Comment Yann est devenue femme 1 – Amours potaches par betwo21

 

Comment Yann est devenue femme
1 – Amours potaches
par betwo21


Dans ma propre histoire, « Destinée en virage », je vous ai parlé de Yann, coreligionnaire de fac et du changement que j’avais noté chez lui. Quand nous avons, Andréas et moi, établi des relations suivies avec Yann et son compagnon Patrick, celui qui allait devenir une femme s’est peu à peu confié à moi. C’est l’histoire qui suit dont je confie la narration à Yann elle-même.

I – Amours potaches

Cette histoire commence il y a longtemps : j’étais alors interne dans un lycée du Morbihan, en terminale. Nous étions environ une trentaine dans la classe, mais divisés en deux groupes pour un certain nombre de séances : en Sciences naturelles pour 1 heure sur les 3, en Sciences physiques et en anglais (et oui, cela existait !).

Le jour où tout a pris son allure, nous étions en séance de TP de sciences naturelles et nous alternions prises de notes à nos places et regroupements autour du prof, près de la paillasse où il faisait des manipulations – le plus souvent des dissections – pour faire avancer le cours. Dans cette situation, nous étions serrés les uns près des autres et certains derrière les autres, très serrés même pour mieux voir les gestes du prof et les résultats obtenus car il nous fallait ensuite rédiger le compte-rendu de nos observations. En ce début d’avril, après les vacances de Pâques, il faisait chaud et la plupart d’entre nous n’étions vêtus que de pantalons légers – jeans ou autres – et de polos ou chemisettes (dans ce lycée il n’y avait pas de tenue obligatoire, type uniforme, l’essentiel étant d’être « correctement vêtu »).

J’étais au premier rang des observateurs et donc il y avait derrière moi au moins un autre rang. Le camarade qui me collait se frotta fortement contre moi et je ressentis nettement contre mon fessier quelque chose de dur : il avait une érection forte et, sans qu’il y paraisse, me communiquait son émoi sexuel. Je ne le repoussai pas et ainsi, pendant plus de dix minutes je sentis son sexe dur qui me meurtrissait les fesses et même, quand je bougeai et écartai par nécessité un peu les jambes, son sexe s’insérait dans ma raie culière. J’avoue que cela ne me déplaisait pas sans que je susse pourquoi je tolérais cette situation. En tous les cas, mon camarade, lui, prit rapidement conscience de ma passivité bienveillante et se mit franchement, sans que les autres ne vissent quoi que ce soit, à bouger son bassin contre le mien et de fait son sexe me parut de plus en plus présent.

Quand la petite séance d’observation se termina, je le regardai et il me fit un sourire qui ne manqua pas de m’interroger : c’était plus qu’amical et je le lui rendis. Ce camarade, Patrick, ne m’avait, me semblait-il, pas accordé jusqu’alors de faveur particulière, en dehors d’une petite tape amicale sur l’épaule quand j’échouais un peu dans une activité quelconque, et moi je ne l’avais guère regardé que comme un aîné – un an de plus – qui avait l’avantage d’être plus grand, plus développé que la plupart d’entre nous. Certes je l’admirais quand il faisait une sorte de festival dans les matchs de hand-ball ou d’autres activités physiques mais cela en restait là : je savais que ma petite taille – 1,69 mètre, définitive m’avait dit le toubib lors de la dernière visite médicale scolaire, ne me permettrait jamais d’être dans les mêmes compétitions que lui ou d’autres mais cela ne me souciait pas. Je n’avais qu’un regret, c’était que mon sexe ne s’était pas non plus développé beaucoup et que les rares fois où j’avais vu quelques-uns de mes camarades nus, même des pas très grands, j’avais nettement perçu que j’étais un peu hors norme. Mon sexe ne dépassait pas les sept centimètres, même en faible érection – je n’en avais pour ainsi dire pas – et mes testicules ne formaient qu’un tout petit sac en dessous. Au moment où commence cette histoire cela ne me dérangeait pas parce que rien dans le sexe ni dans la force physique ne m’attirait tellement j’étais accaparé par mon désir de réussir mes études et par mes lectures très classiques. Bien sûr j’entendais les histoires racontées non sans forfanterie par certains et je voyais les réactions parfois béates d’une partie de leur auditoire : cet aspect de la vie m’était étranger parce que les filles ne m’attiraient en rien sauf celles qui acceptaient d’échanger sur des connaissances scolaires ou des livres.

Ce sourire ambigu de Patrick me fit considérer les choses d’une autre manière : au bout de quelques jours je me dis que non seulement il était grand, fort et habile mais qu’en plus il était beau et sympathique et inévitablement mes yeux se tournèrent de plus en plus souvent vers lui : il arrivait que nos regards se croisent et à chaque fois son sourire reparaissait, plus qu’amical et à chaque fois, avant de détourner les yeux, je lui répondais par un sourire du même type.

Quinze jours plus tard, la même situation se présenta en TP de sciences et cette fois-ci d’emblée Patrick se positionna derrière moi, je sentis immédiatement son sexe me pousser les fesses. Les quinze minutes que cela dura j’eus l’impression de lui ouvrir un peu plus l’entre fesses et me cambrer pour mieux sentir son phallus frotter cette partie de mon corps. Alors un événement nouveau précipita les choses : avant que le prof n’ait fini sa démonstration et que l’on se séparât, Patrick se recula un peu et mit sa main droite entre lui et moi, m’empoignant carrément la fesse droite – à l’insu des autres – et me la pelota pendant tout le reste du temps où nous fûmes groupés. Je n’eus aucun mouvement de défense ou d’interdiction, je sentis de suite qu’un temps nouveau était venu.

Quand nous sortîmes du cours, je me précipitai pour être à côté de Patrick jusqu’à en arriver à me frotter à lui, jambe contre jambe, dans la cohue. Patrick me regarda et me sourit puis me murmura : « après avoir déposé ton cartable, suis-moi si tu veux… ». Bien sûr que je le voulais, ou du moins étais-je attiré par cette proposition : il y avait une demi-heure de pause (effet du travail en demi classe et d’un certain laxisme dans la gestion des grandes classes du lycée), pause que chacun utilisait à sa guise dans divers endroits du lycée : dans la cour à discuter ou taper dans une balle, dans une salle d’étude pour finir un devoir ou prendre de l’avance, dans des coins reculés pour fumer en toute illégalité une cigarette… Patrick alla vers les vestiaires du gymnase et y entra – ils auraient dû être fermés – je l’y suivis. Une deuxième porte et nous nous trouvâmes dans une pièce dite de repos. Se retournant vers moi il me dit : « Yann, je crois que je t’aime » et il m’enlaça sans me laisser lui répondre ; ses lèvres touchèrent les miennes et un long baiser (maladroit) nous unit immédiatement.

J’étais subjugué et réalisai que pendant ces quinze jours nous n’avions fait que nous préparer à cette rencontre que je ne percevais nullement incongrue : je ne savais rien aux choses de l’amour. Je sentis alors son sexe durcir cette fois-ci contre mon bas-ventre et que Patrick forçait cette pression. Machinalement je pris cela pour une invitation naturelle à découvrir cette rudesse et glissai une main pour saisir son phallus : il était énorme en comparaison du mien et d’une dureté que je ne connaissais pas jusqu’alors. Patrick sentit bien mon attirance et tranquillement se débraguetta : je découvris sous mes doigts pour la première fois un vrai sexe d’homme érigé et, à la demande de Patrick, je m’agenouillai pour y porter la bouche, sans que cela me choque : les lèvres découvrirent la douceur du gland puis la langue fit de même et après avoir bien goûté à cette chair que je découvrais, ô combien agréable, très vite je l’embouchai et commençai ce que l’on me dira plus tard être une fellation. Patrick ne me força pas, c’est moi qui imprimai le rythme irrégulier de cette gâterie, satisfaisant au mieux les sensations que ma langue, mes lèvres et mon palais me livraient. Puis je sentis que son sexe ne restait pas inactif, il se gonflait et les pulsations s’accéléraient tout au long de cette magnifique verge.

Patrick me dit alors : « attention, je vais éjaculer ! ». Comme j’ignorais totalement le sens de ce mot, je continuai à aller et venir au long de ce sexe : quelques spasmes le secouèrent alors que ma bouche était à mi longueur de cette verge et je reçus ses jets de liquides avec surprise puis avec délectation. Ma bouche s’emplissait davantage avec l’apport de son éjaculation mais je continuai à le goûter sur toute sa longueur en même temps que j’avalai par petites doses ce liquide qui avait de suite ravit par sa texture et son parfum ma langue et mon palais. Quand il eut terminé ses spasmes je compris que c’était sans doute la fin mais ne voulus pas qu’il en soit ainsi ; aussi, enserrant son fessier pour l’obliger à me laisser son sexe en bouche, je me mis à sucer et titiller son méat avec le bout de la langue. Patrick exprima son contentement : « oui, ma chérie, continue doucement, suce et lèche, c’est très bon ! ». Je ne pouvais lui répondre et lui dire que pour moi aussi c’était très bon. Quand je sentis son sexe se ramollir vraiment j’aspirai une dernière fois puis retirai ma bouche et regardai mon camarade : il était comme en extase, les yeux dans le vague. Il fallut que je me relève et que je cherche sa bouche pour le ramener vers moi : nous échangeâmes un long baiser dont il dirigea l’évolution. Quand nous désenlaçâmes Patrick me dit : « je t’ai appelé ma chérie tout à l’heure, c’est parce que je voudrais que tu sois comme une femme pour moi ; si tu m’aimes nous serons heureux ensemble ! ». Encore sous le coup de ces découvertes magiques je ne sus que lui répondre : « Patrick, je crois que je t’aime mais je ne sais pas ce que c’est qu’être comme une femme ! Mais si tu le désires, je suis à toi complètement ».

Pendant les deux mois qui suivirent ces premiers attouchements, nous ne pûmes que répéter cet acte de la fellation ; il ne s’écoulait pas deux jours sans que nous puissions nous mettre à l’écart pour nous embrasser et que je puisse le faire jouir avec ma bouche. Nous aimions cela mais sentions qu’il fallait autre chose pour sceller notre relation amoureuse. Car il y avait bien amour entre nous même s’il était caché parce que Pat m’avait bien expliqué que si nous y trouvions notre compte, notre comportement était considéré comme délictueux par l’administration du lycée et honni par les hétéros que tous les grands élèves se disaient être. Il n’empêche que tous les moments propices étaient mis à profit pour nous embrasser et échanger nos sentiments et goulûment faire mieux connaissance l’un de l’autre. Rien ne transparaissait en public si ce n’est une attention particulière quoique discrète que Patrick mettait à me protéger dans des situations où mon physique me mettait à la merci de la violence des autres. Il est vrai qu’en cette fin d’année, à l’approche du bac, certains se cherchaient des boucs émissaires pour éviter de penser à un probable échec : ma petite taille, ma « petite gueule » comme disait certains – quand Patrick ne cessait lui de me dire « ma beauté » – et le fait que j’avais laissé pousser sensiblement mes cheveux, tout cela faisait de moi une cible facile pour les grands gaillards qui avaient plus pensé aux distractions de toutes sortes qu’au travail scolaire. Quant à nous deux, nous étions d’autant plus sereins que notre liaison s’était aussi accompagnée d’une entraide pour les leçons et devoirs.

Il n’empêche, il nous manquait quelque chose que je ne savais comment exprimer mais qu’un jour Patrick m’expliqua. Le week-end qui allait venir, ses parents avec sa sœur jumelle le laissaient seul chez lui parce qu’ils allaient à une rencontre familiale mais qu’il en était dispensé pour cause de révision de bac. Nous habitions à dix kilomètres l’un de l’autre et nous pourrions, me dit-il, nous retrouver chez lui ; il suffirait que mes parents soient d’accord pour que j’aille réviser au calme dans sa maison ; « tu crois que c’est possible, Yannou ? ». Je ne voyais pas ce qui pourrait y faire barrage, mes parents étant très libéraux et très confiants à mon égard. Je lui dis que cela pourrait certainement se réaliser mais que le seul samedi après-midi serait bien court pour un travail important. « Mais, ma petite chérie – entre nous c’est ainsi qu’il m’appelait outre mon prénom – ce que je te propose c’est de rester dormir avec moi et que tu rentres le dimanche après-midi ; j’en ai parlé à mes parents, ils sont d’accord si les tiens le sont aussi ». Je lui promis d’être persuasif et d’obtenir que mes parents téléphonent leur accord aux siens. « Tu as une chambre d’ami pour moi, Pat chéri ? ». « Bien sûr, sinon je n’aurais pas pu faire la proposition mais… nous dormirons dans ma chambre : c’est l’occasion que tu deviennes ma petite femme ! » Je restai un peu interloqué et interrogateur sur le sens de cette phrase : « Pat, mon amour, dis-moi ce qui va se passer de plus entre nous, je ne te suis pas ! ».

Ce fut le moment pour moi de découvrir ce que devait être l’étape suivante dans notre relation amoureuse. « Tout sera préparé pour que nous fassions l’amour, et même avec une petite surprise » et, tout en m’embrassant aussi passionnément que d’habitude, Patrick glissa sa main droite dans mon slip, d’abord sur ma fesse puis me caressa l’anus doucement avec un doigt, pour la première fois et cette caresse me fit légèrement frémir. A ce moment-là je compris ce qu’il voulait dire : « faire l’amour ça veut dire que tu… », « Oui, ma Yannou chérie, tu seras comme une femme et ma verge entrera en toi, c’est bien ce que nous attendons depuis un moment, non ? ». Je me sentis les joues rosir et une petite larme couler, de crainte et de joie en même temps : « Mon chéri, oui, je veux être ta femme… vivement samedi ».

A suivre

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Une réponse à Comment Yann est devenue femme 1 – Amours potaches par betwo21

  1. samba dit :

    Très belle histoire, attachante et passionnante. j’envie tellement Yann….

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