Je suis une serveuse 16 – Fin de soirée chez Sophie – partie 1 par Trinity

 

Je suis une serveuse
Chapitre 16 – Fin de soirée chez Sophie – 1ère partie
par Trinity

Une fois sorti du DUO, je me sentais bien dans ces dessous. Nous étions bras dessus bras dessous avec Sophie, bref un bonheur nouveau, empreint de douceur, d’inattendu et de plaisir. Je sentais que mon sexe commençai à gonfler, il se sentait à l’étroit dans ce petit bout de tissu. Sophie parlait de chose et d’autre, et au bout de cinq minutes, nous étions en bas de chez elle.

– Alors tu montes Eric ?
– Si tu veux bien de moi, oui.
– Allons-y.

Je la suivais, elle était réellement excitante, je pouvais admirer la lisière de ses bas noirs, une accroche du porte-jarretelles, et même de temps à autre une partie de ses fesses blanches. Je passais mes mains sous sa jupe. Elle se retournait, et m’embrassait avec fougue dans les escaliers. Arrivés sur le palier du second, elle me poussait alors contre le mur, fourrait sa langue dans ma bouche. Je ne restais pas inactif, la pelotant à loisir, passant mes mains sur ses hanches, empoignant un sein.

Sophie a fait alors passer mon tee-shirt par-dessus ma tête : je me retrouvais en soutien-gorge dans cet escalier. Il était plutôt tard, et j’étais très excité, il n’empêche que la peur d’être surpris commençait à poindre. Pas le temps de réagir que déjà mon pantalon suivait le tee-shirt par terre. Sophie m’embrassait partout, elle semblait déchainée. Je la laissais faire, dépassé une fois de plus par les évènements. Elle interrompit d’un coup l’étreinte, ramassait mes affaires, et reprit l’ascension des marches. Je ne pouvais que la suivre. Elle allumait la lumière, je ne savais pas où me mettre. Elle me regardait, semblant satisfaite du résultat. Nous arrivions devant sa porte d’appartement. Elle prenait son temps pour ouvrir la porte d’entrée.

– Ah, j’oubliais Erika, tu veux bien descendre pour prendre mon courrier ?
– Tu es folle, tu te rends compte de ce que tu me demande, je suis en sous-vêtements féminins.
– Mais si tu acceptes, tu auras une belle récompense, et puis si je le désire, je rentre en vitesse et je te laisse là, sans défense, en dessous de femme. Allez fonce ; prends ces clefs et redescends.
– Tu as tout manigancé, c’est nul.
– Arrête ton char Erika. Tu ne le regretteras pas.
– J’y compte bien.

Je pris les clefs et descendis les deux étages rapidement, en priant de ne croiser quiconque. Après avoir récupéré le courrier, je remontais vers l’appartement de Sophie. Arrivé au second, la porte était fermée à clef. Je tapais doucement. Sophie apparut dans l’ouverture, feignant la surprise :

– Oui mademoiselle, vous désirez ?
– Peux-tu me laisser entrer s’il te plaît Sophie.
– Mais bien sûr, avec plaisir.

Je rentrais donc dans cet appartement : il était cossu, décoré avec goût. Je repérais un canapé d’angle en cuir, ne sachant que faire, je me dirigeais vers lui. Sophie me rejoignit, d’une démarche qui me fit oublier les cinq dernières minutes. Elle s’asseyait à mes côtés, et entrepris un baiser fougueux, tout comme dans les escaliers. Elle était réellement excitante, sexy et désirable. A ce moment-là, je ne faisais plus attention à ma tenue plus que féminine. J’étais bien, simplement bien. Interrompant notre étreinte :

– Que penserais tu de boire un petit verre avant de passer une belle nuit ensemble, entre filles ?
– Oui, ce serait bien, j’ai besoin d’un remontant, merci.
– Mais c’est toi qui va nous servir à boire chérie, il faut que j’admire tes dessous. Mais avant il me vient une autre idée, viens !

Je la suivis dans une pièce qui semblait être un dressing. Là, se trouvait d’innombrables tenues, paires de chaussures, bottes, accessoires, que du bonheur de féminité à l’état pur, je ne savais pas où donner de la tête. Sophie se dirigeait vers une boite à chaussures, sortit une paire d’escarpins noirs, avec des talons moyens, 4 à 5 centimètres, munie de brides à la cheville, comme j’adore voir porter par les femmes dans la rue.

– Essaies-les, ils doivent t’aller, la pointure est juste une taille en dessous de la tienne.
– Bien.

Je passais le premier escarpin, en effet, il était un peu juste mais cela ne me faisais pas mal du tout, et le fait d’avoir des bas facilitait l’entreprise. Je fermais la bride. Je passais le second et me relevais doucement.

– Voilà qui est beaucoup mieux. Allons maintenant à la salle de bains, j’ai quelques petites rectifications à faire.

Je la suivais, trottant assez adroitement sur ces nouveaux escarpins. Je m’étonnais de la facilité de déambuler de la sorte. Arrivées dans la salle de bains, Sophie me fit asseoir sur un tabouret, face à un miroir. Je voyais une femme debout, et un semblant d’homme-femme assis.

– J’ai envie d’aller un peu plus loin avec toi, si tu le veux bien, je suis sûre que tu en meures d’envie toi aussi ?
– Tu sais Sophie, depuis quelques temps je ne sais ce que je désire au plus profond de moi, le côté féminin m’enivre, mais mon éducation m’empêche de me libérer totalement.
– Laisses toi aller, nous sommes toutes les deux, seules, personne ne te juges ce soir, il n’y a que toi et moi. J’aimerais vraiment que tu te détendes, que nous passions toutes les deux une soirée inoubliable. Es-tu d’accord ?
– Oui, je veux bien Sophie, je te trouve vraiment sympa de me faire vivre cela, c’est spécial mais très agréable.
– Alors, c’est ok, à partir de maintenant, et ce jusque ce soir 20 heures (il était 1 heure du matin), tu feras ce que je te dirais de faire, tu ne le regretteras pas, et moi non plus.
– J’en suis sûr, je suis bien avec toi Sophie !
– Moi aussi Erika, une fille avec un petit plus, c’est nouveau pour moi, mais je sens que cela va me plaire. Aller, au travail.

Sophie prenait donc les commandes pendant quelques heures, et mon avenir proche dépendait de son bon vouloir. Elle commençait par sortir une trousse de maquillage fournie par d’innombrables crayons, gloss et tout le nécessaire. Rapidement, je me retrouvais à nouveau fardée, après m’avoir passé un fond de teint naturel, les cils allongés par du mascara noir, les lèvres agrémentées d’un rouge lumineux, de l’ombre à paupières marron puis tirant sur le noir, de l’eye-liner noir.

Ensuite, Sophie se reculant pour admirer son travail, elle revint pour continuer : elle me posait une perruque brune, coupée court, dans le style de Faye Dunaway dans Bonnie and Clyde. Elle la fixait avec des pinces. Je me laissais faire, regardant ma transformation. Je me trouvais de plus en plus féminine, bien plus femme qu’en Trinity tout à l’heure, moins androgyne. Sophie continuait en me parfumant, ce parfum était d’ailleurs envoutant, terriblement féminin. Je me regardais dans le miroir et ne me reconnaissait plus du tout : j’étais devenue une véritable femme, sexy à souhait, avec un regard de braise et une bouche pulpeuse.

– Enlèves ces dessous, cela n’ira pas avec ce que tu vas passer par la suite, j’arrive.

Sophie sortie, j’ôtais les escarpins afin d’enlever les bas tops blancs, je me levais pour retirer le string blanc, et enfin le soutien-gorge le rejoint sur le dos d’une chaise. Je me rassis en attendant Sophie, non sans admirer son travail : décidément, elle avait du talent pour la transformation. Elle arrivait, les bras chargés de sacs et de cartons.

– Voici tout le nécessaire de ce soir pour nous deux, entre femmes …Nous allons commencer par toi, puis je me changerais rapidement pour te rejoindre.
– D’accord Sophie.
– A partir de maintenant, tu dois m’appeler Mademoiselle Sophie, et tu te prénommeras Erika, c’est bien compris !?!
– Oui, Mademoiselle Sophie.
– Bien, je remarque que cela rentre vite.

Sophie posait tous ces paquets sur une desserte non loin de là. Il y avait surtout des tenues. Elle me regardait et après un léger sourire me présentait une jupe droite noire, toute simple, type jupe d’un ensemble tailleur, ce qui fût le cas puisque la veste arrivait elle aussi, une veste noire cintrée. Elle me tendait ces vêtements, m’ordonnant de rester nu pour le moment. J’obéissais, dans l’attente d’un autre ordre. Sophie sortait une superbe gaine porte-jarretelles noire en dentelle, assortie à un soutien-gorge et un string. Avant de me tendre ces articles, elle ajoutait une paire de bas encore dans leur pochette ainsi qu’une boite à bijoux et un sac à main. Je prenais le tout, restant sans bouger, attendant ses ordres.

– Vas-y, passes soigneusement le tout, tu peux remarquer que je ne me moque pas de toi, toutes ces choses sont de premier choix, tu te sentiras véritablement FEMME dans ces tenues.
– Bien Mademoiselle Sophie.

Je posais le tout et commençais à me vêtir. Comme je m’y attendais, les bas ne tenaient pas seuls, il s’agissait de véritables bas nylons, de couleur noirs, avec une couture à l’arrière, un talon cubain, comme je les adorais sur les jambes de mon ex. Là, c’est moi qui allais les passer sur mes jambes lisses. Sophie me dit d’ouvrir la boite à bijoux : j’y trouvais une paire de boucles d’oreilles en clip dorées, un collier en or avec un pendentif en forme de cœur, ainsi qu’un bracelet en or lui aussi. Je remarquais enfin une chaine de cheville en or que je devrais passer après avoir enfilé les bas. Ce que je fis dans la foulée. Les mains tremblantes, je les ôtais du paquet, les déroulais, et enfin les passais sur mes mains, faisant attention de ne pas les filer, comme si j’avais fait cela toute ma vie, c’était quasi-naturel, je n’en revenais pas, et Sophie s’en amusait. Je passais aux choses sérieuses en les enfilant soigneusement sur mes jambes, les lissant au fur et à mesure, vérifiant que la couture suive bien la courbe de mes mollets. Avant d’enfiler le second, je me rendais compte que si je ne passais pas la gaine porte-jarretelles, il allait tomber naturellement. Je passais donc la gaine sur mes hanches, avant d’accrocher ces superbes bas soyeux à l’aide des attaches, au nombre de quatre par jambe.

J’enfilais le second bas, les sensations semblaient décuplées, je flottais au-dessus de mon enveloppe charnelle, je vivais un rêve éveillé. Je passais le string plus que séduisant, il cachait malgré tout mon sexe, qui étrangement restait au repos. Puis vint le tour du soutien-gorge, les escarpins ainsi que la chaine de cheville. Sophie me tendait une paire de faux seins en silicone et un chemisier blanc, presque transparent et enfin je passais la veste de tailleur noire. Après avoir fait tout cela, je me retournais, ne pouvant m’empêcher de m’admirer à nouveau dans le miroir. Je semblais tout droit sorti d’un film où la fille finissait toujours par passer à la casserole. Une vraie secrétaire allumeuse, comme on en croise de temps en temps. Mais ce soir, c’était moi la secrétaire !

A suivre

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Une réponse à Je suis une serveuse 16 – Fin de soirée chez Sophie – partie 1 par Trinity

  1. Caredas dit :

    ça se traine, ça se traine

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