L’attente par Verdon
L’Attente
Equipée d’un matos
A remplir de frayeur
De pâles amateurs
Un tant soit peu précoces,
Elle offre aux connaisseurs,
Par la disposition
De ses belles rondeurs,
De grosses émotions.
Et ses yeux insolents
Tout autant qu’implorants,
Lui donnant, malicieuse,
Ce visage troublé,
Traduisent son attente
De grâces éloquentes
Capables de combler
Le vide qui la creuse.
Ne nous y trompons pas
Son p’tit air fanfaron
Est signe d’abandon
Car elle souhaite qu’un gars
De fort belle impudeur,
Sur sa croupe soumise
Vivement la maitrise
Avec beaucoup d’ardeur.
Elle ne se retient plus
Elle réclame son dû.
Elle veut que sans scrupule
Un bel Amant l’encule
Fière qu’il reconnaisse
Sa réelle nature
Si belle et ambigüe
Mais chargée de noblesse
Et d’autant de vertu
Que d’autres créatures.
Et Diable ! Qu’il lui glisse
En cet endroit secret
Tout au fond de sa raie,
Un solide pénis
Qui lui fasse ce bien
Qu’ont les Dames de goût
Qui se plaisent à jouir
Par le con ou le cul
Etant, bien entendu,
Que c’est ce qu’elles désirent.
Et puisqu’entre ses cuisses
Bringuebale un phallus,
Autant qu’il ou qu’elle puisse
Honorer un anus
Ou flatter les gencives
De généreux convives.
Délicieux !
Ce dessin d’un trans montrant son fion
m’a mis la bite en érextion
J’ai adoré cette belle évocation
Un poème bien paillard, mais bien torché