, probablement jamais flattée par une main féminine, frémit dans la mienne ; je la sens battre, telle un cœur en émoi. Je chuchote :
– René, il aime que je le prenne en bouche, que je lèche toute sa queue, que je suce son gland, que je lui caresse l’anus mon père… aimeriez-vous cela, vous aussi, mon Père ?
– Oh ma sœur, quelles obscénités me dites-vous là ! Faites-vous des choses aussi viles et si impures ?…
Ses yeux sont clos, sa bouche entre-ouverte, sa respiration saccadée. Je le libère, retire mon bras qui s’ankylose.
– Ah non, encore, je vous en prie, c’est si bon !
– Cet endroit est exigu, guère pratique aux jeux de l’amour, Mon Père lui dis-je en glissant mon bras droit et le ressaisis à pleine main. La chaleur de sa queue ravigote mes doigts engourdis par le froid. Enroulée tout autour je m’immobilise, l’estime à dessein, tente de le dimensionner, le juge plus gros que René, plus épais surtout. Je ferme les yeux, m’imagine le prendre en bouche, le sentir au fond de ma chatte que je sais trempée, le serrer de mes fesses qui déjà en rêvent… Je m’active à nouveau, le branle avec douceur, imprime un rythme souple et ample, décidée à le faire jouir ainsi, lui laissant augurer d’autres plaisirs plus raffinés, plus pervers.
– Comme vous me faites du bien ! Pardon Mon Dieu !…Oh oui, j’aimerais tant goûter à ces plaisirs là…
Il est à bout mon beau Jean-François, je le tends, le courbe et le masturbe avec vigueur à présent.
– Oh Mon Dieu ! Oh oui… Je vais jouir… Haaaaa… Ouiiiiiiii !
Il gicle avec force : un jet épais et dense virevolte, clapote sur le plancher dans un bruit étouffé, un autre puis un troisième jaillissent sous les râles d’un plaisir qu’il ne contient plus. Je le sens palpiter et le torture un long moment encore lui arrachant des geignements trop audibles à mon goût dans ce lieu de confidences. Son sperme chaud et odorant coule entre mes doigts qui glissent avec aisance sur cette belle colonne de chair qui ne vacille point.
– Oh ma sœur, arrêtez ! Je n’en peux plus… Ahhhh, c’est bon !…
Je me fige, libère l’étreinte de mes doigts, sensible à sa détresse.
– Continuez, encore ! me dit-il m’étant figée dans une totale immobilité.
– Chutttt, Mon Père ! Lui dis-je en l’agitant à nouveau.
Il est dur comme au début, ne semble pas vouloir capituler. L’engourdissement gagne tous les muscles de mon corps meurtri dans cette posture peu confortable mais je m’applique à ne pas faiblir.
– Ça vient ! C’est trop bon ma sœur ! Là, comme ça !… Oh oui !
Il jouit une nouvelle fois et s’abandonne le corps brisé, l’âme lavée de ce vil tourment.
Je m’affranchis de sa queue flasque, les doigts englués de sa semence. Je sors de la poche de mon anorak un kleenex et m’essuie avec soin. Les odeurs d’encens et de foutre se mélangent, embaument l’atmosphère de cet espace confiné.
– Je vous ai soigné Mon Père, vous allez vous sentir beaucoup mieux à présent… Je reviendrai vous voir toutes les semaines et vous aiderai à guérir ! A bientôt Mon Père…
Je me redresse, m’étire avec douleur, glisse le mouchoir en papier imbibé de la divine semence dans ma poche et quitte le confessionnal sous le regard noir et perplexe d’une vieille femme assise sur le banc le plus proche. Elle se lève et pénètre à son tour dans l’isoloir.
La lumière du jour me tétanise un instant, me sort de ma léthargie. Je suis si heureuse, trop fière de moi dans la conquête de mon nouvel amant, que j’aspire à rendre fou amoureux de moi et de mes caresses.
Je remonte dans ma voiture la chatte en nage et regagne mon gîte avec l’envie pressante de me guérir à mon tour.
A suivre…
Effectivement les curés sont aujourd’hui une cible facile et sans risque
S’attaquer aux imams est une autre paire de manches
Tiens, j’ai déjà entendu cette chanson quelque part.
Un auteur a parfaitement le droit de choisir son sujet et les protagonistes de son histoire sans qu’on vienne lui reprocher de ne pas en avoir écrit une autre avec d’autres personages.
C’est un peu facile de se moquer des curés aujourd’hui, mais ça fait toujours plaisir
Délicieusement incorrect ! J’adore !
J’adore les histoires où il y a des curés cochons
Ah ! Mais c’est délicieusement pervers cette affaire là, voici donc des situations etdes mots qui ne me laisse pas de bois.
Chère Claire,
Vous me voyez ravi de votre émoi. Des mots, ce ne sont que des mots et pourtant quel bonheur que de vous livrer mes troublantes pensées, que de réveiller des souvenirs brûlants.
Ah ! Ce thème du curé et de la tentation ! J’avais déjà lu sur ce site quelques belles histoires sur ce sujet, mais là, je dois dire que l’ami Jerema se défend très bien, c’est très bon, c’est très excitant et c’est à suivre, je le recommande.