Hôtel des Sources par Estonius

Toute ressemblance avec un authentique hôtel qui s’appellerait Hôtel des
Sources (ça doit bien exister) n’a strictement aucune importance !)

Evy a 30 ans. Pas trente et un ou trente deux, non juste trente. Et elle les
a aujourd’hui !

J’entends le chœur des lecteurs : « Encore une histoire d’anniversaire ! »

Oui certes ! Mais les variations sur le sujet ne sont pas complètement
épuisées.

Présentons un petit peu Evy : C’est une personne assez réservée, la peau
claire, brune aux cheveux mi-longs et légèrement bouclés, les yeux verts, un
visage que je qualifierais d’intéressant, un joli sourire. Plutôt grande, et
plus en seins qu’en fesses.

Son compagnon, c’est Armand, un homme très dans la moyenne, ni beau ni laid,
ni gros ni maigre. Ce n’est pas un étalon, mais il se débrouille et il a
toujours plein d’idées. Hélas les idées restent souvent dans les cartons de
ses neurones. Il est souvent difficile à ce couple de faire ce qu’il veut
chez lui. Si les enfants ne sont pas un vrai problème, (un emploi du temps
ça se gère) il faut savoir qu’ils hébergent la mère d’Evy, devenue
semi-handicapée suite à une maladie. La bonne femme remercia le couple à sa
façon en se révélant collante, curieuse, omniprésente et la reine des
empêcheuses de tourner en rond.

Quand elle apprit qu’ils ne rentreraient pas de la nuit, elle a fait une
crise :

– Je ne vois vraiment pas pourquoi vous ne fêteriez pas cet anniversaire à
la maison… et patati et patata…

Crise de larme ! Ce n’était pas la première fois et d’habitude de guerre
lasse, ils cédaient la mort dans l’âme. Pas cette fois ! Tout avait été
organisé. Le livreur de pizza viendrait livrer le dîner aux gosses et à la
belle-mère. La voisine passerait vers 22 heures pour voir si tout allait
bien, et repasserait le lendemain matin avant de partir au boulot ! Ils
avaient emmené leur portables mais avaient bien précisé à la petite famille
qu’il était très mal vu de s’en servir à l’opéra, et que toute façon dans le
métro ça ne passait pas. Exit donc les portables, on ne les rebrancherait
que le lendemain.

Bien évidemment, Evy ignorait tout du programme que lui réservait Armand,
elle adorait les surprises et disait ne rien vouloir savoir, mais par des
recoupements divers et par intuition, elle savait qu’il y aurait au moins
trois moments forts, le restaurant, l’opéra, et sans doute une séance de
radada qui pour une fois romprait avec la monotonie habituelle.

Ils avaient pris chacun de leur côté leur après-midi et avaient convenu de
se retrouver vers 14 heures dans le quartier de la Bastille.

Vers 11 h 30 Armand appelle Evy à son bureau !

– Chérie j’ai un mini problème, 14 heures ça fait un peu juste, on se
retrouve à 15 heures, ça va ? Tu ne seras pas fâchée?
– Non, non ! Tu m’as fait peur, je croyais que tu serais bloqué toute
l’après midi !
– Non, non, mais c’est de ma faute, je me suis mal organisé !
– Pour une heure, ce n’est pas un problème, j’irais lécher les vitrines !
Répondit Evy
– J’ai une autre idée : je vais te donner l’adresse de l’hôtel où j’ai
réservé, et tu m’y attendras !
– Non, ça ne me plait pas de trop ! Une heure c’est vite passé, je vais me
débrouiller !
– En fait, j’aimerais vraiment que tu m’attendes à l’hôtel ! Tu ne le
regretteras pas, je t’assure ! Reprit Armand en essayant d’adopter le ton le
plus convaincant possible.
– Bon, bon ! Céda alors notre héroïne.
– Essaie d’y être un quart d’heures/vingt minutes avant moi !
– D’accord chéri ! Je crois deviner ce qui va m’arriver !

 » Ça m’étonnerait  » se dit Armand in petto

A 14 heures 30. Evy se présente à la réception de l’Hôtel des Sources.

– On a réservé une chambre, Monsieur et Madame Martin…
– Ah, oui c’est la 24. au deuxième à gauche, attendez, on m’a remis une
enveloppe et un paquet pour vous.

Evy prend la missive et le sac contenant un paquet cadeau ! Elle sourit en
voyant le nom sur le sac  » Elisa, Lingerie Fine  » ! Pour l’effet de surprise
c’est un peu raté… à moins que le sac soit un leurre. Elle monte, ell
découvre la chambre, elle s’installe, elle teste le lit, il a l’air très
douillet. Elle ouvre la fenêtre qui donne sur une cour, ça à l’air calme.
Une petite visite à la salle de bain qu’elle décide de ne l’utiliser que
tout à l’heure… Et un petit pipi. Et tandis qu’elle s’assoit sur la cuvette
après avoir baissé sa culotte, et que les premières gouttes de son petit
pipi doré font floc-floc dans la cuvette, elle décachette l’enveloppe, en
extrait la feuille et entreprend de la lire :

Chérie ! A nouveau je te souhaite un bon anniversaire, et je t’offre dans le
paquet qu’a dû te remettre le réceptionniste mon premier cadeau, il y en
aura d’autres, j’ai envie de te gâter, aujourd’hui. Ce cadeau je veux que tu
l’essaie et que tu m’attendes avec. J’aimerais bien que quand je te
rejoindrais à 15 heures tu sois installée sur le lit avec tout cela ! La
journée ne fait que commencer. Grosse bises. Armand.

Elle a finit son pipi, elle a finit de lire. Miracle de la simultanéité !
Elle se relève, mais au lieu de remonter culotte et pantalon, elle retire
tout cela ! Puis enlève le haut ! La voici toute nue. Elle contemple l’image
de son corps que lui renvoie le miroir de la salle de bain ! Pas trop à se
plaindre ! Il y a pire, il y a mieux aussi, c’est la vie !

Elle ouvre, fébrile, le paquet, c’est un ensemble culotte et soutien gorge.
La couleur est d’un joli bleu gris chatoyant, le soutien gorge est très
décolleté et orné de fines dentelles, la culotte sans être un string est
assez étroite devant. Evy regrette de ne pas s’être rasée ne serait-ce que
partiellement les poils pubiens.

Elle s’observe un peu dans le miroir, ça va, son homme a bien choisi. Elle
ne sera pas obligée de lui faire la petite comédie : « c’est joli mais il n’y
avait pas une autre couleur, ou alors une autre forme ? On peut changer dit
? Tu ne seras pas fâché, hein ? » Non, il est très bien cet ensemble, la
journée commence bien. Elle observe son bracelet montre, il est 14 heures
55. Elle va chercher son walkman dans son sac, se le branche et s’assoit sur
son lit, dégustant la musique de Mozart, son compositeur préféré, Mozart
dont, s’il elle a tout compris, elle devrait aller applaudir Don Giovanni
dans quelques heures, juste en face, à l’opéra Bastille.

15 heures ! Armand devrait arriver !
15 heures 05 : Toujours pas là !
15 heures 10 : il a dû être retardé, mais pourquoi n’envoie-t il pas un
message ?
15 heures 15 : une clé dans la porte, elle s’ouvre et…

…Et Evy pousse un cri !

Tout va alors très vite : Qui est ce type qui rentre dans sa chambre avec
une clé ? Ils sont complètement cons à la réception, il loue deux fois la
même chambre !

– Sortez d’ici c’est ma chambre ! Parvient à articuler Evy
– Mais pas du tout c’est la mienne, je l’ai réservé depuis hier ! Répond
l’inconnu.
– Sortez d’ici ! Dites à la réception qu’ils se sont trompés !
– Mais enfin, que faites-vous dans ma chambre et sur mon lit en plus ?
– Mais vous êtes malade, je vais appeler la réception, ça ne va pas se
passer comme ça !
– T’avais demandé à ce qu’il mette une fille dans la chambre ? Demande alors
l’inconnu en se retournant !

Horreur, il y en a un deuxième, Evy s’empare du téléphone, elle jette un
coup d’œil au second intrus, celui-ci s’est carrément revêtue d’une cagoule.
Son corps tremble, et puis le déclic, elle repose le téléphone ! Ça va
soudain beaucoup mieux !

– C’est ça alors ! Reprend l’intrus (allez, on va l’appeler Max, ce sera
plus facile !) Tu avais demandé une petite pute pour me faire plaisir ! Elle
est mignonne dis donc, ils nous l’ont bien choisi ! Comment tu t’appelles ?
– Qu’est ce que ça peut te foutre, gros lard ? Répond Evy
– Tu va nous parler gentiment, t’es là pour t’occuper de nous, non ?
– Mais non, je vous dis que vous vous trompez de chambre !

Max approche son bras de l’épaule d’Evy et la lui caresse, il descend
ensuite sa main vers le bras, puis la remonte, atteint à nouveau l’épaule et
s’approche de la naissance des seins. Evy d’abord paralysée par ce contact
ne réagit qu’au bout de quelques secondes :

– Tu vas retirer tes salles pattes de moi, vieux dégoûtant !
– Hum, elle est très douce ! Informe Max à l’adresse de son copain.
– Il ne parle pas beaucoup votre copain ! S’amuse Evy !
– Evidement, il est sourd et muet, mais moi je le comprends bien, et en ce
moment il a envie de te caresser les seins.
– Il risque d’avoir du mal !

Et en disant cela Evy, se retourne sur le ventre, et réalise alors son
erreur, en bloquant l’accès à sa poitrine, elle est en train d’offrir ses
fesses. Ça ne rate pas, la culotte est dégagée, les fesses sont pelotées !

– Ne vous gênez surtout pas, les mecs ! Proteste-t-elle.

L’un des intrus se met à lui embrasser les fesses, elle se demande lequel
c’est, puis réalise que ce ne peut être que Max sinon elle sentirait sur sa
peau le contact de la cagoule de l’autre énergumène.

– C’est pas un peu fini, oui ?
– T’as plus l’air de vouloir prévenir la réception ? C’est bizarre, ça !
Reprend Max !
– Cherche pas à comprendre, gros plein de soupe !
– Mais c’est qu’elle est mal polie la petite dame, mais c’est vrai que je ne
me suis pas présenté, je m’appelle Max ! Mais n’empêche que ça mérite une
fessée, ça ? Hein ! Pablo !

Pablo acquiesce ! Max n’attendait que ça et décoche une puissante claque sur
les fesses de la pauvre Evy qui pousse un hurlement ! Max réarme son bras !
Mais Pablo l’en empêche ! Max ne comprend plus ! Pablo lui désigne le mur !

– Quoi le mur ! Ah ! C’est parce qu’elle gueule de trop ! Bon on va la
bâillonner !
– Sûrement pas j’ai horreur de ça ! Proteste Evy !

Alors Evy sent la main de Pablo qui lui appuie sur la tête, elle a le nez et
la bouche dans l’oreiller, si elle crie ses hurlements seront étouffés. Du
coup, l’autre refrappe, mais il y va quand même moins fort. Evy s’applique à
encaisser les coups sans trop broncher, mais même si elle ne déteste pas ce
genre de chose, cela lui fait mal et lui arrache quelques larmes aux coins
de ses beaux yeux. Les coups s’arrêtent. Des doigts dégrafent le
soutien-gorge. Des mains cherchent à atteindre les seins qui sont plaqués
contre les couvertures du lit. Ce geste ne plait pas à Evy qui préfère se
retourner et finir d’enlever elle-même son soutien. Max n’en peut plus, il
prend les seins, les caresse, les soupèse, les malaxe, puis jette son dévolu
sur le téton droit qu’il embrasse goulûment. Pablo ne voulant pas être en
reste fait de même avec le gauche. Evy est très sensible à ce genre de
caresses, des ondes de plaisir lui parcourent le corps, elle sent son sexe
s’humidifier.

Pablo fait un signe à Max, et lui désigne sa braguette. Max sort alors sa
bite !

– Tu vas me sucer la queue, salope !
– J’espère qu’elle est propre ! Répond alors Evy sans se laisser démonter !
– Pour l’instant elle est propre, quand je t’aurais enculé ce sera peut-être
différent, hi ! Hi ! Hi !

Il a l’air content de sa sortie, le Max !

– Faudrait que je veuille, connard ! Tu ne crois pas que je vais te laisser
tout faire !

Max est interloqué, il ne doit pas avoir l’habitude de se faire contrer, il
jette un regard implorant vers la face évidemment inexpressive de Pablo. Evy
s’en voulant (un tout petit peu) d’avoir perturbé ce pauvre biquet, lui
attrape la bite par la main, constate que l’organe est dans un état
sanitaire satisfaisant et se le fourre dans la bouche ! Max renonce à
comprendre les états d’âme et les hésitations d’Evy et pour l’instant, il
est là enchanté, ravi !

– Tu ne me jutes pas dans la bouche ! Préviens Evy !
– T’aimes pas le sperme ?
– Tu me promets de ne pas jouir dans ma bouche, sinon je te suce avec une
capote !
– Comme les putes ?
– Qu’est ce que tu as contre les putes ? Tu es bien content de les trouver,
d’ailleurs en ce moment je suis ta pute !
– Bon allez suce-moi, j’ai de l’éducation, je sais me tenir !

Pablo s’est aussi débraguetté et approche sa queue du visage d’Evy toujours
occupée à sucer Max. Elle passe alors sa langue alternativement sur les deux
glands, puis suce l’un puis l’autre.
L’excitation d’Evy atteint son paroxysme, elle n’en peut plus !

– Vous avez des capotes ?

Pablo en sort deux et les pose sur la table de nuit !

– Je croyais qu’il était sourd ? S’étonne Evy
– Bien sûr qu’il est sourd, mais il lit sur les lèvres !
– Lesquelles ?

Max renonce à répliquer, se met un préservatif et se place entre les jambes
d’Evy prêt à la pénétrer.

– Attend ! Lui dit la jeune femme !

Elle se retourne et se place alors en levrette. Ça ne gène pas notre Max qui
adore cette position, il avance sa bite.

– Pas là ! Dans le cul ! Encule-moi !
– Ben tu voulais pas tout à l’heure ?
– Ben ça ne t’arrive jamais à toi de changer d’avis ? Mais lubrifie-moi un
peu d’abord ! Elle est quand même un peu grosse ta queue !

Il est content Max qu’on lui dise qu’il en a une grosse ! Du coup il se met
à lui lécher le troufignon avec bonne humeur. Et pendant ces préparatifs,
Pablo s’est placé de l’autre côté face au visage d’Evy et lui donne sa bite
à sucer. Max se sent prêt, il écarte l’anus de la jeune femme, force un peu,
ça a du mal à entrer.

– Vas-y rentre d’un coup ! L’encourage Evy !

Il force, ça y est c’est entré, il force encore, Evy l’aide en dilatant au
maximum ses chairs, encore un coup, ça y est la bite est dans le cul, il la
pistonne doucement puis de plus en plus sauvagement.
– Vas-y, vas-y Max ! Tu me défonce bien le cul, défonce-la ta pute,
défonce-la ta salope !

Un cri étouffé, presque un grognement, Max vient de jouir et se retire !

– Ah ! Ben mon salaud tu m’as enculé comme un chef ! Un petit peu rapide
quand même à mon goût !

Max devient dubitatif, incapable de faire la part des choses entre les
félicitations et la critique, puis décide que le compliment l’emporte ! Evy
se retourne, lâche la bite de Pablo et récupère un peu. Son anus est tout de
même un peu douloureux. Mais son excitation est toujours là ! Elle aimerait
à présent qu’on la suce, ou alors qu’on la caresse partout pendant qu’elle
se masturbe ! Elle cherche Pablo des yeux, il a disparu de la circulation, à
moins qu’il ne soit dans la salle de bain, d’ailleurs elle entend de l’eau
couler, puis s’arrêter, mais c’était Max qui maintenant revient près d’elle.
Il a l’air satisfait, l’animal !

Nouveau bruit de clé dans la serrure ! C’est quoi cette fois-ci !

– Qui c’est ce mec ? Demande Armand qui vient de pénétrer dans la chambre !

Evy réprime une envie de fou rire nerveux et parvient à répondre :

– C’est Max !
– Et c’est qui Max ?
– J’en sais rien !
– Et qu’est ce qu’il fait ici ?
– Oh, rien de spécial, il croyait que c’était sa chambre, alors je l’ai sucé
et il m’a enculé !
– Mais t’es une salope !
– Ça, ça doit être vrai !
– Une salope et une pute !
– Viens la voir ta pute, elle est toute excitée ! Minaude Evy
– Et lui, qu’est ce qu’on va en faire !
– Je sais pas, on va prévenir la police ? A moins que tu ais une autre idée
!
– Voyons, monsieur Max, vous savez que ce n’est pas bien du tout d’abuser
des jeunes femmes. Donc ou alors on porte plainte, on alors on vous punit !
– Vous êtes vraiment frappadingues tous les deux ! S’esclaffe Max qui a
soudain du mal à suivre.
– Bon alors d’accord on va te punir, d’abord tu l’as bien mérité et ensuite
ça va nous exciter ! Reprend Evy !
– Pas trop fort, alors ? Tempère Max
– C’est vrai que côté insonorisation ce n’est pas bien terrible ici !
Remarque Evy ! Il va falloir trouver une punition silencieuse.

Max s’arc-boute sur une petite table, fesses tendues et attend. Armand
balance une première claque sur le cul de l’autre. Une deuxième, une
troisième, tout cela de façon assez modérée. Un coup d’œil vers Evy, le
spectacle lui plait et comme Max a l’air d’apprécier, tout le monde est donc
content, on peut continuer. Armand se prend au jeu et tape de plus en plus
fort.

– Eh vas-y mollo ! Prévient Max !

Armand s’arrête. Max se retourne et regarde Evy qui se masturbe, il la
détaille sans aucune vergogne et du coup se remet à bander, et comme cet
état lui plait il se donne une légère masturbation d’accompagnement. Puis
pris d’une profonde inspiration il demande à Evy !

– C’est votre mari, alors ?
– Ben, oui on n’a pas fait les présentations dans les règles…
– Ce ne serait pas lui qu’il faudrait punir ! Non ?
– Ah oui ! Et pourquoi donc ?
– Pourquoi donc, parce qu’il aurait été là à l’heure je ne serais pas venu
vous embêter !
– Et comment tu peux savoir qu’il n’était pas à l’heure, pauvre pignouf ?
– Heu !
– A mon avis, vous n’avez pas assez répété ! Ce n’est pas très au point
votre numéro !
– Mais c’est exprès, il fallait que tu comprennes tout de suite que Pablo
c’était moi, sinon tu aurais paniqué ! Explique Armand
– Sinon je n’aurais pas niqué, c’est le terme exact ! En tous cas, j’ai bien
envie de vous punir d’être aussi nuls l’un que l’autre ! Rigole Evy !
– Alors d’accord on la laisse décider c’est son anniversaire après tout,
hein Max ?
– Ah oui, c’est vrai, alors bon anniversaire, M’dame !
– Merci Max, mais dis-moi, Armand, ton copain Max, il va accepter tous mes
fantasmes, tu lui as parlé de tout !
– Ne t’inquiètes pas ! Répond son mari

Et plutôt que d’ajouter des commentaires, il pose alors sa main sur la bite
de Max, qui du coup retire la sienne. Les yeux d’Evy sont écarquillés. Ainsi
Armand a voulu lui offrir son fantasme, enfin l’un de ses fantasmes, celui
qu’elle a tellement élaboré qu’elle a même envisagé d’en faire une nouvelle
érotique. Le thème est à la fois très simple est très spécial. Un inconnu la
baise, puis on se rend compte que l’inconnu est bisexuel, et tout cela se
termine dans un triangle infernal ou tout le monde baise tout le monde.
Armand avait voulu y ajouter une touche d’humour en se cagoulant et en
recrutant cet escogriffe un peu lourdingue mais pas méchant. Et finalement
le fantasme avait fonctionné, mais là c’était autre chose… D’autant que
maintenant Armand avait à son tour sorti sa bite et se faisait branler par
Max. Deux hommes dont son mari étaient donc en train de se masturber
mutuellement à quelques mètres d’elle. Evy frottait sa main sur sa chatte,
passant à chaque fois sur son clitoris érigé tandis que l’autre main pinçait
avec force son téton durci !

– Continuez, dit-elle, surtout ne jouissez pas tout de suite !

Armand fait signe que pour lui il n’y a pas de problème ! Max a l’air moins
sûr de lui et semble prêt de l’explosion. Ce type qui a joui dans le cul
d’Evy il y a tout juste un quart d’heure aurait-il une quéquette à
répétition ?

– Tu voudrais sucer Armand ? Lui demande Evy
– Pas de problèmes !

Et joignant le geste à la parole, il s’agenouille devant Armand et
entreprend de lui sucer la queue ! Le mari d’Evy semble surpris de la
délicatesse avec laquelle Max accomplit sa fellation, il suce en fait mieux
qu’Evy mais il se gardera bien de le dire à cette dernière ! La situation
particulière alliée au savoir-faire de Max fait monter la jouissance
d’Armand qui trouve vite la parade !

– On change !

Et comme deux complices qui auraient fait cela toute leur vie, nos deux
compères entamèrent un joli mouvement parfaitement synchronisé : Max se
relève, Armand s’accroupit, et à son tour embouche la grosse verge ! Armand
s’en délecte, il ne se livre même pas à de petits mouvements de lèvres et de
langues préliminaires, non c’est tout carrément dans la bouche, enfin tout,
disons tout ce qu’il peut y placer.

– Je ne vais pas tenir longtemps ! Préviens Max au bout de quelques minutes
de succions abondantes.

Alors Armand se relève, court vers la table de nuit, il jette un coup d’œil
à Evy, qui a maintenant les yeux fermés, elle est en plein dans ses
fantasmes et ne les rouvre que de temps à autre vérifiant qu’ils
s’accomplissent bien, ici devant elle !

Armand prend un préservatif, le tend à Max, puis se plie en deux sur le lit
ouvrant et offrant son cul !

– C’est la première fois que j’encule un mec devant sa femme ! Croit
intéressant de préciser Max !

Le gland pénètre facilement, sa bite est tellement bandée que la pénétration
en est facilité, un centimètre, deux centimètres, toute la bite !

– Aie !
– Comment ça aie, je t’ai fait mal ?
– Un peu !
– Je vais te faire ça tout doucement comme un artiste !

Alors Max entame un va-et-vient très lent !

– T’inquiètes pas t’es si serré qu’on peut faire comme-ça !

C’est tout Max, ça il faut qu’il commente tout ce qu’il fait !

– Je vais accélérer !
– Vas-y !

Ce n’est plus une accélération, c’est un passage brutal à la quatrième
vitesse. Arnaud est en train de jouir du cul tandis que l’autre le pilonne.

– Baise-le, je me retiens un peu ! Gueule Evy !
– Je viens, je viens répond Max !

Evy pousse alors un hurlement, puis bizarrement se retourne et attrape une
crise nerveuse. Max a joui et comme tout à l’heure part dans la salle de
bains se livrer à quelques ablutions. Armand n’a pas éjaculé, mais il n’est
pas pressé, il caresse tendrement son épouse :

– On se calme, on se calme !
– Je suis folle :
– Mais non, tu n’es pas folle ! C’était bien ? Ça t’a plus ?
– Oui, mais tu as fait tout cela pour moi ?
– Ben oui, c’est un cadeau !
– Tu ne t’es quand même pas fait enculer pour moi ?
– Si, mais ça n’a pas été une corvée, tu sais très bien que j’en ai toujours
eu envie !
– Ah bon, t’étais puceau du cul ? Interroge Max qui sort à ce moment là de
la salle de bain !

Et tout le monde d’éclater de rire.

Estonius Mars 2002

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9 réponses à Hôtel des Sources par Estonius

  1. Sonia Kubler dit :

    Une illustration amusante sur le fantasme du viol
    Merci Estonius d’avoir osé l’écrire.

  2. Larry5000 dit :

    C’est pas un peu risqué ce truc comme cadeau d’anniversaire ? Je veux dire la femme peut aussi mal le prendre ?

    • Estonius dit :

      Merci à tous pour vos appréciations. J’ignore pourquoi ce texte écrit il y a 20 ans suscité de nouveau l’intérêt mais ça me fait plaisir.
      @Larry5000 : C’est une histoire érotique donc une part de rêve, et à aucun moment ça se voudrait une expression de la réalité… quoi que… parfois on est surpris

    • Pascalou dit :

      On est là dans un contexte fantasmatique assez particulier…
      Sinon, je me suis déjà fait prendre devant ma femme… elle a d’autant bien réagi qu’elle était demanderesse !

  3. Dorine dit :

    Avec tout ça, ils vont arriver en retard à l’Opéra 😉

  4. Dumigron dit :

    Fantasme du viol… fantasme de la prostituée… les féministes en vont s’avaler leur abonnement au journal « Le Monde ». Et pourtant que cette histoire est délicieuse, décontractée, respectueuse. Bravo Estonius

  5. Fairon dit :

    Ben oui, c’est génial de sucer une bone bite devant une joie femme, puis de se faire enculer par la même bite que celle qui a baisé madame

  6. Orlando dit :

    Variation étonnante et un poil farfelue sur le fantasme féminin du viol ! Un bon petit moment de lecture érotique.

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