Le Paradis
par Mathieu
Affalé sur ma couche
Me caressant errant
En pensées en songes
Elles sont présentes
Des beautés des sylphides
Des déesses
Trop belles et trop désirantes
Tel qu’il n’y a qu’en rêverie
Si l’une s’approche
Douce voilure rousse
Et se caresse me regardant
Satin perlé de passion
L’autre s’affale à son tour
Ébène paradisiaque
Cherchant en son sein
Le plaisir charnel
La fauve se sarisse sur moi
Douceur sur mon cuir
Léchant mon intimité
Chaleur sur ma vie
Lenteur volupté
Nonchalance
Clameur piété
Connivence
J’éclate sur son faciès
Ma passion auguste
Qu’elle lèche se délecte
Et m’embrasse
La noire douceur s’uni à nous
Sa gorge elle me présente
Telle la terre nourricière
S’offre à ses enfants
Buste généreux
Délicieux délectable
Esquisse de ces terres d’asile
Tant recherchées
Jardin noir que j’embrasse
Lèche caresse
Une main sur son siège
L’autre tâtant la rousseur
Je prends retraite
Me couche sur le dos
Un spectacle s’offre à moi
Parure d’or et nuit profonde se rencontrent
Se choient et me émeuvent
Deux muses n’en formant qu’une
Des baisers Des caresses
Un mouvement
La première
De sa langue percée
Lèche avec passion
L’antre de la seconde
La seconde
De sa voix délicate
Gémit du plaisir que
Lui procure la première
Mon membre paré se sied
Se range se frotte
Il explore la rouquine
Va et vient en son fief
Pendant qu’elle déguste l’autre
L’autre qui se retourne et forme
Tel un Ying ou un Yang
Le soixante-neuf avec sa partenaire
Pénétration éternelle profonde
Escarcelles léchées sucées
Sur elle je me penche
Baiser au cou
Douce odeur de la chevelure
Je me redresse
Une main sur sa hanche
L’autre tenant sa longue toison
Recul flexion
J’embrasse la noirceur
Je lèche la rose chaleur
Je me lève
La noire se réuni à moi
Je la saisis araignée sur mon bassin
Main sur fessier souffle au cou
Sur mon membre je la fais sauter
Ravissement anhélation
Je la laisse, elle s’agenouille
L’autre s’accole à elle
Elles me lèchent me caressent
Mains sur leurs têtes
Bouches sur ma verge
Moments éphémères
Éternelle jouissance en leur visage
Réveil ardu de ce monde aisé
Retour au banal à l’absolu
Semence sur le ventre
Le souffle court
Vite s’habiller
Vers le travail s’engouffrer
Et du moins savoir qu’ailleurs existe
Le paradis
Un joli poème bien travaillé et très évocateur. Et merci à illustrateur d’avoir choisi cette belle photo dénuée de toute vulgarité
Un poéme lesbien comme on les aime bien ! Jolie photo