J’suis cocu mais content 1 – Partage de bite par Nicolas Solovionni

 

J’suis cocu mais content
1 – Partage de bite
par Nicolas Solovionni

Quand je me suis mis en ménage avec Christelle, une collègue de bureau, nous étions conscients que, très portés sur le sexe et la recherche de nouveaux partenaires, l’un et l’autre, la vie commune n’y mettrait pas un frein absolu. Nous avions donc convenu que nous tolérerions nos écarts mutuels à la double condition qu’il ne s’agisse pas de liaisons durables et que ça ne perturbe pas notre vie de couple.

C’est très beau la théorie ! Et c’est ainsi que pendant 7 ans, nous avons mené une vie de couple sans problème majeur. Ayant obtenu rapidement une intéressante promotion professionnelle, je suggérais à Christelle de rester à la maison, ce qu’elle accepta volontiers. Je trompais régulièrement ma femme, mais j’étais persuadé qu’elle n’en savait rien, J’étais également persuadé, allez donc savoir pourquoi, qu’elle, de son côté ne me trompait pas…

Qui a dit « Un homme intelligent ne rentre jamais chez lui en avance sans prévenir » ? Pour avoir oublié ce sage précepte, j’ai failli commettre une belle erreur.

Ce jour là, j’en avais fini plus tôt que prévu avec un client et n’ayant rien de spécial à faire je décidais de rentrer à la maison. Il était 17 heures. Je rentrai, je cherchai ma femme, ne la trouvai pas !

– Christelle !

Pas de réponse, mais j’entends le bruit de la douche, je vais vers la salle de bain, j’ouvre, elle pousse un cri !

– Christelle, qu’est ce qui se passe ?
– Ben, rien j’avais envie d’une douche, tu m’as fait peur.

Je la laisse terminer et rejoins le salon, un verre et une canette de bière vide traînent sur la table. Bizarre, Christelle ne boit jamais de bière. Quelqu’un est venu ! Christelle me dira qui !

Justement la voilà qui revient emmitouflée dans son peignoir.

– Comment ça ce fait que tu es déjà là ?
– Tu n’es pas contente de me voir ?
– Si bien sûr, mais je demande ça comme ça.

Je lui explique.

– Et toi rien de neuf ?
– Ben non rien ! Répond-elle

Je ne comprends pas, si quelqu’un est venu, elle devrait me le dire ! Je n’avais jusqu’à présent aucun soupçon et c’est en toute innocence que j’en ajoute une couche :

– La routine quoi ? T’as vu personne ?
– Non, pas un chat…

Et soudain son visage rougit, elle vient de réaliser la présence de la canette et du verre sur la table.

– Enfin, si… il y a un représentant qui s’est pointé, il m’a cassé les pieds, il voulait me vendre des encyclopédies. Je l’ai foutu à la porte.

Elle ment, je le sais, bien sûr on peut toujours offrir à boire à un vendeur à domicile, puis le virer après, mais je n’y crois pas. J’ai le choix entre deux stratégies : ou bien je lui mets le nez dans ses contradictions, et ça va tourner en crise conjugale, ou bien j’écrase le coup. J’opte pour la deuxième solution après avoir respiré un grand coup.

– Tous des cons les représentants, moi je ne lui aurais même pas offert à boire !
– Il avait soif !
– Bon qu’est ce qu’on mange ?
– Attends il n’est pas l’heure ! Me répond-elle toute étonnée de s’en sortir si bien.
– Je mangerais bien des pâtes !
– Pourquoi pas ?

Dès que je peux, je me faufile dans la salle de bain. J’ouvre la poubelle, je fais l’inspection des kleenex qui y sont déposés, et c’est ainsi que très rapidement j’en trouve un, enveloppant un préservatif usagé ! La salope !

J’encaisse le coup me disant que le jour où elle me reprochera mes écarts si elle arrive à être au courant, j’aurais un argument en or. Je te trompe, tu me trompes, on est quitte, et d’ailleurs n’est pas ce qu’on avait convenu plus ou moins au départ ?

Ça c’est la théorie ! Parce qu’en fait les jours suivants je me suis demandé qui pouvait bien être le salopard qui tronchait ma femme pendant que je bossais pour ramener l’argent du ménage.

Je me suis pris la tête pendant plusieurs jours, je voulais absolument savoir s’il s’agissait d’une toquade ou d’une liaison. Comment savoir ? Partant du faux postulat selon lequel les liaisons adultérines se font à jours fixes, je décidais de me mettre en faction le jeudi suivant, en milieu d’après midi. Après avoir garé ma voiture dans la commune voisine, je louais un véhicule et me postais non loin de l’entrée de mon pavillon. Je n’avais plus qu’à attendre. Vers 16 heures une camionnette se gare devant la grille. C’est le plombier ! Zut alors il y aurait donc une fuite à la maison ? Christelle a appelé le plombier alors que j’aurais peut-être pu faire moi-même la réparation. Une envie folle de l’appeler sous un prétexte quelconque afin de savoir ce qui se passe. Mais j’hésite, je lui téléphone très rarement quand je suis au travail et elle risque de trouver ça bizarre. J’attends donc, le plombier repart au bout d’une heure… A 18 heures n’ayant rien observé de particulier, je m’en vais rendre la voiture et sans me presser me voici à la maison à 19 heures.

– Bonsoir Chérie, en forme ?
– Ça va !
– Rien de spécial ? Il y a du courrier !
– Pas de courrier et rien de spécial ! Me répond-elle.

Mais pourquoi ne me parle-t-elle pas du plombier ? Elle aurait fait une bêtise qu’elle n’a pas su réparer et ne veut pas m’en parler ? A moins que ce soit lui l’amant ? Je me faufile discrètement dans la salle de bain et refait la même inspection poubelle que l’autre fois. Quand je trouve la capote, je deviens blême ! Je fais quoi ? Je fais quoi ?

– Tu n’as pas l’air bien Gaétan ?
– C’est la fatigue.

J’eus du mal à trouver le sommeil le soir, le salopard étant identifié je ne pouvais m’empêcher de l’imaginer en train de tripoter les seins et les fesses de ma femme. Je m’imaginais aussi Christelle occupée à lui sucer la queue, en train de se faire prendre dans toutes les positions, en train de se faire sodomiser… et voilà que la chose me faisait bander. Ne pouvant rester comme ça, je sollicitais madame qui manifesta le désir de dormir tranquille. Je me levais donc et allais me masturber dans la salle de bain.

Le lendemain vendredi, je devais coucher avec Julie, une collègue, pendant la pause de midi. Alors que d’habitude je prends mille précautions afin de ne pas être repéré, sans doute est-ce mon inconscient qui me poussa à lui rouler une galoche à la sortie du bureau.

– Tu es fou ! Tout le monde va nous voir !
– Je m’en fous !
– Oui, mais pas moi, me précisa la jeune femme.

Mais le mal était fait, dans les gens qui nous avait vu, il y avait Marie, une vielle peau… qui avait été la collègue de Christelle quand celle-ci travaillait encore… mais n’anticipons pas.

Je baisais ce jour là Julie avec une frénésie inhabituelle, plus préoccupé par les images de mon épouse en train de se faire prendre comme une chienne par cet abruti de plombier, que par le corps de ma jolie partenaire. Elle m’en fit le reproche.

– Décidément aujourd’hui tu es bizarre !
– Ce doit être le surmenage.

Je me réveillais le samedi matin avec une drôle d’idée : J’avais envie de regarder ma femme faire l’amour avec son amant. Le bas de la fenêtre de la chambre étant à deux mètres de hauteur, je commençais à installer négligemment une vieille chaise de jardin au pied du mur, puis pendant que madame fut parti faire une course, je pratiquais un trou gros comme une pièce de deux euros dans une lame du volet.

Le jeudi suivant j’avais hâte de me libérer, je ne pu le faire aussi tôt que souhaité, je choisis donc de garer ma voiture dans une rue adjacente et arrivait à pied à la maison. La camionnette de ce salaud de plombier était bien là. J’entrais discrètement, contournais le pavillon, constatait que les volets de la chambre avait été fermés et montait sur la chaise de jardin. Je m’approchais de l’ouverture et…

Il n’y avait pas que le plombier, il y avait aussi le voisin ! Quel salaud celui-là aussi. Et il était en train de sauter ma femme tandis qu’elle suçait la bite du plombier. Le voisin n’y allait pas de main morte faisant trembler le plumard. Ma femme était en sueur, belle, épanouie, bandante, et d’ailleurs je bandais…

C’est alors que je ne sais ce qui m’a pris, je veux décoincer mon sexe, prisonnier de ma braguette, je recule un peu, perd l’équilibre, tente de me rattraper au rebord, fait bouger le volet et me retrouve sur la pelouse les quatre fers en l’air. Je me précipite comme je peux sur le côté de la maison alors que j’entends les volets qui s’ouvrent. J’ignore si elle m’a vu, mais elle a du remarquer la chaise renversée… Je me cache, espérant qu’elle ne va pas entamer une battue, j’attends cinq minutes, personne ne sort à l’extérieur. Je détale, rejoins ma voiture et vais faire un tour. En voulant me rattraper au rebord, je me suis écorché l’intérieur de l’avant bras. Ça saigne, ma chemise est déchirée et toute tachée. Et en plus j’ai le cul de mon pantalon plein de terre. Qu’est ce que je vais raconter à Christelle ?

– J’ai glissé en sortant de la voiture, j’ai le bras tout abîmé !
– Oh, mon pauvre biquet, je vais t’arranger ça !

Un peu plus tard, je fais un tour sur la pelouse, la chaise de jardin a été retirée, Christelle n’est pas complètement folle. Mais sait-elle que c’est moi qui en suis tombé ?

Pas de plan pour le jeudi suivant, remplacer la chaise par des parpaings, pourquoi pas, ce sera plus stable ? Mais j’ai une meilleure idée : celle d’installer une micro caméra… mais bon il faut que j’aille acheter tout ça, que j’installe, ça me prend un peu la tête.

Et puis le vendredi suivant les choses se sont précipitées. Après avoir passé une heure de galipettes érotiques en compagnie de la pulpeuse Julie, je rentrais… Christelle vient à ma rencontre, et au lieu du petit bisou habituel, elle me roule un patin. Voilà qui est déjà surprenant, mais ce qu’il l’est encore davantage, c’est qu’elle n’est vêtue que d’une petite nuisette rose transparente que je lui avais offert il y a deux ans et qu’elle n’avait pratiquement jamais portée. Ses tétons dardent à travers le tissu, c’est très joli.

– Gaétan, je veux que tu me prennes comme une chienne !
– Christelle, tu es sûre que ça va ?
– Ça va très bien, je n’ai pas bu une goutte d’alcool, je n’ai rien fumé, je m’ai pris aucune médicament. Je suis simplement excitée comme une puce et je t’attendais avec impatience…
– Mais…
– Alors il faut que je fasse quoi, pour que tu viennes dans la chambre ?
– On ne peut pas attendre un peu, je suis un peu fatigué…
– Fatigué ? Ah, oui, mais ce n’est pas un problème, c’est moi qui ferait tout le boulot.

J’avoue ne pas comprendre son attitude. Une crise de nymphomanie ? Un fantasme de « revenez-y » après m’avoir trompé à tour de bras ? Je finis par céder d’autant plus que sa main sur ma braguette finit par produire l’effet voulu. Je me déshabille et elle me demande de me coucher sur le dos.

Elle attaque par une pipe classique. Christelle a toujours très bien sucé, elle suce mieux que Julie… assez vite elle s’empale sur moi et me chevauche avec frénésie. Elle monte un peu trop haut, ma bite sort de son sexe, elle la reprend avec la main, je crois alors qu’elle va la replacer… non pas tout à fait, elle la dirige vers son anus, me demande de ne pas bouger et très lentement s’empale. Bon, ce n’est certes pas la première fois que l’on pratique ce genre de choses ça mais c’est très rare, et ça a toujours été à ma demande ! Qu’est ce qu’il lui arrive ?

Ma queue introduite, elle commence à coulisser !

– Alors t’aime ça, avoir ta bite dans mon cul, hein salaud ?
– Tu m’a l’air en pleine forme !

C’est à ce moment qu’est venu le trait assassin :

– Et Julie, est-ce que tu l’encules aussi ?
– Pardon ?
– Je te demandais si tu enculais Julie ?

Je ne réponds pas, hésitant sur la tactique à adopter. Elle est quand même gonflée de me reprocher mes écarts après ce qu’elle fait de son côté.

– Tu ne réponds pas, hein salaud ! Reprend-elle en freinant le rythme de ses va-et-vient.
– Qu’est ce que tu veux que je te réponde ?
– Tu l’encules ou pas Julie ?
– Ben, non ! Mentis-je
– Et tes autres penchants dégoûtants, tu lui en as parlé à Julie, ou tu t’es dégonflé ?
– Je n’ai pas de penchant dégoûtant !
– Ah, non et quand on se pisse dessus, c’est pas dégoûtant ?
– Non, c’est un jeu.
– Et quand tu me nettoie le trou du cul, c’est pas dégoûtant, peut-être ?
– Il n’y rien de dégoûtant entre deux personnes qui s’aiment !
– Et quand je te fous un gode dans le cul, c’est pas dégoûtant ?
– Non, et d’ailleurs à ce propos…
– T’en a envie, hein, tu aimerais ça en ce moment un gros gode dans ton cul de salope ?
– Pourquoi pas ? Temporisais-je.
– Et après je te le ferais lécher ?
– Si tu veux !
– Et c’est pas dégoûtant ça peut-être ?
– Mais, non, c’est rigolo !
– Elle le sait Julie que tu te fais mettre des trucs dans le cul.
– Mais non !
– Ben alors pourquoi tu vas avec elle, si c’est pour lui faire l’amour à la papa-maman ?
– Christelle, arrête avec ça !
– Non j’arrête pas, tu n’oses pas lui dire ? Hein ? Tu as peur pour ta réputation de macho ! Mais finalement ce que tu aimerais bien c’est une vraie bite dans le cul ? Si ça se trouve, tu me trompes aussi avec les hommes, je te verrais bien en train de sucer des grosses bites…
– Arrête Christelle, je vais jouir !
– C’est pas un problème, avec moi tu peux faire tout ce que tu as envie, il suffit de me le dire et il suffit que je sois d’accord.

Elle accélère, je vais éclater, j’éclate ! Elle se retire, je vais pour l’enlacer, mais elle se dégage, puis me balance une énorme provocation :

– Quand je pense que moi, je ne t’ai jamais trompé !

Trop c’est trop, et c’est presque par réflexe que je réponds :

– Sauf avec le plombier et avec le voisin !
– Ben oui, sauf avec le plombier et le voisin… Qu’est ce que tu veux, ils ont des belles queues, elles te plairaient. Et d’ailleurs tu as du les voir, dommage que tu sois tombé, tu les aurais encore mieux vu.
– Bon, Christelle il faut qu’on cause !
– Ben c’est ce qu’on est en train de faire, non ? Je constate simplement que tu n’as pas respecté nos accords, moi je baise mais je n’ai pas de liaison, toi tu en a une.
– Mais non !
– Tais toi, je sais tout… alors, juste une question, ça t’intéresse que je demande le divorce ?
– Mais pas du tout, pourquoi cette question, c’est dans tes intentions ?
– Pas pour l’instant. Mais je vais te demander deux choses : La première c’est de prendre tes distances avec Julie, c’est possible ça ?
– C’est possible, oui, mais toi tu vas prendre tes distances avec tes deux zigotos.
– Non parce que je te le répète, ce n’est pas une liaison et d’ailleurs pour te le prouver, je vais te demander la deuxième chose…

Sa parole reste un moment suspendue…

– C’est de te joindre à nous !
– Tu es folle ?
– Non, je leur en ai parlé, le voisin serait ravi que tu lui suces la bite, le plombier est un peu plus réticent mais il n’a pas dit non.
– Tu es vraiment atteinte !
– Je te laisse réfléchir.

A table, nous avons parlé d’autre chose, et j’avais du bricolage à faire le week-end, ce qui fait que nous n’avons ni l’un ni l’autre abordé de nouveau le sujet. J’étais partagé, laisser tomber Julie qui commençait par être collante n’était pas une mauvaise idée, d’autant que je pourrais facilement trouver à la remplacer… Mais c’est bien sûr la seconde proposition qui me préoccupait. D’un côté accepter me plaçait dans le rôle du cocu qu’on humilie. De l’autre la perspective de voir ma femme se faire baiser à quelques centimètres de mes yeux, et avoir la possibilité d’assouvir mes fantasmes bisexuels ne me laissait pas indifférent. Le dimanche soir, Christelle me demanda :

– Alors on fait ça jeudi après-midi ou tu préfères un autre jour ?
– On va dire Jeudi, mais je ne suis pas encore bien sûr !
– Je vais t’aider, le voisin est quelqu’un de très bien, l’autre on fera avec. Je saurais faire… Compte sur moi; ce sera moi qui dirigeras les opérations en cas de cafouillage.
– Mouais…
– Mais attention, rien avec Julie en attendant Jeudi, je serais au courant…

Cette dernière condition ne fut pas trop difficile à remplir, Julie ayant pris une semaine de vacances.

Le jeudi suivant, je pris donc mon après midi. Christelle m’avait demandé de n’arriver que vers 16 heures, après que les deux autres soient arrivés, afin qu’elle puisse mettre un dernier pli à « l’organisation de la chose. »

Le voisin, Philippe travaille dans la restauration d’entreprise, il est donc libre assez tôt dans l’après-midi et rentre avant son épouse… Voilà une situation qui peut être pratique ! Je ne l’ai jamais fréquenté, juste bonjour bonsoir, mais il a un abord sympathique, la quarantaine petite barbiche, bonne bouille. Gilbert, le plombier approche la soixantaine, cheveux (du moins ce qui lui reste) blancs et grosse moustache assortie, une bonne figure de bon vivant.

Christelle m’accueille, radieuse, elle a remis la nuisette de l’autre jour, sauf qu’aujourd’hui elle n’est pas nue en dessous.

– Bonjour mon chéri ! Me dit-elle avant de m’embrasser.

Et elle fait les présentations.

– Voici donc Gaétan, mon petit cocu ! Philippe et Gilbert, avec qui j’ai fait des choses un peu coquines.

Je serre la main des deux zouaves, le plombier est mal à l’aise, mais mal à l’aise, ce n’est rien de le dire, par contre, le voisin lui, il assume :

– Je voudrais vous féliciter, ainsi que Madame pour votre ouverture d’esprit ! Si seulement tout le monde était comme vous il y aurait moins de problème.
– Ce n’est pas toujours facile de faire évoluer les mentalités ! Répondis-je histoire de dire quelque chose d’un peu profond.
– Alors dites-moi, Christelle m’a dit que vous étiez un peu bisexuel ? Reprend-il.
– Bisexuel, c’est un grand mot, mais disons que je n’ai rien contre le fait de faire des trucs avec des messieurs, si l’ambiance s’y prête.
– Tout à fait d’accord avec vous ! Mais l’ambiance, on peut la créer, non ?
– On peut essayer, Oui ! Répondis-je.
– Alors d’accord, on va essayer ! Intervient Christelle.

Elle vient alors s’intercaler entre Philippe et moi, et pose chacune de ses mains de façon ostensible sur nos braguettes respectives. Je ne tarde pas à bander. Les fermetures éclair se défont sous ses mains expertes, Elle farfouille dans les caleçons, c’est la bite du voisin qui jaillit de sa cachette la première. Joli engin. Christelle la branlotte un petit peu, puis s’occupe de moi. Nous voici tous les deux la bite à l’air, elle nous fait signe de nous rapprocher. Et voilà que de façon presque naturelle, nous nous mettons à nous masturber mutuellement.

Christelle nous laisse et se dirige vers le plombier, blanc comme une craie, elle lui touche la braguette à son tour, mais il ne réagit pas, ou du moins pas comme prévu.

– Je vais peut-être vous laisser, je ne suis pas très bien. Objecte-t-il.
– C’est vrai que t’es tout pâle, constate ma femme.
– Oui, je vais rentrer m’allonger…

Il s’en va en grommelant un au revoir à peine audible.

– Et oui ça s’appelle la différence entre la théorie et la pratique ! Commente Philippe.
– Continuez donc messieurs, nous encourage Christelle.

Spontanément nous reprenons chacun la bite de l’autre dans notre main.

– Ton charmant cocu a une très belle bite, me donnes-tu l’autorisation de la sucer ?
– Je croîs que vous seriez contrarié tous les deux si je t’en empêchais, non. Allez suce lui sa bonne queue.

J’aurais préféré le contraire, mais dans une party il faut faire des concessions, me faire sucer par un homme ne me dérange pas, d’autant que la plupart du temps ils font ça très bien, mais le plaisir est purement physique, pas cérébral.

– On va peut-être aller dans la chambre, on sera plus à l’aise ? Propose Christelle.

On y va, on se met à poil tous les trois, et Philippe attaque de nouveau ma queue tandis que Christelle pompe la sienne.

Je suis dans une disposition un peu contradictoire, d’un côté je suis excité comme un pou, de l’autre, j’aimerais bien inverser le rôle que je tiens actuellement.

– Arrêtes un petit peu ! Demandais-je à Philippe qui obtempère.
– Pourquoi, tu veux déjà jouir ? S’étonne Christelle, un grand sourire aux lèvres et la bite de son amant dans sa main.
– Non, mais…
– Tu veux qu’on change un peu ?
– Ben oui !

Du coup c’est Christelle qui vient me sucer, Philippe lui prodiguant pendant ce temps un cunnilingus. Le sexe de l’amant de ma femme est trop loin, je ne peux y accéder… Pas grave on attendra.

Ce salopard arrive à faire jouir ma femme en moins de cinq minutes, elle ne cherche pas à le cacher et pousse des cris de lionne en chaleur ! Il la caresse avec tendresse, et sollicite un french kiss qu’il obtient sans problèmes… Je me sens de plus en plus cocu…

De nouveau Philippe s’intéresse à ma bite dont il vérifie la bandaison d’une douce caresse manuelle.

– Tu me la mets dans le cul ? Me demande-t-il.
– J’aurais préféré le contraire… répondis-je.
– Et bien on fera le contraire après, on a le temps ! Intervient Christelle. Pour l’instant prépare-lui bien son petit cul.

Bon, cette séance ne se passe pas du tout comme je l’avais imaginé… Et l’autre, pas gêné, qui me présente son troufignon en écartant ses fesses.

– Lèche-lui le cul ! Me dit Christelle.

Ce n’est pas le cul que je veux lui lécher, c’est la queue… mais bon « quand faut y aller, faut y aller ! » et après quelques secondes d’hésitations puis d’accoutumance, je prends plaisir à lui pratiquer une jolie feuille de rose. Quand son anus est devenu bien baveux, ma femme me demande de lui mettre un doigt. Allons-y pour le doigt, c’est qu’il à l’air d’aimer ça le voisin, le voilà en train de pousser des petits cris de satisfaction. Christelle me passe la capote, je l’enfile, j’approche mon sexe de sa cible, je force un peu, ça commence à entrer, je force encore, ça y est je l’encule, ce salopard ! Et j’y vais de mes va-et-vient !

– Ça va, il t’encule bien, mon petit cocu ? Lui demande ma femme tout en lui branlant la bite.
– Oui c’est bon !
– T’aimes ça, hein, gros cochon ?
– Ah, oui, j’adore me faire enculer !
– Vas-y chéri, encule-le bien ! Hummm… qu’est ce ça m’excite de vous voir faire des trucs de pédés ! Vas-y bourre le bien, enfonce lui bien ta bite dans le cul !

Je fais ce que je peux, mais je me prends au jeu… Je suis de plus en plus excité, et si je ne me contrôle pas, je vais jouir de suite, ce qui est peut-être embêtant pour la suite… Je préviens Christelle.

– Calme-toi et retire toi, on n’est pas pressé.

Je fais comme ça, Philippe est aux anges, il me regarde avec l’œil coquin. Son visage se rapproche du mien. J’ai l’impression qu’il a envie de me rouler une pelle… Au secours ! Ça va pas, non ! Je veux bien sucer des bites, je veux bien me faire enculer, mais embrasser un mec sur la bouche ! Jamais !

– Tu m’as bien baisé ! Me complimente le zigoto.

Surpris de cette réflexion que je n’attendais pas, je ne réagis pas quand son visage s’approche davantage, sa langue cherche ma bouche. J’entrouvre la mienne. Nos langues se mêlent, je viens d’embrasser un mec. J’aurais pourtant juré que jamais… mais il ne faut jamais dire jamais… mais bon dieu, pourquoi j’ai accepté ? Pour lui faire plaisir ? Pour faire plaisir à l’amant de ma femme ? Quelque chose ne tourne pas rond… mais qu’est ce que ça peut foutre.

– A ton tour de le sucer ! Me propose Christelle.

Ben, tiens, je vais me gêner… Cette queue qui me nargue depuis tout à l’heure, je la prends délicatement dans ma main, lui imprime une légère caresse, puis devant les yeux étonnés de ma femme, la prend en bouche. Une éternité que je n’avais pas fait ça… Avant notre mariage dans un sauna… je la suce des lèvres et de la langue, je tente de l’entrer complètement dans la bouche, mais ce n’est pas si facile, je goûte un peu aux testicules, mais j’apprécie modérément et revient lui astiquer le gland comme j’ai vu le faire dans les films X.

– Tu suces bien ! Commente l’énergumène.
– Tu as vu comme je suis gentille avec toi, je t’offre la bite de mon amant… tu en trouveras des comme moi !

Christelle a toujours eut une pratique de la plaisanterie très spéciale. Elle s’est placée derrière moi et tandis que je continue ma fellation, elle me prodigue une magnifique feuille de rose sur mon anus qui s’ouvre de plaisir.

– Son cul est prêt, tu peux y aller ! Confie-t-elle à Philippe… il a l’habitude, je lui fous régulièrement des godes dans le cul, n’est-ce pas, mon petit cocu ?
– Et même que j’adore ça !

Les choses vont vite, je me mets en position, l’autre aussi, le morceau est de bonne taille, mais mon anus finit par l’absorber. Putain que c’est bon ! Déjà j’espère que cette petite séance ne sera pas sans lendemain. Je frissonne de plaisir, c’est trop bon.

– Vous êtes deux beaux enculés ! Constate Christelle.
– Ben, oui ! Répond Philippe, il y en a qui ne savent pas ce qu’ils perdent.
– Occupe-toi de mon cul, maintenant ! Demande ma femme.

Le voisin décule, moment pas trop top, avec cet impression de l’anus qui ne veut plus se refermer… Il est déjà dans le cul de ma femme et s’active comme un damné. Christelle m’a pris en bouche… Je sens que je vais éclater. J’éclate… une jouissance intense, longue et profonde. Ma femme hurle, le voisin décharge à son tour. Nous voici tous les trois sur le plumard, épuisés. Un silence un peu lourd s’installe, que Christelle rompra :

– Ça va, les mecs ?
– Bien sûr ! Avoua Philippe, je ne vous remercierais jamais assez, tous les deux pour cette séance.
– Tout le plaisir était pour moi ! Répondis-je à mon tour, m’efforçant d’être aussi diplomate que mon inhabituel partenaire.
– On se découche une bouteille de champ ? Propose Christelle.
– Non, il faut que je rentre, reprend le voisin, ma femme ne va pas tarder à rentrer.
– Si elle savait ! Sourie ma femme.
– Oh, c’est quelqu’un d’assez ouvert… je ne vais pas lui raconter ce qu’on a fait cet après-midi, mais je peux toujours lui raconter que vous n’avez rien contre l’échangisme… Vous n’avez rien contre les femmes, Christelle ?
– Non, non.
– Alors, si on se programmait un petit truc à quatre prochainement ?

(À suivre, forcément…)

Ce récit à eu l’honneur d’être 3ème prix de la meilleure nouvelle pour 2008

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20 réponses à J’suis cocu mais content 1 – Partage de bite par Nicolas Solovionni

  1. Williamf dit :

    J’ai fait ça aussi, mais c’était pas devant ma femme, mais devant ma mère
    (merci de ne pas effacer ce message, je suis majeur, merci)

  2. Gilles18 dit :

    Récit très bandant. Si quelqu’un veut se faire sucer quelque soit son âge, je me ferais un plaisir. J’adore sucer et il paraît que je le fais très bien. J’ai aussi de jolies petites fesses accueillantes pour ravir les sodomisateurs.
    http://wp.vassilia.net/wp-content/uploads/2023/02/Gilles18.jpg

  3. apijo54 dit :

    la deuxième partie est la plus intéressante , sucer et baiser de toutes les façons un autre homme devant sa femme qui participe est un rêve

  4. Muller dit :

    Quel auteur ce Solovionni, non content de nous balader dans l’espace au long d’une saga sensuelle, le voilà revenu sur terre déclinant à sa façon l’un de nos fantasmes préférsé

  5. Darrigade dit :

    L’un des meilleurs récits de ce site par l’un des ses meilleurs auteurs. A chaque fois que je le lis l’excitation est la même 😉

  6. Sapristi dit :

    Ce teste est un régal, le fantasme est super intéressant, c’est bien écrit, c’est décontracté et surtout qu’est-ce que c’est bandant !

  7. Dora dit :

    Excellent, très bon récit !

  8. Eddy dit :

    La suite paraît aujourd’hui ! Et elle devrait vous plaire
    J’suis cocu mais content 2 Partie presque carrrée

  9. Pinel dit :

    Il n’y a que dans les fantasmes et les histoires qu’on est content d’être cocus. Ce fantasme est débile

    • Eddy dit :

      Détrompez-vous, le fantasme est courant et classique, il se nomme le candaulisme, et je pense que ce récit l’explicite fort bien.

      • Verdon dit :

        oui c’est vrai, il y a des couples qu’on côtoie ou que l’on croise, qui se livrent sereinement à ces petits jeux sans laisser rein paraître ni sans se défaire pour autant. La Dame profite de la satisfaction de son cocu qu’elle adore car ça lui permet de vivre des aventures extra (ou plutôt intra) conjugales sans infidélités et sans complications.

  10. dunlop dit :

    C’est vraiment très bon, j’ai bien bandé à cette lecture.

  11. Verdon dit :

    Pas mal cette histoire. Je la trouve bandante bien qu’un peu invraisemblable quoique très bien réalisable. En tout cas ça reflète bien l’esprit que l’on trouve entre gens sincèrement libertins qui savent gentiment être cocus et infidèles et partagent une bissexualité flatteuse menant à une plus grande décontraction.

  12. kevin dit :

    Je n’ai pas trouvé la suite, dommage de rester sur sa faim.

  13. Alban dit :

    Bravo! j’ai lu ce texte avec beaucoup d’intéret. Je viens de constater que tu en as écrit
    d’autre que je lirais un peu plus tard. J’ai moi même écris un peu. J’ai une femme qui était très salope dans les années 70 et j’ai commencé à raconté qqus unes de nos aventures. Avec une certaine nostalgie d’une époque ou le foutre jaillissait ailleues que dans une capote.
    Cordialement
    ALBAN

    • Nicolas Solovionni dit :

      Bonjour !

      Merci pour ces appréciations, l’histoire à laquelle tu fais illusion est inventé de toutes pièces, un lecteur m’ayant demandé d’écrire sur ce sujet.
      J’ai essayé et je me suis pris au jeu, je ferais sans doute au moins une
      suite.
      J’ai lu tes propres aventures, le coté excitant est renforcé par la présence
      de ces petites photos noir et blanc qui donnent un aspect « reportage vécu »,
      j’attends la suite
      Cordialement
      Niko

      • Alban dit :

        Bonjour,

        Merci d’avoir répondu a mon message.
        En ce qui me concerne c’est vraiment du vécu et les photos sont bien celles de
        ma femme. J’ai eu la chance d’être « Cocu et content » un cocu consentant comme
        aurait dit ma femme qui pendant plus de 10 ans a eu une sexualité débordante, au
        delà des normes habituelles qui l’a même amenée à consulter une gynéco.
        Parfois en me relisant, je me dis que si je lisais ça écrit de la main de
        quelqu’un d’autre je penserais que tout est exagéré et pourtant…..
        Je te remercie de t’etre penché sut ma prose, je suis actuellement en train
        d’écrire la suite.
        Cordialement
        AlBAN

        Voici 2 photos de mon épouse

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