Trois soirs 3 – Vendredi soir par Lhom

Notre dernier soir, l’expérience de la veille nous avait considérablement stimulé et rapproché. Quand je soumettais mon plan pour la fin d’après-midi, Maude fut tout à fait réceptive, elle ne l’aurait pas fait le premier soir certainement, elle me l’avoua un peu plus tard dans la soirée. Son orgasme anal comme elle disait l’avait tout à fait métamorphosé, elle se sentait comme libérée d’un poids. Elle portait un bustier très échancré et une jupe au dessus des genoux, elle avait un côté écolière, je m’étonnais de voir de tel vêtement dans la garde-robe d’une conférencière et m’avoua avoir pris sur son temps de déjeuner pour s’offrir quelques vêtements moins guindés. Ce n’était pas une tenue affriolante mais indéniablement cela lui donnait une allure assez sexy.

Elle pénétra la première dans le tabac-presse, j’entrais deux minutes plus tard, elle était en bout de rayonnage, feuilletant des magazines pour adultes. Je m’avançais vers le comptoir prenant un air innocent, le libraire ne devait pas se douter de notre connivence. Je demandais un paquet de cigarette et un briquet, je ne fumais plus depuis plusieurs années, c’était l’occasion de s’y remettre, au moins pour la soirée. C’est alors que Maude nous accosta. D’une voix presque juvénile, elle faisait dix ans de moins dans cette tenue et avec son air faussement naïf, elle commença, une pile de magazines pornos dans les mains.

– Excusez-moi messieurs, j’ai besoin d’un renseignement, ou plutôt d’un conseil…

Je jetais un regard au tenancier, il semblait assez interloqué.

– …je pars en voyage et j’aimerais offrir quelques revues à mon petit ami pour qu’il ne s’ennuie pas en mon absence. Je n’y connais rien, je ne sais pas trop dans ce genre de… littérature ce qui stimule le plus les hommes.

Le libraire indiqua du doigt la revue sur le dessus de la pile.

– C’est un des titres les plus vendus.
– Oui mais, la plupart sont sous cellophane, comment choisir sans feuilleter ?
– C’est la législation. Pour éviter qu’un mineur ne regarde.
– Je ne suis plus mineure vous savez, vous voulez voir ma carte d’identité ?
– Non ça ira mademoiselle, c’est assez délicat comme question.

Le pauvre semblait un peu désemparé, je décidais d’intervenir.

– Votre ami est adepte de ce type de revue ?
– Oui, dit-elle en me souriant, je la trouvais soudainement très très belle.
– Prenez lui ce qu’il achète d’habitude.
– Oui mais je ne sais pas ce qu’il prend, il refuse de me les montrer et moi je veux lui faire comprendre que ça ne me dérange pas. Par exemple j’ai cru comprendre qu’il y a deux types de revue, celles avec des filles nues uniquement et celles avec des actes sexuels photographiés. Le mieux, je veux dire le plus excitant c’est quoi ?
– Ca dépend, les deux ne provoquent pas la même chose.
– Mais pour vous ?
– Moi j’aime bien les filles nues pour rêver et fantasmer, pour contempler leur corps, les images pornos c’est plutôt pour après.
– Après ?
– Quand je veux me masturber… et jouir.
– Le mieux c’est que je prenne des deux, vous êtes d’accord, dit-elle en se tournant vers le buraliste ?
– Oui, bafouilla-t-il, oui.
– C’est pareil pour vous ?

Nous le regardions tous les deux, j’avais assez bien joué le mec un peu gêné au début qui finalement prend sur lui de parler simplement. Quant à elle, elle était super, ça ne faisait pas prémédité. Finalement le type nous lâcha.

– Moi les filles nues ça ne me fait pas grand chose, je préfère des images plus explicites.
– Par exemple celle-ci, c’est bien ?

Le libraire ouvrit la cellophane comme un automate et rendit le magazine à Maude avant d’ouvrir encore une série de revues. Maude commença à feuilleter, passant quelques secondes par page, hochant la tête comme si elle approuvait. Pointant du doigt une série de clichés je faisais remarquer que le modèle lui ressemblait un peu.

– Ca pourrait plaire à votre petit ami ?
– Mes seins ne sont pas du tout comme ça, remarqua-t-elle, elles ont toutes des seins refaits. Regardez celle-ci, j’ai des seins un peu comme ça, en moins gros bien sûr.

A présent une demi-douzaine de magazine était ouverts sur le comptoir exhibant les chairs dans des poses diverses. Chacun d’entre nous regardaient, Maude ne cessait de nous demander quelles positions, quelles formes de seins ou quels types de filles nous préférions. Je bandais comme un fou, ne cherchant pas trop à masquer mon émoi, le libraire devait lui aussi être en érection mais semblait plus gêné, il prenait des postures assez peu naturelles pour cacher la chose.

– Regardez cette série, lança Maude, les deux nanas avec ce mec, il a une de ces bites ! Elles vous plaisent ? Les filles elles vous plaisent ? Laquelle vous préférez ?

J’indiquais celle avec les cheveux remontés en arrière qui se faisait prendre en levrette pendant qu’elle embrassait les seins de l’autre fille. Le libraire approuva du chef.

– Très bien, je prends déjà celui-ci, au moins je pourrais en profiter, ce mec est super bien membré !

C’est alors, avec plein d’ingénuité qu’elle lâcha le coup de grâce alors qu’elle regardait la bosse de mon pantalon, comme si elle la découvrait subitement.

– Je suis bête, ces photos vous mettent dans un état ! C’est normal, je n’y avais pas pensé, je suis confuse, je ne voulais pas vous placer en position gênante ! Preuve que ça marche ces images, c’est le but, non ? De vous faire… de l’effet. Cette érection doit vous faire mal, comprimée comme ça dans votre pantalon. Ne voulez vous pas fermer votre boutique quelques minutes, vous pourriez vous soulager en toute quiétude.

Le libraire fit le tour de son comptoir, nous n’avions pas vu mais il avait ouvert sa braguette, son sexe dardait hors du pantalon, trapu, avec un gros gland rouge et humide, il ferma sa porte, tira un store, retourna la pancarte sur «Fermé» et se retourna vers nous. Entre temps j’avais aussi ouvert ma braguette et sortie mon sexe.

– Branlez-vous messieurs, n’ayez crainte, je ne suis peut-être pas aussi bien roulée que ses actrices de cul mais j’ai tout de même une assez belle paire de miches je pense.

Se disant elle fit tomber les bretelles de son bustier, libérant ses seins laiteux, elle commença de les pétrir, les pressants l’un contre l’autre pour leur donner encore plus de volumes, les aréoles se rejoignaient presque dans un déluge mammaire. Parodiant les photos du magazine elle tenta de lécher ses tétons mais n’y parvient pas. Le buraliste approcha une main pour caresser un des globes moelleux. D’une petite tape sèche elle lui fit comprendre qu’on ne touchait pas la marchandise.

– Comme sur les photos, on mate, on imagine et on se branle, montrez-moi bien vos mains qui s’activent sur vos queues !

Nous nous branlions tous les deux, je regardais mon comparse mais lui n’avait d’yeux que pour Maude, il vitupéra :

– Montre-nous ton cul !
– On se calme, et la politesse, où est passé le vouvoiement, nous nous connaissons à peine, dit Maude avec un air renfrogné, alors on répète après moi : Montrez-nous votre cul.
– Montrez-nous votre cul, madame.
– J’ai même le droit à du madame, cela me remplit d’aise, s’enthousiasma-t-elle en se retournant.

Levant sa jupe elle révéla son postérieur, se pencha en avant, cambrant les reins, offrant son abricot à nos regards lubriques.

– Elle a pas de culotte, souffla le buraliste !
– Et non mon gaillard pas de culotte, j’aime la liberté et j’aime me doigter devant deux types rencontrés au hasard.

S’exécutant elle commença à se masturber, prenant garde de ne rien nous faire rater du spectacle, nous sommes restés un moment comme ça, chacun à se branler, notre proie commençait à sérieusement s’échauffer et allait sans doute jouir bientôt. Maude se retourna face à nous à nouveau, et se plaçant à genoux devant nous, continuant de se caresser malgré tout, elle nous exposa son idée.

– Je propose un petit jeu, approchez. Mettez vous face à moi, chacun devant un de mes seins, c’est là que je veux vous voir jouir, toi sur mon sein gauche et toi sur mon sein droit. Le dernier à jouir aura le droit de me baiser ce soir.

Disant cela elle me regarda avec insistance, je compris qu’elle me lançait un défi, si je n’étais pas à la hauteur elle me plaquerait pour se faire décapsuler par ce petit boutiquier.

– Surtout n’arrêtez pas vos mouvements, le premier qui arrête de se branler est disqualifié. Il faut aussi me regarder, bien dans les yeux ou bien dans les seins mais pas ailleurs, allez-y, oui en cadence, et hop, hop, hop, une deux une deux, c’est bien, à fond sur vos bites. Je vous vois concentré, on a peur de flancher et de me jouir sur les nibards, mes gros nibards ? Celui qui se retiendra le plus longtemps il aura le droit à mes nibards pour lui tout seul, il aura le droit de me mettre sa bite entre mes gros nibards, et je le sucerais aussi, je lui lécherais les couilles et je pomperais en prenant bien soin de le faire jouir dans ma bouche en avalant bien son sperme jusqu’à la dernière goutte.

Nous gémissions tous les deux, les yeux braqués sur ses seins, la main allant et venant, parfois elle nous relançait quand la cadence faiblissait, une deux une deux, je tentais de vider mon esprit pour retarder le moment fatidique, ne pas penser au caractère hautement stimulant de la situation.

– Messieurs, jouissez donc, pensez à la manière dont vous pourrez me saillir, me prendre comme vous l’entendez par devant ou derrière, dans mon petit trou, si vous me le demandez je me mettrais à quatre pattes, je japperais et je vous pisserais dessus…

A ces mots, libérant au jour sans doute un fantasme secret, notre ami libraire éjacula dans un râle, continuant son mouvement encore un peu, giclant salve après salve sa semence sur le sein gauche de Maude, épais et abondant liquide.

– Maude se tourna vers moi, tu es le gagnant, tu peux tout lâcher à présent.

M’exécutant, je cessais de me retenir et jouissait à mon tour, souillant l’autre sein de mon sperme, elle était sublime, chaque téton maculé, souriant, le visage épanouit.

Tandis que j’essuyais ma main avec des kleenex, ma comparse, toujours la jupe relevée intima l’ordre à notre bienheureuse victime de se mettre à genoux. Il s’exécuta, pour satisfaire visiblement un de ses fantasmes, elle lui pissa dessus, comme ça, debout, le jet droit sur son poitrail. Le buraliste encore à moitié hébété, le sexe ramolli dans sa main d’où pendait un fil de sperme n’en revenait pas. Il se laissa uriner dessus comme ça jusqu’au bout, j’entendis Maude ricaner, le regard perdu sur l’étrange faciès de cet homme sur lequel elle pissait. Elle remarqua que je la regardait, son petit rictus s’effaça pour laisser place à l’étonnement, comme si un charme venait de se dissiper et que, reprenant ses esprits, elle réalisait toute l’incongruité de la situation. Elle avait achevé d’uriner, rebaissa sa jupe après s’être essuyé avec un kleenex que je lui tendais, nous sommes partis, laissant le pauvre homme maculé au milieu de son magasin où s’étalaient des revues pornos.

Un peu gêné au début, nous marchions rapidement dans la rue comme si nous craignions d’être rattrapé par le buraliste, notre errance nous amena dans un parc, nous nous sommes regardés et soudain nous avons ri, un long rire, crescendo, partant du ventre, un rire inextinguible à se tenir les côtes, plié en deux, manquant de tomber à genoux… cela dura plusieurs minutes, finalement, épuisé nous étions dans les bras l’un de l’autre, cherchant notre souffle, appréciant chaque muscle de notre corps dans un étonnant bien-être dû à l’action mêlée du rire et de la volupté. Je me sentais étonnamment bien, ivre de vie et joyeux, Maude pétillait, je l’invitais au restaurant.

Le souper fut très agréable, nous ne cessions de rire, je prenais sa main, nos doigts dansaient le tango, j’avais cessé de penser à ses seins libres de tout soutien-gorge et encore parfumés de sperme, je n’imaginais plus son sexe offert sous sa jupe sans culotte comme bouclier. Je me perdais dans son regard espiègle, j’admirais les deux fossettes qui se formaient à chaque sourire à la commissure de ses lèvres. Elle m’avoua ressentir une libération énorme suite à nos petits jeux, elle ne se serait pas crue capable il y a encore trois jours de faire le dixième de ce que nous avions pourtant entrepris. Accepter de devenir l’exutoire des phantasmes d’un autre, être obéissante, impudique contre sa nature, vulgaire à l’outrance. Sans rechigner, et alors qu’elle l’avait toujours refusé ou même jamais imaginé, se faire sodomiser, être entreprenante dans un trio, uriner sur quelqu’un dont elle ne connaît pas même le nom.

– Oui c’est une découverte pour moi, le plus étrange c’est de ne ressentir aucune honte, de trouver ça normal finalement. Tu sais être une femme n’est pas toujours facile, il faut vivre avec l’idée d’être en même temps au dessus et au dessous des hommes, de pouvoir incarner à la fois la pute et la déesse. J’ai toujours refusé d’être l’une ou l’autre, c’est une base du féminisme. Assumer ces rôles, l’un comme l’autre, c’est faire gagner les phallocrates. La pute, ils la baisent et l’abandonnent, la déesse ils l’enferment dans un temple.
– Tu étais déchaînée hier soir, les voisins n’ont pas dû sans remettre !
– Au début j’ai parlé pour penser à autre chose, ça faisait mal et puis, petit à petit j’ai pris du plaisir, du plaisir à ce que tu me faisais, mais surtout du plaisir à dire. Le plaisir de dire ce qui est tabou, la libération du cri, et du coup cela décuplait le plaisir physique. C’est stupide mais avant j’essayais de jouir en silence.
– Tu parleras de nos aventures à ton mec ?
– Je n’ai pas de mec.
– Pourtant l’autre jour…
– Je t’ai dit que j’avais quelqu’un, pas que c’est un homme.
– Tu es lesbienne ?… Je n’en reviens pas.
– Pas lesbienne.
– Enfin bi si tu préfères.
– Pas plus, je suis une hétéro amoureuse d’une femme, ça n’a rien à voir. Elle est vraiment lesbienne, elle, une pure et dure, elle n’a jamais connu un homme. Elle est très bien avec moi, nous avons une relation très tendre, complice.
– Et tes parents, ils sont au courant ?
– J’avais peur de la réaction de mon père mais finalement il a accepté plutôt bien, pour ma mère c’est plus difficile, elle se sent fautive je crois. C’est ridicule, je suis juste tombée amoureuse de quelqu’un sans me soucier de son sexe.
– Et pour le cul ?
– Pour le cul. C’est un peu l’inverse de nous : très posé, calme, loin de l’imaginaire stéréotypé des hommes. Plein de tendresse, et assez sage… un peu chiant en fait. Pour tout le reste c’est très bien, et pour ça, c’est tant pis. Il y a plein de couple où c’est comme ça, non ?
– Sans doute.
– Elle ne comprendrais pas pour nous deux, ça va au-delà de la jalousie. Pour elle, faire ce que nous avons fait c’est de la bestialité, de la bêtise, un truc pour mec macho.
– C’est comme ça que tu le vois ?
– Non. Je sais que ce n’est pas ton état d’esprit. Mais la même chose avec un connard, c’est l’horreur.
– Heureux de ne pas être un connard.

Je la regarde avec respect, c’est une fille vraiment bien. Libre. Libre dans sa tête, une rareté. Elle me regardait aussi avec tendresse, un demi-sourire sur sa bouche rose. Puis elle eut un petit rire.

– Regarde qui est à la table au fond.

Je me retourne, les voisins de notre chambre d’hôtel dînent en tête à tête. Le premier soir, la femme nous a surprise alors que nous étions à moitié allongé sur le sol du couloir pour entamer nos préliminaires. Le second soir, je les saluais au bar avant que Maude par ses cris ne les empêche de dormir. Pauvre petit couple, j’avais l’impression qu’ils s’ennuient, ils ne parlent pas. Sans doute un effet déformant, j’ai tellement la sensation de former un couple hors des normes avec Maude depuis trois jours. Je propose à Maude d’aller les rejoindre pour nous excuser pour la veille, nous pourrions leur offrir un verre.

D’abord étonné, une fois les présentations faites, nous nous sommes installés à leur table, ils n’ont pas osé refuser une bonne bouteille comme preuve de notre embarras.

– Nous voudrions nous excusez, sincèrement, l’emportement et la fougue, il y a des moments où on ne se contrôle plus. Nous ne voulions en rien vous déranger.
– J’étais hors de moi-même hier soir, je suis désolé, renchérit Maude.

L’homme bafouilla que ce n’était rien, il comprenait, la femme -visiblement gênée- ne dit rien. Un ange passa, je décidais de meubler avec des banalités mais nous arrivions à peine à leur faire décoincer un mot ou deux. Finalement, un peu agacé, je lâchais d’une manière un peu péremptoire.

– Nous sommes un couple illégitime. Mieux un couple illégitime à durée limitée. Nous n’entretenons pas une relation secrète en parallèle de notre vie… disons officielle. Nous nous sommes accordés trois jours pour vivre des expériences intenses.

Le couple me regardait avec un air de gravité mêlée d’incompréhension. Après une pause, je repris :

– Dans un couple, le fait de devoir construire et entretenir quelque chose, suppose de trouver un équilibre aux aspirations de chacun. Entendons nous bien, je trouve en cela une démarche tout à fait louable, bâtir une relation harmonieuse est délicat et une source de bonheur incomparable. Mais il faut bien reconnaître que pour parvenir à nos fins, sous peine de crash en plein vol, il est nécessaire souvent de mettre au placard certaines pulsions, vous ne pensez pas ?
– Je ne suis pas tout à fait d’accord, répondit l’homme, quand on fait l’amour avec cinquante partenaires différents on a moins appris sur la sensualité et la volupté qu’en faisant l’amour cinquante fois avec la même personne.
– J’en conviens, surtout si vous avez eut cinquante relations hypocrites où la clause de non renouvellement n’est pas stipulée en bas de page. Il reste le regard de l’autre le lendemain, ou souvent, quand il s’agit d’une personne que l’on est emmené à revoir, pour une période bien plus longue. Vous pensez que Maude aurait pu se lâcher comme elle l’a fait hier au soir si nous étions collègues de bureau ? Même en sachant que cela n’était qu’une passade elle n’aurait pu se libérer à ce point par crainte de mon regard chaque matin en arrivant au travail. Par crainte que je n’en parle à d’autres collègues : tu sais la petite Maude du troisième, c’est une vraie furie au pieu. Non, elle n’aurait pu le faire.
– Sans doute, concède mon interlocuteur. Mais est-ce si grave. Je préfère une vie sentimentale et familiale épanouie à une activité sexuelle débridée.

Il regarde son épouse avec un petit sourire amoureux, Maude avec son regard pétillant me dévisage également, je lis une envie vicieuse dans ses yeux, la volupté ne va pas sans une petite dose de cruauté. Je prends cette oeillade pour un assentiment.

– Il nous reste une soirée à Maude et moi, demain elle reprend son train et c’en sera fini de notre petite aventure. Nous avons déjà accompli des expéditions très stimulantes et pour conclure, j’aimerais entreprendre un périple un peu nouveau.

A ces mots je vois passer sur le visage de la femme une crainte, elle et lui savent déjà, ou présentent ce que je vais énoncer. Si, lui ou elle, me coupe la parole à présent c’est que mon idée tombe à l’eau, s’il me laisse finir, c’est que j’ai une chance. Une chance de peut-être détruire le fragile équilibre de leur vie de couple, une vie sans doute médiocre au demeurant. Je m’en veux de penser ça, pas de condescendance, je ne vaux pas mieux mais depuis deux jours je me laisse aller à mes pulsions. Celle-ci est d’un domaine tout aussi ludique que les autres mais plus malsaine. Aucun d’eux n’est intervenu, la partie continue :

– Maude est mon obligée, elle assume mes envies, sans aucune espèce de gêne ou de réticence. J’aime qu’elle se donne en spectacle, depuis trois jours j’ai été plus d’une fois le spectateur de scénette dont j’assurais aussi la mise en scène et dont elle était l’unique actrice. Maude au bain, Maude dans la rue, Maude seule au lit… et même Maude se joue d’un inconnu. Ce soir je voudrais aussi qu’elle fasse un show, mais avec un nombre de spectateurs, volontaires, un peu plus conséquent.
– Qu’est-ce que vous sous-entendez ?
– Je ne sous-entends rien, je vous convie à regarder nos ébats de ce soir.
– Non, je ne suis pas cliente pour voir une femme se faire humilier, désolé mais ce sera sans nous, trancha la femme.
– Ecoutez, je suis consentante, j’ai une totale confiance. Il ne me demandera rien que je puisse refuser, il existe une limite. Une limite floue et c’est ce flou qui est si enivrant. Je ne me suis jamais sentie humiliée, à peine ai-je eut une petite appréhension quand… quand il m’a annoncé qu’il allait me sodomiser.

A ce mot, une tension palpable s’installa d’un coup. Tout le monde sentie le mélange de gêne et d’excitation que cet aveu suscitait, Maude surenchérit immédiatement, montant légèrement l’intonation de sa voix.

– Mais quand il m’encula, c’était dans un moment où je ressentais une telle ivresse sexuelle, comme jamais je n’en ai connu avant, je n’vais aucune crainte à cet instant, et même une envie très forte, non seulement de le satisfaire, mais aussi qu’il me le fasse. Pas d’humiliation, non. Son fantasme est de gouverner, le mien d’être gouverné. Et d’ailleurs, nous ne sommes pas dans un carcan, au contraire, ce que nous cherchons à éviter c’est justement les barrières habituelles qu’impose une relation charnelle. Plus d’une fois j’ai pris les commandes, je ne suis pas un jouet, vous comprenez, je suis une joueuse. Une joueuse dans un jeu qui se joue à deux, et peut-être à quatre ce soir.
– Je refuse de jouer à ce jeu.
– Même en spectatrice ? Avez-vous déjà regardé des films pornos avec votre époux ?
– Vous aimez étaler vos expériences mais nous avons de la pudeur à ce niveau ma femme et moi, nous ne répondrons pas à ce genre de question.

Là, à cet instant j’ai su que c’était gagné, il aurait du poursuivre en me disant qu’à présent ils allaient partir. Mais non, au lieu de ça il me laissa la main, j’avais l’avantage.

– Excusez-moi, votre vie sexuelle ne m’intéresse en rien, j’aimerais que vous veniez assister à nos ébats ce soir, en spectateur uniquement. Vous pouvez venir ou non, rester ou non, partir quand vous le désirez. Votre chambre est voisine de la votre, venez nous rejoindre après en avoir discuté. Nous allons acheter du vin dans une épicerie de nuit, nous vous attendons à 10h, si vous ne venez pas, nous trouverons un moyen de nous occuper, ne vous inquiétez pas.

– Inutile de nous attendre, vous savez…

Je me levais, suivie par Maude.

– Je ne sais pas justement, j’attends 10 h pour être renseigné définitivement sur la question.

Nous sommes partis acheter du vin, Maude à mon bras, la nuit allait tomber, il faisait encore chaud, une belle nuit de printemps s’annonçait. Nous avons échangé quelques longs baisers et passé un moment à évoluer dans les rues. Une certaine tendresse mutuelle nous animait, elle posa sa tête sur mon épaule.

– Tu crois qu’ils viendront ?
– Je crois. S’ils ne viennent pas ce sera bien quand même.
– Oui, je le souhaite presque. L’idée d’être vu me plaît mais l’idée que tu me fasses l’amour lentement, à la papa me séduit assez aussi.
– Promis, moins de stupre et plus de tendresse s’ils ne viennent pas… et si ils viennent, je crois qu’ils ne feront pas que regarder.

A 10 h, on frappe à la porte. Ils sont là.

D’abord un peu gêné, je leur offre un verre et un fauteuil, ils s’installent. Visiblement nous sommes tous anxieux, pour ma part je ressens aussi un malaise, je n’ai pas vraiment l’instinct d’un exhibitionniste, au contraire je me sens plutôt voyeur. Après tout je suis l’instigateur de cette rencontre, je ne vais pas faire mon effarouché, faignant la décontraction je me place debout devant eux, à la gauche du lit et ordonne à Maude de me déshabiller.

Elle s’exécute avec lenteur et attention, à chacun de ses gestes je sens une certaine fermeté nappée de sensualité, elle me regarde souvent avec des yeux perçants, elle joue, elle donne à voir. Intérieurement je la remercie de parvenir avec des actes aussi anodins à faire naître une ambiance propice. J’oublie un peu nos spectateurs et me concentre sur elle. Seule la lampe de chevet est allumée, l’éclairage tamisé nous aide encore à s’abstraire de l’extérieur. Une fois nu -au milieu d’une assemblée encore habillée- je lui demande d’ôter aussi ses vêtements. Elle s’exécute, ce n’est pas un strip tease mais elle y met les formes, elle débute par son chemisier, libère ses seins, s’avance, les plaque contre mon torse, ils s’écrasent mollement, sur la pointe des pieds elle m’embrasse. Un long baiser, je vois qu’elle relève dans le même temps sa jupe, je sais qu’elle ne porte pas de culotte. Les deux autres doivent voir son cul alors qu’elle m’embrasse, cette pensée, imaginer la vision de cette jeune fille exhibant ses fesses en embrassant un inconnu, en tant que spectateur j’apprécierais sûrement. Finalement nos lèvres se quittent, je sens la jupe glisser et s’affaler en corolle sur le sol aux pieds de Maude. Nous sommes nus, elle se retourne, ils doivent voir sa toison, elle se penche en avant, j’imagine ses seins bomber vers le bas, ses fesses contre mes cuisses. Je passe mes mains sur son dos, ses hanches, je souligne les courbes de son corps. Nos gestes sont étrangement posés, à l’inverse de nos ébats, plus fougueux, des derniers jours. Comme une danse lascive, un tango ralenti, nous évoluons, étreintes, caresses, doux baisers, la tension érotique monte dans un très lent crescendo, comme si nous voulions happer nos spectateurs sans brusquerie. Je ne donne plus d’ordre à Maude, par les gestes nous comprenons quel tableau vivant nous allons proposer à nos invités. Je m’assoit sur le bord du lit, elle à genoux devant moi : elle embrasse le sommet de mon sexe, fait tourner avec langueur sa langue autour de mon gland avant de prendre, avec d’infinis précautions mon membre en bouche. Je ressens une chaleur soyeuse qui m’entoure, m’a-t-on déjà sucé avec tant d’onctuosité précieuse ? Cela dure un long moment, je vois derrière sa tête qui va et vient sur mon chibre, sa croupe cambrée, les deux arrondis de ses fesses me narguent, elle semble une statue de vénus fossilisée dans cette position parfaite pour exacerber ses formes dont seul le visage est encore doué de mouvement, sa bouche continuant doucement de me faire monter, encore et encore, vers l’abandon de moi.

Pour la première fois j’ose jeter un regard à nos invités, ils n’ont pas bougé, madame est un peu penchée vers monsieur, braguette ouverte, elle le branle doucement d’une main, elle ondule légèrement son corps, mouvements imperceptibles attestant que le désir est en elle aussi. J’effleure tendrement la joue de Maude, mon sexe encore en bouche elle lève un regard vers moi, du menton j’indique la direction de nos comparses. Elle cesse d’enrober ma bite de ses lèvres et sourit, nous nous levons pour nous approcher du couple, debout devant eux, Maude demande à la femme si elle peut sucer son mari :

– je peux sucer votre mari ?

Cette phrase si simple et si incongrue dans le même temps. La femme acquiesce mais un voile de peur est passé sur son regard, elle entre encore un peu plus dans l’inconnu, je sens qu’elle ne sait pas très bien où elle en est. Elle lève les yeux vers moi, reporte son regard sur son époux qui lui déjà contemple Maude à l’œuvre, bouche ouverte il goûte déjà à la volupté d’une pipe que lui prodigue cette inconnue. Depuis combien de temps n’a-t-il pas été sucé par une autre femme que son épouse ? Cette dernière regarde alternativement Maude officier et le faciès de son époux. Elle est comme envoûtée, Maude est aussi lente et langoureuse qu’avec moi précédemment, elle ne brusque rien, elle suce voluptueusement de manière à faire durer le plaisir le plus longtemps possible. Moi aussi je la regarde faire, elle, la jeune femme timide entourée de trois voyeurs qui la reluquent sans vergogne. Après plusieurs minutes, la femme se retourne vers moi, visiblement ses sentiments étrangement ambiguës oscillent entre le plaisir, l’abandon à ses pulsions, l’envie de rendre jaloux son homme, et le sens du devoir. Elle doit aussi jouer le jeu se dit-elle, alors, évitant mon regard elle ouvre son chemisier, dégrafe son soutien-gorge. Elle a de petits seins aux tétons sombres et dressés, elle est bronzée, presque caramel, elle se lève pour enlever son jean, elle fait presque ma taille, ses jambes sont longues et musclés, sa toison soigneusement taillée est noire. Je reste impassible, elle pose sa main sur mon torse, fait glisser ses doigts jusqu’à mon ventre, passe la paume sur ma hanche. Puis, s’approchant fait courir sa main derrière mon dos, descend, caresse mes fesses avec fermeté. Elle est à dix centimètres de moi, je sens son souffle contre mon visage, son regard est un brasier, mon sexe frôle le bas de son ventre. J’entends un mécanisme cérébral de l’inconnue s’enclencher, la timidité, la gêne, les carcans moraux volent en éclat, comme nous tous dans cette chambre, les uns après les autres, elle s’abandonne, et quel abandon ! Un festival.

Elle me saisit par la bite, m’emmène jusque devant son mari, un de mes pieds est posé entre les jambes de Maude, quand celle-ci se recule un peu son abricot vient s’écraser contre mon tibia. La femme se met à genoux, me branlant déjà elle jauge son époux dans une moue qui signifie : tu l’auras voulu. Elle me prend en bouche. Loin de la suave fellation de Maude, elle entreprend une pipe musclée. Elle connaît son affaire. Immédiatement je me sens en confiance. Ferme mais pas brusque. Elle m’enfourne, me pompe, fait courir sa langue le long de la hampe me masse les bourses, les lèche, prend le gland sur sa langue et me branle dans le même temps, à ce régime je ne tarderais pas à venir. Mon homologue masculin semble lui aussi près à jouir, à regarder sa femme il semble dans les sphères, hagard, il n’en revient pas. Elle n’a jamais dû le sucer comme ça. Ces dames sentent que nous allons venir, Maude arrête la première sa fellation, doucement elle prend la femme par le bras : laissons-les se remettre un peu, voulez-vous.

La femme se lève, je vois sur sa joue la trace d’une larme, elle suit Maude, elles gagnent le lit, je m’assois, jambes flageolantes sur le fauteuil voisin de mon compagnon. Nous sommes tous deux haletants, sexes palpitants, je nous serre un verre de vin à chacun. Maude à pris l’initiative, plaçant la femme fasse au mur, par des gestes elle la positionne dos à nous, mains contre la cloison, buste vers l’avant, croupe offerte : deux fesses galbées au sommet de deux jambes longues et fines. Maude, à nouveau à genoux se met face à son cul et commence à s’occuper de son intimité. Nous buvons nos verres, à peine redescendu que la tension remonte à nouveau, le spectacle est saisissant, cascade de cambrure, l’une mate, l’autre blanche, un cul ferme et dessiné avec en contrebas les fesses voluptueuses et épanouies de Maude. Cette dernière, lèche sa partenaire, s’engouffre pour la contenter, pour faciliter l’accès la femme doit se cambrer au maximum, elle se fait dévorer la chatte et pousse déjà de longs gémissements de bonheur.

C’est à ce moment que pour moi tout a flanché. Soudainement j’ai réalisé que toutes attaches avec le continent rassurant des habitudes avaient disparues, j’étais là dans une chambre d’hôtel à faire une partie carré, avec des inconnus, plus de censure, plus de norme, de morale, ivresse des sens où la raison n’a plus droit de cité. J’ai perdu le contrôle, pilote automatique un autre gouverne mes actes, un reptile lové entre les circonvolutions de mon cerveau à pris les manettes, libère en moi tous les freins, roues libres. Sans demander, sans réfléchir, je me penche par dessus mon voisin et je le prends dans ma bouche, avec un grand plaisir je commence à le sucer, il me saisit par les épaules me tire en arrière pour que j’arrête, je tourne ma langue autour de son gland, je m’accroche. Il me lâche, recule en arrière, s’abandonne au fond de son fauteuil ; il contemple sa femme se faire brouter le minou par une autre femme pendant qu’un homme lui pompe le dard, il n’en reviens pas, pour lui c’est un autre monde, une fantasmagorie. Consciencieusement je continue mon affaire, je veux tout tenter avec sa bite, la lécher, l’aspirer, prendre ses couilles dans ma bouche, le branler, s’il jouit j’avalerais tout, s’il veut m’enculer il le fera, s’il veut que je l’encule je le ferais. J’entends la voix de sa femme derrière moi, tranchante :

– Non ! Echangez. Bruno, je veux te voir le sucer, lui. Vas-y Bruno, montre moi que tu sais sucer une bite toi aussi, comme ça chacun en aura bouffé ce soir.

Nous nous exécutons, elle nous ordonne de nous approcher du lit pour qu’elle puisse voir, à présent c’est lui qui est à genoux et qui me pompe. La femme s’est allongée sur le lit, jambes écartées elle indique à Maude de continuer son cunnilingus. C’est une maîtresse femme. Elle me pose des questions me demande si j’ai aimé sucer son mec, exige que je juge la valeur de la pipe qu’il est à présent en train de me prodiguer. Je réponds, sans réfléchir. Elle parle à son mari, l’invective :

– Mieux que ça bon sang, lèche son gland, oui, fait bien courir ta langue sur sa pine. Tu fais bien ton boulot de bouffeur de jonc. Et toi ma petite, tu me lèches divinement, brouteuse de minou et suceur de jonc, quelle équipe ! Bruno, tu sais, j’aimerais le voir te jouir à la gueule, te cracher son sperme au visage, mais je préfère garder son érection pour moi, qu’il me lime bien et que tu regardes ta chère et douce se faire prendre par un autre.

Elle pousse sans ménagement le visage de Maude, se retourne et me présente son cul :

– Toi prends-moi bien, et pas d’éjaculade trop rapide !

Je m’exécute, je quitte la bouche de Bruno pour la fournaise de la femme, j’entre en elle aisément, elle est plus large que Maude, je vais et viens, encéphalogramme plat, je n’ai plus de plaisir, je la besogne, elle me dit d’aller plus vite, je vais plus vite. Elle m’ordonne n’aller plus fort, j’obéis. Maude nous regarde, m’embrasse en se branlant, elle se frappe la chatte du plat de la main en poussant de petits râles. La femme harangue son mari encore, elle va prendre son pied, elle va jouir, elle le dit… me demande si je vais venir ? Je réponds que oui, alors elle plonge en avant brusquement. Je sors d’elle, je me retrouve palpitant dans l’air :

– Qui t’as donné l’autorisation de me jouir dedans, je te prête ma chatte, mais pour gicler prend la petite. Bruno, enfourne-moi.

Dans une attitude obscène elle pousse son bassin en avant, offrant sa chatte encore béante de ma bite à son homme, celui-ci reprend ma place aussitôt. Vision fugitive, je suis hors de moi, je ne réfléchis plus, il faut que je jute. Je saisis Maude par l’épaule -elle était resté sur le lit à nous observer en se masturbant-, je la projette au sol, elle pousse un cri, je la malmène, l’oblige à se prosterner, visage contre la moquette, les seins écrasés sur le sol, je m’avance sur elle comme une araignée, mes pattes encadre son corps comme les barreaux d’une prison, je dégage sa nuque de ses cheveux comme un bourreau le ferait avant de passer sa victime au fil de la hache. Apeurée, son regard en coin me cherche, elle veut capter mon attention, d’une main je plaque son visage au sol, de l’autre je saisis ma bite, je vais l’exécuter d’une balle en pleine nuque. J’entends l’autre qui ahane comme un boeuf avec sa nana qui pousse de petits cris stridents. Maude dans un souffle me dis :

– Si tu veux, je la quitte pour toi.

Je reste en arrêt, une goutte de sueur tombe de mes tempes sur son épaule, je suis saoul, pris d’une énergie dévastatrice et je réponds :

– Je préfère te tuer.

D’un geste sec je tire sur ma queue, la déflagration est dans ma tête, une explosion de plaisir/douleur remonte le long de mon dos, je décharge, le jet de foutre viens mourir sur sa nuque, je tombe sur le côté comme un insecte après s’être frapper sur une vitre, pattes en l’air, terrassé.

Quand j’ouvre les yeux après un temps indéfini, les pulsations de mon coeur irradient encore mes membres lourds des effluves de la jouissance, comme un poison s’infiltrant dans le moindre de mes veines. Elle est debout devant moi, mon sperme a roulé le tour de son cou avant de filer lentement sur son buste, course alanguie entre ses seins, contournant le nombril, son trajet se termine en se perdant dans les poils de son pubis. Elle est une statuaire, une idole et je suis un iconoclaste. Je referme les yeux. J’entends les bruits de la douche qui coule, je perds peu à peu mes esprits. Je dors.

A mon réveil, la chambre est vide, ils sont partis. Je trouve sur le lit une liasse de billet et un mot, c’est le montant pour la chambre. Rien d’autre.

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Une réponse à Trois soirs 3 – Vendredi soir par Lhom

  1. Azrael dit :

    Un très bon récit très vassilien. Petite critique : ça aurait mérité d’être davantage dialogué.

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