Cargo de Nuit Retour au port par Ecritspourpres

Les phares trouaient la nuit, l’éclairage blafard des lampadaires ne suffisait pas à donner un quelconque aspect encourageant ou rassurant au quai. Dunkerque, le port, il était tard, ils roulaient en silence. Parfaitement alignés les cargos immobiles ressemblaient à des cathédrales posées au bord de l’océan. Les feux rougeoyants perçaient un peu l’obscurité, mais cela ne rendait l’endroit que plus angoissant encore. Il avançait lentement, sans rien dire, il fouillait la nuit, de temps en temps ils croisaient un marin qui déambulait d’une démarche chaloupée, cherchant son bateau, un lieu ou cuver son ivresse. Le silence régnait dans la voiture, il n’avait pas pris la peine d’allumer la radio, et ce silence intégral rendait la nuit encore plus profonde. Il la regarda un instant, belle, soignée et apprêtée comme il le lui avait demandé, et son attention se reporta sur les bateaux, lisant les noms, cherchant le sien, celui qui l’attendait.

Le silence l’enfermait en elle. Au centre de son angoisse mêlée d’excitation, comme à chaque fois qu’Il l’entraînait dans leurs aventures. Dans la spirale du trouble qui tiraillait ses sens d’émotions contradictoires et asséchait sa bouche, humidifiait son intimité. Le silence pesait sur son coeur battant. Mais elle ne faisait aucun effort pour le rompre, recueillie comme une victime d’un jeu sacrificiel accepté, voulu. La proximité de l’océan ne lui était d’aucun secours. Ce n’était pas les côtes sauvages qu’elle affectionnait. Et il ne s’agissait pas d’une sortie solaire. Ce rivage de béton et de métal était aussi rassurant qu’un décor de fin du monde. Elle respirait petitement, oppressée par l’attente, ne sachant toujours pas exactement où il la conduisait et cherchant, en effleurant sa cuisse, un réconfort que ce trajet muet et tendu lui rendait difficile.

Il jetait de temps en temps un regard sur elle, il pouvait encore faire demi tour, il pouvait arrêter la voiture, et repartir. Le voulait il ? Il aurait pu lui demander, es tu prête ? Mais cela n’aurait plus de sens, lui seul devait savoir si elle était prête. Il respira profondément, devant lui venait d’apparaître un cargo battant pavillon panaméen, le San Miguel, c’était la, ils étaient arrivé. Il avança la voiture jusqu’à la passerelle au pied de laquelle l’attendait le capitaine Luis, du moins s’était ainsi qu’il s’était présenté à lui. Il coupa le moteur et lui fit signe de l’attendre avant de sortir. Le cargo avait connu des jours meilleurs, c’était certain, personne sur le pont, le capitaine semblait seul. Ils se serrèrent la main, elle ne pouvait pas les entendre, mais le regard du capitaine ne cessait de se porter vers la voiture. Mettant la main dans la poche de sa vareuse l’homme sortit une enveloppe, qu’il lui tendit, il la prit et compta soigneusement les billets qu’elles contenait. Puis ils se serrèrent encore une fois la main avant qu’il ne se dirige de nouveau vers elle.

Elle assistait à l’étrange manège, écartelée entre la stupeur et la fascination, devinant vers laquelle de ses peurs, lequel de ses fantasmes Il la préparait à plonger et ne voulant y croire. Curieusement, dans sa tête, résonnait les mesures de « Cargo de nuit » et elle frémissait de se retrouver dans l’atmosphère glauque de ce clip, qui l’avait tant hantée des années auparavant. Elle attendait, Un noeud d’appréhension dans l’estomac, qu’Il revienne enfin vers elle et lui parle, lui explique, qu’il lève l’attente et la libère d’un mot.

Il s’assit dans la voiture, posant l’enveloppe remplie de billets sur la planche de bord. Le capitaine attendait au pied de la passerelle. Il se tourna vers elle la scrutant le regard un peu voilé. Elle attendait, anxieuse, son regard interrogatif posé sur lui.

– « Tu vas aller rejoindre le capitaine Luis, son équipage vient d’arriver au port aujourd’hui, ils sont restés près de trois mois en mer, et ils ont besoins de se détendre un peu. »

Puis il reporta son attention sur le bateau, elle ne disait pas un mot mais sa respiration était devenue plus rapide. Il porta sa main à sa poche et lui tendit un petit objet de plastique noir, muni d’un interrupteur.

– « C’est mon biper, si quelque chose tourne de travers tu appuies sur le bouton. »

Puis il ne rajoute plus un mot, remettant la radio, il allume une cigarette et son regard bleu de glace la détaille dans l’obscurité de l’habitacle.

Elle le fixa avec toute l’intensité dont elle se sentait capable, puisant dans son regard métallique la force de sa soumission à ses ordres, laissant filtrer dans ses yeux à elle tout ce qu’elle était en cet instant : amour, peur, angoisse, excitation, incrédulité, défi, confiance. Il lui semblait que son corps la brûlait et se glaçait tout à la fois: Elle se sentait figée et impatiente quémandait des yeux son aide, un geste, un déclic encore qui lui donnerait le courage qui lui faisait défaut: Sa main s’était posé sur la poignée de la porte mais elle demeurait figée.

Il se tourna vers elle, levant doucement sa main il effleura sa joue, d’un geste tendre.

– « Je serai la, tu ne me verras pas, mais je serrai là, à tes cotés ».

Emportant la douceur de sa main sur sa joue, elle poussa la porte: L’air de la nuit la saisit et elle se mit à respirer plus librement tandis qu’elle avançait vers l’homme qui l’attendait, droit, immobile et fier. Elle marchait à grands pas, faisant danser le tissu noir de sa robe fluide sur ses jambes, dans le claquement de ses talons. Elle lut l’approbation dans le regard de l’homme et devina son sourire dans l’ombre à l’éclair blanc des dents qui trouèrent subrepticement l’obscurité. Elle se prit à sourire aussi, pourtant l’angoisse ne la lâchait pas. Elle arriva jusqu’à lui sans penser à rien d’autre qu’à ce sourire perçu et au dernier mot de son Maître. Elle se sentait fière. Effrayée mais fière.

Il se pencha vers elle son sourire toujours greffé sur ces lèvres.

– « Ola Senora, je vous souhaite la bienvenue sur mon navire, et je suis très heureux de pouvoir vous accueillir parmi nous, suivez moi. »

Sans rajouter un mot il entreprit de gravir la passerelle, l’entraînant derrière elle. Le pont était vide, d’une des écoutilles s’échappait le son diffus d’un air de samba. Le capitaine Luis se dirigea droit vers la porte d’acier la précédant de peu, ils pénétrèrent dans les entrailles du monstre d’acier, empruntant les coursives, descendant les niveaux, la musique devenait plus forte au fur et à mesure qu’ils avançaient, des exclamations lui parvenaient, mélange d’anglais de portugais, d’espagnol, des éclats de rire. Le bateau semblait ancien, rouillé et fatigué. Finalement Luis s’immobilisa devant une porte d’acier qu’il poussa, l’invitant à la suivre. Elle pénétra dans la pièce, il devait s’agir de la pièce commune, assez grande, propre bien que vétuste, elle était relativement sombre, les hublots étaient occultés par des rideaux fanés. On avait poussé les quelques tables qui faisaient l’ameublement afin de laisser la place au sol pour poser trois matelas de manière à former un grand espace. Elle fut assaillie par les odeurs, mélange de tabac, d’alcool et de sueur qui régnait dans la pièce. Les sept hommes qui se tenaient la s’étaient tus à son entrée, et la détaillaient des pieds à la tête. Ils avaient tout de la caricature dans leurs habits tachés, leurs muscles saillants et leur visage burinés. Luis la poussa un peu en avant en disant

– « Es la putana »

Tout le temps qu’avait duré cette longue plongée dans le ventre de métal, elle avait fouillé sans cesse son sac, caressant du bout des doigts le biper pour se rassurer. Fonctionnerait-il à travers cette cage d’acier ? La morsure de la peur lui vrillait le ventre. Et une ivresse étrange montait en elle. Comme c était difficile ! Cela aurait été tellement plus évident, simple, normal s’Il avait été là, physiquement, s’Il avait refermé son collier à son cou, s’Il l’avait conduite par sa laisse jusqu’au but ultime. Mais là !!! Il la livrait seule, seule face à elle-même. Seule face à ses propres limites ! C’était la plus terrible des épreuves ! La plus enivrante aussi ! Elle se sentait envahie d’un pouvoir insoupçonné, la force du désir de ne pas le décevoir, de ne pas se trahir elle-même. Et les mots du Capitaine la firent sourire à nouveau: Il lui avait fallu la désigner. Sans doute en effet sa tenue si soignée, son maquillage si peu ostentatoire, son parfum délicat devaient bien mal évoquer, pour ces hommes habitués aux filles des ports, une pute conventionnelle. Elle leur adressa donc son sourire

– « Buenas noches Senores. Bienvenidos en esta noche de fiesta. »

Les hommes éclatèrent de rire en levant leur verre au ciel, immédiatement trois des hommes s’approchèrent d’elle. L’un d’eux lui tendit un verre, un immonde tord boyaux de contrebande, aussitôt les mains commencèrent à courir sur elle par dessus sa robe. Des mains impatientes qui la palpaient, l’inspectaient par dessus le fragile tissu de sa tenue. Elles parcouraient son corps, nerveuses et viriles pétrissant ces seins, lissant son ventre, empoignant ces fesses. Ils semblaient avides de la découvrir avant de retirer ces vêtements. Elle sentait leur odeur puissante tandis que des bouches s’aventuraient sur son cou, que leurs lèvres effleuraient la peau fine de ces épaules laissées nues par les fines bretelles de sa robe. Ils l’entraînèrent au milieu des matelas et la debout ils se relayaient autour d’elle, toujours à deux ou trois, faisant durer le moment de la découverte, faisant durer l’attente. Soudain un des marins, le plus grand de tous, un géant tatoué des pieds à la tête s’approcha d’elle, tirant un cran d’arrêt de sa poche il trancha d’un geste vit les bretelles de la robe qui s’affaissa à ces pieds.

L’alcool avait brûlé sa gorge et incendié son estomac mais le feu qui s’était allumé dans son ventre, sous les mains avides qui l’avaient parcourue était d’une toute autre nature. Elle avait senti l’angoisse se dénouer brusquement, son corps se relâcher, s’abandonner aux attouchements, répondre nettement et c’était comme un vertige, la sensation de n’être que peau sollicitée, que nerfs survoltés, Désir ! Et sous la lame qui la dénuda, elle sentit son ventre se tordre d’effroi et pulser d’envie. Nue, sous le regard des hommes qui s étaient immobilisés un instant, haletante, elle fixa le marin au corps de géant et sa main effleura les tatouages, lentement, de la pulpe de ses doigts, puis elle griffa les dessins disant d’une voix rauque

– « Vamos hombre ! Ahora es tiempo »
Oui, il était temps !

Le géant la colla contre lui, la renversant sur les matelas, il se coucha sur elle, écartant ces cuisses frottant son entre jambe contre son sexe ruisselant. Les autres s’étaient approchés et avaient commencés à se déshabiller éparpillant leurs vêtements dans la pièce enfumée. La main puissante et calleuse du marin caressait son entrejambe sans ménagement, introduisant ces doigts exigeant dans son intimité, sa bouche écrasée sur la sienne, elle sentait la langue dure et envahissante partir à l’assaut de la sienne. Sa main libre pétrissant durement sa poitrine, en tordant les pointes sensibles. Il pesait de tout son poids l’entourant du halo de son odeur virile. Les autres à présent les entouraient, leurs mains couraient sur chaque parcelle de sa peau, dans ces cheveux, sur ces jambes ces bras. Elle entendait leurs exclamations tandis qu’ils découvraient la douceur de sa peau que leurs bouches goûtaient le goût délicat de son épiderme parfumé de fragrances subtiles de jasmin.

Toute crainte l’avait abandonnée et elle s’abandonnait, ouvrant son corps, offrant sa peau aux divers attouchements dont les contrastes et les complémentarités la bouleversaient. Sous les mains du géant qui la rudoyait, elle se sentait chavirer et se gorgeait de son odeur comme d’un élixir de plaisir. L’odeur de son Guide surgit dans ses pensées. Elle renversa sa tête, offrant son cou au gigantesque marin, offrant ses frémissements de plaisir à son amour absent.

– « Coma me hombre. Quien comiera yo ? » grogna-t-elle d’une voix allumée qu’elle ne reconnut pas.

Un des hommes se posta derrière elle, les genoux des deux cotés de sa tête et tirant ces cheveux la renversant un peu plus il enfonça son membre raide et épais entre ces lèvres en grognant.

– « Me putana, coma me »

Il entreprit des aller retour dans sa gorge la prenant sans ménagement. Le géant avait défait son pantalon et frottait à présent sa verge turgescente contre l’entrée de son intimité. Il appuya et tout en faisant pénétrer son sexe en elle il mordit son cou, enfonçant ces dents dans la chair tendre. Deux hommes avaient pris ces mains et les avaient posées sur leurs verges dressées, la guidant dans la caresse qu’elle leur prodiguait.

Elle cria, de plaisir et de surprise, quand le membre du géant, d’une taille si peu conventionnelle, la posséda, l’envahit, emplissant, écartelant son intimité. Elle se cabra et ses mains se raidirent sur les sexes qu’elle emprisonnait, les serrant à les faire exploser. Puis elle sentit ses muqueuses céder, s’adapter, accueillir le vit démentiel, lui faire place et l’oindre d’une rosée ardente. Elle ruisselait et se déhanchait, allant à la rencontre du ventre du marin, adoptant sa houle, la faisant sienne, lui imprimant petit à petit un rythme de plus en plus effréné, cramponnée aux sexes qu’elle tenait, les faisant coulisser dans ses paumes sur le même cadence infernale, le souffle court, gémissante, ahanant sous la tension de ses muscles, de ses sens exacerbés.

Le marin couché sur elle entreprit de la pénétrer de plus en plus violement, il donnait des coups de reins avec des han de bûcherons. Le membre qui envahissait sa bouche gonflait encore, au bord de l’orgasme. Le tatoué ne put se retenir plus longtemps, privé depuis trop longtemps de chair féminine, il joui dans un cris se répandant en elle en jets bouillonnants et furieux. Il mordit une dernière fois son épaule et se retira de son sexe béant, immédiatement un des hommes qu’elle caressait la prit par la taille et l’allongea sur lui, l’empalant sur sa verge dressé. L’homme dans sa bouche un instant dépossédé de son refuge vint immédiatement reprendre sa place dans sa gorge, l’agrippant par les cheveux il lui imposait le rythme de sa fellation faisant coulisser sa hampe luisante dans sa gorge, l’homme restant vint se placer derrière elle, présentant son membre noueux à sa rosette, les mains sur sa taille il s’enfonça en elle vivement, la pénétrant de toute sa longueur avec force et impatience. Elle était empalée sur les trois vits, sollicitée de tout cotés par les désirs brutaux des marins qui la possédaient et pourtant c’était elle qui possédait. Ces reins allaient à la rencontre des dards qui la pourfendaient sa langue courait sur le vit qui envahissait sa bouche, ces mains posées sur la poitrine de l’homme qu’elle montait caressaient les pectoraux puissants. Ils trouvèrent un rythme, son rythme à elle, bougeant en commun dans son corps, elle les sentit se tendre sous elle, sur elle, devant elle. L’orgasme les surpris presque simultanément, elle sentit leur feu se répandre en elle tandis que la houle l’emportait dans un cris étouffé, effaçait toute perception ne laissant place qu’au plaisir qui la traversait l’envahissait tandis que leur semence battait en elle comme un tambour fou. Ils s’effondrèrent tout les trois haletants. Elle tentait de reprendre son souffle, mais déjà les trois hommes se relevaient et s’éloignaient vers le bar, tandis que les trois hommes restant s’approchaient d’elle le sexe bandé, un des marins lui tendit un verre de leur alcool rugueux alors que leurs mains prenaient possessions de son corps.

Elle avala sans hésitation l’alcool ardent qui exaspéra sa soif autant que son ivresse et se tournant vers les trois marins leur murmura

– « Un momentito por favor, un momentito ! Tenemos tiempo ! ».

Elle réclamait un peu de temps pour souffler, un tout petit instant, mais les mains avides revenaient à la charge, ignorant sa demande, la repoussant sur les matelas douteux, malaxant ses chairs, forçant son corps à s’ouvrir à nouveau: Et à nouveau elle céda, se renversant sur la couche, se cambrant, offrant ses appâts, lançant ses mains vers les corps secs et moites, aux effluves musqués, se cramponnant aux muscles tendus, s’offrant à eux, s’offrant à Lui si lointain, trop lointain pour jouir de son abandon et du plaisir qu’elle en retirait

Ils se jetèrent sur elle, se succédant dans sa bouche dans son sexe, ces reins, le reste ne fut plus qu’un brouillard pourpre ou elle passait de mains en mains, de sexe en sexe, ils se relayaient en elle, allant se reposer un instant, immédiatement remplacé par d’autres. Elle flottait dans une brume, manipulée, tournée et retournée en tout sens, elle se souvenait s’être retrouvée un moment empalée sur deux membres deux autres se battant pour pénétrer sa bouche ensembles, et un sexe dans chaque main, combien de temps avait elle ainsi été livrés au désir bestial de ces hommes elle ne le savait pas, combien de fois l’avaient ils ainsi prise et reprise, elle avait arrêté de compter depuis longtemps. Allongée sur le ventre elle sentait un membre fouiller ces reins, elle le sentit jouir en elle et se retirer, les hommes étaient allongés autour d’elle la plupart dormaient, à travers le rideau qui occultait le hublot elle pouvait percevoir la lumière du jour, le matin, l’après midi ? Elle ne savait pas, elle ne savait plus. Ces membres lui faisaient mal, les muscles douloureux et ces muqueuses irritées par tant de pénétrations successives. Elle entendit la porte de la cambuse s’ouvrir priant pour qu’il ne s’agisse pas d’autres marins, venant chercher leur plaisir dans son corps éreinté. Mais c’était lui, il se tenait dans l’entrée de la pièce, debout dans son costume impeccable, il se dirigea tout de suite vers elle. Elle avait voulue se lever mais ces jambes la trahissaient et elle faillit retomber sur les matelas. Il l’attrapa au vol et la colla contre lui, la soutenant d’un bras passé autour de sa taille. Elle voulut lui dire qu’elle avait réussie qu’elle avait su lui obéir en tout point.

– « Je… j’ai… tout comme tu le veux… j’ai… »

Son doigt se posa sur ces lèvres lui intimant le silence, il désigna le coin de la pièce alors seulement elle remarqua une camera de surveillance pointée vers le centre de la pièce, vers les matelas.

– « Je t’avais dit que je serai là, tout le temps »

Et la soutenant il l’emporta vers la sortie, elle sentit dans les poches de son manteau le contact dur de trois cassettes vidéo. Il lui sourit.

– « Nous aurons de quoi occuper nos soirées vidéo mon amour, je t’aime ».