Soirée à trois par Bulgroz

Soirée à trois
par Bulgroz


Debout au pied du lit, nous la tenons par la taille, nous lui embrassons le cou, les épaules, nous frôlons ses lèvres, nos mains papillonnent sans insister sur son corps, sur son dos, ses fesses, son ventre, ses seins. Un temps, et comme par inadvertance une main fait tomber la bretelle de sa robe d’été puis enhardie descend empaumer un sein, et tout doucement nous la déshabillons. Chaque frôlement, chaque contact se veut une caresse, le temps ne compte pas, la nuit qui vient de commencer ne finira jamais. Soudain elle est nue. Mutine elle se dégage de nos bras, s’allonge sur le lit et nous demande de nous déshabiller mutuellement. Par jeu au début nos gestes sont un peu outrés, caricaturaux, mais bien vite nous nous ôtons nos vêtements de la manière la plus sensuelle que nous pouvons pendant qu’elle nous regarde en se caressant d’un doigt rêveur. Une fois nus, nous lui tendons les bras et la relevons ; debout nous nous étreignons tous les trois, à nouveau des mains parcourent des corps maintenant libérés de leur gangue, à qui sont-elles? Qu’importe, elles sont habitées d’une vie propre et curieuse, avides elles touchent la rondeur d’une fesse, le creux d’un coude, une épaule, une pointe de sein, un sexe érigé, un sexe humide.

Il n’y a rien eu de prémédité, nous nous retrouvons elle et moi en train de le caresser ; lui, béat, se laisse faire. Debout face à lui, la tête de côté je l’embrasse, il répond à mon baiser avec fougue, et ses mains crochées à mes fesses nous plaquent sexe contre sexe. Elle est derrière lui, collée contre son dos, ses mains courent sur ses flancs, et m’écartant se glissent entre nous pour caresser sa poitrine, elles lui pincent les tétons le faisant sursauter, descendent vers l’aine, empoignent son sexe avec un soupçon de sauvagerie, caressent ses bourses, puis dans un geste sans équivoque, elle appuie sur ma tête pour que je m’agenouille devant lui pendant que son autre main dirige son sexe bandé vers ma bouche. Je m’empresse de répondre à cette invitation tant attendue et goulûment je le prends entre mes lèvres. Je le relâche un peu pour très vite le reprendre le plus loin possible, plusieurs fois, avec toujours cette frustration de ne pas pouvoir le prendre en entier, de ne pas pouvoir coller mes lèvres à son pubis en le sentant au fond de ma gorge ; je pousse ma langue en avant pour ne pas en perdre la plus petite parcelle. Plaquée contre son dos, elle a pris ma tête entre ses deux mains, et dirige cette fellation avec autorité, essayant elle aussi de me faire pénétrer le plus loin possible. Mon index, bien humecté se dirige plus bas vers le petit trou de mon amant et doucement il s’enfonce, déclenchant en lui un frisson supplémentaire. Bientôt elle m’a rejoint. À genoux tous les deux nous le prenons en bouche l’un après l’autre, je sens qu’elle aussi a lancé un doigt fureteur quand il vient se loger au chaud en compagnie du mien. Il commence à gémir, nous sommes maintenant chacun d’un côté de son sexe, et nos bouches se synchronisant, nous partons de son ventre, et quand nous arrivons au bout de son sexe, elles se rejoignent pour un brûlant jeu de langue sur son gland, puis nous revenons en arrière, une fois, dix fois, nous continuerions sans fin s’il ne nous arrêtait pas, mais il ne veut pas jouir comme ça, tout de suite, trop vite, égoïstement.

Il nous fait relever ; un peu frustrés de n’être pas allés au bout d’une si belle jouissance nous nous embrassons tous les trois passionnément.

Il la fait s’allonger sur le dos, et comme pour lui il y a un instant, nous sommes deux maintenant uniquement préoccupés par son plaisir à elle, nos mains reprennent leur ballet sur son corps, caressent le galbe d’un sein, pincent un téton, effleurent une hanche, investissent son sexe, elles courent le long de ses cuisses, en suivent l’intérieur, puis le mollet. Lequel de nous lui lèche-t-il les orteils? Je ne sais plus, mais nous nous retrouvons très vite à vouloir caresser son sexe avec nos bouches, l’exercice est délicat, nous nous gênons un peu alors je me glisse sous elle tête bêche, mon corps lui servant de matelas, ma langue cherchant son petit œillet plissé et se déchainant pour forcer le passage. Elle apprécie, c’est son péché mignon, et des deux mains elle ouvre ses fesses pour mieux me recevoir. Bientôt son bassin semble animé d’une vie propre pour offrir alternativement son sexe et son anus à nos langues. Elle halète, je suis obligé de saisir ses hanches pour continuer ma caresse. Elle laisse échapper un long feulement, puis son corps semble se tétaniser, nous n’avons pas arrêté le mouvement de nos langues, les poussant le plus loin possible, son bassin reprend sa gigue infernale, enfin elle crie; et agitée de spasmes elle s’abandonne à la jouissance.

Le halètement a cessé, petit à petit le souffle lui revient, les mouvements de sa poitrine s’apaisent. D’une main alanguie elle nous caresse la joue, puis elle nous embrasse tous les deux avec avidité, nous léchant le visage ; au-delà du baiser elle semble vouloir récupérer sur nos bouches les sucs qu’elle a abandonnés.

Ni lui ni moi n’avons encore joui, je voudrais qu’il me prenne, c’est d’ailleurs bien au-delà du désir, c’est devenu un besoin vital. Je me mets en levrette devant lui, tortillant du cul ne laissant aucune ambigüité sur mon envie, ils rient tous les deux, amusés, et gentiment elle me prépare avec sa langue, puis me donne deux doigts à lécher, elle en fait pénétrer un aussitôt suivi du deuxième, les fait entrer, sortir, tourner, me les redonne à lécher accompagnés d’un troisième et j’apprécie la précaution que nous avions prise de nous retrouver tous avec un anus bien propre. Satisfaite de la souplesse obtenue, elle me donne un dernier coup de langue puis suce pour bien le lubrifier le membre qui va me pourfendre, elle le présente en face de mon petit trou. Je le sens s’introduire en moi, j’en ai le souffle coupé, il est le seul homme que je connaisse muni d’un sexe de cette taille. Ça y est, il est enfoncé en moi, mais malgré la préparation j’ai mal. Il s’est arrêté de bouger me laissant petit à petit me détendre, accepter cet intrus tant désiré, et progressivement la douleur disparait. Tout doucement il ressort, attend encore un peu et lentement me réinvesti. Il m’a pris par les hanches et d’un mouvement ample maintenant il me possède, il m’encule, je suis sa femelle, je suis sa chose, je suis un trou qu’il remplit à sa guise, j’adore sa façon de me prendre, avec force, sans brutalité, attentif à mes réactions. De sentir son sexe me pénétrer ainsi me rend fou, je pousse mes fesses vers lui pour qu’il s’enfonce encore plus profondément, comme si c’était possible, et il me reprend encore et encore et encore. Elle s’était accroupie devant moi et depuis le début de la pénétration elle me regarde dans les yeux ; de nous voir faire l’amour ainsi fait danser une flamme au fond de ses pupilles, elle dépose un baiser sur mes lèvres puis se redresse. Il s’immobilise enfoncé en moi et je les sens qui s’embrassent passionnément. Il reprend son mouvement pendant que ses mains à elle me parcourent le corps avec douceur. Je souhaiterais qu’elle empoigne mon sexe, je ne dis rien, il faut qu’elle le fasse d’elle-même, mais l’avidité de mon corps doit le crier car à peine sa main s’est-elle refermée autour de moi que tout explose, je suis pris de tremblements et en même temps une étrange faiblesse m’envahit, je ne suis plus capable de rester appuyé sur les genoux et les coudes et privé de toute énergie, je m’écroule après m’être vidé entre ses mains.


Il n’a toujours pas joui, son sexe est maintenant énorme, brillant, il bat d’impatience. Je les sens s’embrasser à nouveau avec une fébrilité douloureuse. Rassemblant mes dernières forces, ainsi qu’elle l’avait fait pour moi je titille de la langue son anus avant d’avancer un doigt bien humecté, suivi d’un deuxième, puis d’un troisième, mais visiblement le désir la fait s’ouvrir et je ne pense pas qu’elle ait de difficulté à se faire prendre, pourtant je ne résiste pas au plaisir de la taquiner de la langue longtemps, en allant le plus loin possible, allant et venant, la dégustant comme un met de roi.

Assis, appuyé contre la tête du lit, tendu il l’attend. Quand enfin je la libère, elle s’assied sur lui en lui tournant le dos. Entre leurs jambes, je le vois disparaître progressivement dans son anus. Je lui pince les tétons avec sauvagerie, elle déteste cela habituellement mais je sens que là, ça lui plait, son sexe est brillant de liqueur. Quand elle se soulève, je lèche le glorieux braquemart qui réapparaît, pour le lubrifier encore un peu plus, ma langue s’efforce de tout lécher en même temps, sa tige, ses couilles, puis je le quitte pour me coller à sa fente et à son clitoris. Montant et descendant sur lui, elle surfe maintenant sur une vague d’orgasmes ininterrompus. Elle s’est immobilisée. A son tour il la défonce, il semble infatigable, elle a libéré une de ses mains, et empoignant mes cheveux sans douceur, elle plaque ma bouche contre sa vulve. Brusquement dans un cri étouffé il arrête ses coups de rein pour s’enfoncer en elle au plus profond, ressort à mi queue pour à nouveau se renfoncer plusieurs fois au gré de ses spasmes, il vient de jouir dans son cul et cela déclenche en elle un long feulement.

Du temps passe.

Je fais ressortir la queue encore à demi bandée et la nettoie consciencieusement de la langue, tout en récupérant avec avidité la semence qui s’écoule de l’anus libéré, je le lèche, je l’aspire, je fouille, j’avale avec ferveur avant de partager avec elle un long baiser légèrement gluant.

Tous les trois fourbus, nous ne tardons guère à nous endormir.

Un long moment plus tard la nuit s’est enfuie, je me réveille et je la regarde, notre belle cavale blottie entre nous deux; plein de tendresse je dépose un baiser sur la pointe d’un sein. Nous avons beau être mariés depuis des années déjà, je crois que je l’aime davantage chaque jour et rien ne me rend plus heureux que son amour de la vie et de ses plaisirs. Qu’elle se repose, nous avons tout notre temps avant de reprendre la route, et puis je serais bien étonné si elle ne voulait pas profiter à nouveau de notre si viril ami.

Pour tout dire, j’en ai aussi follement envie.

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Une réponse à Soirée à trois par Bulgroz

  1. Harivel dit :

    On ne sait rien de ces personnages qui ne dialoguent jamais, tout cela manque cruellement de folie et de décontraction et en plus c’est fatiguant à lire.

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