La bête par Verdon

La bête par Verdon

La bête

Qui aurait cru qu’à sa naissance
La bête avait tant de prestance
Car déjà raide et pas peu fière,
Pissait au nez de l’infirmière
Qui flattée par le compliment
N’en n’a voulu à l’intrigant
.
Puis lorsque vint l’adolescence
L’animal prit de l’assurance
Et même un peu d’effervescence
En se payant de la romance
Avec des filles qui à l’école
Etaient de plus en plus frivoles.

L’apprentissage et puis l’ardeur
En même temps que la grosseur
Entre les mains de Dames mures
Lui ont appris que la nature
L’avait doté superbement
Pour être un excellent amant.

Aucune Dame ne fut déçue
D’avoir si belle bête en con
Mais d’autres dans le trou du cul
Ont trouvé que c’était bien bon.
Toutes suçaient le machin long
En lui taquinant les roustons.

Un jour la Bête un peu vicieuse
S’est enfilée derrière une queue
Qui bien moins qu’elle vigoureuse
Semblait mollir un petit peu
En présentant sous ses couillons
Un trou fendu tout comme un con.

Et l’Animal dans ce p’tit trou
Un peu poilu mais très serré,
Jouit soudain d’un plaisir fou.
C’était la chatte avérée
D’un p’tit gars qui avait viré
Et qui n’avait pas peur du loup.

Du coup les Mecs autant que Dames
Furent le choix de ce bigame
Qui de nature généreuse
Gratifiait toutes les muqueuses
De braves gens qui aimaient bien
Se prendre la chose entre les reins.

Et trous ou chattes ambigus
Etaient toujours de la revue
Lorsque la Bête à l’affut
Sautait sur le premier venu
Qui appréciait bien entendu
D’être si bien circonvenu

.
03/04/2019

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