Une nouvelle vie 6 – Pascal me gâte par betwo21

 

Une nouvelle vie
6 – Pascal me gâte
par betwo21

Je m’étais préparé et paré, disons que j’avais taché de me rendre un peu moins mâle avec une chemisette en lin que j’avais dénichée dans mes affaires destinées aux voyage dans les pays tropicaux et une petite touche d’un léger parfum féminin, petit cadeau pertinent de mon amie Françoise, décidément très clairvoyante. Dès que j’avais fini ma préparation et endossé ma chemisette, j’avais eu la sensation de redevenir l’amante : aucune érection du sexe, alors que chaque matin depuis trois semaines cette événement me tourmentait, mais par contre les pointes de sein érigées comme jamais sans doute par le toucher du tissu mais plus probablement aussi par l’envie d’être caressées, embrassées et excitées par l’homme qui allait surgir de nouveau. Je n’avais pas eu besoin de me préoccuper de mes poils parce que la repousse de ceux qui n’étaient pas encore exterminés ne s’extériorisait pas même si en frottant bien je sentais qu’il y en avait qui repartaient.

Mon impatience se transformait petit à petit en fébrilité, j’eus l’impression de me retrouver quelques dizaines d’années en arrière alors que mes premiers émois virils attendaient la venue de la jeune fille qui allait pendant quelques mois être ma première maîtresse et … j’entendis le moteur et la portière qui me jetèrent sur le seuil : il était là !

Notre baiser fut sans doute le plus long de notre histoire amoureuse ; impossible d’en dire la durée, par contre l’intensité je l’ai encore en mémoire. Nous étions l’un et l’autre assoiffés de nous et nos langues, nos lèvres, nos mains ne cessaient de ré explorer et redécouvrir ce que pourtant nous connaissions. Seule une avidité inconnue jusqu’alors pouvait expliquer cette presque interminable fusion des corps, debout dans l’embrasure de la maison sous le soleil qui semblait nous faire la fête. Enfin une main d’Pascal arriva sur ma poitrine et découvrit en même temps la douceur de la peau et la dureté du téton. Je frémis du bas en haut de la colonne comme si une sensation nouvelle avait heurté mon appareil réflexe mais c’était un frémissement de jouissance et non d’appréhension, d’ailleurs je sentis presqu’en même temps qu’un peu de liquide séminal envahissait ma verge et commençait à mouiller mon slip. Pascal se rendit compte en un rien de temps à la fois de ma réaction et de la découverte qu’il venait de faire de ma poitrine glabre, il m’écrasa encore plus les lèvres puis se retirant brusquement me dit :

– « Aliocha, mon amour, je n’en pouvais plus de ne pas te caresser, t’embrasser, tu… tu t’es fait douce pour mon retour, quel cadeau… inattendu ».
– « Oui, mon tendre amour, je veux devancer tes souhaits, je veux être encore plus à l’image de celui que tu veux entre tes bras et tant mieux si tu me changes de genre, homme ou pas exactement femme, qu’importe, je t’aime et souhaite que tu sois mon homme pour toujours, toujours… ».

L’émotion était trop forte et je sanglotais jusqu’à ce qu’il me prenne la tête à deux mains, les yeux dans les yeux pour me dire que je serai « sa amour ». Cette répartie nous jeta dans un éclat de rire qui nous permit de reprendre nos esprits et de nous occuper des choses bassement matérielles à régler avant de reprendre nos effusions pour de bon.

Il avait plus que vu quel cadeau je lui avais fait pour son retour et, bien sûr, il voulut rapidement me montrer ceux qu’ils avaient glanés durant son voyage. Afin que je comprenne bien ce qu’il avait ramené il m’expliqua qu’il n’avait pas su faire autrement que demander à une consœur qu’elle lui serve de guide, à la fois pour entrer dans les magasins de lingerie féminine et pour les conseils d’achat. Cela expliquait que certaines parures allaient au-delà de ce que nous avions prévu : ainsi d’un ensemble constitué d’une nuisette diaphane très belle mais qui était accompagnée d’un tanga que je ne mettrai sans doute pas et d’un soutien-gorge certes merveilleux et qu’en ferais-je ? Par contre il avait trouvé par hasard une culotte genre boxer mais flottante en soie qu’il n’avait pu s’empêcher d’acheter, en trois exemplaires de couleurs différentes : ivoire, noire et rose. C’était lui avait dit sa conseillère ce que l’on appelait « french knickers retro», modèle imité des culottes des années 50 et qui se refaisait beaucoup en lingerie anglaise : elle avait pensé que la fiancée de Pascal apprécierait cette lingerie. Ce mot fiancée nous fit rire mais je promis que celle-ci je l’essaierai. Outre la nuisette il y avait un magnifique kimono que seules la couleur, un très beau gris clair chatoyant, et la présence de dentelle aux manches rangeaient dans la catégorie lingerie féminine et aussi deux magnifiques gandouras, en soie comme les deux précédentes pièces, très ornementées et dont l’attribution sexuelle ne faisait aucun doute, tant par les couleurs – une magnifique orange et une violette – que par leur presque transparence : quelle douceur au toucher ! Quoiqu’un peu confus de cette féminité exagérée peut-être, Pascal n’était pas peu fier d’avoir ainsi respecté notre décision commune. Au fond de moi je sentis que ces parures me convenaient puisqu’elles affirmeraient, au moins dans notre intimité, que j’étais plus Aliocha qu’Alexandre et qu’elles n’étaient qu’un complément à la légère transformation que j’avais commencée, c’est pourquoi je tus toute hésitation en embrassant tendrement mon amant qui avait su aller plus loin que ce que nous avions entrevu. Et l’instant était venu d’un rafraîchissement que j’avais préparé, dans le salon car même s’il faisait beau je devais faire attention de ne pas m’exposer au soleil pendant mon traitement d’épilation, rafraîchissement le temps de paroles pour se retrouver et préludes aux ébats que nous attendions tous les deux tout en ne voulant rien gâcher par précipitation. Pascal me raconta quelques-unes des péripéties de son voyage et moi je lui dis comment s’était passée ma rencontre avec Françoise et la décision qui avait suivi.

Alors mon amant ne put retenir plus longtemps l’envie qu’il avait de me caresser et moi j’étais vraiment prêt à tout recevoir de lui : nous montâmes dans ma chambre avec dans les bras ces lingeries qui me serviraient après.

Notre étreinte fut longue et mon amant semblait vouloir à la fois profiter de ma peau douce de ses mains et de sa bouche me faisant de nouveau frémir quand ses lèvres s’emparèrent de mes tétons et je redécouvrais ce corps si masculin fort et jeune qui allait une nouvelle fois m’emplir d’amour. Le coït me fit jouir de tout le corps, de plusieurs orgasmes intenses avant que son sexe dur et cher ne finisse par me combler en spasmes saccadés et puissants. J’avais déjà éjaculé sans que ma verge ne se bande, j’avais retrouvé toutes les sensations d’un autre genre qu’il m’avait fait découvrir. Comme la première fois je le conservais en moi et réussis rapidement par des mouvements que je maîtrisais de mes muscles de l’anus à le faire de nouveau repartir dans un coït qui semblait ne devoir pas finir : Pascal allait doucement, me pénétrant comme si j’étais une jeune fille et attendit qu’une nouvelle vague de jouissance m’emporte pour de nouveau éjaculer dans mon ventre. Ces retrouvailles furent magnifiques.

Après un petit assoupissement que je respectai, et m’avoir de nouveau embrassé longuement, c’est lui qui proposa que l’on descende car il avait une petite faim.

Lui, sans hésiter, revêtit le peignoir habituel et, après que je fus passé à la salle d’eau, nous choisîmes ma parure. Quelques hésitations et ce fut la gandoura violette qui l’emporta et contrairement à mes prévisions j’enfilai le tanga qui m’allait très bien. C’est ainsi que nous allions passer la soirée, d’abord autour d’un apéritif – cocktail de ma fabrication – prélude à un dîner que j’avais fait livrer par un traiteur. Une nouvelle fois nos échanges marquèrent combien nous aimions à discuter d’un peu tout et cette unité de pensée qui correspondait à notre nouvelle passion. Bien sûr, Pascal ne manqua pas fréquemment de me faire ressentir l’intérêt de ma tenue car chacune de ses caresses me dispensait un léger frison de plaisir et ma bouche le récompensait de ces attentions. La soirée se prolongea devant mon ordinateur portable posé sur la table basse devant le canapé : environ 180 photos qu’il avait prises pendant son voyage défilèrent qui me firent partager un peu de ce qui avait été un exil avec même les devantures des boutiques de lingerie à Dubaï d’où venaient ses cadeaux soyeux. Juste après la dernière et sans même éteindre l’ordinateur nous nous enlaçâmes sur le canapé qui avait connu nos premiers embrasements amoureux ; le baiser fut long et ses caresses extraordinaires : j’étais son objet d’amour et je le laissais redécouvrir sans fin mon corps qui frémissait sous ses paumes et sous sa bouche gourmande, pensant bien que ce serait vite à mon tour de prendre possession avec mes mains et mes lèvres de l’entièreté de son corps mâle.

Il était temps de rejoindre ce qui allait être désormais notre chambre parce que Pascal éprouvait le besoin justifié de se reposer après ces heures d’avion avec décalage horaire important. Il y monta après moi bien que j’aie pris le temps de passer à la salle d’eau et quand il me rejoignit j’étais accoudé à la fenêtre regardant les lumières de la ville. Son corps se colla au mien et je sentis rapidement dans mon dos la pression de cet homme qui me faisait tant plaisir. Sa bouche me gourmandait le cou pendant que ses mains me titillaient les seins à travers ma gandoura et je sentis sa verge se tendre contre mes fesses. Je le laissais poursuivre cette caresse inédite qui déjà m’électrisait. Puis sa main droite descendit le long de ma cuisse pour rejoindre le bas de ma gandoura et la remonter au-dessus de ma taille, sa verge était maintenant plus ferme encore et sensible sur moi, il prit l’élastique de mon tanga pour découvrir mon corps et je l’aidais à m’en défaire. Le bas du corps nu sous ses mains j’attendais qu’il me retourne pour engager le baiser prélude à l’acte amoureux mais je compris vite qu’il me souhaitait dans cette position et sa main vint rapidement me caresser l’anus m’indiquant qu’il voulait sans doute un rapport par derrière puisqu’il continuait à me baiser le cou et me mordiller les lobes des oreilles – sensations nouvelles. En effet, je sentis son gland peser sur mon œillet à la place de ses doigts ; alors je pris l’initiative, non de le contrarier mais de faciliter ce coït et me détachant de lui j’allai me mettre dans la position communément appelée levrette pour satisfaire mon amant. Sa pénétration fut douce, bien qu’il ait senti que je m’étais très enduit de gel intime, comme pour me signifier que justement ce n’était pas une pulsion bestiale mais bien plutôt la recherche de quelque chose de nouveau qui nous amenait à cette position. Ce fut nouveau à tous les points car je sentis mieux encore son sexe m’ouvrir et lentement me fouiller puis commencer ses va et vient un peu langoureux – prendre son temps – comme une volonté de mieux apprécier cette position et me faire bien comprendre qu’il y avait un nouvel acte d’amour. Un moment inoubliable car sa pénétration s’arrêta quand son gland joignit ma prostate et ce fut comme un massage intime par petits à-coups qui se déroula dont je découvris vite les conséquences : mon excitation monta à toute allure, bien plus vite que ses mouvements et je me rendis compte sans avoir le temps de le formuler que j’allais avoir un orgasme d’un type nouveau, je ne pus m’empêcher de lâcher un cri tant les spasmes de ma glande furent surprenants mais heureux et incontrôlables, enchaînés par une éjaculation étonnante au travers de ma verge flaccide qui n’y était pour rien. Me ressaisissant quand les spasmes se calmèrent je lui dis que ce cri n’était que de jouissance et l’incitait à continuer le coït pour que lui aussi atteignît l’orgasme. Il me prit alors aux hanches et accéléra ses mouvements de pénétration et de retrait jusqu’à presque ressortir totalement de mon antre et de nouveaux spasmes me secouèrent le ventre qui en enserrant sa verge tendue lui firent expulser en plusieurs jets sa semence au plus profond de moi. Le sexe bonheur ! La plénitude du rapport amoureux entre un jeune mâle à la fois tendre et puissant et un homme mûr dont le genre décidément ne se définissait plus. Car après ce coït je n’avais plus de doute sur l’aspect naturel de cette relation sexuelle qui faisait de moi l’équivalent d’une femelle. Pascal sut rester en moi un bon moment tout en s’affaissant de tout son poids sur mon corps maintenant allongé : il me couvrait de sa nudité, j’aimais.

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