Une belle rencontre
5.- De surprise en surprise…
par Mido
Un matin, après ma douche, en me regardant dans la glace, mon regard fut attiré par la forme de mes seins. Ils étaient raides et légèrement douloureux. Les aréoles étaient dilatées. De légères protubérances gonflaient ma poitrine. Les tétons avaient doublé de volume. Je m’en inquiétais et allais montrer cela à Gaby, restée dans la cuisine.
– On dirait qu’il te pousse des nichons ! Mais cela ne peut venir de la décoction, ni des œstrogènes que je te fais avaler depuis notre rencontre. Ils peuvent dilater la peau, mais en aucun cas développer les seins.
Devant ce problème nouveau, Gaby jugea utile que nous passions voir le médecin attaché au cabaret. Un garçon bien, pas trop regardant à ce qu’il me dit. Il possédait une petite clinique privée non loin de la boîte et ne manquait pas de rendre nombre de services à tous les trans. Jusqu’à leur faire de la chirurgie plastique quand elles le souhaitaient. Bien connue, Gaby obtint un rendez-vous pour moi l’après-midi même. Bien évidemment, nous nous y rendîmes ensemble. Gaby était aussi inquiète que moi de la douleur que je ressentais.
Le toubib était mignon. Relativement jeune, Il nous reçut avec courtoisie, nous donnant des «mesdames» alors qu’il savait bien que nous étions deux trans. Tout du moins pouvait-il le supposer pour moi, vu qu’il connaissait bien Gaby. Ce fut lui qui expliqua ce que je ressentais. Le toubib me regarda et, de but en blanc, me demanda si j’étais une femme. Devant mon étonnement, il expliqua que, depuis mon arrivée, il m’avait bien observée et avait noté que je croisais les jambes l’une par-dessus l’autre en mettant le pied droit derrière le mollet gauche.
– Or, seules les femmes, en raison de leur bassin spécifique, peuvent y parvenir.
Je lui précisais pourtant être bien un garçon.
– Nous allons voir ça, déshabillez-vous !
Comme j’allais garder mon string et le tee-shirt que Gaby m’avait choisi, il précisa « totalement ». Il me fit allonger sur la table d’auscultation et commença ses investigations. Après avoir tâté ma poitrine, il se fit rassurant.
– Je suppose que Gabriella vous a fait prendre des œstrogènes… Et, grâce à cela, votre véritable identité se révèle. Vos seins commencent à se former alors qu’ils auraient dû le faire à l’adolescence, si vous aviez été suivie par un bon médecin. Car, de ce côté-là, je suis formel, vous êtes une vraie transsexuelle. Les caractères masculins sont un accident. Je suis quasi prêt à parier qu’une analyse poussée montrera la présence d’une double sexualité interne…
Je tombais des nues. Gaby me regardait en souriant. Le médecin me proposa de rester 24 heures dans la clinique afin que des examens plus poussés puissent être effectués.
– Nous en profiterons pour faire les analyses de sang et tests réguliers pour voir où vous en êtes au plan santé en général.
Après un échange de regards avec Gaby, il accepta le principe. Une infirmière vint aussitôt s’occuper de moi. Je pris place sur un lit roulant avec lequel elle me véhicula à travers toute la clinique. J’eus droit ainsi à une série ininterrompue d’examens. Radios de la poitrine, du bassin, du crâne, prises de sang, prise d’urine ne furent interrompus que pour une brève collation à l’heure du dîner. Le toubib avait été rejoint par deux de ses confrères. Tous trois me palpèrent sous toutes les coutures. La nuit était bien avancée lorsqu’ils en eurent terminé. La conclusion fut bien celle que le premier médecin avait laissé entendre : une vraie femme dans un corps d’homme. Les œstrogènes fournis par Gaby avaient réveillé des glandes féminines inactives et c’est pour cela que ma poitrine se mettait à se développer. Les radios avaient décelé un sexe féminin sclérosé en arrière du canal de l’urètre.
– Le jour où vous désirerez être opérée, nous n’aurons aucun mal à rendre votre vagin opérationnel. Mais vous ne pourrez pas procréer alors que, si votre malformation avait été décelée à votre naissance, il y a de fortes chances que votre sexe féminin eut été sauvé et mis en marche.
Je ne savais que penser de ces nouvelles. Je comprenais mieux maintenant mon attirance pour tout ce qui est féminin et le plaisir que j’éprouvais quand je jouais avec mes sœurs à des jeux de fille.
Le patron de la clinique me conseilla de prendre un cachet qu’il me tendait si je voulais dormir quelques heures d’un sommeil calme.
– Rassurez-vous, vous n’êtes pas malade. Mais il va falloir que vous encaissiez le choc psychologiquement, même si vous y étiez préparé en vivant habillé en femme. Nous vous donnerons un traitement destiné à éviter la dépression si vous le souhaitez. De toute manière, il faudra que nous vous surveillions côté poitrine afin d‘éviter des problèmes secondaires et que nous trouvions le bon équilibre hormonal…
Le cachet fit rapidement son effet et je m’endormis alors que le toubib parlait encore. Mais je ne pus tout entendre…
À mon réveil, Gaby était à mon chevet. Il avait apporté une valise avec un change pour que je puisse m’habiller correctement pour la sortie. Bien sûr, il avait apporté une trousse de toilette avec un nécessaire de maquillage.
– Quand je disais que tu étais la femme idéale, je ne pensais pas être si près de la vérité, avoua-t-il en souriant. Une infirmière arriva sur ces entrefaites et me donna toute une série de pilules à avaler. Elle laissa une demi-douzaine de boîtes sur la table de nuit en précisant que le médecin viendrait m’expliquer avant que je ne sorte. J’eus le temps de prendre une douche, de me maquiller et d’enfiler les vêtements que Gaby avait apportés avant que le toubib n’arrive. Il répéta devant Gaby tout ce qu’il avait dit avant que je ne m’endorme. Il avait préparé une ordonnance, mais précisa qu’elle pourrait attendre puisque la clinique m’avait fourni les médicaments pour une quinzaine de jours.
– Il faudra que je vous revoie à cette époque pour faire le bilan de l’évolution de votre poitrine et éviter les effets secondaires qui pourraient apparaître.
La manière dont il dit « au revoir madame » m’alla droit au cœur. J’étais émue à la seule pensée que je devenais totalement femme. Une fois seule, j’allais dans les bras de Gaby et je m’épanchais sur son épaule. Les larmes étaient de joie et je le dis à Gaby en l’embrassant très fort.
– Tu voulais une petite femme obéissante, tu l’as dorénavant !
En le regardant, je découvris qu’il était aussi ému que moi. Nous quittâmes la clinique aux environs de 15 heures et allâmes directement au cabaret. Il n’y avait que Joao, une caissière et le personnel de cuisines qui étaient arrivés. Gaby fit servir le champagne à tout le monde, disant seulement qu’il était heureux et que c’était là la seule raison de cet arrosage. Mais quand nous fûmes seuls avec Joao, il donna à son oncle toutes les informations me concernant. Visiblement, ils en avaient déjà parlé entre eux la veille au soir car Gaby n’eut nul besoin d’entrer dans les détails. Joao vint m’embrasser et me félicita pour ces bonnes nouvelles.
– Il va falloir que je modifie légèrement les cours puisque maintenant tu es une femme. Certes, il te reste encore un phallus, mais ton esprit est déjà celui d’une femme. C’est d’ailleurs pour cela que tu arrivais mieux que les autres à comprendre les besoins des hommes.
Gaby voulait que je rentre à l’appartement. Je lui fis comprendre que je n’étais pas malade et que j’étais prêt à reprendre le rythme de vie que j’avais adopté ces derniers temps… Avec même les leçons que me donnaient les « girls » de la boîte. Il sourit et m‘embrassa. Sa main vint caresser ma poitrine à travers le fin tissu du tee-shirt qu’il m’avait amené. Je « sentais » mes seins pousser et commençais à éprouver une certaine fierté.
– Je vais bientôt en avoir des plus gros que toi, dis-je en tordant la pointe d’un de ses seins qui dardait sous son pull.
Et nous partîmes d’un grand éclat de rire.
– Ce soir, si tu veux, tu pourras aller exercer tes talents dans la salle en dansant avec les clients, après le spectacle. Je suis sûr qu’ils se battront pour une danse avec toi et qu’ils seront nombreux à vouloir coucher après. Je te laisse le soin de résoudre le problème au mieux de tes intérêts. Il te suffira de demander aux copines comment elles font généralement.
Je m’empressais d’aller dans les loges voir celles qui étaient arrivées. L’accueil fut chaleureux. Le bruit de ma poitrine avait déjà fait le tour et chacune de se renseigner sur ce que je ressentais. Et toutes de vouloir toucher mes seins naissants, avec une lueur d’envie dans les yeux.
Quand je pus évoquer la partie « danse avec les clients », un cri du cœur partit de toutes les gorges : « Et Gaby est d’accord ? ». Je les rassurais en leur précisant que cela faisait partie de mon « éducation ». Elles me laissèrent alors seule avec Cynthia. Elle était la plus âgée et avait une grande expérience en la matière car elle avait toujours besoin de pognon et elle arrondissait ainsi largement ses fins de mois en faisant la « danse ». Elle me montra le chemin de l’hôtel auquel les filles pouvaient accéder par les cuisines, alors que les clients devaient sortir du cabaret et passer par l’entrée de la rue. Elle insista sur la nécessité d’être ferme sur le « cadeau » souhaité.
– Belle comme tu es, ne descend pas en dessous de 1000 euros ! Ils te les donneront sans rechigner, tu verras.
Bien évidemment, elle me détailla les précautions à prendre et comment opérer. Les leçons données par Joao et les autres filles me seraient bien utiles. En attendant l’heure « fatidique », j’allais voir Gaby. Il nous fit monter deux assiettes dans son bureau. Et nous grignotâmes tout en faisant l’amour sur le canapé. Il était obsédé par mes seins. Il les caressait doucement comme s’il s’agissait de choses fragiles. Il les embrassait comme des merveilles alors qu’ils ne faisaient que commencer à pointer. Pour continuer à les regarder en me faisant l’amour, il m’invita à m’asseoir sur son bas-ventre, tourné vers lui. Je m’empalais sur son dard avec douceur, mais il semblait ailleurs. Calé bien au chaud dans mon « sexe », il m’embrassa un long moment sans bouger autre chose que sa langue dans ma bouche. Il me fallut reprendre l’initiative pour le faire sortir de sa torpeur. Il l’avoua alors sa « jalousie ».
– J’ai toujours rêvé d’avoir ce qui t’arrive. Il a fallu que je me fasse faire des implants pour avoir une poitrine. Et là, toi ma petite femme, tu obtiens tout ce qui hante mes nuits depuis ma tendre enfance, quand mes parents m’ont forcé à me prostituer et ont commencé à me travestir. Je suis heureux pour toi, bien sûr, et si tu décides brusquement de te faire opérer pour être totalement femme, je te fournirais l’argent nécessaire, tout en étant convaincu que ce sera la fin de notre vie commune.
Je le rassurais vite.
– Même opérée, je resterais avec toi car tu es celui qui m’a aidé à trouver ce qu’il y avait réellement en moi et je t’en serais éternellement reconnaissante…
L’amour reprit alors ses droits. Je m’efforçais de le faire jouir par des contractions de mon bas-ventre, comme me l’avait montré Joao. Un balancement du bassin et des contractions abdominales firent leur effet assez rapidement. Je le sentis exploser contre ma paroi anale en un puissant jet chaud et visqueux. Je pris ses lèvres et lui donnais un long baiser de remerciement pour tout ce qu’il avait dit.
Le spectacle n’était pas encore fini quand j’arrivais dans la salle. J’avais revêtu la tenue des serveuses qui, seule, m’habilitait à être présente : une ultra minijupe en latex, des bas résilles noirs auto fixant, un string blanc en dentelle, et un caraco en tulle transparent s’arrêtant au nombril. Gaby n’avait pas voulu que je mette de soutien-gorge. Jusqu’à la fin du spectacle, j’assurais le service des boissons aux tables. Je sentis des mains courir le long de mes jambes et sur mes fesses à chaque fois que je me penchais pour déposer un verre ou une bouteille au centre de la table. Cela faisait partie du jeu. Je me gardais bien de faire une réflexion ou de paraître gênée.
Le spectacle fini, l’orchestre se mit en place alors que les clients venus pour le dîner se retiraient lentement de la salle. Bientôt, remplacés par les clients de la boîte de nuit en quête de la bonne fortune du cœur ou d’une occase inespérée. À peine la musique commençait-elle à résonner que, comme l’avait imaginé Cynthia, ils furent trois à se précipiter pour m’inviter à danser. Je fis le choix le plus logique, celui qui était le plus mignon. Le slow, langoureux à souhait, me permit de faire monter assez vite son taux d’adrénaline. Je sentis bientôt son sexe qui enflait contre ma cuisse. Je fis semblant de m’en indigner. Puis lui accordais un sourire rassurant. À la fin de la danse, il était mûr. À ma grande surprise, il m’invita alors à venir prendre un verre à sa table. Je découvris alors qu’il était accompagné d’une femme assez belle. Après avoir commandé trois flûtes de champagne, il n’y alla pas par quatre chemins. Sa femme et lui-même voulaient me sauter. En conséquence de quoi, ils m’invitaient à leur domicile ou dans tout autre endroit à ma convenance. Je ne me ressentais pas d’une balade dans Paris. Je leur proposais donc les étages supérieurs. Ils acceptèrent le principe et le prix que je fixais. Je leur expliquais la nécessité pour eux de passer par la rue afin de gagner l’hôtel voisin et leur donnais rendez-vous à la réception.
C’était bien la première fois qu’il m’était donné de jouer la tierce personne dans un couple. Je n’imaginais pas le scénario de la nuit. Je ne rencontrais personne dans les cuisines et l’escalier de jonction avec l’hôtel était plutôt sombre. J’arrivais quasi en même temps que le couple à la réception. Je les laissais régler la chambre puis nous prîmes l’ascenseur pour gagner celle-ci. La femme prit la première l’initiative. Elle me demanda mon prénom et d’où je venais, Je répondis franchement Clara pour la première question et restais évasive sur la seconde, parlant vaguement de Brésil. Elle se renseigna alors si je pouvais moi aussi baiser. Je lui fis comprendre que j’étais plutôt passive. Néanmoins, elle passa sa main sous ma jupe pour juger de l’état de mon sexe. Dès la porte de la chambre refermée, elle se jeta sur moi et m’embrassa fougueusement tout en retirant le peu de vêtements que j’avais sur le dos. Ne laissant que les bas et le string. Je fis de même à son encontre, retirant ses habits somme toute assez luxueux. Le couple avait visiblement les moyens. Les deux femmes nues, le mari matérialiste me donna la somme souhaitée en liquide, un beau petit paquet que je glissais dans mon sac à main. Pendant que sa femme m’attirait vers le lit, il se dirigea vers une chaise. Il s’assit et commença à retirer ses vêtements tout en nous regardant. Sa femme me prit la tête et la dirigea directement entre ses cuisses. Je n’avais plus qu’à lécher ce con qu’elle m’offrait sans retenue. À n’en pas douter, elle avait mouillé durant tout le spectacle. Sa culotte, au pied du lit, était tâchée. Et ma langue s’englua rapidement dans un miel au goût assez fort qui se déversait sans retenue. Agile de la langue, je mis en application les conseils de Joao. Il n’y avait pas de raison qu’un homme jouisse et pas une gonzesse. De fait, aux tortillements de son bassin, je compris que madame avait commencé à prendre son pied. Diagnostic aussitôt confirmé par une arrivée humide entre ses cuisses. Elle me força à tout avaler. Je le fis volontiers. C’était bien la première fois qu’il m’était donné à goûter tel nectar. Madame était propre et cela se sentait. Un feulement de chat sorti de sa gorge en même temps qu’elle se mettait à jouir.
Sans que je l’aie entendu, son mari arriva sur ses entrefaites et m’encula sans sommation. Il avait revêtu une capote bien graissée, ce qui laissait supposer qu’il allait chercher le raffinement avant de me lâcher le cul. De fait, quand il eut bien assuré la répartition du gel, il se retira pour m’embrocher avec un collier thaï de bon calibre. Dans le même moment, sa femme avait commencé à me sucer la queue. Sans parvenir à obtenir la moindre réaction. Elle invita alors son mari à s’essayer de me faire une pipe. Pendant ce temps, je la vis aller vers son sac à main et revenir avec un beau gode attaché à une ceinture. Elle se prépara et vint à son tour pénétrer mon œillet sans retenue. Elle était habile et cela déclencha un début d’érection. Mari et femme se montrèrent satisfaits. Elle continua à me besogner par derrière pendant que son mari s’affairait sur mon gland. Quand il jugea celui-ci assez raide, il m’enfila une capote bien huilée et força mon sexe à entrer dans son cul. Je n’avais pas eu l’occasion d’effectuer une telle opération depuis ma rencontre avec Gaby. Je fus étonné que cela marche encore. Madame s’amusait fort avec son gode et était proche de me faire jouir. D’autant qu’elle avait passé ses mains sur mon torse et titillait la pointe de mes seins. Les tétons étaient gonflés et me faisaient mal. Je partis à jouir quand son gode vint frotter ma paroi anale à l’endroit où Joao avait situé mon point G. Le mari fut pleinement surpris de sentir mon sperme qui gonflait la capote. Il se retira vivement et remplaça sa femme dans mon cul. Heureuse de m’avoir fait jouir, elle m’offrit son con à lécher de nouveau. Le nectar avait changé de saveur. La transpiration venait mêler son odeur et gâchait tout. Je ne m’en offusquais pas. Je laissais ces braves gens en avoir pour leur argent. Ils avaient voulu se payer un travelo. Ils auraient désormais de quoi raconter dans les soirées en ville. Je fis jouir de nouveau madame avec ma langue pendant que monsieur, après avoir repris son souffle, finit par éjaculer. Je me mis alors à caresser son épouse comme les filles me l’avaient montré durant les leçons. Avec trois doigts habilement appliqués, je réussis à la remettre en route pour un troisième tour au septième ciel. Je ne sais si le doigt dans le cul était le principal animateur ou si les deux autres appliqués dans le con en forme de pince avaient trouvé le point G. Elle se mit alors à trembler de la tête aux pieds, tétanisée. Sa jouissance dépassa en force les deux précédentes pour l’amener à me crier des insanités dont je l’aurais crue incapable de connaître la signification, ni même l’existence. Mais il est vrai que l’a communication moderne permet au beau monde de s’arsouiller…
Épuisés, mari et femme me regardaient, reconnaissants. Elle m’avoua que c’était une première qui lui resterait en mémoire. Il n’était pas interdit de penser qu’ils reviendraient à la boîte. J’eus vite fait de me rhabiller et de partir. Escalier de liaison et cuisines du cabaret étaient plongés dans le noir. Seules les veilleuses de sécurité me permirent de me guider jusqu’au couloir menant au bureau de Gaby où j’avais laissé mes habits de ville. À ma surprise, il s’était endormi dans le canapé en m’attendant. Je décidais alors d’abuser de ma position dominante temporaire. Je pris son sexe à pleine bouche et lui accordais une pipe royale dont j’avais été frustrée avec le couple. Gaby se garda bien d’intervenir. L’œil ouvert, il me regarda faire, satisfait de ce réveil voluptueux. Vu l’heure avancée, il se laissa aller sans retenue. J’avalais sans mal son sirop amoureux comme une récompense à mon dévouement.
Le jour était bien levé quand nous arrivâmes à l’appartement…
(à suivre)