L’hôtesse de l’air – 7 – La secte du bouton d’or par Air Hostess

L’hôtesse de l’air – 7 -La secte du bouton d’or par Air Hostess

Françoise promit de les accompagner, et s’engagea à leur présenter quelques amis ou amies intéressants. Elle pensait à Tim, ou à un duo, Jane et Gene, les époux n’étaient pas racistes. Nick réveillé propose de reconduire Françoise à son hôtel, les rues ne sont pas sûres à cette heure, et les taxis problématiques. Comme il se doit, Nick conduit une Bentley. Arrivé au coin de la rue, le pare-brise s’étoile, une balle se fiche dans le plafond. Un coup d’accélérateur les éloigne de leur agresseur, un piéton muni d’une carabine. Qui était visé ?

Le récit à Shannah, de son diner chez les Gathwell, interrompu à plusieurs reprises par l’état de fatigue de notre héroïne, excite prodigieusement la syrienne. Françoise désirait prendre une douche et dormir, mais sa compagne l’en dissuade.

– Je veux respirer ton corps nu, je découvrirai tout ce que tu as fait ou qu’on t’a fait, ce soir. Tu te rends compte dans quel état tu es ?
– Laisse-moi dormir, répond l’hôtesse, les lèvres de Shannah collées à son entre-jambe. Elle baise bien, la femme de Nick ? Aussi bien que moi ?

Elle n’obtient aucune réponse, Françoise dort profondément. Un brunch, faisant office de petit déjeuner et de diner réunit les deux filles et Françoise décrit brièvement le retour dramatique et l’attentat manqué. Shannah est très intéressée par la secte du gourou, elle insiste pour être présentée à Gene et à Nick. Avant cette soirée, notre jeune hôtesse aurait refusé tout net, elle voulait garder pour elle seule, le jeune anglais. Mais le dîner lui a fait perdre ses dernières illusions, elle ne refusera pas le plaisir qu’il pourra lui donner, mais il l’a déçu, moralement et physiquement. Tim séjourne toujours à Frisco avec Nikki et Jane. Souria reste à Washington à les attendre, ce sont les premiers pas de Karim, qui titube sur la moquette du palace. Françoise évoque la dernière carte illustrée de l’Oncle Gabriel, le revenant, est-il Reynecke ou Gathwell ?

Dans un coin éloigné du Bronx, une ancienne salle de danse, ou peut-être, une salle de boxe désaffectée, au milieu des épiceries orientales, des boucheries polonaises casher, des brocanteurs levantins et des officines de pari italiennes, sert de lieu de réunion à la secte du bouton d’or. Gene a admis tout de suite Shannah, dans son intimité, elle la chaperonne comme si elle avait quinze ans. Elle la serre contre elle, dès la descente de voiture. La Bentley de 1977 a retrouvé en quatre jours un nouveau pare-brise, une performance pour un véhicule de cet âge. Nick suit avec Françoise, charmeur et contrit, il tente de faire pardonner son mensonge. Une série de petites pièces précèdent la salle de réunion de l’étage. Dans la première, un moustachu filtre les arrivants, il porte sur la tête, un large boudin d’astrakan gris, d’où dépasse un haut fez de feutrine rouge, une large robe brodée tombe jusqu’à ses pieds nus, dans des babouches. Il accueille le petit groupe, avec le sourire, ces adeptes convaincus et leurs invitées sont priés de franchir la porte du vestiaire. Chacun dispose d’un casier pour y pendre ses vêtements. Dans chaque casier, une paire de babouches attend le visiteur.

Shannah bat des mains, elle s’amuse comme une folle, nue, elle embrasse la toison auburn de Gene, et comme s’il s’agissait d’un sucre d’orge, elle gobe rapidement la verge de Nick très surpris. Un grand noir, nu comme un vers, mais qui porte un turban, les introduit dans la pièce suivante. Le gourou porte aussi un turban brodé et une longue simarre de plusieurs tons. Gene, la première se met à genoux devant l’indien, qui lui impose la main gauche sur la chevelure et de l’autre ouvre sa robe brodée, dessous, il est entièrement nu. Gene toujours agenouillée saisit entre ses lèvres minces, le sexe démesuré du grand homme qui a conservé tout son prépuce. Le même cérémonial se déroule pour Nick, qui aspire avec empressement le membre tendu. Françoise suit le mouvement, l’énorme bite frémit dans sa bouche, quand elle aspire la peau du prépuce, le gland jaillit sur sa langue. Une petite tape, sert de confirmation. Shannah prend son temps, elle est en manque, depuis sa sortie de prison, elle n’a pas eu beaucoup d’occasion de rencontrer des hommes. Mais le gros homme, se retire rapidement de la bouche affamée.

Nos quatre voyageurs pénètrent alors dans la grande salle, décorée de nombreux tapis et offrant de nombreux divans à la lascivité des participants. Au grand étonnement de la française, plus de cent personnes des deux sexes, entièrement nues, sacrifient à la gloire de Vénus, ou plutôt du bouton d’or. Il s’agit en fait du gland sacré du gourou, élevé à la dignité d’un objet du culte. Il y a nettement plus de femmes que d’hommes, le contraire des speak-easys, pense Françoise. Un solide castard, au visage rougi par le soleil, s’avance vers Nick, et le saisit par la verge. A en juger par le comportement des voisins, ce geste à remplacer le shake-hand de bienvenue. La petite suite de Nick s’intègre rapidement dans un plus large groupe. Le grand gaillard, un irlandais, s’empare du jeune anglais qui s’assied sur ses genoux. Gene, Françoise et Shannah, assises dans un divan couvert de coussin, sont entourées de dames replètes et bedonnantes, mais couvertes de bijoux comme des châsses. Notre française sent confusément que Gene voudrait bien partir à la découverte de Shannah, elle cède sa place à côté de Gene. L’écossaise prend l’initiative et s’enthousiasme de ce corps juvénile et frénétique. La voisine de Françoise risque une main timide sur les seins aux pointes dressées de la française

– Puis-je me permettre ? Chez qui avez-vous fait refaire vos seins ? Ils sont merveilleux !
– Ils sont comme cela de naissance, si je puis dire, en fait, en réalité depuis mes quinze ans.

La main beaucoup plus hardie, s’aventure sur le ventre plat, descend dans le buisson du pubis et entrebâille la porte du temple. Françoise se tourne vers cette admiratrice, une quadragénaire très soignée, mais au ventre rebondi, aux seins translucides remplis de silicone, qui reposent sur des plis dispensés par une nature genreuse. Elle n’est pas belle, mais plaisante, dans ce lieu où règne une température d’étuve, elle transpire abondamment. L’odeur de la sueur a toujours un effet aphrodisiaque sur Françoise. Elle ne peut retenir un élan pour respirer les aisselles mouillées de la grosse dame, et caresser les gros nichons gonflés aussi sensibles qu’un ballon en plastique. La main chatouille son clitoris, tandis qu’une autre admiratrice pointe son museau, entre ses cuisses, et finit par introduire une grosse langue baveuse dans l’entrée du vagin. Les yeux fermés, l’hôtesse jouit, elle baigne dans l’odeur de transpiration qui évoque des étreintes puissantes, son sexe largement ouvert à la disposition des deux femmes. L’ami irlandais de Nick, le masturbe et se dispose à le sodomiser, Shannah très intéressée se rapproche et saisit la bite d’une main et de l’autre ses doigts fuselés ouvrent le passage. Gene se penche pour embrasser son mari et lui parle à l’oreille. Nick à genoux sur le large siège, lèche le sexe roux de son épouse, il lève la croupe pour faciliter l’introduction anale, debout Shannah, une jambe appuyée au dossier présente son sexe à la langue épanouie de Gene. Pendant ce temps, Françoise a renversé les rôles, elle explore les cuisses grasses de son admiratrice, elle agrippe le clitoris grassouillet dans les replis de son capuchon, et le masturbe délicatement. La dame implore un traitement plus brutal :

– Pince-moi les seins, oui, oui… comme ça mais beaucoup plus fort, fais-moi mal. Je t’en prie, tord les bouts de mes seins, je ne sens presque rien. Mord dans mon clitoris, et dans les lèvres, plante tes dents. Griffe-moi le dos avec tes ongles.

Le dos, tout sillonné de griffures précédentes témoignent des jouissances passées. Tandis que la femme gémit et répand des flots de transpiration parfumée de Guerlain, Françoise sent le ruisseau de sa propre jouissance aspiré par la bouche exigeante de la seconde matrone. Nick, au visage congestionné reçoit l’offrande du pénis du rouquin, une énorme trique, aussi grosse que longue, qui pénètre lentement dans son anus distendu. Françoise le regarde et prend conscience de la jouissance qu’il éprouve et qui modifie les traits de son visage. Les rapports dits contre nature, curieusement font jouir intensément hommes et femmes, les femmes parce qu’une grosse bite dans le colon, si elle est assez longue, n’est séparée de la naissance de la matrice que par une mince membrane élastique.

Une femme accroupie présente un vagin plissé et raccourci, l’index et le médius conjugués peuvent caresser le col de la matrice et déclenchent un violent orgasme, mais il est plus puissant encore au niveau du début de la matrice, qui ne peut être atteint que par la sodomie ou un solide godemiché. Chez l’homme, la queue du partenaire masse la prostate, l’éjaculation rapide et complète entraîne une jouissance extraordinaire. Nick transpire, Shannah attirée par le changement de son rythme respiratoire, comprend qu’il va jouir. Elle abandonne Gene, se glisse sous le ventre du mari et arrive à temps pour avaler à pleines gorgées, le sperme écumeux dont elle est si friande. Elle le partagera, ensuite, avec Gene et Françoise, les trois langues remuent l’éjaculé crémeux.

Le gourou ne tarde pas à faire son entrée. Complètement nu, il a cependant gardé son turban, qui dissimule sa calvitie, il marche très lentement, il a fixé sur son prépuce démesuré une pince métallique à laquelle pend un poids d’un kilo. Sur ses seins deux autres pinces, reliés par une chaîne, entrent dans les chairs. Il tire sur la chaîne, et sans une plainte, mais avec cependant une grimace provoquée par la douleur, il prouve une jouissance morbide. Il appelle près de lui, Gene, Shannah et Françoise. Il caresse les seins de Shannah et de Gene, tandis que Françoise dégage le long prépuce de la pince et le prenant en bouche, suce doucement la trace sanglante des dents métalliques. D’une poche damassée, le maître retire de vulgaires pinces à linge de plastique, qu’il place sur les tétons de ces dames. La douleur est vive, mais s’efface rapidement, seule persiste la sensation cuisante d’être pincé ou d’être retenue vigoureusement. Françoise retrousse le prépuce et entre en contact avec le gland, comme à son habitude, elle engloutit toute la verge, jusqu’à sa base et ses narines échouent dans le poil raide du gourou. L’odeur de bouc excite ses sens, d’une main elle tient l’organe et de l’autre, elle se masturbe. La grosse dame constellée de pinces à linge, lui écarte les cuisses et la lèche à grands coups de langue. Déjà, le gourou se dégage, c’est à Shannah qu’il dédie son offrande, une bonne lampée de sperme épais.

Dans la salle les fidèles, calquant leur attitude sur celle du maître se font flageller, fouetter. Gene explique à Françoise qu’elle a subi, enfant, une éducation anglaise, sa sexualité se déchaîne, lorsqu’elle est fessée, battue ou enchaînée. Françoise craint que la réunion ne dégénère en pulsions sadiques. Elle s’avise que Nick, un peu à l’écart, récupère et lui demande de la reconduire au Waldorf. Shannah et Gene ne désirent pas les accompagner. Elles sont les objets préférés des participants. Rhabillés, Nick et Françoise prennent place dans la Bentley, lorsqu’ils sont assaillis par des individus cachés derrière le dossier. La jeune française reconnait l’odeur âcre du chloroforme, elle se débat, un sac lui est enfoncé sur la tête, elle perd connaissance.

à suivre

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5 réponses à L’hôtesse de l’air – 7 – La secte du bouton d’or par Air Hostess

  1. Benoit de Macadamia dit :

    Je cite : Elle ne peut retenir un élan pour respirer les aisselles mouillées de la grosse dame, et caresser les gros nichons gonflés aussi sensibles qu’un ballon en plastique. » La sensibilité des ballons de plastiques, en voilà un concept insolite ! Dommage cette ânerie parce que le texte est bon !

  2. Jacquet dit :

    Une orgie diaboliquement décrite

  3. Biquet dit :

    Comme les collègues, je regrette que le texte ne soit pas davantage dialogué

  4. Bertet dit :

    Original et intéressant, dommage que le texte ne soit pas davantage aéré

  5. Burger dit :

    Quelle ambiance ! Ça m’a fait bien bander la bite ! Avec des dialogues cela aurait été encore meilleur

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