J’aime par Verdon

J’aime par Verdon

J’aime

J’aime ces Ménagères joliment grassouillettes,
Aux seins volumineux et aux fesses replètes.
Qui ont le nez fripon, la bouche vermillon
Et dans le creux des jambes un joli calisson.
J’adore faire barboter mes lèvres en ces endroits
D’où s’écoule la sève de leurs charmants émois
Et la bave amoureuse de leurs balbutiements
Quand le baiser déclenche tant de gémissements.

J’aime voir accroupie une bonne pisseuse
La jupe relevée, trou du cul au grand air
Libérant sa vessie de façon généreuse
En un grand bruissement et sans faire de manières
Comme femelle au pré qui sans aucun souci
Pisse au nez de son mâle quand ça lui prend l’envie.
Et diable ! Quand on voit Dame qui fait pipi
Ça vous donne l’envie d’aller faire des folies
En allant s’abreuver au goulot de la source
D’où jaillissent dorées de si bonnes ressources !

J’aime entrouvrir l’écrin satiné de leur cul
Afin d’y déguster de ma langue goulue,
La vague déferlante de saveurs délicieuses
Qu’ont laissées ses amants, de façons outrageuses.
J’aime pointer l’index au fond du doux étui
Et fesser la vilaine s’il ressort plein de suie,
A charge de l’ingrate d’astiquer l’indiscret
Faute d’avoir avant dépoussiéré sa raie.

J’aime flatter ces Dames lorsque bien disposées
Elles s’offrent, merveilleuses de façon très osée.
J’aime les cris qu’elles poussent quand pousse mon élan
Et que tant déchainées par la chose qui entre
Elles en veulent encore, oubliant le tourment
Emportées par le bien qui leur emplit le ventre.
J’aime sentir sous mon corps un joufflu qui s’affole
Lorsque mon vit s’enfonce au fond de ses viroles.

Mais je raffole aussi en écrivant ces vers,
Une main sur ma plume et l’autre sur ma pine,
Imaginer l’époux, au cours de cette affaire,
Libertin confirmé ou cocu patenté
Qui jouit du spectacle offert par sa coquine.
Libre à lui, s’il lui plaît, de la tirebouchonner
En occupant la place que j’ai abandonnée
Chargée bien entendu de mes humanités
Qui de son cul s’échappent en larmes argentées
Qu’un bon cocu se doit de boire à satiété.


(25/03/2018)

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Une réponse à J’aime par Verdon

  1. Chafoin dit :

    Un peu à la manière Pierre Louÿs ;joliment tourné

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