Ginette 3 – La Pochette par Verdon

Ginette 3 – La Pochette par Verdon

Ginette 3

La Pochette

…La fête cependant n’est pas encore finie
Car j’entends de ma chambre, de charmants petits cris
Que pousse l’infidèle qui doit, je l’imagine,
Se faire corriger son joli mange-pine
Histoire de la dresser à plus d’empressement
Pour rejoindre en son lit son mari impatient.
La chose est amusante pour qui sait ménager
Les chairs d’une vilaine gentiment corrigée.
Justement ce soir-là, Madame caracole
Et frémit sous la claque en bougeant ses guiboles.
Une façon futée d’exacerber son homme
Qui bande d’autant plus qu’il n’est pas économe
Des vives agaceries qui pleuvent en abondance
Sur ce cul licencieux qui plaide repentance.
(Et il faut avouer qu’un cul gélatineux
Qui se prend bien à plat un joyeux contentieux
Offre à son bienfaiteur beaucoup de jouissance
D’autant que bien souvent avec impertinence
La sournoise apprécie et mouille abondamment
Car cul bien apprêté s’ouvre divinement.
Et vicieuse patentée profite de l’instant
Pour pisser sur les cuisses du maître complaisant.)

Sachant la punition justement méritée
Non par la longue attente mais par sa fourberie,
Ça lui vaut à Madame la joie d’être gâtée
Deux fois plutôt qu’une seule et  » vas-y mon Chéri
Tapote-moi le cul, tu vas être surpris ! « .

Le mari qui patauge dans mes humeurs salaces
Apprécie rudement le croupion de sa Belle
Si j’en juge au tapage que j’entends au-dessus
Et le bruit du sommier qui grince à ‘en veux-tu’.
Il faut dire que moi-même, ayant fait en la place
Quelques travaux d’usage, la petite rondelle
Si gentiment soumise lui permet d’investir
Beaucoup plus facilement son outil du plaisir
Dans cet antre sublime mais tellement serré
Qu’il avait jusqu’ici du mal à y entrer.
(Un cocu c’est comme ça, ça ne cherche à comprendre.
Si, le cul consentant, sa Belle se fait prendre,
C’est pour qu’à cet usage il demeure bien bon.
Car un homme amoureux se doit bien, dans le fond,
D’offrir à son épouse les joies de l’adultère
D’autant que les séquelles n’ont rien pour lui déplaire !).

Leurs braves jouissances enchantent alors ma nuit
J’imagine en direct aux sons de leurs amours
La pine du mari qui la bourre à son tour
Et je bande comme un fou quand elle pousse des cris
Sans doute quand ça rentre… sûrement quand elle jouit.

Et tout nu dans le lit je me branle en pensant
Que j’aimerais, c’est sûr, lui en refaire autant.
Au point qu’abondamment en cajolant ma bite
Je livre sur les draps, ma carte de visite
Pour marquer mon passage cette nuit sur ce lit
De façon que demain en faisant le ménage
L’hôtesse mouille encore à la vue du message.
*
Lorsqu’au petit matin je quitte la maisonnette,
Laissant la bienheureuse survivre à l’estocade,
Son homme aimablement me donnant l’accolade
Me déclare, malicieux, (un p’tit air entre-deux) :
 » Au revoir, au plaisir et reviens quand tu veux !  »
Puis glisse sur mon veston en guise de pochette….
…Le slip de sa Femme, tombé sur la moquette….

06/12/2018

*
Oh putain mais je rêve ! Autant de courtoisie,
Si ce n’est une invite…ça lui ressemble bien…
A bientôt mes amis… préparez les capotes…

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